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mercredi 6 mai 2020

COVID-19: La parenthèse 'désinfox' de l'information du gouvernement s'est provisoirement refermée


Désinfox, c'est déjà fini ... le blog vous en avait parlé le 30 avril 2020 dans Chronique du 'gouvernement qui agit pour vous' : Création du site Désinfox Coronavirus

Mais voilà le 5 mai 2020, c’est fini et bien fini !
Lundi, le Syndicat national des journalistes (SNJ) avait déposé un recours en urgence devant le Conseil d’Etat lui demandant d’enjoindre au premier ministre de supprimer cette page.


Voici deux captures d’écran illustrant ‘le départ’ de la page ‘Désintox’ :
Page d'information du 2 mai 2020
Page d'information du 6 mai 2020

dimanche 3 mai 2020

C'est une histoire de miel en France mais surtout de mensonges de France Télévisions


C'est une histoire d'abeilles, et de miel, c'est presque une histoire sans parole, tellement c'est gros, même pour moi un citadin ... et e service (sévice) public de France Télévisios, une nouvelle fois à la manoeuvre ...

Tout commence par ce tweet de Jean-Paul Pelras, suite à un reportage de France 3 régions.
Ce reportage intitulé, Apiculteur depuis 20 ans, Pierre Stephan témoigne : “Mes abeilles n'ont jamais produit autant de miel”.
 Un internaute a répondu simplement mais utilement:
Le seul raisonnement dont sont capable la majorité des plus de 90% d’apiculteurs amateurs en France. Les floraisons précoces, le fait que les abeilles ne sortent qu’à partir de 12°C et que cette année nous n’ayons pas eux de températures basses ne leur traverse pas l’esprit.

L'affaire se poursuit avec cette fois-ci un reportage sur France 2, selon ce tweet,

jeudi 30 avril 2020

Chronique du 'gouvernement qui agit pour vous' : Création du site Désinfox Coronavirus


« S'informer sur la désinformation » avec Désinfox Coronavirus, tel est le titre de ce site Internet du gouvernement proposé.
Depuis le début de l’épidémie, le caractère inédit de la situation favorise la prolifération de fausses informations.
Plus que jamais, se fier ou partager des informations non vérifiées peut induire des erreurs et engendrer des comportements à risque. Pour se protéger et protéger les autres, il est nécessaire de se référer à des sources d’informations sûres et vérifiées.
Des journalistes spécialisés démêlent le vrai du faux chaque jour. Cet espace dédié vous donne accès aux articles de médias français luttant, dans le cadre de la crise sanitaire, contre la désinformation.
Vous avez des questions sur le Coronavirus ?
Des réponses sont mises à jour quotidiennement sur gouvernement.fr/info-coronavirus.
Cerise sur le gâteau, en bas de page du site internet Désintox Coronavirus, il y a ce bandeau ...
Vous voilà informés mais pas tout à fait …

En effet, si l’on regarde les 14 pages où sont proposées les différentes informations des médias qui font le ‘bon’ travail, à savoir démêler le vrai du faux chaque jour, les seuls journaux ou médias cités sont Le Monde, Libération, France tv info, 20 Minutes et AFP factuel,… étonnant, non ?

En revanche, L’Opinion, Le Figaro, Les Echos et Le Parisien pour ne citer qu’eux ne sont pas mentionnés. Lecteur de certains de ces journaux, je reste surpris de ce parti pris ...

Je ne suis plus lecteur, ni auditeur des médias mis en avant par le site gouvernemental mais cela ne préfigure-t-il pas d'une forme de propagande ?

Décidément, les faits sont têtus, il y a comme du 1984, le roman de George Orwell ...

A ce propos, voulez-vous une fake news, comme l'on dit de nos jours, 

S’agissant de l’épidémie de coronavirus, les trois quarts des Français pensent-ils que le gouvernement leur a menti sur les masques ?

Eh bien oui selon un sondage publié le 9 avril 2020
« Une grande majorité des personnes interrogées estiment que le gouvernement n'a été ni « clair », ni « cohérent » sur la question des masques de protection durant l'épidémie de coronavirus », selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro.

Je pense que cela pourrait aussi être valable pour les tests ...

Mise à jour du 1er mai 2020. A lire dans Le Figaro.fr, «En triant les articles de presse, le gouvernement tente de recréer un ministère de l’information».

Sur le site du gouvernement, une plateforme recense désormais certains articles de journaux jugés «sûrs et vérifiés». Est-ce son rôle? Pour le professeur de communication Arnaud Benedetti, lorsque l’État entend démêler le vrai du faux parmi les contenus publiés par la presse, sa démarche est nécessairement suspecte.

mardi 28 avril 2020

Le COVID-19 et les rayonnements ultraviolets


Selon un article du journal vespéral, Le Monde du 24 avril 2020, « Les élucubrations du « docteur » Trump : rayons UV et désinfectant injecté dans les poumons pour lutter contre le coronavirus. »
Le président des Etats-Unis réagissait aux résultats d’une étude selon laquelle le nouveau coronavirus, responsable de la pandémie, s’affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil.
Cela étant, à propos de certains rayons du soleil, autrement dit les rayonnements UV, The Jerusalem Post du 24 avril rapporte « Un système pour détruire le COVID-19 utilisé dans les chambres d'hôpital israéliennes. »
Le centre médical Mayanei Hayeshua a installé un nouveau système pour détruire le virus COVID-19 dans les services hospitaliers là où les patients infectés par le virus sont traités. Cela comprend les unités de soins intensifs et les unités de consultations externes de l’hôpital.
Le système est construit sur le rayonnement ultraviolet qui dégage une longueur d'onde spécifique s'est avéré mortel pour le coronavirus, non cancéreux et sûr pour une utilisation à proximité des patients, y compris ceux souffrant de problèmes pulmonaires.
Ce système est le résultat de la recherche et du développement effectués par l'homme d'affaires israélien, Eldad Peri, en collaboration avec une équipe médicale dirigée par le Dr Boris Orkin. Une équipe de physiciens a également aidé et rédigé l'algorithme qui fait correspondre scientifiquement le système à l'espace destiné à la purification en calculant la longueur d'onde et la sortie nécessaires pour purifier la zone de manière sûre et complète.
Selon les inventeurs, le système détruit le coronavirus dans une pièce en une demi-heure au maximum et sans blesser aucun des patients.
Source UC Santa Barbara
« Les lampes UV sont utilisées depuis des années pour purifier et désinfecter les salles d'opération en Israël et dans le monde. Cependant, en 2009, les autorités sanitaires américaines ont émis un avertissement selon lequel certaines des lampes utilisées créaient des molécules d'ozone qui pouvaient être extrêmement dangereuses, en particulier pour les patients atteints de problèmes pulmonaires », a déclaré Orkin. « Pour cette raison, elles n'ont pas été utilisées dans la lutte contre le coronavirus, de peur de nuire au patient. »
Orkin a dit que les recherches du groupe ont révélé qu’« il existe des rayonnements ultraviolets, avec une longueur d'onde spécifique qui ne créent pas d'ozone, mais sont efficaces pour purifier les bâtiments et les pièces et sont donc extrêmement adaptées au traitement du virus. De plus, ces mêmes rayonnements spécifiques ne créent pas de rayonnement dangereux pour la peau et les yeux. En utilisant l'algorithme physique, il est possible d'installer le système d'éclairage et les produits avec la longueur d'onde et différentes sorties pour se conformer à n'importe quelle pièce ou bâtiment. Ce type de système peut détruire le coronavirus dans un laps de temps pouvant aller jusqu'à 30 minutes sans blesser personne. »
Le professeur Moti Ravid, chef du centre médical Mayanei Hayashua, a déclaré que le système utilise des ampoules spécifiques qui émettent de la lumière à une fréquence qui ne crée pas d'ozone dans l'air et, par conséquent, sont sans danger pour une utilisation dans les chambres des patients atteints de problèmes pulmonaires.
Peri a joué un rôle en identifiant plusieurs fabricants individuels qui produisent ces ampoules rares à longueur d'onde spécifiée et a recruté une équipe de physiciens et de professionnels de la santé pour développer et installer le système « Ultra Violet Israel ». Le système devait être conçu sur mesure pour l'hôpital et adapté à un algorithme physique qui correspond qui calcule le type de structure, la longueur d'onde, la sortie et la position optimale nécessaires pour assurer une efficacité maximale.
Par ailleurs, selon France tv info du 18 avril 2020, « Il y en a 800 aux Etats-Unis et 15 en Lombardie. Conçu à San Antonio au Texas, un robot de décontamination à UV est testé depuis une semaine dans le plus gros hôpital privé de France (740 lits), situé à Villeurbanne dans le département du Rhône. »

Selon un communiqué de l’Université Santa Barbara de Californie du 14 avril 2020, « The Power of Light », Le pouvoir de la lumière.
Des LEDs ultraviolets prouvent leur efficacité dans l’élimination du coronavirus des surfaces et potentiellement de l’air et de l’eau.

lundi 27 avril 2020

«Nous n’avons jamais dit d’instaurer des mesures du confinement. Nous avons dit de tester, tracer, isoler, traiter», selon la porte-parole de l'OMS


Le site Sputnik News rapporte une interview (en vidéo) au quotidien australien Sydney Morning Herald le 27 avril 2020 du Dr Margaret Harris, porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à propos de la réponse vis-à-vis du coronavirus.
Ayant instauré des mesures de confinement total, de nombreux pays ont pris exemple sur les actions des autorités chinoises à Wuhan, berceau du Covid-19. Cependant, ces mesures n’ont pas toutes été adoptées, a déclaré Margaret Harris.
« Nous n’avons jamais dit d’instaurer des mesures du confinement. Nous avons dit de tester, tracer, isoler, traiter ».
Initialement, le texte était de ‘suivre, tracer, isoler, traiter' au lieu de 'tester, tracer, isoler, traiter'; le terme 'suivre' n’a pas ici de sens.
De plus, ces pays se sont assurés de l’efficacité de ces restrictions après avoir vu qu’elles avaient fonctionné à Wuhan, sauf qu’ils n’ont pas appliqué l’ensemble des mesures:
« Mais ils n’ont pas pris en compte ce qu’il s’est passé également à Wuhan, à savoir qu’il y avait un suivi des contacts très sévère, un isolement très sévère des personnes qui avaient eu des contacts, s’assurant que ces personnes n’allaient nulle part, ainsi que le dépistage massif. Il y avait donc bien plus qu’une simple fermeture de la région. »
Selon elle, les pays qui ont l’intention de se déconfiner ont besoin de localiser les foyers de transmissions pour les isoler. « Vous devez être capables de séparer les personnes infectées de celles en bonne santé », a poursuivi la porte-parole de l’OMS.
Le monde n’a pas encore vaincu la pandémie, a-t-elle mis en garde, car la propagation du virus ne fait que commencer en Europe de l’Est et en Russie.
Bien que l’OMS s’engage à analyser les conséquences de la pandémie de manière autonome, ce qui représente une pratique habituelle suivant les épidémies majeures, l’organisation n’est pas opposée à toute enquête indépendante, a souligné Margaret Harris.
En écoutant, l’interview par deux journalistes, qui a commencé sous de bon auspices, mais au fur à mesure des échanges, s’est terminée de façon tendue. On y voit le journaliste ayant des gestes d’incompréhension et d'agacements face aux propos de Margaret Harris, ce qui, à mon avis, voulait dire qu'il n’y avait rien à faire avec cette personne. Par ailleurs, Margaret Harris a reproché à ce journaliste son attitude non scientifique.

Pour l’essentiel des propos rapportés sur le site par Sputnik News, il faut aller écouter la vidéo à 2 min 20 sec ; la vidéo dure 5 min 41 sec, et par ailleurs, le son n’est pas toujours très bon.

samedi 25 avril 2020

COVID-19 et tests: Le nombre de tests hebdomadaire est nettement en dessous des déclarations du ministre de la santé


Dans un article du journal Le Monde du 25 avril 2020, on peut y lire, « Dépistage du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests » (article réservé aux abonnés).
Difficultés d’approvisionnement, atermoiements du gouvernement, corporatismes et blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines au pays.

Pourtant, le ministre de la Santé a souligné samedi que le nombre de tests réalisés chaque jour pour dépister le coronavirus avait considérablement évolué depuis le début de la crise et qu'il atteindrait les 500 000 par semaines d'ici au 11 mai. « Tester 60 millions de Français tous les jours est impossible », a-t-il néanmoins prévenu.

Big Brother vous regarde
Pourtant « Impossible n’est pas français » …

Ne demandons donc pas l’impossible dans ce genre de guerre, les choses ont décidément bien changé, mais ce langage ne sert à rien, car personne n’a demandé au ministre qu’il fallait testé tous les Français !

Mais on apprend que l'objectif du gouvernement est « de réaliser entre 500 000 et 700 000 tests par semaine au moment de la levée du confinement », le 11 mai, contre 300 000 actuellement.

Je ne crois pas que 300 000 tests par semaine actuellement soit aussi vrai que la parole du ministre, car ne dit-on pas que « Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les reçoivent », bref, nous allons essayer de voir pourquoi c'est pour l'instant aussi une mission impossible ...

Selon BFMTV, « Au 24 mars, la France a réalisé 101 046 tests de détections du coronavirus ».

Selon Le Monde précité, « en date du 15 avril, le nombre de personnes dépistées en France était de 5,1 pour 1 000 habitants. »

Selon le CEBM de l’Université d’Oxford, il y a eu à ce jour en France, 463 662 tests réalisés en France. Qu’on rassure le ministre, cela ne fait que 7 103 tests par million d’habitants, soit 7 tests pour 1 000 habitants, on progresse mais très lentement.

Alors où trouver ces fameux chiffres du nombre de tests de dépistage du coronavirus COVID-19 en France ?

Dans le cadre du réseau 3 labo (Cerba, Eurofins Biomnis), les prélèvements provenaient de 1 664 laboratoires de ville et de 157 établissements de santé. Les résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de prélèvements d’origine hospitalière. Les données des 3 derniers jours ne sont pas prises en compte car non consolidées. La consolidation des données prend plusieurs semaines, les données des semaines précédentes peuvent ainsi évoluer depuis le dernier point épidémiologique. Le réseau 3 labo n’est pas exhaustif de l’activité de l’ensemble des LBM en France.

Les laboratoires concernés sont de niveau 3. Le niveau 3 intègre les structures où les agents biologiques sont pathogènes pour l’homme avec une propagation possible. Des traitement existent, généralement, pour lutter contre ce type de maladie.

Au 21 avril 2020 (12h), il y a eu 137 867 tests réalisés dans les LBM du réseau 3 labo, mais je pense que c’est par semaine, dont 29 763 étaient positifs pour le SARS-CoV-2, soit un taux de positivité de 22%. 

Cela étant, dans les laboratoires hospitaliers, du 24 février au 19 avril, 457 287 tests et 102 358 (22%) tests positifs pour le SARS-CoV-2 ont été rapportés à Santé publique France, selon ce point épidémiologique du 23 avril précité.

Kiosque de tests en Israël,
bientôt en France?
Ainsi, selon Santé publique de France, point épidémiologique hebdomadaire au 14 avril 2020 (12h), soit une semaine plus tôt, 98 073 tests ont été réalisés dans les laboratoires de biologie médicale du réseau 3 labo.

Nous avons ainsi la preuve qu’il n’y pas 300 00 tests par semaine en France, n’en déplaise au ministre de la santé, à moins qu’il nous manque quelque chose ...

Pour un peu compliquer les choses, cet autre site (cascoronavirus.fr), disposant d’informations de Santé publique de France, signale les tests réalisés par les laboratoires de villes et sont datés du 21 avril 2020, soit 153 349 tests réalisés qui se décomposent en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs.

Il est aussi précisé que « Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés. »

Très curieuse cette mention parce le point épidémiologique de Santé publique de France, qui indique moins de tests que le site ci-dessus, rapporte avec 137 867 tests et que « Les résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de prélèvements d’origine hospitalière. »

Alors que penser ? De l’espoir après le 11 mai, car après le fiasco des masques, on ne voudra pas de fiasco des tests, mais rien n’est moins sûr ...

Complément du 26 avril 2010
Le site qui rapportait au 21 avril 2010, 153 349 tests qui se décomposaient en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs, signale au 22 avril 2020, 161 720 tests réalisés qui se décomposent en 31 642 (19,6%) tests positifs et 130 078 (80,4%) tests négatifs. 

Précision utile: Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés.

Mise à jour 28 avril 2020

Les données des tests de dépistage du Coronavirus COVID-19 sont datées du 24 avril 2020 par Santé publique.

Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés:

174 327 tests réalisés ; 32 627 (18,7%) tests positifs ; 141 700 (81,3%) tests négatifs