lundi 27 avril 2020

«Nous n’avons jamais dit d’instaurer des mesures du confinement. Nous avons dit de tester, tracer, isoler, traiter», selon la porte-parole de l'OMS


Le site Sputnik News rapporte une interview (en vidéo) au quotidien australien Sydney Morning Herald le 27 avril 2020 du Dr Margaret Harris, porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à propos de la réponse vis-à-vis du coronavirus.
Ayant instauré des mesures de confinement total, de nombreux pays ont pris exemple sur les actions des autorités chinoises à Wuhan, berceau du Covid-19. Cependant, ces mesures n’ont pas toutes été adoptées, a déclaré Margaret Harris.
« Nous n’avons jamais dit d’instaurer des mesures du confinement. Nous avons dit de tester, tracer, isoler, traiter ».
Initialement, le texte était de ‘suivre, tracer, isoler, traiter' au lieu de 'tester, tracer, isoler, traiter'; le terme 'suivre' n’a pas ici de sens.
De plus, ces pays se sont assurés de l’efficacité de ces restrictions après avoir vu qu’elles avaient fonctionné à Wuhan, sauf qu’ils n’ont pas appliqué l’ensemble des mesures:
« Mais ils n’ont pas pris en compte ce qu’il s’est passé également à Wuhan, à savoir qu’il y avait un suivi des contacts très sévère, un isolement très sévère des personnes qui avaient eu des contacts, s’assurant que ces personnes n’allaient nulle part, ainsi que le dépistage massif. Il y avait donc bien plus qu’une simple fermeture de la région. »
Selon elle, les pays qui ont l’intention de se déconfiner ont besoin de localiser les foyers de transmissions pour les isoler. « Vous devez être capables de séparer les personnes infectées de celles en bonne santé », a poursuivi la porte-parole de l’OMS.
Le monde n’a pas encore vaincu la pandémie, a-t-elle mis en garde, car la propagation du virus ne fait que commencer en Europe de l’Est et en Russie.
Bien que l’OMS s’engage à analyser les conséquences de la pandémie de manière autonome, ce qui représente une pratique habituelle suivant les épidémies majeures, l’organisation n’est pas opposée à toute enquête indépendante, a souligné Margaret Harris.
En écoutant, l’interview par deux journalistes, qui a commencé sous de bon auspices, mais au fur à mesure des échanges, s’est terminée de façon tendue. On y voit le journaliste ayant des gestes d’incompréhension et d'agacements face aux propos de Margaret Harris, ce qui, à mon avis, voulait dire qu'il n’y avait rien à faire avec cette personne. Par ailleurs, Margaret Harris a reproché à ce journaliste son attitude non scientifique.

Pour l’essentiel des propos rapportés sur le site par Sputnik News, il faut aller écouter la vidéo à 2 min 20 sec ; la vidéo dure 5 min 41 sec, et par ailleurs, le son n’est pas toujours très bon.

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