jeudi 5 mai 2022

Une nouvelle plainte déposée contre Buitoni visant cette fois la gamme de pizzas ‘Bella Napoli’

Selon BFMTV du 5 mai 2022, «Bactérie E. coli: une nouvelle plainte déposée contre Buitoni, cette fois visant la gamme de pizzas ‘Bella Napoli’.»

Une nouvelle plainte a été déposée ce mercredi contre Buitoni. Après la gamme de pizza ‘Fraich'up’, désormais retirée du marché, c'est la gamme ‘Bella Napoli’ de la marque qui est mise en cause.

Le scandale Buitoni se poursuit. Après les pizzas surgelées Fraîch'Up, considérées par les autorités sanitaires comme à l'origine de plusieurs cas graves de contaminations d'enfants par la bactérie E. coli en France, la gamme de pizzas Bella Napoli est à son tour pointée du doigt.

Le 27 mars, Christina, une mère de famille de 34 ans, se met a table avec son mari et son fils de trois ans et demi. Par chance, elle seule mange des parts d'une pizza surgelée de cette gamme. Deux jours plus tard, les premiers symptômes arrivent: douleurs dans le bas du ventre, vomissements et fièvre. Après avoir vu le Samu, Christina est emmenée à l'hôpital et placée sous morphine.

Très vite, les médecins soupçonnent la consommation d'une pizza de marque Buitoni. «La médecin est venue dans ma chambre et m'a demandé si j'avais mangé une pizza ces derniers jours, en me montrant toutes les pizzas de Buitoni», explique Christina.

Malgré plusieurs signalements à l'ARS et aux grandes surfaces, la gamme de pizza Bella Napoli est toujours présente dans les rayons. «Ma femme a été contaminée par une pizza et ces pizzas sont toujours en vente», dénonce Eric, le mari de Christina.

Lui et sa femme ont décidé d'entreprendre des poursuites judiciaires: une plainte a été déposée ce mercredi contre Buitoni et Nestlé, propriétaire de la marque.

Pas d’information à ce jour sur le site de Buitoni.

Mise à jour du 6 mai 2022. Une troisième gamme de pizzas de la marque Buitoni, ‘Four à pierre’, est à son tour mise en cause après l'infection grave d'une petite fille de 7 ans à la bactérie E. coli. L'avocat de la famille annonce qu'une plainte sera déposée.
Le scandale s'épaissit autour des pizzas de la marque Buitoni. Après la gamme "Fraich'up" et "Bella Napoli" à l'origine de contaminations par la bactérie E. coli, c'est au tour de la gamme "Four à pierre" d'être pointée du doigt. Un cas de contamination grave chez une enfant vient d'être recensé pour cette nouvelle gamme.

On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. 

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.