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mardi 5 décembre 2023

Les restrictions sont levées en Martinique suite à une suspicion de contamination à Salmonella dans un élevage de poules pondeuses

Suspicion de contamination à la salmonelle d’un élevage de poules pondeuses en Martinique : «les restrictions sont levées»,
source Martinique 1 du 4 décembre 2023.

A la suite de la suspicion de la présence d’une bactérie pathogène dans un bâtiment d’élevage de poules pondeuses en Martinique, les résultats d’analyses des prélèvements rendus par le laboratoire territorial d’analyses (LTA) «se sont révélés favorables» annonce la préfecture. «Les restrictions sont levées mais la vigilance sanitaire demeure» pour assurer la protection des consommateurs.

Dans un communiqué diffusé en fin de semaine dernière (vendredi 1er décembre 2023), la préfecture signale que «la suspicion de contamination d’un élevage de poules pondeuses par Salmonella Typhimurium n’est pas confirmée».
Les prélèvements effectués par le laboratoire territorial d’analyses (LTA) « se sont révélés favorables».

Selon la Préfecture,

En conséquence, les mesures de précaution mises en place en collaboration avec le producteur, dont le retrait de la commercialisation des œufs de l’élevage suspect, ont été levées mercredi 29 novembre. Il est par ailleurs rappelé qu’aucun cas de toxi-infection alimentaire à Salmonella en lien avec les œufs produits dans les établissements d’élevage de Martinique n’a été, à ce jour, signalé.

«La vigilance sanitaire demeure»
Dans ce contexte, «le protocole de contrôle sanitaire mis en place par les services vétérinaires de la DAAF, qui s’articule autour d’inspections, de prélèvements et d’analyses, va se poursuivre avec une attention particulière sur les œufs et les ovoproduits», prévient la préfecture.

Plus de 8000 contrôles par an
Cet événement sanitaire permet de rappeler que ce sont plus 8 600 contrôles qui sont annuellement conduits par le Service de l’Alimentation de la DAAF, tout au long de la chaîne alimentaire, c’est-à-dire du champ à l’assiette, en passant par les importations.
Ces contrôles concernent l’ensemble des filières de production et d’importation de denrées alimentaires animales et végétales.
«Ils visent à garantir un haut niveau de sécurité sanitaire des aliments commercialisés sur le territoire de la Martinique, afin de protéger la santé, tant des consommateurs que des cheptels et cultures martiniquais.»

jeudi 9 novembre 2023

Suède : Près de 1,2 millions de volailles vont être euthanasiées parce qu’on ne sait pas éradiquer Salmonella des poulaillers

Cela montre à quel point il doit être difficile d’éradiquer Salmonella une fois qu’elle arrive sur place. Ce n’est pas la première fois que des volailles sont abattues.

Ce n’est pas un foyer d’inflenza aviaire hautement pathogène mais cela y ressemble, «Le plus grand producteur d'œufs de Suède va abattre tous ses poulets suite à d’épidémies récurrentes à Salmonella», source AP News du 8 novembre 2023.

Le plus grand producteur d'œufs de Suède, qui possédait près de 1,2 million de poules, soit 20% de toutes les poules pondeuses du pays avant l'épidémie à Salmonella, a reçu l'ordre de les euthanasier toutes afin que l'installation puisse être entièrement nettoyée.

Le Conseil suédois de l'agriculture a renoncé à tenter de nettoyer les poulaillers de CA Cedergren, qui a connu des épidémies récurrentes à Salmonella au cours de l'année écoulée, a annoncé mercredi le principal média agricole suédois, ATL.

Les autorités suédoises ont tenté de nettoyer les poulaillers infectés de l'entreprise du sud de la Suède. «Cela n'a pas réussi et maintenant que nous avons une réinfection, nous devions faire quelque chose de différent», a déclaré à ATL Katharina Gielen, responsable du contrôle des infections au Conseil.

On ne savait pas combien de poulets seraient tués. CA Cedergren n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

Commentaire

A une échelle plus petite, s’agissant d’un équipement de transformation des aliments bien identifié qui présente des contaminations récurrentes par des pathogènes, si le nettoyage-désinfection ne suffit pas, il faut alors se résoudre à changer d’équipement, dure réalité, mais cela montre que le nettoyage-désinfection seul ne suffit pas car il n’a rien de magique ...

Mise à jour du 11 novembre 2023
Décidément, la Suède a encore des soucis avec Salmonella et ces nouveaux rappels d'œufs ...

mardi 15 août 2023

2023, année Salmonella en Suède ?

«Nouvelle épidémie à Salmonella chez Cedergren à Mönsterås, 340 000 poules sont tuées», source svt NYHETER du 15 août 2023

Une fois de plus, le plus grand producteur d'œufs de Suède, CA Cedergren, a été touché par Salmonella. Deux élevages doivent être nettoyées et 340 000 poules sont euthanasiées selon une décision du Conseil suédois de l'agriculture.

Le producteur d'œufs CA Cedergren à l'extérieur de Fliseryd représente un peu moins d'un cinquième du marché suédois des œufs, mais a été touché par Salmonella à plusieurs reprises au cours de l'année.

En janvier, 160 000 poules ont été tuées et en février 160 000 autres. En avril, toutes les livraisons d'œufs de consommation ont été stoppées, après la découverte de la bactérie dans l'usine de conditionnement.

- C'est calme et tranquille, aucun test positif depuis avril. Mais la semaine dernière, deux élevages ont montré des tests positifs, explique Örjan Johansson, responsable du contrôle des infections à l'Agence suédoise pour l'agriculture.

Le 10 août, l'Agence suédoise pour l'agriculture a décidé que toutes les volailles des deux élevages concernées devaient maintenant être euthanasiées, cette fois, il s'agit d'environ 340 000 poules.

L'autorité soupçonne qu'il s'agit de la même souche génétique qui était à l'origine des épidémies précédentes.

Si vous avez de nouveau eu des échantillons positifs, vous devez recommencer le nettoyage-désinfection à partir de zéro.

jeudi 18 mai 2023

Confirmation de la sécurité sanitaire des œufs sans allergène avec l’édition génomique

«Confirmation de la sécurité sanitaire des œufs sans allergène avec l’édition génomique», source Université d'Hiroshima, via EurkAlert!

Des chercheurs ont mis au point un œuf de poule qui pourrait être sans danger pour les personnes allergiques au blanc d'œuf. Les allergies aux œufs de poule sont l'une des allergies les plus courantes chez les enfants. Bien que la plupart des enfants surmontent cette allergie à l'âge de 16 ans, certains auront encore une allergie aux œufs à l'âge adulte. Les allergies au blanc d'œuf peuvent provoquer divers symptômes, notamment des vomissements, des crampes d'estomac, des problèmes respiratoires, de l'urticaire et un gonflement. Certaines personnes allergiques au blanc d'œuf ne peuvent pas recevoir certains vaccins comme celui contre la grippe.

En utilisant la technologie d'édition génomique, des chercheurs ont produit un œuf sans la protéine qui cause les allergies au blanc d'œuf. Cette protéine, appelée ovomucoïde (OVM), représente environ 11% de toutes les protéines du blanc d'œuf.

L’étude détaillant le profil de sécurité des aliments de cet œuf modifié, appelé OVM-knockout (ou sans OVM), a été détaillée dans un article publié dans Food and Chemical Toxicology en avril 2023.

«Pour utiliser des œufs de poule OVM-knockout comme aliment, il est important d'évaluer sa sécurité sanitaire en tant qu'aliment. Dans cette étude, nous avons examiné la présence ou l'absence d'expression de protéines mutantes, d'insertion de séquences vectorielles et d'effets hors cible chez des poulets sans OVM par des TALENs (Transcription Activator-Like Effector Nucleases ou nucléases effectrices de type activateur de transcription)», a dit Ryo Ezaki, professeur à la Graduate School of Integrated Sciences for Life de l'Université d'Hiroshima, Japon. Les TALENs sont des enzymes de restriction artificielles obtenues par assemblage d’un domaine de liaison à l’ADN appelé TALE.

Afin de développer les œufs OVM-knokout, les chercheurs devaient détecter et éliminer la protéine d’ovomucoïde dans les blancs d'œufs. Les TALENs ont été conçus pour cibler un morceau d'ARN appelé exon 1, qui code pour des protéines spécifiques. Les œufs produits à partir de cette technique ont ensuite été testés pour s'assurer qu'il n'y avait pas de protéine d’ovomucoïde, de protéine d’ovomucoïde mutante ou d'autres effets hors cible. Les œufs avaient la mutation de décalage de cadre souhaitée, qui est une mutation créée en insérant ou en supprimant des bases nucléotidiques dans un gène, et aucun d'entre eux n'exprimait de protéines ovomucoïdes matures. Des anticorps anti-ovomucoïde et anti-ovomucoïde mutant ont été utilisés pour détecter toute trace de la protéine, mais il n'y avait aucune preuve d'ovomucoïde dans les œufs. Cela signifie que les ovomucoïdes mutants ne pourraient pas créer de nouveaux allergènes. Il s'agit d'une étape importante dans la détermination du profil d'innocuité des œufs.

D'autres outils d'édition de gènes, tels que CRISPR, ont tendance à avoir des effets de mutagenèse hors cible. Cela signifie que de nouvelles mutations sont provoquées par le processus d'édition génomique. Cependant, le séquençage du génome entier des blancs d'œufs modifiés a montré que des mutations, qui étaient peut-être des effets hors cible, n'étaient pas localisées dans les régions codant pour les protéines.

«Les œufs pondus par des poules homozygotes OVM-knokout ne présentaient aucune anomalie évidente. L'albumen ne contenait ni l'OVM mature, ni le variant OVM tronqué», a dit Ezaki. «Les effets hors cible potentiels induits par TALEN chez les poulets OVM-knockout ont été localisés dans les régions intergéniques et introniques. Les vecteurs plasmidiques utilisés pour l'édition génomique n'étaient que transitoirement présents et ne s'intégraient pas dans le génome des poulets édités. Ces résultats indiquent l'importance des évaluations de sécurité sanitaire et révèlent que les œufs pondus par cette poule OVM-knokout résolvent le problème d'allergie dans les aliments et les vaccins.

À l'avenir, les chercheurs continueront de vérifier le profil d'innocuité des œufs OVM-knockout. Parce que certaines personnes sont très allergiques à cette protéine spécifique, même de petites quantités d'ovomucoïde peuvent provoquer une réaction. Les chercheurs devront effectuer des études immunologiques et cliniques supplémentaires pour déterminer la sécurité sanitaire des œufs OVM-knokout. À l'heure actuelle, les chercheurs ont déterminé que les œufs OVM-knokout sont moins allergènes que les œufs standard et peuvent être utilisés en toute sécurité dans les aliments transformés par la chaleur que les patients allergiques aux œufs peuvent manger. «La prochaine phase de la recherche consistera à évaluer les propriétés physiques et l'aptitude au traitement des œufs OVM-knokout et à confirmer leur efficacité par le biais d'essais cliniques», a dit Ezaki. «Nous continuerons à mener d'autres recherches sur l'application pratique des œufs à allergie réduite.»

NB : Photo d’Ezaki et al. 2023, Food and Chemical Toxicology. 

Mise à jour du 21 mai 2023
On lira l'article paru sur le blog d'Ansré Heitz, «Première université à introduire un produit de bétail génétiquement édité dans l'alimentation humaine ». Une saucisse de l'Université de l'État de Washington est entrée dans l'histoire.

mardi 14 mars 2023

Pas de nouveau cas lié à l’épidémie à Salmonella en Suède


«Pas de nouveau cas lié à l’épidémie à Salmonella en Suède», source Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Selon les responsables de la santé, une deuxième alerte pour Salmonella chez un producteur d'œufs en Suède ne semble pas avoir entraîné plus de personnes malades.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a dit que de nouvelles découvertes de Salmonella sur le site de la même entreprise avaient été faites à la mi-février. Cela a provoqué une autre vague de rappels en février et mars. 2023

Fin décembre 2022, Salmonella Enteritidis a été identifiée chez CA Cedergren, un important producteur, dans l'une des centres de ponte lors d'un contrôle environnemental de routine par des prélèvements. Les œufs ont ensuite été rappelés par Coop, Axfood, ICA, Lidl et Kronägg.

Les investigations ont révélé que Salmonella provenant de l'environnement de production en décembre était identique aux isolats des personnes malades.

Aucun cas lié au deuxième rappel
Dans une mise à jour au 9 mars 2023., au total, 79 cas de maladie ont été signalés à l'Agence de la santé publique avec la souche de Salmonella Enteritidis qui a été retrouvée dans l'environnement de production d'un producteur d'œufs. Jusqu'à présent, aucun cas d'éclosion n'a été identifié après que de nouvelles découvertes de la présence de Salmonella dans l'environnement de production faites à la mi-février.

Au total, 79 personnes de 16 régions différentes ont été confirmées infectées par la souche épidémique de Salmonella Enteritidis qui a été retrouvée dans l'environnement de production d'un producteur d'œufs au début de l'année (voir la figure ci-dessous). Les cas de maladie, dont 36 femmes et 43 hommes, ont été atteints entre le 6 décembre 2022 et le 4 février 2023 et sont âgés de 1 à 91 ans (moyenne 35 ans).

La découverte de Salmonella chez le producteur d'œufs a entraîné des rappels d'œufs en partie début janvier et en partie mi-février. Comme la dernière date de maladie parmi les cas d'épidémie signalés est le 4 février, jusqu'à présent, rien n'indique que quelqu'un ait été infecté en relation avec les découvertes de Salmonella faites en février.

Figure au 9 mars 2023. Diagramme montrant les dates de maladie pour les cas signalés associés à l'éclosion à Salmonella Enteritidis (n = 79). Pour les cas marqués en violet, l'information sur la date d'admission est manquante et la date de prélèvement a été saisie à la place.

Après la découverte de Salmonella dans la ferme du Småland en décembre, les médias locaux ont rapporté que l'Agence suédoise pour l'agriculture avait déclaré que 165 000 poules pondeuses devaient être tuées. Le dernier résulat signifie que 160 000 poules seront tuées.

Les données du programme national de contrôle montrent qu'il est inhabituel de retrouver Salmonella dans dans de la viande ou des œufs suédois et la plupart des personnes qui tombent malades sont généralement affectées à l'étranger ou par des aliments importés.

L'épidémie fait l'objet d'une enquête par l'Agence suédoise pour l'agriculture, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), l'Agence suédoise de santé publique ainsi que les autorités régionales et locales.
Commentaire
Le ‘mythe’ Salmonella-free n’existerait donc plus !

On lira à ce sujet un article de 2019, «La Suède a découvert comment avoir des aliments exempts de Salmonella». De même, une intervention de janvier 2002, du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche (Suède), «Rapport national sur l'expérience suédoise en matière de contrôle de Salmonella dans le cheptel national, avec un accent particulier sur la politique de Salmonella liée à la production de volaille, et les résultats concernant la prévalence de Salmonella et l'incidence de la salmonellose humaine».

mercredi 1 mars 2023

Les œufs issus d'élevages bio, de plein air ou de batterie : Pas le moindre avantage santé ?

mardi 4 août 2020

Allemagne : Résultats 2019 du programme de lutte contre Salmonella, selon un avis du BfR


« Programme de lutte contre Salmonella, résultats 2019: Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium chez les poules pondeuses en rémission », source Avis du BfR n°034/2020 du 28 juillet 2020.

Dans le cadre du programme européen de lutte contre Salmonella, les États membres établissent un rapport annuel sur la proportion de troupeaux positifs à Salmonella dans les volailles reproductrices (Gallus gallus), les poules pondeuses, les poulets de chair et les dindes reproductrices et d'engraissement. Pour le rapport national, les Länder allemands ont transmis les résultats de leurs enquêtes aux autorités fédérales compétentes pour évaluation depuis 2007. Ces données sont utilisées pour établir le rapport annuel sur le programme de contrôle de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) .

L'évaluation des données pour 2019 montre une occurrence (prévalence) comparable de Salmonella pour toutes les espèces animales et tous les types de production (troupeaux de poules reproductrices, poules pondeuses, poulets de chair, dindes reproductrices et dindes) considérée dans le rapport, par rapport à l'année précédente. En ce qui concerne les types de Salmonella pertinents pour le contrôle (sérovars), les objectifs de contrôle ont été atteints pour tous les groupes de volailles considérés. Conformément aux exigences du droit communautaire, les sérotypes de Salmonella pertinents pour le contrôle doivent être détectables dans un maximum de 1% ou 2% (poules pondeuses) des troupeaux examinés.

Résumé
Les résultats transmis par les Länder fédéraux dans le cadre des programmes de contrôle conformément au règlement (CE) n°2160/2003 ont été résumés pour rapport au niveau fédéral. Pour 2019, ils documentent une prévalence comparable ou légèrement réduite de Salmonella pour toutes les espèces animales et types de production considérés par rapport à l'année précédente. En ce qui concerne les sérotypes pertinents pour le contrôle, la valeur cible communautaire a été atteinte pour tous les groupes de volailles inclus dans les programmes de contrôle. Pour les poules reproductrices, les poulets de chair ainsi que les dindes reproductrices et d'engraissement, une prévalence de moins de 1% a été atteinte pour les sérotypes pertinents pour le contrôle, pour les poules pondeuses, la prévalence de 0,8% était inférieure à la valeur cible de 2%.

S. Enteritidis et/ou S. Typhimurium ont été signalés pour toutes les espèces animales et tous les types de production en 2019. S. Infantis a de nouveau été détecté uniquement chez les poulets de chair, mais pas dans les troupeaux reproducteurs. Chez les poulets de chair, ce sérovar ne fait pas partie des sérotypes pertinents pour le contrôle.

Salmonella a été détecté dans 0,9% des troupeaux reproducteurs en 2019, 0,4% des troupeaux ont été testés positifs pour un sérovar pertinent pour le contrôle. Par conséquent, la situation ne s'est pas améliorée en 2019.

Il n'y a pas eu de baisse de la prévalence de Salmonella dans les troupeaux de poules pondeuses en 2019, mais au lieu de cela, il y a eu une réduction de la prévalence des sérotypes pertinents pour le contrôle. Cela a affecté à la fois S. Enteritidis et S. Typhimurium.

Aucun changement de la prévalence de Salmonella et de la détection des sérotypes de S. Enteritidis et S. Typhimurium pertinents pour le contrôle n'a été observé chez les poulets de chair en 2019. Comme les années précédentes, les poulets de chair ont dominé les sérotypes non pertinents pour le contrôle dans toutes les études.

En 2019, aucune Salmonella n'a été retrouvé dans les troupeaux de dindes reproductrices.

La prévalence observée de Salmonella (0,4%) dans les troupeaux de dindes d'engraissement a de nouveau légèrement diminué en 2019 après avoir augmenté à 0,7% l'année précédente. La détection de S. Typhimurium mais pas de S. Enteritidis a de nouveau été signalée. Cela coïncide avec les observations des années précédentes.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !

samedi 1 février 2020

Thaïlande : Des employés d'une entreprise alimentaire sont pris en utilisant leur bouche pour couper des pattes de poulet avant de les vendre


« 'Chick Lickin’! Des employés d'une entreprise alimentaire sont pris en utilisant leur bouche pour couper des pattes de poulet avant de les vendre au public en Thaïlande », source article de Doug Powell du barfblog.

Raven Saunt du Daily Mail écrit que des employés d'une entreprise alimentaire ont été pris devant la caméra en utilisant leur bouche pour couper les os des pattes de poulet avant de les vendre au public.

Les images ont été enregistrées par des responsables de l'hygiène qui se sont rendus mardi à l'usine de Nong Khai, dans le nord-est de la Thaïlande.

Dans la vidéo, huit travailleurs peuvent être vus assis devant des paniers en plastique remplis de pattes de poulet.

Les agents se tiennent autour d'eux pour les regarder lever les pattes jusqu'à leur bouche et commencer à les découper avec leurs dents.

Les employés s'agrippent aux os avant de les arracher et de les cracher au sol.

La vidéo montre ensuite l'un des employés à l'aide d'une pince afind eretirer les os des pattes, ce qui semble prendre plus de temps et laisse la patte distordue.

Les responsables de l'hygiène ont été scandalisés après avoir appris que le personnel avait été interdit d'utiliser des ustensiles par les chefs de l'entreprise qui ont déclaré que c'était 'cinq fois plus rapide' de transformer le poulet par la bouche.

Ils ont finalement demandé au propriétaire de l'usine de 31 ans de changer ses méthodes.

Le gouverneur de la province, Ronnachai Jitwiset, sonde actuellement d'autres usines de la région, soupçonnant que d'autres utilisent la méthode non hygiénique de transformation des aliments pour l'un des plats les plus populaires du pays.

Il a déclaré: « Il existe plusieurs maladies qui peuvent être contagieuses par la salive, notamment la grippe, l'herpès ou même les maladies dangereuses comme l'hépatite A et B. »

La propriétaire de l'usine, Nongluck Payakphrom, a expliqué que l'utilisation de pinces pour enlever les pattes de poulet était lente et inefficace mais qu'elle voulait changer.

Elle a déclaré: « Quand j'ai commencé l'entreprise, nous avons utilisé des pinces pour découper les pattes de poulet, mais il fallait cinq minutes pour terminer une patte, ce qui est trop long et les clients n'aimaient pas le produit final. »

« J’ai changé d’approche pour laisser le travailleur utiliser sa bouche pour l'enlever, le client préfère cela, ce qui a stimulé les ventes. »

« Cependant, nous comprenons que notre approche a provoqué un contrecoup et nous sommes heureux de changer. »

« L'usine sera fermée jusqu'à ce que les employés puissent utiliser les pinces pour traiter les pattes aussi bien que lorsqu'ils utilisent leur bouche. »

vendredi 6 décembre 2019

République tchèque : Audit d'évaluation des programmes nationaux de contrôle de Salmonella chez les volailles


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Quand nos agriculteurs disent qu’il n’y a pas les mêmes normes au sein de l’UE ou qu’elles sont appliquées de manière différente dans les pays de l’UE, en voici ci-après un exemple …

Il s’agit du rapport final d'un audit effectué en République tchèque du 10 juin 2019 au 21 juin 2019 afin d'évaluer les programmes nationaux de contrôle de Salmonella dans certaines populations de volailles.

Ce rapport décrit les résultats d'un audit réalisé en République tchèque du 11 au 21 juin 2019 dans le cadre du programme d'audit publié par la Direction générale de la santé et sécurité alimentaire.

L’audit avait pour objectif d’évaluer l’efficacité des mesures prises par les autorités compétentes pour contrôler la production de viande de volaille et de produits dérivés (couverts dans un rapport séparé) et Salmonella chez les volailles (cible du présent rapport).

Les programmes nationaux de contrôle de Salmonella sont généralement conformes aux exigences de l'UE et sont correctement mis en œuvre par les exploitants du secteur alimentaire et sous une supervision officielle adéquate. La mise en œuvre des programmes est soutenue par un réseau de laboratoires officiels accrédités. Les autorités compétentes disposent d’outils pour surveiller et examiner en permanence l’avancement des programmes.

La mise en œuvre des programmes a permis d'atteindre une faible prévalence de Salmonella, conformément aux objectifs de l'Union européenne, dans les élevages de poules reproductrices et de poules pondeuses. La prévalence chez les poulets de chair et les dindes de chair (cette dernière avec un faible nombre de troupeaux saisonniers) était, ces deux dernières années, supérieure aux objectifs de l'Union européenne avec une tendance à la hausse chez les poulets de chair. L'autorité a lancé des initiatives pour mieux comprendre la ou les causes de la tendance croissante des poulets de chair et pour affiner leurs actions pour s'attaquer à ce problème.

Néanmoins, l’efficacité des programmes est affaiblie par
  • des déficiences dans l'application de l'échantillonnage de confirmation pour les troupeaux reproducteurs Gallus gallus et chez les poules pondeuses (politique d'échantillonnage de routine, protocole d'échantillonnage incorrect, faible taux de détection);
  • quelques échecs dans la mise en œuvre de l'échantillonnage officiel (poules pondeuses et poulets de chair); et
  • un taux de détection significativement plus faible des échantillons chez les oéprateurs alimentaires (par rapport aux échantillons officiels) chez les poules pondeuses et les poulets de chair,
  • qui peut masquer la véritable prévalence de Salmonella.
Le rapport contient des recommandations aux autorités compétentes pour remédier aux lacunes identifiées.

mardi 24 septembre 2019

Des œufs liés à une épidémie pluriannuelle à Salmonella; 25 troupeaux testés positifs cette année à ce jour


« Des œufs liés à une épidémie pluriannuelle à Salmonella; 25 troupeaux testés positifs cette année à ce jour », source Food Safety News.

Au moins 100 personnes sont tombées malades au cours des trois dernières années après avoir consommé des œufs britanniques, dont près de la moitié ont été touchées cette année.

Selon une investigation du Bureau of Investigative Journalism (BIJ) et du journal The Guardian, Public Health England (PHE) a enregistré 45 des patients atteints par Salmonella au Royaume-Uni cette année.

Les responsables de la santé ont attribué l'épidémie à des œufs et à des fermes avicoles contaminés, mais malgré des cas de maladie survenus depuis plus de trois ans, le gouvernement n'a émis aucune mise en garde publique sur la sécurité des œufs de poule.

Alerte de la FSA
La Food Standards Agency (FSA) a depuis publié des conseils de précaution concernant la sécurité sanitaire et la manipulation des œufs concernant le code d’un troupeau dû à Salmonella.

Trois dates de péremption de British Lion Eggs portant le code de troupeau 1UK11871 sont affectées. Les œufs peuvent être identifiés par le code du troupeau et la date de péremption indiquée sur chacun d'entre eux. Ces dates sont les 22, 23 et 24 septembre 2019.

« Nous donnons des conseils de précaution aux consommateurs qui ont acheté les œufs énumérés ci-dessus afin d'éviter tout risque potentiel de maladie, même s'il est faible. Par précaution, il est conseillé aux consommateurs de bien cuire ces œufs, afin d'éliminer Salmonella », ont déclaré des responsables de la FSA.

L’agence a également conseillé au public de suivre de bonnes pratiques d’hygiène et de manipulation des œufs, telles que conserver les œufs au réfrigérateur jusqu’à leur utilisation, les utiliser au plus tard à la date de péremption, nettoyer les surfaces et le matériel de cuisine après chaque utilisation et bien se laver les mains avant et après leur manipulation. .

Le Bureau a affirmé que des dossiers internes montraient que 25 troupeaux de volailles pondeuses au Royaume-Uni avaient été testés positifs pour Salmonella cette année. Sept étaient contaminés par des souches, notamment Enteritidis, le type à l'origine de l'épidémie majeure. Deux entreprises de conditionnement d'œufs - dont l'une fournit des supermarchés - ont également été contaminées.

Les œufs des troupeaux infectés ont été interdits à la vente et envoyés à la transformation pour éliminer les bactéries ou éliminés, tandis que les volailles étaient abattues. Cependant, des œufs contaminés ont atteint le public malgré le fait que la route exacte n’était pas claire.

Le rapport du BIJ affirme qu'une entreprise d'œufs fournissant des supermarchés fait partie des entreprises contaminées. L’une des entreprises de conditionnement d’œufs, Fridays Ltd, a été temporairement fermée cette année en raison de la bactérie Salmonella, également retrouvée dans trois exploitations agricoles qui approvisionnent l’entreprise. La société, qui produit 10 millions d'œufs par semaine, a confirmé au BIJ qu'elle avait retiré les exploitations agricoles de sa chaîne d'approvisionnement et désinfecté l'entreprise.

Des prélèvements tracés jusqu’aux exploitations agricoles
Le Conseil britannique de l'industrie des œufs (BEIC pour British Egg Industry Council) a publié un communiqué à la suite de la publication des conclusions, indiquant que l'industrie appliquait les normes de sécurité des aliments les plus strictes au monde.

« Dans le cadre du programme de contrôle national du Royaume-Uni et du système Lion du British Egg Industry Council, les locaux sont rigoureusement prélevés et testés et, si Salmonella est retrouvé dans une exploitation agricole, ces œufs ne peuvent pas être vendus pour la consommation humaine. »

« Plus tôt cette année, un petit nombre d’échantillons ont été retrouvés dans un petit nombre de fermes du Sud et une station de conditionnement, une fois identifiés, le British Egg Industry Council a immédiatement pris des mesures pour suspendre les fermes concernées et retirer les œufs de leurs œufs. la chaîne alimentaire. Depuis lors, le British Egg Industry Council a mis en place de nouveaux tests et des audits améliorés pour minimiser le risque que cela se reproduise. »

Tous les œufs portant la marque British Lion ont été produits conformément aux exigences du British Lion Code of Practice . Plus de 90% des œufs du Royaume-Uni sont produits sous cette marque, lancée en 1998.

Le code couvre la chaîne de production et garantit que toutes les poules sont vaccinées contre Salmonella Enteritidis et Typhimurium et comprend un système de « passeport » garantissant la traçabilité de tous les poules, œufs et aliments pour animaux.

Complément du 25 septembre 2019. On lira cet article de Doug Powell du barfblog, Yes Minister: Dozens of people stricken by Salmonella-infected British eggs.

mercredi 27 mars 2019

Le Danemark enquête sur l'augmentation de troupeaux de poulets positifs pour Salmonella



« Le Danemark enquête sur l'augmentation de troupeaux de poulets positifs pour Salmonella », source article de Joe Whitworth paru le 27 mars 2019 dans Food Safety News.

Le Danemark a trouvé Salmonella dans 2,7% des troupeaux de poules pondeuses l'année dernière, ce qui est supérieur à la limite fixée par la Commission européenne pour pouvoir bénéficier de conditions spéciales.

Fødevarestyrelsen (Administration danoise alimentaire et vétérinaire) a détecté la présence de Salmonella dans 12 troupeaux de poulets analysés qui fournissaient des œufs aux consommateurs en 2018. Cela se compare à trois troupeaux positifs sur 446 en 2017 et 426 en 2016. Salmonella n'a pas été retrouvée dans troupeaux analysés en 2015.

L’augmentation n’a pas été identifiée comme étant une origine commune, mais la biosécurité insuffisante chez certains producteurs et l’été chaud qui pourraient avoir stressé les animaux et réduit leur système immunitaire ont été des facteurs qui ont contribué à cette augmentation.

Fødevarestyrelsen suit la situation de près et reste confiant qu'elle parviendra à réduire la prévalence de Salmonella à moins de 2% cette année.

Annette Perge de Fødevarestyrelsen a déclaré que rien n'indique que l'augmentation de positifs dans les troupeaux de poules pondeuses se reflète dans le nombre de cas humains à Salmonella.

« Selon le programme de contrôle danois de Salmonella, les troupeaux de poules pondeuses d'œufs de consommation devraient être échantillonnés pour Salmonella toutes les deux semaines. La méthode d'échantillonnage est constituée de deux paires de chaussettes (pour les prélèvements de matières fécales) regroupées en un seul échantillon », a-t-elle expliqué à Food Safety News.

« Grâce à ce régime d'échantillonnage intensif, les troupeaux de poules pondeuses infectées seront rapidement détectés et à partir du moment où un résultat d’analyse positif sera disponible, les œufs des troupeaux ne seront plus commercialisés comme des œufs de consommation. Ces œufs doivent être détruits ou soumis à un traitement thermique dans un établissement de production d’œufs agréé. »

Depuis 2012, date à laquelle le Danemark a reçu un statut spécial pour Salmonella pour les œufs de consommation, cette proportion est inférieure à 2%. C'est la limite a été fixée par l'UE pour qu'un pays ait un tel statut spécial.

Ce statut signifie que le pays peut rejeter les œufs étrangers s'ils proviennent de troupeaux non analysés et exempts de tout type de Salmonella. Mais la proportion de troupeaux danois contaminés par Salmonella devrait rester inférieure à 2%. Si le Danemark perd son statut spécial, il n'aura pas la possibilité de rejeter des œufs étrangers. Le Danemark a également reçu l'année dernière un statut spécial pour la présence de Salmonella dans la viande de poulet afin de pouvoir exiger que la viande de poulet étrangère soit exempte de Salmonella avant son envoi dans le pays.

Les garanties spéciales incluent une surveillance étendue démontrant l'absence de Salmonella avant l'envoi d'envois dans les pays reconnus. De telles garanties existent également pour la Suède, la Finlande et la Norvège. L'Islande a récemment été autorisée à appliquer des exigences spéciales concernant Salmonella dans la viande et les œufs de volaille domestique et la viande de dinde.

Fødevarestyrelsen, DTU Food, le National Food Institute et l’industrie avicole travaillent ensemble pour trouver une explication à cette augmentation et faire en sorte que la proportion de troupeaux positifs pour Salmonella tombe au-dessous de 2% au plus tôt.

Danske Æg, une association professionnelle du secteur des œufs au Danemark, a visité tous les sites infectés par Salmonella en 2018 afin de préciser les origines possibles. L’industrie a souligné l’importance des bonnes pratiques de production.

Perge a déclaré qu'il n'existait aucune disposition spécifique dans la réglementation de l'UE sur la manière dont un pays pourrait perdre un statut spécial.

« Cependant, on s’attendrait à ce que les exigences énoncées dans les directives de l’UE pour obtenir des garanties spéciales soient remplies et que le pays respecte le programme approuvé. de contrôle C'est pourquoi nous procédons à une investigation approfondie sur l'augmentation en 2018 et mettons tout en œuvre pour rectifier la situation et trouver la ou les sources de la contamination. »

« Une fois l'investigation terminée, les résultats seront transmis à la Commission européenne. Ce sont la Commission et les États membres qui décideront si le Danemark doit perdre son statut spécial. »