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lundi 14 novembre 2022

L'Irlande, le pays où sont publiés tous les mois les chiffres des fermetures des restaurants, étonnant, non ?

L’Irlande est au niveau de la géographie un petit pays de l’UE, mais au niveau de la sécurité des aliments, c’est un pays qui a des particularités qui ne manque pas d’intérêt, jugez plutôt.

Ainsi, l’Irlande est à mon sens le seul pays de l’UE à publier mensuellement les chiffres des ordonnances d'exécution, principalement des fermetures à l’encontre des entreprises alimentaires, la plupart étant des restaurants. Le blog avait ainsi résumé cela de façon humoristique en 2019, L'Irlande est-il le pays de la fermeture des restaurants ?

Nous avons donc régulièrement accès à ces informations, ce qui chez nous, il faut bien le dire, est de l’ordre du secret défense …

«59 ordonnances d'exécution signifiées aux entreprises alimentaires en 2021», source FSAI du 11 janvier 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a informe que 59 ordonnances d'exécution ont été signifiées à des entreprises alimentaires pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments en 2021, soit une augmentation de 40% par rapport aux 42 ordonnances d'exécution signifiées en 2020. L'augmentation du nombre reflète en grande partie la réouverture de nombreuses entreprises alimentaires après de longues périodes de fermetures temporaires en 2020 en raison de l'impact de la COVID-19. La FSAI a réitéré l'importance d’un système solide de management de la sécurité des aliments et a souligné que la responsabilité légale incombe aux entreprises alimentaires de s'assurer que les aliments qu'elles vendent soient conformes à la législation sur la sécurité des aliments et peuvent être consommés sans danger.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021, 47 ordonnances de fermeture, 2 ordonnances d'amélioration et 10 ordonnances d'interdiction ont été émises par des agents de santé environnementale du Health Service Executive (HSE), des inspecteurs vétérinaires des autorités locales et des agents de la FSAI sur les entreprises alimentaires dans tout le pays.

Si je compte bien, ce qui a été obtenu en 2020 va être sans doute à ranger dans les oubliettes de l’hygiène, puisqu’en 2021, les infractions sont nettement reparties à la hausse, mais que dire de 2022 ?

A fin octobre, il y a déjà eu 60 ordonnances d'exécution, mais il faut dire que ces données sont moindres que celles d’il y a quelques années. Ainsi en 2019, il y avait eu 109 ordonnances d’exécution, des progrès, mais il y a de la résistance à appliquer la réglementation ...

Pour information, les infractions sont le plus souvent liées à la législation sur la sécurité des aliments, conformément à la loi de la FSAI de 1998 et au règlement de l'Union européenne de 2020 (contrôles officiels en relation avec la législation alimentaire).

Ainsi en 2022, on notera un pic en juillet et le détail est le suivant,
- Janvier, 6 ordonnances d'exécution, dont cinq ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Février, 8 ordonnances d'exécution comprenant huit ordonnances de fermeture.
Mars, 8 ordonnances d'exécution, dont sept ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction
Avril, 2 ordonnances d'exécution comprenant deux ordonnances de fermeture.
Mai, 8 ordonnances d'exécution, dont sept ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Juin, 5 ordonnances d'exécution comprenant cinq ordonnances de fermeture.
Juillet, 12 ordonnances d'exécution, dont quatre ordonnances de fermeture et huit ordonnances d'interdiction.
Août, 4 ordonnances d'exécution, dont trois ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Septembre, 7 ordonnances d'exécution comprenant sept ordonnances de fermeture.
Octobre, 4 ordonnances d'exécution comprenant quatre ordonnances de fermeture.

L’Irlande comme le je disais à des particularités, transparence, communication information, bref, ce qui fait défaut chez nous, hélas ...

Complément du 20 novembre 2022
- Novembre,  4 ordonnances d'exécution, comprenant quatre ordonnances de fermeture. Pour 2022, nous en sommes à 64 ordonnances d'exécution. 2020 est bien derrière nous ...

mercredi 9 novembre 2022

Les contrôles d'hygiène dans le Val d'Oise : Quatre opérations en quatre mois. Quid dans les autres départements ?

Décidément le Val d’Oise est sur la sellette pour le plus grand bien des consommateurs ! Le blog vous propose son quatrième article sur ce charmant département proche de Paris, les trois précédents articles publiés en juillet, septembre et octobre, sont présents ici, ici et ici.

«Val-d’Oise. Contrôles sanitaires : trois nouveaux fast-food fermés», source article de Thomas Hoffmann paru dans La Gazette du Val d’Oise du 8 novembre 2022.

Une nouvelle opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide a été menée par les services de la préfecture à Sarcelles.

Le cauchemar en cuisine se poursuit pour les commerçants du Val-d’Oise proposant à la vente des produits alimentaires à la qualité des plus douteuses. Menant une lutte sans relâche depuis plusieurs mois, «afin d’assurer la sécurité des consommateurs dans le Val-d’Oise», souligne la préfecture, ses services ont multiplient les opérations de contrôle.

En ce début de semaine, c’est à Sarcelles que les agents de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp 95) se sont rendus. Une commune où ils avaient déjà sévi en juillet dernier menant une vaste opération sur le marché au terme de laquelle près de 400 kg de viande avaient été jetés.

Dans le viseur des inspecteurs cette fois-ci, les commerces de restauration rapide. Les agents de la Ddpp ont réalisé leurs vérifications habituelles : propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits …

Manquements aux règles d’hygiène
Au final, sur sept fast-food contrôlés, la préfecture du Val-d’Oise a prononcé la fermeture administrative de trois commerces pour des manquements aux règles d’hygiène : la Marina, Marmaris Turc et Asian Pizzeria. Des mesures qui seront levées une fois que les établissements se seront mis aux normes.

Par ailleurs, un autre commerce a fait l’objet d’une mise en demeure, le responsable s’étant vu notifier l’obligation de corriger les manquements ou défauts mineurs relevés dans un délai donné, deux avertissements ayant également été émis.

Au total, 100 kg de denrées alimentaires ont été détruits.

NB : La photo proposée représente des produits alimentaires qui n’étaient pas conservés à la bonne température. (©Préfecture du Val-d’Oise).

Commentaire
Pourquoi la préfecture du Val d’Oise réalise-t-elle autant d’actions alors que l’on n’entend pas parler ou très peu les autres départements ?
La préfecture du Val d’Oise fait-elle partie d’un programme expérimental ou est-ce l’arbre qui cache l’absence des contrôles ailleurs ?

Message
J'apprends le décès de Jim Prevor à l'âge de 61 ans. Il était une figure incontestée du monde des fruits et des légumes aux Etats-Unis. J'ai eu l'occasion d'échanger avec lui plusieurs messages et j'ai beaucoup apprécié sa cordialité. Je conserve le souvenir d'un homme plein de projets. Pour ma part, il restera le Perishable Pundit !

jeudi 27 octobre 2022

A propos des problèmes de sécurité des aliments liés aux repas chez soi et à l’extérieur

Voici une étude en accès libre parue dans microorganisms qui traite des problèmes de sécurité des aliments liés aux repas chez soi et à l’extérieur.
Résumé
En raison de l'urbanisation croissante et du manque de temps pour préparer les repas à la maison, manger au restaurant ou se faire livrer de la nourriture sont devenus des tendances courantes pour de nombreuses personnes. La consommation d'aliments provenant de sources inconnues peut imposer un risque accru de contamination par des risques microbiologiques, en particulier si les conditions sanitaires ne sont pas respectées.

Nous avons évalué les données des agences de surveillance de la santé et des articles scientifiques sur les maladies d'origine alimentaire signalées à l'échelle internationale selon les sites d'exposition.Nous avons observé que les données sont influencées par des différences culturelles, politiques et socio-économiques.

Par exemple, en Nouvelle-Zélande, Australie, États-Unis, Danemark et Inde, l'apparition d'épidémies de maladies d'origine alimentaire était plus élevée avec des aliments préparés dans les établissements commerciaux et les vendeurs de rue que chez les ménages.

A l'inverse, en Chine, dans les pays de l'Union Européenne et au Brésil, les résultats sont à l'opposé. De plus, la pandémie a imposé de nouveaux comportements alimentaires, augmentant les services de livraison et les aliments préparés dans les soi-disant «dark kitchens.

La sous-déclaration et l'hétérogénéité des données entre les pays ont empêché une conclusion précise à la question de savoir si les aliments faits à la maison sont intrinsèquement plus sûrs que les aliments préparés à l’extérieur.

Néanmoins, un niveau de développement inférieur dans un pays influence ses conditions d'hygiène, ainsi que le nombre de vendeurs d'aliments de rue, la recherche d'aliments moins chers et la connaissance insuffisante de la population sur les bonnes pratiques d'hygiène, qui peuvent tous augmenter les risques de cas de maladies d'origine alimentaire.

Voici ci-après le cas de la France en 2020, si l’on s’en tient aux donnes des toxi-infections alimentaires collectives (TIACs) :

La part des TIAC faisant suite à des repas familiaux a augmenté, passant de 31,9% en 2019 à 36,6% en 2020, et celle des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux a diminué, passant de 40,8% à 36,5%. La part des TIAC dans les IMS a augmenté, passant de 8,4% à 10,9%. La part des TIAC dans les autres lieux collectifs (entreprise, milieu scolaire, autres collectivités) a diminué, passant de 18,3% à 15,0%. Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). Données de la déclaration obligatoire, 2020. Point de novembre 2021.

Comme on peut le voir mais aussi le constater, la part des TIACs dans les repas familliaux et la restauration commerciale est identique en 2020. Pourtant, la part des TIACs dans les repas familliaux a augmenté étant donné que plus de personnes ont mangé chez eux, vu le contexte sanitaire ambiant. Cela reste aussi vrai pour la baisse des TIAC dans la restauration commerciale qui a vu sa fréquentation fortement dimuné en 2020.

lundi 24 octobre 2022

Danemark : Campagne d'inspections auprès des restaurateurs afin de lutter contre norovirus

C’est sans doute pour combler cette lacune que les autorités danoises ont décidé d’organiser la campagne suivante, «L'administration vétérinaire et alimentaire danoise va au buffet», source communiqué de presse de l’administration vétérinaire et alimentaire danoise du 18 octobre 2022.

C'est la saison de la maladie de roskilde ou infection due à norovirus et, par conséquent, Foedevarestyrels, l'administration vétérinaire et alimentaire danoise va contrôler 600 buffets au cours de l'automne. La campagne commence le 1er octobre 2022 et se termine le 31 décembre 2022.

Une cuillère qui tombe dans une marmite de chili con carne ou du pain de seigle que l’on tranche sans l’aide d’un torchon pour le tenir.

Ce sont quelques-uns des problèmes que l'administration vétérinaire et alimentaire danoise recherche lorsque les cafés et les restaurants ouvriront pour le brunch, le déjeuner ou les buffets du soir au cours des trois prochains mois.

L'administration vétérinaire et alimentaire danoise effectue un total de 600 contrôles dans tout le pays, et le moment n'est pas dû au hasard. C'est la saison de norovirus. L'un des endroits où une attention particulière est nécessaire est lorsque de nombreuses personnes se rassemblent autour de buffets ouverts.

Chaque année, une moyenne de 15 à 20 épidémies à norovirus sont enregistrées au Danemark, et l'une des voies d'infection peut être la nourriture du buffet, explique Bente Holst, chef de bureau à l'administration vétérinaire et alimentaire danoise.

«Il est de la responsabilité de l'entreprise de s'assurer que les consommateurs peuvent manger au restaurant sans tomber malades. Lorsqu'un café ou un restaurant change son service à la carte pour un buffet, la nourriture se rapproche des clients, ce qui impose de grandes exigences en matière de surveillance et d'organisation du buffet.»

«Les inspections visent principalement les restaurants qui organisent un buffet le week-end ou le soir, mais aussi les cantines, les restaurants buffet et les entreprises qui préparent des plats pour les déjeuners de Noël et les événements sportifs peuvent être visités par la l'administration vétérinaire et alimentaire danoise.»

«Nous vérifions si les couverts de service sont adaptés à l'usage et ne tombent pas dans les aliments, le manque de torchons et le contrôle insuffisant de la manipulation du buffet par les clients. Ce sont des exemples de situations où les clients peuvent s'infecter mutuellement par norovirus. Si le restaurant ne contrôle pas ces zones, cela peut avoir de graves conséquences pour la sécurité des aliments.»

En savoir plus sur la campagne de contrôle sur le site Internet de l'administration vétérinaire et alimentaire danoise, ici.

L'objectif de la campagne est de contrôler et d'orienter la gestion du service de buffet le week-end :
- Pour vérifier les entreprises qui se convertissent au service de buffet, par ex. le week-end, en soirée ou dans le cadre d'événements.
- Le flux et la capacité de production dans la cuisine de production (par exemple, la contamination croisée, le refroidissement, les températures de stockage, le chauffage, le recyclage des restes du buffet peuvent être vérifiés).
- Gestion générale du buffet, y compris surveillance continue, utilisation de pinces et d'ustensiles hygiéniques, remplissage des plats et bols et de torchon lors de la coupe du pain, etc.
- Gestion du temps et/ou de la température du buffet.
- Hygiène personnelle, y compris le lavage des mains (tant les installations que leur utilisation).
- Les entreprises ont-elles des procédures orales et/ou écrites de traitement et sont-elles suivies pendant les périodes de pointe ?

vendredi 14 octobre 2022

Eclosion à Salmonella Typhimurium associée à des cubes de tomates surgelées dans un restaurant de Finlande

«Eclosion à Salmonella Typhimurium associée à des cubes de tomates surgelées dans un restaurant de l'ouest de la Finlande, de janvier à février 2021», source Eurosurveillance

Message clé de santé publique
Que vouliez-vous aborder dans cette étude ?
Notre objectif était d'identifier la source d'une épidémie gastro-intestinale causée par Salmonella multirésistant afin de prévenir l'expansion de l'épidémie et d'épidémies similaires à l'avenir.

Qu'avons-nous appris de cette étude ?
La source de l'éclosion était un produit de tomates congelées qui, à notre connaissance, n'avait jamais été signalé auparavant. Cette épidémie met en évidence l'importance des recommandations de cuisson des produits alimentaires pour prévenir les épidémies. Deux membres du personnel asymptomatiques se sont révélés positifs pour Salmonella, ce qui encourage le dépistage des manipulateurs d'aliments asymptomatiques lors d'épidémies gastro-intestinales.

Quelles sont les implications de vos découvertes pour la santé publique ?
Aucune recommandation nationale pour la cuisson des produits de tomates surgelées n'existe en Finlande. Incité par les conclusions de l'investigation sur l'éclosion, le producteur a décidé de recommander la cuisson de ses produits de tomates surgelées avant consommation. Les épidémies de souches multirésistantes provenant d'aliments contaminés peuvent contribuer à l'introduction de souches résistantes aux antibiotiques en Finlande.

Résumé
Plusieurs personnes ont signalé des symptômes gastro-intestinaux suite à des repas consommés fin janvier 2021 dans un restaurant de l'ouest de la Finlande. Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective et défini un cas comme une personne ayant mangé au restaurant le midi entre le 27 et le 29 janvier 2021 et ayant eu des douleurs à l'estomac, des vomissements ou de la diarrhée et/ou une infection à Salmonella Typhimurium confirmée par un laboratoire dans les deux semaines suivant l'exposition. Nous avons collecté des échantillons fécaux et alimentaires pour analyse microbiologique. Les isolats de Salmonella ont été caractérisés en détail à l'aide du séquençage du génome entier (WGS) et de l'analyse du cluster par typage cgMLST. Au total, 393 plats ont été vendus et 101 personnes (qui ont mangé 142 plats) ont participé à l'étude de cohorte. Il y avait 49 cas; 23 étaient des infections confirmées en laboratoire à S. Typhimurium multirésistant.

Les isolats de S. Typhimurium provenant de cas et de cubes de tomates congelées utilisées crues dans des salades étaient étroitement liés et regroupés dans la comparaison cgMLST. Ces salades étaient consommées par 76% des cas. Sur la base du regroupement cgMLST, ils étaient la source suggérée de l'épidémie. L'association statistique n'était pas significative entre manger des salades et être un cas. À la suite de l'enquête sur l'éclosion, le producteur a décidé de recommander la cuisson de ses produits de tomates surgelées avant consommation.

Conclusion
Nous avons pu identifier un produit congelé de cubes de tomates comme source de l'épidémie en séquençant des isolats à partir de prélèvements de patients et d'un prélèvement d'aliment. Cela souligne l'importance d'un étiquetage approprié des produits alimentaires pour prévenir les épidémies. Deux membres du personnel asymptomatiques se sont révélés positifs pour Salmonella, ce qui encourage le dépistage des manipulateurs d'aliments asymptomatiques lors d'épidémies gastro-intestinales.

Commentaire
Effectivement, l’importance de l’étiquetage est un point nécéssaire, mais est-il suffisant ? Les consommateurs lisent-ils les recommandations d’emploi du produit. Le cas des nuggets de poulets panés, crus et surgelés montre que c’est loin d’être le cas.

Mise à jour du 4 novembre 2022
Tout arrive, un article de Food Safety News traite de cette éclosion, «Finnish Salmonella outbreak linked to frozen tomato product».

lundi 10 octobre 2022

Encore une Opération Alimentation Vacances dans le Val d'Oise : Deux restaurants fermés !

On se dit si tout le monde faisait comme le préfet du Val d’Oise, l’hygiène des restaurants se porterait mieux en France, c’est un avis personnel, mais jugez plutôt

Et voici donc le troisième article, issu du site Actu.fr du 6 octobre 2022, «Deux restaurants fermés à la suite de contrôles sanitaires à Cergy et L'Isle-Adam». Le préfet du Val-d'Oise a prononcé la fermeture administrative de deux restaurants de Cergy Port et de L'Isle-Adam pour des manquements aux règles d'hygiène.

Après la fermeture d’une boucherie à Gonesse à la suite de la découverte de 150 kg de viande avariée, ce sont deux restaurants du Val-d’Oise qui ont dû baisser leurs rideaux pour des raisons sanitaires, a annoncé la préfecture du Val-d’Oise ce jeudi 6 octobre 2022.

En début de semaine, des inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations du Val-d’Oise (Ddpp95) ont ainsi investi La Marina Café, située à Cergy-Port, et l’établissement Le Delhi, à L’Isle-Adam.

Propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits… Les inspecteurs de la Ddpp n’ont rien laissé passer.

Saleté et tromperies sur les produits
Pour La Marina, ces derniers ont pointé du doigt des problèmes importants de saleté des locaux, de l’huile de la friteuse retrouvée noircie et cristallisée et des denrées alimentaires moisies. Ils ont également dénoncé des tromperies sur les produits et souligné que les tartares étaient fabriqués à partir de produits achetés congelés.

Pour Le Dehli, les inspecteurs ont fait état de locaux mal entretenus et sales, de l’entreposage de denrées dans des conditions favorisant les contaminations, et noté l’absence de justificatif de formation à l’hygiène des aliments des employés présents le jour du contrôle.

« Les mesures de fermeture seront levées dès que l’établissement sera de nouveau aux normes », précise la préfecture du Val-d’Oise.

«Préserver la santé publique et protéger les consommateurs»
Ces derniers cinq mois, les contrôles de la Direction départementale de la protection des populations du Val-d’Oise (Ddpp95) se multiplient sur les marchés et dans les restaurants. Si plusieurs établissements ont dû fermer, notamment à la suite d’intoxications alimentaires de clients, plus de 650 kg de viande ont dû être jetés par des commerçants après des opérations de contrôle menées sur les marchés de Sarcelles et de Garges-lès-Gonesse.

Puis intervient le bla bla bla habituel, 
«Ces contrôles visent à préserver la santé publique et protéger les consommateurs, notamment des intoxications alimentaires. Les services de l’État demeurent pleinement mobilisés sur le terrain, en multipliant ce type d’opérations, indique la préfecture du Val-d’Oise», souligne la préfecture du Val-d’Oise.

Commentaire
Comme indiqué précédemment, il s’agit d’opérations coup de poing, ce n’est pas beaucoup au regard de ce qui vendu ou proposé régulièrement aux consommateurs rfréquentant ces établissements. Oui à des contrôles réguliers, des sanctions plus importantes car les opérations coup de poing ne représentent qu’une partie de ce que devrait être des contrôles.

Je relate inlassablement l’état en France des inspections en sécurité des aliments,
2012 : 86 239
2013 : 82 729
2014 : 78 000
2015 : 76 000
2016 : 55 000
2017 : 54 000
2018 : 57 500
2019 : 58 200
2020 : 41 600
2021 : 48 775
Il faut toujours savoir revenir aux faits !

Dans un autre registre, un article très intéressant paru sur Food Safety News s’intéresse à la pénurie de main d’oeuvre et la sécurité des aliments dans les restaurants aux Etats-Unis, Understaffing restaurants and the risk of foodborne Illness (Les restaurants en sous-effectif et le risque de maladies d'origine alimentaire).
Fin septembre 2021, un sondage menée par la National Restaurant Association a montré que 78% des exploitants ont déclaré que leurs restaurants n'avaient pas suffisamment d'employés pour répondre à la demande des clients. 

Notez aussi par ailleurs que le personnel chargé des contrôles en sécurité des aliments en France est aussi en sous effectif ...

NB : Photo © Préfecture du Val-d’Oise.

vendredi 16 septembre 2022

Lyon : Des chaussures retrouvées dans le four d'un restaurant

On sait qu’en France les inspections des restaurants ne sont pas très fréquentes, tous les 10 à 15 ans en moyenne, selon les sources.

Voici un bon exemple de restaurant dégueu, comme l’on dit, «Déjections de rongeurs, détritus et chaussures dans le four : le menu peu ragoutant d'un restaurant», source article de Julien Caillou du 12 septembre 2022 dans France Live.

La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône a procédé à la fermeture temporaire de deux restaurants dans le quartier de la Guillotière à Lyon, mercredi 7 septembre 2022. Dans l'un d'eux, le four servait à stocker des chaussures.

Si vous lisez cet article à l'heure du repas, mieux vaut avoir l'estomac bien accroché. La description des conditions d'hygiène dans deux restaurants de Lyon pourrait bien vous couper l'appétit. En détailler les menus est peu ragoutant. L'adjectif qui conviendrait le mieux en pareilles circonstances est bien celui de dégoutant.

Selon nos confrères du Progrès, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône a procédé, mercredi 7 septembre, à la fermeture temporaire de deux établissements situés dans le quartier de la Guillotière (VIIe arrondissement). 

Des palaces peu prestigieux
Voilà ce qu'ont constaté les agents dans le cadre d'une opération anti-fraude menée dans deux «Chicken Palace» qui n'avaient de «palace» que le nom : les murs, sols ainsi que les plafonds sont décrits comme «sales, graisseux et poussiéreux».

Il ne s'agit que d'une mise en bouche. La suite est... pire. Dans les cuisines et les réserves, les contrôleurs ont noté la présence de cartons, vêtements, des produits d’entretien usagers ainsi qu'un seau rempli d’eau sale. A ce moment-là, ils n'étaient pas encore au bout de leur (mauvaise) surprise, leurs découvertes sont allées crescendo dans le rebutant.

Des chaussures à cuire
Les agents ont trouvé de nombreux détritus jonchant le sol ainsi que des déjections de rongeurs. Il faut dire que dans ces amas d'ordures les rats avaient sans doute davantage leur place que les clients.

Le clou du triste spectacle sera au moment de l'ouverture du four de l'un des deux «fast-food». Des chaussures, non pas en cuir, mais prêtes à cuire y ont été retrouvées. Il semblerait que l'appareil s'était en fait transformé en lieu de stockage.

Les gérants des deux «Chicken Palace» devront verser environ 2 000 euros d’amende. Ils ont également l'obligation de nettoyer et de désencombrer leurs locaux. Selon le quotidien régional, l’un d’eux aurait déjà commencé le ménage. Il risque d'en avoir pour un peu de temps.

Commentaire
2 000 euros, c’est vraiment une plaisanterie voire même un scandale ! Par ailleurs, les gérants devraient être interdits à vie d’exercer dans un commerce alimentaire !

NB : Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

vendredi 2 septembre 2022

C’est l’histoire d’un restaurant qui a été fermé, puis rouvert et de nouveau fermé, après cinq cas d’intoxication alimentaire

«Val-d'Oise: Un restaurant fermé sur décision préfectorale après cinq cas d’intoxication alimentaire», source Bfmtv du 31 août 2022.

Le préfet du Val-d'Oise a annoncé la fermeture de l'établissement, situé dans un centre commercial de Garges-Lès-Gonesse, ce mercredi.

Un restaurant fermé après cinq intoxications alimentaires. La fermeture du «Roi des Gambas 2», un établissement implanté à Garges-Lès-Gonesse, a été ordonnée après le passage de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a annoncé le préfet du Val-d’Oise, ce mercredi.

Cinq personnes intoxiquées
Le contrôle est survenu après l’intoxication alimentaire de cinq personnes. Elles avaient toutes mangé dans l’établissement situé au sein du centre commercial «Le pont de Pierre».

L’opération menée par les services préfectoraux a permis de relever la présence de déjections de rongeurs sur le sol, poursuit le préfet du Val-d’Oise. L’huile de friture noire a également alerté le service.

Un établissement déjà fermé après un premier contrôle
Ce n'est pas la première fois que ce restaurant est épinglé. Le 24 juin dernier, la préfecture du Val-d'Oise annonçait la fermeture de l'établissement après un premier contrôle de la DDPP. «La mesure sera levée dès que l'établissement sera de nouveau aux normes», annonçait alors le préfet du Val-d'Oise.

Commentaire
Tout semble normal pour ce restaurant fermé une première fois, puis rouvert, et enfin de nouveau fermé, ça va continuer longtemps ce jeu du chat et de la souris ! Qui donc est responsable ?
Par ailleurs, sur le site Alim’confiance, on ne trouve pas trace de l’inspection du 24 juin 2022 …

Sur Tipadvisor, un avis d’août d’un client parmi d'autres,

Le Roi de l'insalubrité. Plus jamais ça. Rien a ajouter. Tout est sale. Du sol au plafond, en passant par les cuisines. Ne perdez ni votre argent, ni votre temps. Ni votre intestin.
Je cite à nouveau ce commentaire d’un internaute à propos d’une autre restaurant récemment fermé,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 1 septembre 2022

A propos de la fermeture d’un restaurant à Lyon

Bruno Longhi m’a signalé qu’à Lyon, il y avait «des manquements graves aux règles d’hygiène» pour le restaurant Amélie Crêpes», selon Lyon Mag.com du 25 août 2022.

La Direction départementale de la protection des populations a ordonné en début de semaine la fermeture administre du restaurant Amélie Crêpes dans le 2e arrondissement pour «manquements graves aux règles d’hygiènes».

Cela fait suite au signalement d’un client qui a entraîné le contrôle du restaurant par un agent assermenté. En cause, un défaut de nettoyage et d’entretien des locaux de préparation et de stockage ainsi que sur divers équipements.

«La poursuite de l’activité de fabrication et de stockage de denrées alimentaires dans les conditions constatées présente une menace pour la santé des consommateurs, en raison de la probabilité importante des contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent», peut-on lire dans l’arrêté préfectoral.

Le restaurant Amélie Crêpes devra garder ses portes closes jusqu’à une nouvelle vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations.

Parmi les commentaires des internautes suite à la publication de cet article, j’ai retenu cet avis assez pertinent, la sécurité des aliments, c'est comme la sécurité tout court, on ne fait plus que des coups,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème. 

Cela étant, si l’on suit les avis sur cette crêperie qui était notée 2,5 sur 5 sur TripadvisorVoici un avis suite à une visite d’un client en août 2022 qui a noté la présence de souris.

Nous sommes venus manger une crêpe entre amies et après quelques minutes une souris est passer entre nos jambes.
Nous avons changé de table pour nous éloigner et avons signalé le nuisible à une serveuse qui n'a pas semblé très préoccupée, et n'a rien fait pour régler le problème.
S'il y a des souris dans la salle il y en a forcément en cuisine donc restaurant à éviter.

Ce qui semble étonnant, c’est que la non-maîtrise des nuisibles ne figurait pas dans le rapport d’inspection ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 27 août 2022

Retour sur une intoxication alimentaire pour des personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Un article de Nice Matin du 12 août 2022 nous informe des «cinq étapes pour tenter d'obtenir réparation dans le cadre d’une intoxication alimentaire». Article réservé aux abonnés mais tout semble être dans le verbe ‘tenter’ …

Dans un autre cas de figure, le blog nous avait narré le 6 août 2022 les aventures d’un restaurant marocain, L'Arganier d’or à Saint-Quentin, dans Intoxication alimentaire pour 23 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin ; 23 personnes selon une source, 21 personnes selon d’autres, autour d’une vingtaine vraisemblablement.

France 3 Hauts de France n’a pas lâché le morceau comme l’on dit et publie un article le 26 août 2022 sobrement intitulé, «Un restaurant de Saint-Quentin ferme définitivement ses portes après une intoxication collective».

En effet, «L’hypothèse de l’intoxication alimentaire était alors la plus probable après que des tests de monoxyde de carbone se soient révélés négatifs. Une hypothèse confirmée par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).» Donc, il s’agit bien d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

Contactée par France 3, la Préfecture de l’Aisne indique : «Suite à l'intervention d'inspecteurs de la DDPP, le jour même de la TIAC dans ce restaurant, 8 prélèvements pour analyses microbiologiques ont été réalisés sur les différentes denrées servies au repas du midi qui était composé notamment d'une entrée à base d'une salade de pommes de terre et d'un couscous»

Selon la préfecture de l’Aisne, «Sur 5 prélèvements, il a été retrouvé la présence de Bacillus cereus et sur un prélèvement Escherichia coli, en quantité plus ou moins importante, la salade de pommes de terre étant la denrée la plus contaminée.»

Des conditions d’hygiène douteuses selon la préfecture
Selon la Préfecture de l’Aisne, «le restaurant était connu défavorablement de la DDPP puisqu'une mise en demeure avait été engagée au mois de juin dernier compte tenu des mauvaises pratiques d'hygiène (locaux et matériels sales notamment). Une formation aux bonnes pratiques d'hygiène avait été ordonnée également au gérant.»

Lors de la dernière inspection du restaurant le 5 août, «il a été constaté à nouveau l’absence de nettoyage». Depuis, l’établissement est sous le coup d’un arrêté préfectoral de fermeture.

Pour le gérant, une réalité toute autre
Pour le gérant de l’établissement Brahim Azhar, «il n’y a vraiment eu que deux personnes réellement malades. Les autres ont vomi, parce qu’elles ont vu les autres vomir. Même moi, j’ai eu la nausée. Aux urgences, ils n'ont pas fait d'examen», nous dit-il au téléphone. Le 5 août, les pompiers nous avaient effectivement indiqué qu’une seule personne, une femme âgée de 62 ans en état d’urgence absolue, avait réalisé un examen médical, confirmant une intoxication alimentaire la concernant. Brahim Azhar met également en avant le fait qu’une serveuse, n’ayant rien mangé au restaurant ce jour-là, était également malade.

Malgré les résultats de l’enquête de l’ARS, le gérant de l’Arganier d’Or est persuadé que la bactérie mise en cause dans cette TIAC provient de l’eau : «L'agglomération de Saint-Quentin a fait des travaux dans la rue, devant mon établissement, une semaine avant. Ils m'ont envoyé un technicien pour vérifier 15 jours après. Mais après 15 jours, la bactérie est partie, il aurait fallu envoyer le technicien directement», fustige-t-il.

Contactée, la mairie de Saint-Quentin confirme la réalisation de travaux dans la rue, mais réfute tout problème lié à l’eau : «Au niveau de nos études sur l’eau, nous avons eu les résultats des contrôles bactériologiques menés par l’ARS. Et les résultats sont conformes aux exigences réglementaires», indique le cabinet du maire, d’autant plus que les travaux effectués rue Raspail «ne concernaient aucunement l’eau, la Ville effectuait des sondages géotechniques du sous-sol.»

Un contrôle sanitaire en juin satisfaisant
Brahim Azhar conteste également les résultats de l’enquête de la DDPP, jurant que son restaurant répond aux normes d’hygiène : «Je ne travaille qu’avec des produits frais. J’ai eu un contrôle d’hygiène quelques mois avant l’histoire, et j’ai obtenu le document de satisfaction. Si ça n’allait déjà pas, ils auraient pu fermer le restaurant à ce moment-là.»

Le site internet Alim'confiance, permettant de consulter les résultats des contrôles officiels réalisés en matière de sécurité sanitaire des aliments, indique effectivement un niveau d’hygiène satisfaisant en date du 1er juin 2022.

Pour information, le niveau d’hygiène Satisfaisant,

Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques. 

Je pense que le niveau d’hygiène de ce restaurant était plutôt À Améliorer,

Établissements dont l’exploitant a été mis en demeure de procéder à des mesures correctives dans un délai fixé par l’autorité administrative et qui conduit à un nouveau contrôle des services de l’État pour vérifier la mise en place de ces mesures correctives. 

Pour rouvrir, il suffisait au gérant de l’établissement de se soumettre aux exigences sanitaires de la DDPP. Mais, abattu par cette affaire, Brahim Azhar a choisi de déposer le bilan : «Avec les commentaires que j’ai eus et la mauvaise pub, j’ai trop honte. Les gens ne reviendront pas, ils ne retiendront que cette affaire d’intoxication.»

Commentaire
Bien triste et complexe affaire. Vérité d’une inspection le 1er juin 2022 par la DDPP ne vaut pas face à une inspection du 5 août 2022 par la même DDPP, assez étonnant, tout de même ...
Plutôt que de tenter de remonter la pente, le gérant a préférer jeter l’éponge, comme quoi qu’il s’agisse d’un restaurant ou d’un particulier, tenter quelque chose vis-à-vis de la chose publique est une pure perte de temps en France de nos jours, on ne nous écoute pas !

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