En
Irlande, il y a eu 106 ordonnances d’exécution
vis-à-vis d’entreprises
alimentaires, majoritairement
des fermeture,
dont pricipalement des restaurants en 2015
et 2016, 69 en 2017
mais 110
en 2018 et surtout … 124
en 2019, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2018,
selon
la Food
Safety Authority of Ireland du 8 janvier 2019.
La
FSAI a souligné l'importance d’un
système robuste
de management
de
la sécurité sanitaire des aliments et a souligné que la
responsabilité incombe aux entreprises alimentaires de s'assurer que
les aliments qu'elles vendent soient
sûrs à consommer
et conformes à la législation sur la sécurité sanitaire des
aliments.
Entre
le 1er janvier et le 31 décembre 2019, les inspecteurs des aliments
ont rendu 107 ordonnances de fermeture, 4 ordonnances d'amélioration
et 13 ordonnances d'interdiction à des entreprises du secteur
alimentaire à travers le pays. Les types de problèmes récurrents
de sécurité
des aliments qui mènent aux ordonnances d'exécution sont les
suivants: preuve d'infestation de rongeurs et de déjections de
rongeurs, des
conditions sales, le
non-respect
des
températures correctes des denrées alimentaires, un manque de
connaissance de la sécurité des
aliments
par le personnel, des installations d'entreposage inadaptées
des aliments,
le manque d'installations d'eau pour le nettoyage ou
des installations incorretces et
le manque d'équipement et d'espace de travail pour permettre la
préparation sûres
des
aliments
sans allergènes.
Commentant
les chiffres annuels, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la
FSAI, a souligné la gravité pour une entreprise alimentaire visée
par une ordonnance d'exécution.
« Les
ordonances
d’exécution,
en particulier les ordonnances de fermeture
et les ordonnances d'interdiction, ne sont jamais signifiées pour
des infractions mineures à la sécurité des
aliments.
Elles
ne sont adrssées
aux entreprises
alimentaires que lorsqu'un risque grave pour la santé des
consommateurs a été identifié ou lorsqu'il existe un certain
nombre d'infractions à la législation alimentaire qui pourraient
entraîner de graves problèmes d'hygiène ou d'autres problèmes
opérationnels. »
« Il
n'y a aucune excuse pour des pratiques de sécurité des
aliments
sans
attention.
Les inspecteurs des aliments rencontrent les mêmes problèmes à
maintes reprises. Les raisons typiques pour lesquelles les
ordonnances d'exécution doivent être signifiées sont facilement
évitables. Bien que la grande majorité des entreprises du secteur
alimentaire se conforment à la législation sur la sécurité des
aliments,
nous continuons à faire face à des pratiques négligentes qui
mettent potentiellement la santé des consommateurs en danger. Il est
décevant de voir une augmentation des ordonnances d'exécution pour
la deuxième année consécutive et les entreprises devraient prendre
des mesures pour empêcher la tendance de se poursuivre jusqu'en
2020. »
Au
cours du mois de décembre 2019, 6 ordonnances de fermeture ont été
signifiées à des entreprises alimentaires pour des infractions à
la législation sur la sécurité sanitaire des aliments,
conformément à la loi FSAI de 1998. Les ordonnances d'exécution
ont été émises par des agents de santé environnementale du Health
Service Executive (HSE).
Commentant
les ordonnances d’exécution de décembre, la Dr Pamela Byrne,
directrice générale de la FSAI, a souligné l’importance de
disposer d’un système robuste
de
management
de la sécurité sanitaire des aliments dans une entreprise
alimentaire.
« Il
est très déconcertant que certains propriétaires d'entreprises
alimentaires ne respectent toujours pas les normes de sécurité des
aliments
et
leurs obligations légales qui ont été fixées pour assurer la
sécurité de leurs clients. Même s'ils sont minoritaires, il n'y a
aucune excuse pour qu'une entreprise alimentaire ignore les
procédures correctes de manipulation et de stockage des aliments qui
pourraient prévenir
les
infestations de nuisibles
ou la croissance bactérienne. Il est essentiel que toutes les
entreprises de l'industrie soient à jour avec la législation qui
aborde les problèmes qui éviteront tout risque inutile pour les
consommateurs qui pourraient tomber malades à cause de ces mauvaises
pratiques. »
On
peut retrouver tous les détails des rapports des ordonnances
d’exécution, ici.
En
France, selon les rapports
d’activités de la DGAL, s’agissant des fermetures totales ou
partielles effectives d’entreprises alimentaires, cela a concerné en
2018, 840 entreprises alimentaires, soit
+ 25,4 % versus 2017 ; en 2017 précisément, il y en a eu 670, en 2016, 500, en 2015, 480 et en 2014, 550.
Hélas,
le détail n’est pas fourni pour les différents catégories
d’entreprises alimentaires et la transparence affichée de la DGAL
ne permet pas de connaître le nom des entreprises alimentaires ...
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