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mercredi 23 décembre 2020

Une curieuse inspection en sécurité des aliments d'un restaurant à Belfast

Voici une affaire apparemment banale et pourtant quand on regarde de plus près …

Une entreprise alimentaire de Belfast condamnée à une amende pour avoir omis d'afficher le sticker de sa note en hygiène des aliments, source Belfast City Council du 22 décembre 2020.

Mettre sa note en hygiène des aliments est obligatoire en Irlande du Nord.

La propriétaire d'un restaurant de Belfast a été condamnée à une amende de 400 £ pour avoir omis d'afficher un autocollant de sa note en hygiène des aliments.

La défenderesse Gabrielle McDowell, propriétaire du Café Fish, 340 Lisburn Road, a été condamnée mardi 22 décembre, en son absence au tribunal de première instance de Belfast.

En mai 2019, ses locaux ont obtenu la note «une amélioration majeure nécessaire» (majour improvement necessary) pour se conformer aux exigences d'hygiène alimentaire.

Le restaurant a eu la note de 1 en mai 2019, selon la photo en haut à droite.

Les agents du Conseil ont visité le Café Fish à plusieurs reprises et ont informé à plusieurs reprises l'exploitant du secteur alimentaire de la nécessité d'afficher la note. Le fait de ne pas afficher la note a conduit à des poursuites judiciaires.

L'opérateur a également été condamné à payer 334 £ de frais de justice et une amande pour les contrevenants.

Commentaire

Cette entreprise doit payer son amende puisque c'est la loi, il faut afficher sa note bien visiblement, pas de problème de ce côté là.

Le souci viendrait plutôt de l'inspection proprement dite et voici le résultat de l'inspection qui a attribué la note de 1.

Sans être un professionnel de l'inspection, je ne vois pas bien comment avoir les deux premiers items corrects (généralement satisfaisant et bon) et avoir au troisième item, amélioration importante nécessaire … à vous de voir ...

samedi 15 août 2020

Hygiène des aliments: la technologie est utile mais cela ne peut pas remplacer l'inspection physique, selon la Food Standards Agency


C’est un message qui est aussi adressé aux responsables français chargés des inspections …

Selon la Food Standards Agency (FSA) du Royaume-Uni, « la technologie est utile mais cela ne peut pas remplacer l'inspection physique », source article de Joe Whitworth paru le 15 août 2020 dans Food Safety News.

Selon la Food Standards Agency, les évaluations à distance en sécurité sanitaire des aliments sont utiles mais elles ne peuvent pas remplacer une inspection physique.

Des inspections virtuelles d'hygiène alimentaire sont utilisées au Royaume-Uni, mais les autorités locales ne peuvent pas attribuer à une entreprise une note en hygiène alimentaire basée uniquement sur une vue d'ensemble numérique.

Michael Jackson, chef de la division de la conformité réglementaire de la FSA, a dit que la propagation mondiale du coronavirus avait posé un ensemble de défis sans précédent.

« Pendant cette période difficile, de nouvelles méthodes innovantes pour aider les autorités locales à se faire une idée des règles en hygiène alimentaire dans les entreprises ont été développées. Celles-ci offrent un réel potentiel pour l'avenir mais elles n'ont pas encore été correctement essayés et testés », a-t-il dit.

« Nous sommes d’avis qu’à l’heure actuelle, les évaluations à distance de la sécurité sanitaire des aliments menées virtuellement sont un outil utile pour aider à donner une idée des règles d’hygiène dans une entreprise, mais elles ne peuvent pas remplacer une inspection physique. Les évaluations à distance de la sécurité des aliments ne conviennent pas à toutes les entreprises et lorsqu'elles ont été utilisées pendant la pandémie, nous évaluerons l'expérience des autorités locales et des entreprises du secteur alimentaire afin de déterminer les circonstances appropriées pour qu'elles soient utilisées pour renseigner les inspections à plus long terme.

L’expérience d’un conseil local
Dans les phases initiales de la pandémie, la FSA a conseillé aux autorités locales de reporter les inspections planifiées et de concentrer les ressources sur les travaux réactifs urgents, comme enquêter sur les épidémies d'origine alimentaire et faire des évaluations à distance des entreprises peu conformes et d'autres entreprises à haut risque avec des visites sur place uniquement là où il y avait des preuves. risques de santé publique potentiellement graves.

À la fin du mois de juin, les conseils locaux ont changé en mettant l'accent sur la reprise des inspections physiques pour les entreprises peu conformes et à haut risque, y compris celles qui ont changé d'activité pendant la pandémie ou qui ont rouvert après une fermeture prolongée. L'évaluation à distance initiale sera utilisée pour cibler les domaines sur lesquels se concentrer lors de la visite sur place suivante afin de gérer les ressources et de minimiser le temps sur place.

L'équipe de santé environnementale du Tendring District Council a piloté des inspections numériques à partir de Scores on the Doors (Notes sur les portes des entreprises, système permettant de délivrer une note ou un score en hygiène des aliments -aa), permettant au personnel du conseil d'Essex, en Angleterre, d'inspecter à distance les locaux destinés aux aliments pendant la fermeture. L'outil a été mis en place après une conversation avec Transparency Data lorsque le pays est entré en confinement.

Tendring a utilisé des inspections virtuelles pour les contrôles COVID-19, les inspections alimentaires à faible risque et pour offrir des conseils; permettant au personnel de voir l'intérieur des locaux lorsque les visites sur place n'étaient pas possibles et de répondre rapidement aux questions.

Le conseil local s'entretient avec la FSA sur l'utilisation des inspections virtuelles et le partage des résultats des travaux. L'agence a contacté le conseil pour lui rappeler que la norme de marque du système de notation ou Food Hygiene Rating Scheme (FHRS) permet que les notations ne soient attribuées qu’à la suite d'une inspection, d'une inspection partielle ou d'un audit.

Une conversation plus large à avoir
La FSA rassemble des études de cas des autorités locales sur leur expérience de l'utilisation de l'évaluation à distance pour informer les inspections en hygiène des aliments. L’agence procédera également à une évaluation formelle en examinant les circonstances appropriées pour utiliser cette approche à plus long terme sur la base des expériences des autorités locales et des entreprises alimentaires. Cela commencera à l'automne.

Chaque entreprise reçoit un score de A à D, A étant le risque le plus élevé. Par exemple, un hôpital serait classé comme A, tandis qu'un dépanneur avec des bonbons pré-emballés aurait un D. Les inspections à distance visent les sites à faible risque pour aider à réduire l'arriéré auquel sont confrontés les conseils locaux en raison de la pandémie du COVID-19 et d'un manque. des ressources des autorités locales. De nombreuses entreprises se sont adaptées aux services de plats à emporter pendant l'épidémie.

Les limites des évaluations virtuelles comprennent ce qui peut être observé à l'aide de la technologie, et les agents ne peuvent pas utiliser les techniques associées à une inspection physique pour trouver des problèmes de lutte contre les nuisibles, la contamination croisée et la température. Il peut également y avoir des problèmes d'intégrité des preuves fournies virtuellement.

Vues du terrain
Un agent de santé environnementale expérimenté a dit que la technologie avait certainement un rôle à jouer dans le cadre du travail, mais pas pour les inspections.

« Une inspection est inopinée, me voilà, je regarde partout. Si c'est un pub que l'un de nos sous-traitants a inspecté et que les sièges des toilettes ont été enlevés, les serrures des portes se sont brisées et la cave avait besoin d'une peinture. Je suis heureux d’accepter une série de photos, une vidéo sur What’s App et quelques factures des entrepreneurs et la FSA dit que nous pouvons nous y conformer », a déclaré l’agent à Food Safety News.

« Si cela permet d'économiser un long trajet vers les locaux juste pour voir que je suis d'accord, mais pas une inspection qui donne une note de risque sans savoir dans combien de temps nous retournerons et aussi une note ou un score en hygiène alimentaire. Vous voulez regarder partout, sentir et ressentir cela. Je ne peux pas vérifier les dates de péremption et les joints des portes du réfrigérateur. Je ne suis pas contre la technologie moderne mais pas pour les inspections. Je suis allé dans des endroits depuis des années et parfois ils mettent des congélateurs à l'étage. Alors comment cela va se passer avec l'exploitant du secteur alimentaire tenant la caméra? Vous ne pouvez pas remplacer une heure sur place par quelqu'un qui se promène avec un téléphone. »

« C'est la terminologie et c’est ce à quoi vous l'appliquez, une inspection est complètement différente de la vérification de ces petites choses. Je suis entièrement en faveur du maintien du code de pratiques de base, de la norme de marque FHRS et des interventions de base des inspections, des revisites, des visites du conseil, des notifications et des mélange avec certaines de ces autres techniques. Une photo peut fournir plus d'informations pour éclairer ma prochaine inspection sur place. Nous pouvons donner aux entreprises la possibilité de nous envoyer des informations montrant ce qu'elles font. Utilisez la technologie, facilitez-la, informez-nous et donnez à une entreprise la possibilité de réagir mais pas de remplacer l'inspection. »

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

mercredi 29 juillet 2020

Angleterre et du Pays de Galles : Les établissements alimentaires dans les zones défavorisées sont moins susceptibles de respecter les normes d'hygiène alimentaire


« Les établissements alimentaires dans les zones pauvres sont moins susceptibles de respecter les normes d'hygiène alimentaire », source Food Safety News.

Selon une étude, les établissements alimentaires des zones les plus défavorisées sont moins susceptibles de répondre aux normes d'hygiène que ceux des régions les moins défavorisées d'Angleterre et du Pays de Galles.

Les plats à emporter, les sandwicheries et les épiceries sont beaucoup moins susceptibles de respecter les normes d'hygiène que les restaurants.

Le document, publié dans la revue Health and Place, a utilisé des statistiques du système de notation en hygiène alimentaire en vigueur ou Food Hygiene Rating Scheme (FHRS) ainsi que des données sociodémographiques de petites zones et des caractéristiques du quartier.

Les chercheurs ont dit que, sur la base de biais et de données inexactes, les interventions en matière de sécurité des aliments se sont concentrées sur les personnes vulnérables et ne tiennent pas compte des populations à risque en raison des caractéristiques négatives du quartier.

Les ensembles de données ont été collectés à partir des limites numériques de l'Office for National Statistics (ONS), du recensement de 2011, des notes sur la pauvreté, de la classification rurale et urbaine de 2011 et des scores ou notes du FHRS d'octobre 2018.

Les établissements alimentaires reçoivent un score ou une note du FHRS allant de zéro, ce qui signifie une amélioration urgente requise, à cinq, ce qui signifie très bien. L'affichage des scores ou notes est obligatoire au Pays de Galles et facultatif en Angleterre.

Lien entre conformité et dénuement
La présence d'ethnies non-blanches est associée négativement à la probabilité de conformité des établissements alimentaires. Les résultats de la modélisation montrent que les points de vente dans les zones avec un pourcentage plus élevé d'individus blancs ont une probabilité accrue de conformité.

Les établissements alimentaires appartenant à des zones de quatrième et cinquième sections de pauvreté ont statistiquement diminué la probabilité de conformité, ce qui montre une association entre la conformité et la pauvreté. La probabilité de conformité des établissements alimentaires diminue à mesure que la pauvreté augmente, les habitants des zones les plus défavorisées étant 25 pour cent moins susceptibles de répondre aux normes d'hygiène que les zones les moins défavorisées.

Les établissements alimentaires dans les zones avec des pourcentages élevés d'individus sans accès à une voiture et les zones avec un taux élevé de ménages surpeuplés ont une probabilité réduite de conformité.

Pour les établissements alimentaires situés dans des hameaux ruraux et des habitations isolées, la probabilité de conformité est de 24 pour cent plus élevée que dans les villes ou villages urbains. Les établissements alimentaires situés dans une zone ayant plusieurs municipalités ont une probabilité réduite de conformité et sont 32% moins susceptibles de répondre aux normes d'hygiène de la Food Standards Agency.

Étant donné que les zones rurales enregistrent une migration nette plus faible que les zones urbaines, cela pourrait entraîner une augmentation de la rétention du personnel, une formation plus approfondie et une meilleure compréhension des pratiques d'hygiène alimentaire. Dans les zones urbaines, un taux de renouvellement du personnel plus élevé dans les établissements alimentaires pourrait être un facteur de diminution de la probabilité de conformité, selon les chercheurs.

Conformité par type d’établissement
Les supermarchés et les hypermarchés sont jusqu'à trois fois plus susceptibles de respecter les normes d'hygiène que les restaurants, les cafés et les cantines. Les plats à emporter et les sandwicheries sont 50% moins susceptibles d'être conformes que les restaurants.

Les résultats montrent que l'âge et l'appartenance ethnique ont des associations faibles mais significatives avec les normes d'hygiène, tandis que la pauvreté, l'urbanité et le type de point de vente ont un impact plus important et significatif.

Les plats à emporter, les sandwicheries, les petits distributeurs tels que les épiceries et les points de vente dans les zones défavorisées et centres commerciaux ont considérablement diminué la probabilité de conformité par rapport aux restaurants, cafés, cantines et sites dans les zones riches, les zones rurales, les petites villes et les villes.

Selon les chercheurs, les populations d'origine ethnique non blanche et celles de moins de 5 ans devraient être considérées comme présentant un risque plus élevé d'exposition à un agent pathogène d'origine alimentaire que les populations blanches et les individus âgés de plus de 5 ans lorsqu'ils mangent à l'extérieur de la maison.

Les résultats montrent que les supermarchés et les hypermarchés sont plus susceptibles d'avoir de meilleures pratiques d'hygiène que les petits magasins tels que les marchands de journaux, ce qui augmente le risque de sécurité des aliments pour les populations défavorisées et celles qui ne peuvent pas faire leurs achats loin de chez eux.

Les résultats pourraient être utilisés pour hiérarchiser les inspections dans les endroits où la probabilité de conformité est plus faible. L'augmentation des inspections dans les zones avec un nombre plus élevé de points de vente non conformes pourrait réduire les flambées. Cependant, davantage d'inspections dans les zones défavorisées et principalement non ethniques pourraient être considérées comme une mesure oppressive, ce qui imposerait un fardeau plus lourd aux propriétaires, ont déclaré les scientifiques.

« Sur la base de nos résultats, nous recommandons que les inspections des établissements alimentaires soient prioritaires pour les plats à emporter, les sandwicheries et les petits détaillants tels que les dépanneurs, en particulier dans les zones urbaines défavorisées et les grandes zones urbaines. À l'inverse, les restaurants, cafés, supermarchés, pubs, bars, hôtels et pensions peuvent être considérés comme à faible risque, en particulier dans les zones plus riches et rurales », selon l’article.

L'étude ne tient pas compte des aliments commandés via des services de livraison en ligne qui disposent généralement d'un réseau plus important que les établissements alimentaires offrant des services de livraison traditionnels ou des comportements tels que la consommation d'aliments après leur date limite de consommation et de ne pas les cuire à cœur.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !

mardi 7 juillet 2020

Angleterre : Seul un quart des entreprises ayant une note faible en hygiène alimentaire affichent leur score


« Angleterre : Seul un quart des entreprises ayant une note faible en hygiène affichent leur score », source article de Joe Whitworth paru le 7 juillet 2020 dans Food Safety News.

Selon une étude de la FSA, seul un quart des entreprises en Angleterre dont la note en hygiène alimentaire est compris entre zéro et deux affichent leur résultat.

Près des trois quarts de ceux qui ont une note de 5 (le maximum –aa) affichent leur note, contre 45% avec une note de 4 et 31% avec une note de 3. Les établissements reçoivent une note basée sur des règles en hygiène alimentaire allant de 0 (amélioration urgente nécessaire) à 5 (très bien).

Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS) est géré par la Food Standards Agency (FSA) et les autorités locales. L'affichage est devenu obligatoire au Pays de Galles en novembre 2013 et en octobre 2016 en Irlande du Nord. En Angleterre, les entreprises ne sont pas tenues par la loi d'afficher leurs notes. Le Food Hygiene Information Scheme (FHIS) couvre l'Écosse.

Des audits mystère ont été effectués dans 479 entreprises en Angleterre, 480 en Irlande du Nord et 498 au Pays de Galles. Une sondage téléphonique a été menée auprès de 500 entreprises en Angleterre, 505 en Irlande du Nord et 507 au Pays de Galles.

Affichage obligatoire et y compris en ligne
L'Angleterre a continué d'être à la traîne du Pays de Galles et de l'Irlande du Nord en termes de taux d'affichage, selon les données. Près de 40 pour cent des points de vente n'affichent pas d'autocollants à l'intérieur ou à l'extérieur des locaux. Un quart des entreprises ont déclaré afficher la note mais ne l'ont pas fait lors de l'audit.

Les taux d'affichage des autocollants visibles de l'extérieur des locaux étaient de 55% dans les établissements en Angleterre, 87% en Irlande du Nord et 89% au Pays de Galles.

En Angleterre, 79% des entreprises sont favorables à l'introduction de l'affichage obligatoire. Les entreprises de l’Angleterre, d’Irlande du Nord et du Pays de Galles sont également favorables à l'extension du programme pour l'inclure en ligne.

En Angleterre, 90% des points de vente affichent des notes correspondant à la base de données du FHRS. Au total, 8% affichent une note plus élevée, contre 12% en 2018. Seuls 2% affichent une note inférieure à celle de la base de données.

En Irlande du Nord, 93% des notes affichées correspondent à la base de données, tandis que 5% affichent une note plus élevée et 1% une note inférieure. Au Pays de Galles, 92% affichent des notes qui correspondent à la base de données du FHRS, tandis que 4% affichent une note plus élevée et 4% ont une note plus basse.

A propos des faibles notes
D'après un sondage mené auprès des entreprises pour savoir pourquoi elles affichent la note, l'assurance client est le plus souvent mentionnée en Angleterre à 71% contre 66% en 2018. C'est la raison la plus souvent citée en Irlande du Nord et la deuxième au Pays de Galles. Au Pays de Galles, la raison principale est l'élément obligatoire et c'est également la deuxième raison la plus fréquente en Irlande du Nord.

En Angleterre, les 17% des 74 sites qui ont dit ne pas afficher leur note ont dit que c'était à cause du faible score en hygiène alimentaire, d'un manque de place ou de visibilité, qu'ils avaient perdu l'autocollant ou le certificat et que ce n'était pas obligatoire. La plupart seraient encouragés à afficher s'ils avaient une meilleure note en hygiène alimentaire, si des autocollants perdus étaient réémis et s'il y avait un système de notation en hygiène plus équitable.

La plupart des entreprises avec un 4 ou moins ont déclaré avoir pris des mesures pour améliorer leurs notes. Ces actions couvrent les trois éléments du système de notation et comprennent l'achat d'équipement supplémentaire ou la réparation, le nettoyage plus régulièrement de l'équipement, la surveillance des températures du réfrigérateur et l'amélioration des enregistrements.

Près de 80% ont déclaré que les résultats des audits en hygiène que l'entreprise paie à quelqu'un devraient être utilisés pour informer des notes en Angleterre, tandis que 78% sont d'accord en Irlande du Nord et 77% au Pays de Galles.

Enquête auprès des consommateurs
Une enquête distincte sur les attitudes des consommateurs a révélé que la plupart des répondants pensaient que les entreprises devraient être tenues d'afficher la note dans leurs locaux.

Des entretiens en face à face ont été menés avec 2 041 adultes en octobre 2019 en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

La majorité des répondants ont également dit que les entreprises fournissant des services de commande en ligne devraient afficher leurs notes en hygiène alimentaire là où elles peuvent être facilement vues par les consommateurs.

Près des deux tiers des personnes ont associé les entreprises qui n’affichaient pas d’autocollant du FHRS à une «mauvaise norme en hygiène». Cependant, près de la moitié achèterait des aliments à des entreprises qui n'indiquaient pas leur note en hygiène alimentaire.

La note en hygiène alimentaire acceptable la plus basse était «3» et «4», toutes deux à 39%. La plupart des personnes interrogées ont déclaré qu'elles n'envisageraient pas d'acheter dans une entreprise dont la note était inférieure à ce qu'elles jugeaient acceptable.

Plus de la moitié prennent en compte la qualité et le type de nourriture pour décider où manger ou acheter des plats à emporter, suivis du prix, mais seulement un cinquième considère les normes d'hygiène et de sécurité sanitaire des aliments, et 10% la note en hygiène alimentaire.

Un tiers a déclaré qu'il déciderait «définitivement» de manger à l'extérieur ou d'acheter de la nourriture quelque part sur la base de la notation du FHRS. En termes de vérification fréquente de la note, 20% de ceux en Angleterre, 15% au Pays de Galles et 13% en Irlande du Nord le font souvent avant de décider d'acheter de la nourriture dans un établissement.

Moins d'un quart ont déclaré avoir décidé de ne pas manger à l'extérieur ou acheter des plats à emporter dans une entreprise, ou de ne pas y retourner, en raison d'un problème lié à son hygiène alimentaire au cours des 12 derniers mois.

NB : Bien entendu tout ceci est sans objet en France et pour s'en convaincre, si besoin en est, on (re)lira cet article du blog du 30 mai 2020, A propos des contrôles et inspections des restaurants en France ...

mardi 28 avril 2020

Royaume-Uni: Une association de consommateurs renouvelle son appel pour que les notes ou les scores en hygiène des aliments soient rendus obligatoires

« Which? renouvelle son appel pour que les notes ou les scores en hygiène des aliments soient rendus obligatoires », source article de Joe Whitworth prau le 28 avril 2020 dans Food Safety News et adapté par mes soins -aa.

« Les meilleurs et les pires endroits où manger au Royaume-Uni Découvrez les régions du Royaume-Uni qui ont une faible note ou score en hygiène des aliments », tel est le titre d’un article de Which? Paru le 20 avril 2020.

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Which?, l’association de consommateurs souhaite l'affichage obligatoire des notes ou score en hygiène des aliments à travers le Royaume-Uni afin que les personnes puissent faire des choix éclairés lorsqu'ils mangent au restaurant.

Which? a dit qu'il craignait que les consommateurs ne soient laissés dans l'ignorance ou induits en erreur au sujet des normes d’hygiène. L'appel intervient alors que l'organisation publie une étude sur les meilleurs et les pires régions du Royaume-Uni pour l'hygiène des plats à emporter et des restaurants.

Les entreprises alimentaires, y compris celles des plats à emporter et des restaurants, devraient être tenues d'afficher une note ou un score en hygiène des aliments à jour sur les lieux et si elles ont une présence en ligne pour les clients qui commandent des aliments à domicile. Les services réglementaires et les conseils des villes devraient également prendre des mesures énergiques contre les sites affichant des évaluations incorrectes qui induisent les consommateurs en erreur, selon Which?

Alors que les restaurants et les cafés à travers le pays ont été forcés de fermer à cause de la pandémie de coronavirus, beaucoup ont opté pour une livraison à domicile pour atteindre les clients.

Affichage correct de la note ou du score
En Angleterre et en Écosse, il n'est pas obligatoire pour les entreprises d'afficher leurs notes ou leurs scores en hygiène des aliments, ce qui rend plus difficile pour les consommateurs de savoir quelles normes un restaurant ou un lieu de plat à emporter a respectées, tandis qu'au Pays de Galles et en Irlande du Nord, cela est légalement exigé. Les chiffres de 2018 montrent que 52% des entreprises en Angleterre, 84% en Irlande du Nord et 87% au Pays de Galles affichent leurs notes ou scores.

Il existe six niveaux d'hygiène allant de zéro, ce qui signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire, à 5, ce qui signifie une très bonne conformité. L'Écosse a son propre système, le Food Hygiene Information Scheme, qui a trois notes: réussite (Pass), amélioration requise et locaux exonérés.

D'autres groupes tels que le Chartered Institute of Environmental Health et la Local Government Association sont en faveur d'un système obligatoire en Angleterre. La Food Standards Agency le souhaite également, mais cela implique une législation et l'approbation du gouvernement est nécessaire.

Cela étant il est possible de consulter les notes ou scores pour l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord sur le site de la Food Standards Agency.

Which? A visité 243 établissements alimentaires dans 14 rues commerçantes de Londres et découvert que seulement la moitié d'entre eux affichaient leur note en hygiène des aliments. Un sur dix parmi ceux visités a montré des notes qui différaient du score officiel sur le site internet de la FSA. Which? trouvé plusieurs entreprises avec une note de zéro, un ou deux affichant une note de quatre ou cinq.

Lisa Barber, rédactrice en chef du magazine Which? a déclaré: « Notre étude a montré que, même si certaines zones sont dotées d'un niveau d'hygiène alimentaire impressionnant à tous les niveaux, d'autres ont un grand nombre d'entreprises alimentaires, y compris des restaurants et des lieux de plats à emporter, avec des normes bâclées qui risquent de rendre les clients gravement malades. »

« Il existe des preuves solides pour suggérer que les entreprises du secteur alimentaire jouent leur jeu quand elles savent qu'elles devront afficher bien en vue leur note ou score en hygiène. Il doit de toute urgence devenir obligatoire pour les entreprises alimentaires, y compris les restaurants et les lieux de plats à emporter, d'afficher leur note ou score sur place et en ligne, afin que les clients puissent faire des choix éclairés. »

Meilleures et pires résultats
Le groupe de consommateurs a examiné les données de la Food Standards Agency au début du mois de mars pour 384 zones de conseils locaux au Royaume-Uni et a constaté que les entreprises dans certaines parties de Londres, Birmingham, Southend, Mansfield et Bolton étaient les pires pour l'hygiène.

Les conseils ayant la proportion la plus élevée d'entreprises alimentaires avec la note de cinq (la meilleure note) ont été classés parmi les meilleurs, tandis que ceux avec une forte proportion d'entreprises avec une note de 0, 1 et 2 étaient parmi les pires.

En Angleterre, Gloucester City était le meilleur endroit pour manger à l'extérieur avec 90% des entreprises obtenant la meilleure note de 5 pour l'hygiène des aliments. Viennent ensuite les îles Scilly et Mid-Devon, toutes deux situées dans le sud-ouest, où 89% des entreprises du secteur alimentaire ont obtenu une note de 5.

Les cinq pires zones de l'Angleterre se trouvaient toutes à Londres. À Ealing, près d'une entreprise alimentaire sur cinq a reçu une note de zéro, un ou deux. Which? a également retrouvé une proportion similaire d'entreprises alimentaires mal notées à Enfield, Lambeth, Redbridge et Waltham Forest.

Birmingham et Southend-on-Sea étaient toutes deux à 14%, Bolton et Mansfield à 11% et Middlesbrough et Slough à 10%.

En Écosse, qui a un système de notation en hygiène des aliments différent, Stirling avait 98% des entreprises alimentaires notées avec la note Pass (réussi). Mais environ un quart des entreprises d'Aberdeen City ont obtenu la note « amélioration requise ».


Commentaire
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Chez nous, on n'a pas ou plus les moyens de nos ambitions et les inspections en hygiène des aliments, selon Alim'confiance, n'ont pas contribué loin s'en faut, de faire baisser toxi-infections collectives, voir à ce sujet, Les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) existent en France, je les ai rencontrées : +24% de foyers de TIAC et +13% de personnes malades en 2018 !

En 2017, Santé publique de France rapportait, L’impact de cette mesure incitative à l’amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir. 

Il faut croire si l’on lit des données de 2018 sur les TIAC que ce dispositif, comme prévu, n’a pas bien fonctionné … ou plutôt que les contrôles et/ou inspections ne sont pas réalisés en nombre suffisant, ce que le blog n'a cessé de dénoncer depuis des années ...

mardi 20 août 2019

Quelle différence induit une note d’un restaurant en hygiène des aliments? Le cas de la ville de New-York


Un article vient de paraître sur « What a Difference a Grade Makes: Evidence from New York City's Restaurant Grading Policy » ou Quelle différence induit une note d’un restaurants en hygiène des aliments : Eléments issus du système de notation des restaurants de New-York.

Résumé.
Les autorités sanitaires peuvent-elles utiliser des ou des scores  pour inciter les entreprises alimentaires à mieux se conformer aux réglementations en vigueur? 
La divulgation publique de la conformité aux réglementations sur la sécurité des aliments est-elle importante pour les restaurants? 
En fin de compte, cela dépend si la note importe ou non.
Basé sur 28 mois de données sur plus de 15 000 restaurants à New York, cet article explore l'impact des notes des restaurants publics sur l'activité économique et les ressources publiques en utilisant des méthodes de données de panel rigoureuses, notamment des modèles à effets fixes avec des contrôles de la conformité sous-jacente à la sécurité des aliments. 
Les résultats montrent que la note A réduit la probabilité de fermeture du restaurant et augmente les revenus tout en augmentant les taxes de vente versées et en diminuant les amendes par rapport à la note B. 
À l'inverse, la note C augmente la probabilité de fermeture des restaurants et réduit les revenus tout en réduisant les taxes de vente versées par rapport aux notes B. 
Ces résultats suggèrent que les autorités sanitaires peuvent intégrer des informations publiques dans les réglementations pour inciter davantage à la conformité.
NB : On pourra retrouver ici une série d'articles consacrés aux inspections sanitaires de la ville de New-York et à son système de notation.

Information fournie par Doug Powell du barfblog.