samedi 28 septembre 2019

6 décès et 20 personnes malades: Listeria retrouvé dans une usine de poissons d'Estonie


Poissons à l'usine M.V. Wool. Source ERR
« 6 décès et 20 personnes malades: Listeria retrouvé dans une usine de poissons d'Estonie », source Doug Powell du barfblog.

Plusieurs études dans des pays ont suggéré qu’une forme très forte et très agressive de la bactérie Listeria faisait rage dans une usine de transformation de poissons M.V.Wool située près de Harku, juste à l’extérieur de Tallinn.

Selon des dernières informations, 26 personnes à travers l'Europe ont déjà contracté la bactérie, dont six sont décédées - parmi lesquelles neuf personnes en Estonie, dont deux, sont décédées, selon un reportage plus long diffusé mercredi soir sur le programme d'investigation ETV Pealtnägija .

L’analyse génétique commandée par le Veterinary and Food Board (VTA) a révélé que la souche agressive et contagieuse de Listeria ST1247 était liée à l’usine appartenant à M.V.Wool, le plus grand producteur de poissons d’Estonie.

Des bactéries de cette souche spécifique ont été découvertes dans le bâtiment de production de l’usine ainsi que chez des personnes tombées malades.

Le directeur général adjoint de la VTA, Olev Kalda, a déclaré que l'usine de transformation de poissons est sous l'œil vigilant des inspecteurs et que chaque lot de produits destiné à quitter l'usine fait actuellement l'objet d'une inspection approfondie.

« Il est clair que des Listeria monocytogenes, relativement inoffensives, ont abouti dans cette entreprise, il y a peut-être trois ou quatre ans, mais il est possible qu'en raison de mesures de nettoyage insuffisantes, cette mutation se soit produite là et se soit développée en une souche persistante, c'est-à-dire une souche unique. seulement à cet endroit spécifique », a expliqué Kalda.

Le propriétaire de l'usine de M.V.Wool et président du conseil d'administration, Mati Vetevool, a démenti catégoriquement que des bactéries dangereuses proviennent de son usine. Il pointe le doigt vers les fermes aquacoles norvégiennes et finlandaises dont il prétend que des bactéries ont été retrouvées dans leur usine.

« Je ne suis absolument pas d'accord pour dire que cette bactérie est notre bactérie », a dit Vetevool. « Cela vient de la pisciculture; elle n’a pas été développée ici. On peut aussi se retrouver coincé avec une souche provenant d'une pisciculture. Chaque nuit, notre usine de transformation de poissons est soigneusement lavée et nous détruisons absolument toutes les bactéries lors du processus de nettoyage. Il n’est pas possible d’intoxiquer qui que ce soit. Rien de tel n'est possible - il s'agit simplement de la diffamation. »

Selon Kalda, toutefois, l’histoire de Vetevool n’a aucun sens.

« Les études montrent que cette souche spécifique n’a été retrouvée que dans des produits fabriqués par cette société. Elle a été retrouvée dans l’environnement de cette société - c’est-à-dire dans ses installations de production, sur ses équipements de production - mais, comme je l’ai mentionné plus haut, elle n’est pas entrée dans cette société sous cette forme, avec cet ADN actuel », a dit le responsable de la VTA.

Les Pays-Bas font le lien entre une épidémie à Salmonella et des œufs d'Espagne


« Les Pays-Bas font le lien entre une épidémie à Salmonella et des œufs d'Espagne », source article de Joe Whitworth publié le 28 septembre 2019 dans Food Safety News.

Environ 30 personnes font partie d’une épidémie à Salmonella aux Pays-Bas liée à des œufs d’Espagne.


L'agence a ajouté qu'il était important de se laver les mains après les avoir touchées, car Salmonella se trouve à l'extérieur des œufs.

Ils ont été livrés à des supermarchés de quartier, des étals de marché et des établissements de restauration qui les ont éventuellement transformés en divers plats. On ne pense pas qu'ils aient été vendus dans les grandes chaînes de supermarchés du pays.

La salmonellose n'est pas une maladie infectieuse à déclaration obligatoire aux Pays-Bas. On estime à 27 440 le nombre de patients atteints de gastro-entérite aiguë due à la salmonellose en 2017.

Premières cas de maladies l’année dernière
Trente patients ont été signalés avec un type identique de Salmonella Enteritidis sur la base du séquençage du génome complet, dont certains sont tombés malades l'année dernière.

Selon l'Institut national néerlandais pour la santé publique et l'environnement (RIVM), au moins cinq patients ont mangé des œufs du lot sur lequel la NVWA a émis un avertissement.

Harald Wychgel, porte-parole du RIVM, a déclaré que ces études demandent aux gens ce qu’ils ont mangé au cours des dernières semaines, il n’est pas attendu que la consommation d’œufs puisse être confirmée pour tous les patients.

« L'épidémie se poursuit depuis 2018 avec un nombre de patients insuffisant pour initier la détection à la source. Le RIVM a associé un petit groupe de patients à un lot d'œufs qui ont été retirés du marché à la fin du mois d'août », a-t-il déclaré à Food Safety News.

« Bien qu'il y ait eu un rappel, il se peut que des patients soient retrouvés car ils peuvent toujours avoir des produits à la maison. Les œufs en question ont été retrouvés par la NVWA et ont été retirés du marché. »


Les symptômes de l’infection à Salmonella peuvent inclure une diarrhée, des crampes abdominales et de la fièvre 12 à 72 heures après avoir consommé des aliments contaminés.

Sinon, les adultes en bonne santé sont généralement malades pendant quatre à sept jours. Les adultes plus âgés, les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer, sont plus susceptibles de développer une maladie grave et des affections graves, parfois menaçant le pronostic vital.

NB : Tous les liens sont de mon fait.

En Suisse, on ne pense pas comme en France: Pas de moratoire sur le glyphosate!


Selon Paysans Suisses (ATS/AGIR):

Cet herbicide controversé sera interdit complètement en Allemagne dès 2024, a rappelé Balthasar Glättli (Verts/ZH). Si la recherche scientifique est encore partagée sur la question, plusieurs instituts internationaux ont mis en avant de possibles risques. 
Le Centre international de recherche sur le cancer avait notamment classifié le glyphosate dans la catégorie des "cancérigènes probables" pour l'homme. Devant le "sérieux de la question", les Verts demandaient au Conseil fédéral d'appliquer le principe de précaution. 
Le glyphosate ne représente pas de risque pour la santé humaine lorsqu'il est utilisé conformément aux prescriptions, lui a répondu le conseiller fédéral Guy Parmelin. Plusieurs études en ont fait la preuve. En l'état actuel, il n'y a pas de raison d'interdire le glyphosate, a-t-il souligné. 
Le Conseil national a également refusé par 115 voix contre 61 un postulat de Maya Graf (Verts/BL) demandant au Conseil fédéral d'examiner une interdiction d'utiliser des pesticides dans la région d'estivage. Une interdiction générale restreindrait les possibilités de lutte contre les plantes qui posent problème dans ces zones, a affirmé Guy Parmelin. L'utilisation d'herbicides y est déjà fortement limitée.

Etats-Unis: Deux autres dirigeants d’une entreprise de viande bovine plaident coupables de crimes fédéraux et vont aller en prison


« Deux autres dirigeants d’une entreprise de viande bovine plaident coupables de crimes fédéraux et vont aller en prison », source article de Dan Flynn publié le 27 septembre 2019 dans Food Safety News.

Deux responsables dune entreprise de viande bovine au Texas, qui ont décidé de plaider coupable plutôt que d’aller vers un procès plus tôt ce mois-ci, seront condamnés au début de l'année prochaine. Ils ont admis avoir vendu pour 1 million de dollars de viande hachée bovine contaminée en 2016 aux Bureau of Prisons (BOP) des États-Unis. .

Jeffery Neal Smith, 49 ans, et Derrick Martinez, 45 ans, ont plaidé coupables de complot en vue de frauder les États-Unis. Au moment du crime fédéral, Smith était président et Martinez dirigeait les opérations de West Texas Provisions Inc.

Smith et Martinez sont libres avec des restrictions de voyage jusqu'au 3 février 2020, 10 heures. C'est à ce moment qu'ils seront condamnés par une cour de justice fédérale à Amarillo par le juge fédéral Matthew J. Kacsmaryk.

Les accusés ont admis avoir vendu plus de 775 000 pounds (351,5 tonnes) de viande non inspectée, mal étiquetée ou contaminée à 32 prisons fédérales dans 32 États, pour lesquels le BOP avait versé 1 011 106,72 dollars

West Texas Provisions a commercialisé des produits comme étant inspectés par l'USDA, violant ainsi la Federal Meat Inspection Act. USDA . L'USDA n'ayant pas inspecté la viande bovine.

Au lieu de cela, Smith et Martinez ont transformé la viande bovine pour les prisons pendant des nuits et des week-ends, longtemps après le départ des inspecteurs de l'USDA. Et ils n'étaient pas inquiets par les protocoles de sécurité des aliments, transformant des cœurs entiers en hamburger. Ils ont travaillé dans le noir et ont trouvé des endroits dans le bâtiment pour cacher la viande bovine non inspectée lorsque les inspecteurs étaient en poste.

L’Office of the Inspector General (OIG) de l'USDA (OIG) a conduit l’investigation de la viande bovine pour les prisons.

Les documents judiciaires signés par les accusés pour leurs avocats reconnaissent qu'en plaidant coupable, ils perdent leurs droits:
  • de plaider non coupable;
  • d’avoir un procès avec jury;
  • de faire prouver la culpabilité de l'accusé hors de tout doute raisonnable;
  • d’être confrontés avec des témoins et d'appeler des témoins de la défense des accusés, et d’être contraint de témoigner contre soi-même.
Le plaider coupable reconnaît également que le tribunal peut ordonner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et imposer une amende de plus de 250 000 dollars par accusé. La sentence du juge est nécessaire pour donner considération aux Sentencing Guidelines des États-Unis.

Dans le plaider coupable, le gouvernement accepte de ne pas engager d'autres poursuites.

vendredi 27 septembre 2019

Nouveau décès d'une enfant en lien avec un syndrome hémolytique et urémique


Après le décès d’un enfant huit ans après une contamination par des E. coli producteurs de shigatoxines présents dans des steaks hachés le 14 septembre 2019, voici qu’un communiqué de l’ARS Rhône-Alpes-Auvergne du 19 septembre 2019 rapporte le « Décès d'une jeune fille de 12 ans dans l'Ain des suites d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) ».
Ce mercredi 18 septembre, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a été informée du décès hier soir, d’une jeune fille de 12 ans scolarisée au collège Jean-Moulin à Trévoux.
Cette jeune fille est décédée des suites d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication rare d’une atteinte digestive qui se caractérise notamment par une insuffisance rénale aiguë. L’atteinte digestive survient le plus souvent après la consommation d’aliments contaminés par des germes comme certaines viandes pas assez cuites ou des produits au lait cru, etc.
Une « enquête » est en cours pour tenter d'identifier l'aliment en cause dans ce syndrôme.
La jeune fille, élève du collège Jean Moulin de Trévoux dans l’Ain a présenté les premiers signes digestifs le dimanche 8 septembre au soir. Elle est allée à l’école le lundi et n’y est pas retournée les jours suivants. Son état s’étant dégradé, elle a été hospitalisée le jeudi 12 septembre. Une enquête va être menée pour tenter d’identifier l’aliment responsable.
Episodes de troubles digestifs au sein du collège Jean Moulin
Mardi 10 septembre matin, 11 autres enfants scolarisés (de la 6e à la 3e) au collège Jean Moulin de Trévoux (Ain) ainsi qu’un enseignant ont également présenté des troubles digestifs de type maux de ventre, diarrhées et fièvre. Cet épisode, chez 11 enfants et 1 adulte sur 620 élèves qui ont pris leur repas à la cantine, ne permet cependant pas de conclure à une Toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
En effet, les résultats des analyses effectuées sur les repas pris la veille, le lundi 9 septembre, sont tous négatifs. En outre, une inspection de la cuisine de l’établissement menée par la direction départementale de la protection de la population (DDPP) n’a relevé aucune anomalie.
A ce jour, aucune confirmation d'un lien entre l'épisode de troubles digestifs chez les 11 élèves et l'enseignant et le décès de cette jeune fille.
A ce jour, compte tenu des informations en sa possession, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes ne confirme pas l’existence d’un un lien entre le décès de cette jeune fille et l’épisode de troubles digestifs chez les autres élèves et l’enseignant. Toutes les investigations nécessaires seront menées sans délai par l’Agence régionale de santé avec l’appui de Santé publique France.
Enfin, contrairement à ce qui a été suggéré dans certains articles de presse, l’isolement d’une salmonelle n’est pas confirmé à ce jour.

Selon ce média,
En réagissant ainsi, les pouvoirs publics cherchent à atténuer l'angoisse voire la colère du côté des parents d'élèves, alors même que la coïncidence des faits ne manque pas de les interpeller. 
Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement scolaire pour soutenir les camarades de classe de la victime, les autres élèves qui lui étaient proches, ainsi que les enseignants, dans cette épreuve.

A suivre ...

Épidémie de listériose probablement due à un pâté de foie contaminé et consommé dans une taverne en Autriche


Un article vient de paraître dans Eurosurveillance à propos d’une « Épidémie de listériose probablement due à un pâté de foie contaminé et consommé dans une taverne, en Autriche, en décembre 2018 ».

Contexte
Listeria monocytogenes est une bactérie Gram positif qui est généralement transmise à l'homme par la consommation de produits alimentaires contaminés. Les symptômes cliniques de la listériose varient en fonction du statut immunitaire de l'hôte, les patients immunodéprimés présentant un risque plus élevé de présenter des symptômes graves.

Chez les individus immunocompétents, l'infection peut être asymptomatique, mais il en résulte plus souvent une gastro-entérite fébrile. La gastro-entérite fébrile disparaît généralement entre 2 et 3 jours après l'apparition des symptômes, alors que les formes invasives de la maladie peuvent entraîner une méningo-encéphalite, un avortement, une sepsie ou même la mort ; d'autres manifestations telles que l'endophtalmie ont également été associées aux infections à L. monocytogenes.

Les aliments impliqués dans des épidémies de listériose sont des produits prêts à consommer, tels que des tranches de viande, du pâté et des fromages à pâte molle.

Étant donné que L. monocytogenes peut persister dans l'environnement pendant de longues périodes en raison de sa capacité à former des biofilms et de sa résistance aux désinfectants, il peut être difficile d'éliminer cet agent pathogène des installations de transformation des aliments.

En Autriche, la notification des cas de listériose invasifs est obligatoire. Le Laboratoire national autrichien de référence pour Listeria (NRL; Graz Autriche) est responsable du typage basé sur la séquence du génome complet (WGS) d'isolats humains et non humains (par exemple alimentaires, environnementaux). Ces dernières années, la surveillance de L. monocytogenes basée sur le WGS a été utilisée avec succès en combinaison avec l'analyse des données épidémiologiques lors d'investigations sur des épidémies.

Détection de l'épidémie
Le 21 décembre 2018, les autorités sanitaires locales de Styrie (Direction de la santé publique, Graz, Autriche) et le LNR ont confirmé la survenue d'un foyer de gastro-entérites fébriles, comprenant un cas de bactériémie à L. monocytogenes confirmée par culture, parmi les 32 personnes qui étaient présents dans une taverne dans la province le 15 décembre 2018 dans le cadre d'une célébration.

Auparavant, une médecin enceinte qui avait visité la taverne et qui était au courant que L. monocytogenes avait été isolée à partir d’une hémoculture d'un client de la taverne avait informé les autorités sanitaires locales de Styrie d'une possible épidémie de listériose. Selon elle, plus de la moitié des invités ont commencé à présenter des symptômes de gastro-entérite fébrile et de vomissements dans les 2 jours suivant la visite à la taverne.

Le 29 janvier 2019, le ministère autrichien de la Santé (Vienne, Autriche) a chargé l'Agence autrichienne de la santé et de la sécurité des aliments (AGES; Graz, Autriche) d'investiguer sur l'épidémie. Le but de l’investigation était d’identifier l’agent responsable et la source probable de l’infection afin de détecter et de prévenir de nouveaux cas.

Mesures de maîtrise de l’épidémie
Après la confirmation de l'épidémie le 21 décembre 2018, un nettoyage intensif de la taverne et de l'entreprise X a été effectué par des entreprises professionnelles chargées du nettoyage-désinfection, sous la supervision de l'autorité sanitaire locale.

Seuls les produits traités thermiquement ont été autorisés à être vendus jusqu'à ce que leur assainissement soit confirmé (c'est-à-dire que L. monocytogenes n'était plus détecté après des prélèvements répétés). Fin décembre, aucun autre cas n'a été détecté et l'épidémie a été déclarée terminée.

Conclusion
La surveillance de L. monocytogenes par isolement à l'aide du typage WGS et l'analyse des données épidémiologiques ont permis de confirmer un foyer local dû à une souche de L. monocytogenes IVb-CC4-ST4-CT7652 non détectée auparavant.

Les investigations épidémiologiques et de traçabilité ont montré que le pâté de foie produit par la société X était la source d'infection la plus probable.

Les mesures de maîtrise appliquées ont été efficaces pour enrayer l'épidémie. Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour estimer le risque d'infection par L. monocytogenes lors de célébrations dans des tavernes servant des produits non chauffés et qui ont été conservés à température ambiante pendant de longues périodes.

Le pâté autrichien diffère sensiblement du pâté de France, mais cela n’empêche chez des rappels récurrents et récents comme ceux du 16 septembre 2019, 1 et 2, ou encore cette notification au RASFF de l’UE par la France du 25 septembre 2019.

Les bonnes pratiques d’hygiène existent, mais parfois elles sont absentes


Deux brèves informations sur des bonnes pratiques d’hygiène vues par Doug Powell du barfblog.


WATE rapporte qu'une plainte d'un client a renvoyé un inspecteur de la santé dans un restaurant de Morristown six semaines après une inspection de routine.

Golden Dragon, 3325, autoroute Andrew Johnson, Morristown - Note: 70.

Le Golden Dragon sur Andrew Johnson Highway a eu une note de 70 lors de la dernière inspection. Le score était très moyen. Le département de la santé considère qu'une note inférieure à 70 est considérée comme « insalubre ».

Plusieurs non-conformités signalées dans le rapport pourraient entraîner des maladies d'origine alimentaire si elles ne sont pas corrigées.

L’inspecteur a écrit qu’il avait vu un travailleur porter de la vaisselle sale de la salle à manger à la cuisine et commencer à préparer des aliments sans se laver les mains.

Un autre employé de cuisine a lavé de grands récipients de nourriture dans l'évier avec de l'eau et les a rangés sans les rincer, ni les désinfecter.

À l'intérieur de la cuisine, des cuisses de grenouilles crues étaient entreposées dans du pudding à la banane et du poisson cru dans du brocoli. C’est acceptable à la maison, mais les aliments crus contiennent des bactéries et le fait de les placer sur les aliments prêts à consommer augmente le risque de contamination croisée.


Sajila Saseendran de Gulf News a écrit que la municipalité de Dubaï a fermé un restaurant américain après que 15 personnes soient tombées malades à la suite d'une épidémie d'intoxication alimentaire collective.

Le département de la sécurité alimentaire a ordonné la fermeture de l’établissement et a tenu son chef et la personne en charge de la sécurité des aliments responsables de l'infection à Salmonella à l'origine de l'épidémie, a déclaré la municipalité.

Le département a abaissé la note en sécurité des aliments de l’établissement et a révoqué le certificat de la personne en charge de la sécurité des aliments.
L’établissement situé d’un centre commercial de Jumeirah fera l’objet d’une surveillance stricte pendant les six prochains mois, une fois qu’il sera autorisé à rouvrir après des mesures correctives après la période de fermeture.

L’équipe a recueilli des échantillons et effectué des analyses internationalement reconnues, à la suite desquelles elle a retracé l’infection à partir d’œufs crus utilisés dans la sauce hollandaise, ont annoncé des responsables.

Il a été constaté que le chef avait utilisé des œufs crus en violation des règles de sécurité des aliments

Suite à cela, le ministère a publié une nouvelle alerte aux restaurants préparant des aliments avec des œufs pour leur rappeler son interdiction d'utiliser des œufs crus dans des produits prêts à consommer.

En 2012, la municipalité a interdit aux restaurants de Dubaï d'utiliser des œufs crus dans des produits prêts à consommer après que les autorités l'aient découvert comme cause de nombreuses infections à Salmonella rapportées ici.

De nouvelles réglementations limitant l'utilisation des œufs crus et sous-cuits ont été introduites et il a également été rendu obligatoire de déclarer leur utilisation dans l’étiquetage des aliments ou les menus.

Avis de rappel: Bizarreries dans les informations fournies et quand un pathogène peut en cacher un autre


Rassurez-vous ou non les avis de rappels continuent de tomber de façon imperturbable en ce mois dit de rentrée, le mois de septembre …

Je vous avais aussi déjà donné un aperçu, ici, de ce qu’il pouvait en être à la date du 18 septembre 2019, et ça continue …

En ce mois de septembre, quelques nouveautés sont apparus dans des avis de rappel ou sur les affichettes apposées en magasin, plutôt qu’un long discours en voici deux exemple ci-dessous, l’un avec un hard discounter, Netto, et l’autre avec un distributeur traditionnel, Auchan :
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La cause du rappel n'est pas mentionnée dans ce deux avis de rappel! Tout au plus indique-t'on que des symptômes peuvent évoquer une listériose ... ici la cause est la présence de la bactérie pathogène, Listeria monocytogenes.

Il est vrai que la société Fromapac a fort à faire avec les rappels en ce mois de septembre 2019 avec tous les rappels qu'elle a dû publier ... et les consommateurs doivent très attentivement lire les avis de rappel car un pathogène peut en cacher un autre ...

Ainsi chez Carrefour, on a le 20 septembre 2019, 
Par mesure de précaution, en raison d’une suspicion de Listeria monocytogenes, la société FROMAPAC procède aujourd’hui au rappel consommateurs du produit Plateau Sélection Fromagère Sud-Ouest. 
11 lots tout de même ...

Le 25 septembre 2019, toujours chez Carrefour
Sur demande de la société Les Fromageries Occitanes, la société FROMAPAC procède aujourd’hui au rappel consommateurs du produit : Sélection Fromagère Sud-Ouest pour présence de Escherichia coli O26:H11
Il ne s'agit que deux lots ...

Et toujours pas d'information de nos autorités sanitaires que ce soit sur l'entreprise alimentaire, Les Fromageries Occitanes, qui procède à des rappels successifs depuis deux mois, sur l'information détaillée et complète des rappels ... bref faire le job comme dans tous les autres pays de l'UE, mais ça, nos autorités sanitaires ne font pas pas !

jeudi 26 septembre 2019

Ecosse : Les cas d’infections à Cyclospora et à Giardia baissent mais ceux à Cryptosporidium augmentent


« Ecosse : Les cas d’infections à Cyclospora et à Giardia baissent mais ceux à Cryptosporidium augmentent », source Food Safety News.

Une forte diminution des infections à Cyclospora a été signalée en Écosse en 2018 par rapport aux années précédentes.

Health Protection Scotland (HPS) a reçu 12 rapports de laboratoire concernant Cyclospora en 2018, contre 46 en 2017, 167 en 2016 et 24 en 2015.

L'augmentation de 2015 à 2017 était associée aux épidémies chez des voyageurs revenant du Mexique pendant les mois d'été.

Problème passé
Au cours des quatre dernières années, des épidémies saisonnières à Cyclospora ont été observées chez des personnes revenant du Mexique au Royaume-Uni. Le nombre annuel de patients a varié entre 79 en 2015, 359 en 2016, 82 en 2017 et 61 en 2018. La plupart des habitants ont séjourné dans les régions de Riviera Maya et Cancun au Mexique. On soupçonnait que la source de l'infection était les aliments contaminés fournis par les hôtels de toute la région.

Au début du mois de juin de cette année, neuf cas à Cyclospora chez des vacanciers de retour avaient été signalés en Angleterre. Les destinations de voyages incluaient la République Dominicaine, l'Indonésie et le Mexique.

La cyclosporiose est une maladie diarrhéique causée par le parasite Cyclospora cayetanensis.

L'infection se développe après avoir consommé des aliments ou des boissons contaminés. Les fruits et les légumes crus tels que les framboises, les herbes et la laitue importés ou consommés dans des pays où le parasite est courant sont associés à une infection. Cela survient principalement en Amérique du Sud, en Amérique centrale, en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Afrique.

Les symptômes apparaissent généralement environ une semaine après avoir attrapé les parasites et comprennent de la diarrhée, des nausées, une perte d'appétit et des ballonnements. Ils peuvent sembler partir et revenir plus d’une fois et il est courant de se sentir très fatigué. Si Cyclospora n’est pas traité, la maladie peut durer de quelques jours à un mois ou plus.

Cryptosporidium en augmentation
En 2018, HPS a reçu 536 rapports de laboratoire concernant Cryptosporidium, ce qui représente une augmentation de 27% par rapport aux 509 rapports signalés en 2017. Il s'agit de la variation d'une année à l'autre observée pour les 10 années précédentes, avec une fourchette allant de 430 à 723 cas.

Les rapports ont montré deux pics distincts au cours de l'année. Le premier, au printemps, était principalement dû à des cas à Cryptosporidium parvum, tandis que le deuxième pic à l’automne était dû à Cryptosporidium hominis et à Cryptosporidium parvum.

Le taux était légèrement plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Les taux les plus élevés concernaient les enfants de moins de cinq ans, de sexe masculin ou féminin. Les taux plus faibles ont été observés chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Sur les 536 signalements signalés en 2018, 120 ont été identifiés comme étant Cryptosporidium parvum, 54 comme Cryptosporidium hominis et deux comme Cryptosporidium cuniculus. Selon le rapport, il s'agit d'une proportion légèrement supérieure de C. parvum et d'une plus faible proportion de C. hominis qu'en 2017 et 2016.

La cryptosporidiose est causée par des parasites appelés Cryptosporidium et ils peuvent être trouvés dans l'eau, les aliments, le sol ou sur les surfaces ou les mains sales contaminées par des excréments humains ou d'animaux infectés par le parasite. Des quantités microscopiques de matières fécales contaminées peuvent provoquer des infections.

Les symptômes comprennent une diarrhée aqueuse, la déshydratation, les nausées, les vomissements et la fièvre. Ils commencent généralement deux à 10 jours après l’infection par le parasite et durent une à deux semaines.

Cryptosporidium peut se propager en avalant de l'eau, de la glace ou des boissons contaminées par des excréments humains ou d'animaux infectés, en mangeant des aliments insuffisamment cuits ou en buvant du jus de pomme non pasteurisé ou du lait contaminé.

Giardia en baisse
En 2018, HPS a reçu 199 rapports de laboratoire relatifs à Giardia, ce qui représente une diminution de 70% par rapport aux 269 rapports enregistrés en 2017. Il s'agit de la première diminution du nombre de rapports de laboratoire suite à une tendance à la hausse observée entre 2014 et 2017.

Selon le rapport, une partie de l’augmentation enregistrée au cours de ces années était probablement due aux changements apportés aux techniques de diagnostic utilisées dans certains laboratoires.

Le taux chez les hommes était d’environ 60% plus élevé que chez les femmes. Le taux le plus élevé chez les hommes concernait les 20 à 24 ans, tandis que le taux le plus élevé chez les femmes concernait les 35 à 39 ans.

La giardiase provoque des symptômes comme la diarrhée et les ballonnements. Elle disparaît généralement en une semaine environ si elle est traité, mais peut durer beaucoup plus longtemps.

Les personnes peuvent contracter la giardiase de nombreuses manières, notamment en buvant de l’eau qui n’a pas été traitée pour tuer les germes ou en mangeant des aliments lavés dans de l’eau non traitée ou manipulée par une personne infectée.

Des enfants britanniques qui ‘tombaient comme des mouches’ après une suspicion d'épidémie à norovirus à l'école


« Métaphore effrayante: des enfants britanniques qui ‘tombaient comme des mouches’ après une suspicion d'épidémie à norovirus à l'école », source article de Doug Powell du barfblog.

Je ne couvre pas toutes les épidémies à norovirus car il y en a beaucoup trop: mais je couvre celles qui sont uniques et involontairement sardonique.

Bethany Whymark de l’Eastern Daily Press rapporte qu’une école primaire où de nombreux enfants auraient été frappés par norovirus n’a ni confirmé, ni infirmé la présence ou non d’une épidémie.

Bien sûr que non. Ils sont britanniques.

Les parents de la Norwich Primary Academy ont déclaré qu'une épidémie de virus causant des vomissements à la fin de la semaine dernière avait provoqué une maladie chez une dizaines d'enfants.

Un des parents a déclaré que près du quart des 350 élèves de l’école étaient absents à la fin de la semaine dernière et s’est demandé pourquoi l’école n’avait pas été fermée.

La Norwich Primary Academy n’a ni confirmé, ni démenti la présence de cas de norovirus, affirmant qu’elle ne pouvait commenter aucun cas individuel, mais elle a ajouté qu’elle prenait la santé des élèves au sérieux et s’appuyait sur toutes les directives de protection de la santé.

Uh-huh.

L'un des parents, dont les enfants sont en première et troisième année à la Norwich Primary Academy, a déclaré qu'une discussion en groupe sur les réseaux sociaux à l'intention des parents de l'école aurait été submergée par le fait que des enfants et d'autres membres de la famille seraient victimes de maladie et de diarrhée.

« Ce sont des spéculations des enseignants pour le moment », a dit la principale de l’école.

«Il y avait 18 enfants dans une classe de première année sur 30 le vendredi matin et 10 le vendredi après-midi. Les enfants tombaient comme des mouches. »