mardi 26 décembre 2023

Quand Listeria et listériose font l’actualité

Il y a eu 46 produits alimentaires rappelés depuis le 1er décembre 2023 pour cause de présence de Listeria monocytogenes, mais nos médias, en ces jours de fêtes de Noël, 23 et 24 décembre, n’ont retenu que du saumon fumé de Norvège, étonnant, non ?

Cela me rappelle un article du blog de 2020 qui traitait de Listeria ou listériose ?
Vous lirez cela, «On dit que l'histoire ne se répète pas et pourtant, souvent des amalgames ont parfois la vie dure !»

L’actualité dicte les titres de la presse et en cette période plutôt ‘calme’ le saumon fumé et Listeria ont, semble-t-il fait le reste.

Cela étant, ce produit, saumon fumé Norvège tranché machine de marque SAS Le Fumoir, a été rappelé assez tardivement, le 22 décembre 2023, avec une date de début de commercialisation du 5 décembre 2023.

L’avis de rappel précise :
- Motif du rappel : Présence Listeria monocytogenes
- Risques encourus par le consommateur : Listeria monocytogenes (agent responsable de la listériose)

Voici quelques uns des titres de la presse retrouvés dans Google actualités en ce jour de Noël :
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France
- Rappel national d'un saumon fumé pour soupçons de contamination à la listeria
- Risque de listériose : rappel d'un lot de saumon fumé de Norvège
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France en raison de risque de listériose
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France pour un risque de contamination à la listeria
- Risque de listériose : Rappel d’un lot de saumon fumé de Norvège
- Consommation - Risque de contamination à la listeria : du saumon fumé rappelé dans toute la France
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France pour des risques de listériose
- Rappel produit : du saumon fumé en tranches rappelé dans toute la France à la veille des fêtes de Noël
- Saumon fumé : les produits de la marque Le Fumoir font l'objet d'un rappel national pour soupçon de contamination à ...
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France en raison des risques de contaminations à la listéria
- Rappel produit : ne consommez surtout pas ce saumon fumé, il est contaminé par la listeria
- Saumon fumé, fromages, charcuterie...
- Risque de listériose. Du saumon fumé rappelé dans toute la France
- Rappel de saumon fumé Norvégien Sas le Fumoir en raison de la présence de listeria
- Salade de Noël au saumon fumé, la recette fraîche
- Rappel produit : du saumon fumé possiblement contaminé à la listeria
- Soupçons de listeria : du saumon fumé à ne pas consommer
- Rappel produit : un saumon fumé vendu dans toute la France présente un risque de listériose
- Du saumon fumé rappelé dans toute la France : le produit présente un risque de listériose
- Risque de listériose : du saumon fumé vendu dans toute la France est rappelé

dimanche 24 décembre 2023

Joyeuses fêtes, de la part du préfet du Val d'Oise

Il n’y a pas beaucoup de préfets, qui ont cette délicatesse, et pour tout dire, parmi mon pannel, je n’en ai vu aucun. La légende du Val d’Oise, le préfet du 95, a un vrai fan club, et avec ses vœux, il est agréable de constater que ses actions dans le domaine de l'hygiène ont recueilli des commentaires unanimes de satisfaction, que demander de plus, il fait vraiment le job et c’est ça qui change tout !
Commentaires d’internautes
- Merci vous êtes les meilleurs, vous avez fait un boulot remarquable, j’aurais aimé que le préfet de mon département fasse de même mais malheureusement…
- Merci au CM du préfèt, on aimerait en avoir d’autres, surtout pour le préfet 33.
Pour 2024 donner des conseils au préfet 92 pour les restaurants et l’hygiène merci
- merci pour les travaux des fast food
- Merci pour les travaux
- Merci les boss
- Meilleurs Voeux à tous ! Très sincèrement heureuse de voir mon département natal si bien administré.
- Belles fêtes à vous cher CM ! Bravo pour votre réactivité tout au long de l'année. Il fallait bien du courage pr suivre les activités d'un préfet aussi dynamique.
- Merci CM de la préfecture du Val-d’Oise, passe aussi de bonnes fêtes
- Bonnes fêtes et hâte de voir les prochains crasseux de 2024 ; merci pour votre boulot , vous sauvez des vies
- Merci beaucoup monsieur le préfet. Bonnes fêtes à vous aussi et à toute votre équipe.

samedi 23 décembre 2023

L'intoxication alimentaire massive au repas de Noël d'Airbus est dans l'attente des résultats de l'investigation

Cet article, ci-après, fait un peu la synthèse de ce qu’on sait, et en fait, on ne sait pas grand-chose, même s’il se termine par une note d’humour toute britannique. Les chiffres des personnes malades oscillent entre des centaines, 700 et plus de 700, c’est dire l’étendue de l’intoxication ...

«Personne n'y a échappé» : intoxication au repas de Noël d'Airbus, 700 invités malades», source L’Indépendant du 23 décembre 2023.

En trinquant ce 14 décembre à l'occasion du traditionnel repas de Noël d'entreprise, les 2600 employés d'Airbus Atlantic réunis à l'usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) ne croyaient pas si bien dire.

Pas d'huîtres
En effet, le festin a viré au cauchemar avec de nombreux convives victimes d'une intoxication alimentaire. Les 700 (!) malades présentant «des signes cliniques de vomissements ou diarrhées dont la grande majorité dans les journées du 15 et 16 décembre», selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire, citéé par Midi Libre. «Personne n’y a échappé», témoigne une invitée dans les colonnes de Ouest France.

L'ARS qui a d’ailleurs ouvert une enquête. L'objectif : déterminer ce qui a provoqué cette infection.

À première vue, les huîtres ne seraient pas en cause, puisqu'il n'y en avait pas au buffet. Les fromages ont été pointés du doigt sur les réseaux sociaux, selon Le Figaro. L'hypothèse d'un virus de gastro-entérite est avancée. L'ARS a effectué les prélèvements. Les résultats des analyses auront le dernier mot.

Cerise sur le gâteau, rien ne vaut un tweet de la perfide Albion, humour ...

La lumière bleue antimicrobienne peut-elle contribuer au développement de résistances ?

Un criblage de 4 000 mutants monogéniques de E. coli a révélé 64 gènes protecteurs de la lumière bleue pouvant être impliqués dans la tolérance ou la résistance au traitement par la lumière. En savoir plus dans cette étude parue dans Microbiology Spectrum, une revue de l’ASM, «Can antimicrobial blue light contribute to resistance development? Genome-wide analysis revealed aBL (antimicrobial blue light)-protective genes in Escherichia coli».

Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de décembre 2023

Seismo Info, le célèbre couteau suisse de la sécurité des aliments de l'OSAV vous propose le numéro de décembre 2023
Certains des sujets ont été traités par le blog, voici donc une sélection des nombreux éléments diffusés par Seismo.

L'objectif de Seismo Info la détection précoce pour la sécurité des aliments.
Afin de garantir la sécurité des aliments à long terme et de prévenir les fraudes, l’OSAV identifie les dangers émergents pour la santé des consommateurs suisses. Détecter ces dangers suffisamment tôt permet de prendre les bonnes mesures au bon moment.

Microbiologie
Prévalence élevée de Clostridium perfringens virulent, multirésistant et formant des biofilms : Au total, 280 échantillons de viande, de contenu intestinal, d’eau et d’écouvillons passés sur les mains ont été analysés pour détecter la contamination par Clostridium perfringens. L’occurrence globale de C. perfringens atteignait 22,5%. Presque tous les isolats (95,24%) étaient multirésistants et 68,25% d’entre-eux formaient des biofilms. Foods, 7 pages. (20.11.2023).

Formation de biofilms et survie à la dessiccation de Listeria monocytogenes : Cette étude visait à caractériser la croissance et la diversité dans un cocktail de souches de L. monocytogenes pendant la formation d’un biofilm sur du chlorure de polyvinyle (PVC) et de l’acier inoxydable, en l’absence et en présence de différents microbiotes de l’environnement. Les résultats montrent qu’après un nettoyage et une désinfection, L. monocytogenes est capable de former des biofilms mono-espèce et multi-espèces sur le PVC avec une grande diversité de souches. IntJFoodMicr, 10 pages. (30.11.2023).

Listeria monocytogenes dans des aliments d’origine végétale prêts-à-consommer : Des échantillons de sandwichs végétariens et végétaliens, de mélanges de légumes à feuilles fraîchement coupés et de salades multiingrédients ont été collectés sur le marché belge afin d’analyser la prévalence de L. monocytogenes (par ex. pour 25 g de nourriture). L. monocytogenes n’a pas été détectée dans les échantillons de sandwiches (0 sur 51 lots), tandis qu’elle a été mise en évidence dans 1 lot de légumes à feuilles fraîchement coupés sur 51 et dans 6 lots de salades multi-ingrédients sur 48. IntJFoodMicr 1 page. (25.11.2023).

Des lacunes en matière de sécurité des aliments dans l’agriculture en milieu contrôlé aux États-Unis : Un article a mis en évidence les lacunes et les besoins qui doivent être comblés en matière de sécurité des aliments dans le secteur de l’agriculture en milieu contrôlé. Des recherches doivent être menées en particulier dans les domaines de l’eau, des semences et des substrats sans sol, ainsi que de la conception hygiénique, du nettoyage et de la désinfection. FoodSafetyMag, 3 pages. (23.11.2023). Publication originale : JFoodProt.

Influence des nouvelles sources d’alimentation sur la sécurité des aliments : L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un résumé des conclusions d’une récente rencontre sur les aspects techniques et la réflexion prospective concernant les nouvelles sources d’alimentation et les nouveaux systèmes de production. La rencontre avait pour objectif d’évaluer les questions de sécurité des aliments liées aux produits alimentaires d’origine végétale, aux nouvelles applications de la fermentation de précision et à l’impression 3D alimentaire, ainsi que d’illustrer, par le biais d’un exercice de prospective, ce à quoi pourrait ressembler les nouveaux aliments et les nouveaux systèmes de production dans le futur. FoodSafetyMag, 5 pages. (05.12.2023). Publication originale : FAO.

Priorités de l’industrie des produits frais concernant la sécurité des aliments : Actuellement, il n’existe pas de vision globale claire des priorités définies par les membres de la communauté industrielle concernant la sécurité des aliments dans la chaîne d’approvisionnement des produits frais. Dans le cadre d’une étude, 281 participants ont classé 24 priorités en matière de sécurité des produits frais. La santé et l’hygiène, la formation, l’hygiène après la récolte, la traçabilité et l’assainissement des récoltes ont été classées parmi les cinq premières priorités en matière de sécurité des aliments. JFoodProt, 15 pages. (28.10.2023).

Bacillus cereus sensu lato isolé dans des baies crues et des produits à base de baies : On estime que Bacillus cereus est responsable de 1,4 à 12% de toutes les intoxications alimentaires dans le monde. Une étude récente s’est penchée sur le potentiel toxigène de 181 isolats de B. cereus récupérés sur différents types de baies et de produits à base de baies (fraises, framboises, mûres et myrtilles) en évaluant la présence de gènes d’entérotoxines (hblA, hblC, hblD, nheA, nheB, nheC et cytK) et d’un gène de céréulide synthétase (ces), une toxine émétique. Vingt-trois profils toxigéniques ont été trouvés. Foods, 11 pages. (03.11.2023).

Streptococcus suis dans la viande de porc : Les autorités sanitaires thaïlandaises recommandent vivement de ne pas consommer de porc cru ou pas assez cuit. Le département de contrôle des maladies a signalé qu’entre janvier et novembre 2023, 500 cas d’infection à Streptococcus suis se sont déclarés dans plusieurs provinces et 24 décès ont été constatés. Les patients ont déclaré avoir mangé du porc cru ou pas assez cuit, des repas contenant du sang de porc et avoir travaillé avec des animaux potentiellement infectés. ProMed, 3 pages. (05.11.2023). Publication originale : FSN.

Interaction entre les agents pathogènes et les produits prêts-à-consommer : Une étude récente publiée dans la revue Food Microbiology rassemble la preuve des interactions entre les bactéries entériques pathogènes et les fruits et légumes prêts-à-consommer. MedNewsToday, 5 pages. (06.11.2023). Publication originale : Food Microbiol.

Présence de Salmonella dans les insectes d’élevage : Les insectes constituent une source d’alimentation durable et riche en protéines. Il convient d’étudier et de réaliser un monitoring de la présence et de l’impact des pathogènes dans cette nouvelle chaîne d’approvisionnement, comme cela se fait pour les autres animaux de rente. Les sérovars de Salmonella Wandsworth et Stanley n’ont été isolés que dans un seul échantillon de grillons prêts-àconsommer. Une deuxième étude a permis de détecter des unités taxonomiques opérationnelles (OTU) liées à S. enterica dans des farines de grillons et de vers de farine. Aucune étude utilisant des mises en culture n’a mis en évidence de Salmonella dans les vers de farine. IntJFoodMicr, 10 pages. (09.11.2023). Voir aussi FSN.

Propagation de Salmonella Infantis multirésistante le long de la chaîne agroalimentaire : Récemment, une augmentation des cas de Salmonella Infantis multirésistantes porteuses des gènes blaCTX-M impliqués dans la résistance aux céphalosporines de troisième génération a été constatée dans l’UE. En Italie centrale, une étude a signalé la présence de souches de S. Infantis hébergeant des plasmides de type pESI, porteurs des gènes blaCTX-M1, à différents points d’échantillonnage le long de la chaîne agroalimentaire. Les résultats d’analyse ont confirmé la présence de plasmides de type pESI dans 97% des 35 échantillons prélevés. Au total, 118 gènes de virulence ont été identifiés dans les isolats hébergeant le plasmide de type pESI. IntJFoodMicr, 10 pages. (17.11.2023).

Chimie
Acrylamide et composés furanoïques dans les substituts de viande : Une étude a révélé que la teneur en acrylamide et en composés furanoïques après une cuisson à la poêle était plus importante dans les substituts de viande d’origine végétale que dans la viande conventionnelle. Si l’on considère la dose tolérable calculée par le groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire, ces quantités ne présentent pas de risque pour la santé. Néanmoins, comme la consommation de nouveaux aliments d’origine végétale augmente, les recherches sur la formation de contaminants alimentaires dans les nouveaux aliments transformés doivent être poursuivies. FoodChem, 7 pages. (23.11.2023).

Exposition alimentaire à l’acrylamide dans les cantines espagnoles : Une étude a révélé que les pommes de terre transformées constituent la principale source d’acrylamide et que, selon la garniture choisie, le risque d’exposition peut être multiplié par plus de quatre. Le calcul de la marge des valeurs d’exposition pour les effets néoplasiques a indiqué que le risque pour la santé est important, et qu’il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, même si l’on ne considère que le repas principal de la journée. Foods, 15 pages. (25.11.2023).

Absorption d’arsenic et accumulation dans les haricots et la laitue : Une étude s’est penchée sur l’absorption d’arsenic et son accumulation dans les haricots et la laitue. Les plantes ont ainsi été arrosée avec de l’eau contaminée par de l’arsenic à différentes concentrations. L’étude a aussi évalué le risque que présente, pour la santé humaine, la consommation de ces légumes contenant de l’arsenic. Les résultats ont montré que la concentration d’arsenic varie selon les parties de la plante, avec des concentrations plus élevées dans la laitue que dans les haricots. Environ Sci Pollut Res Int., 12 pages. (02.11.2023).

Bioaccessibilité des PFAS dans le poisson pendant la cuisson : Une étude s’est penchée sur trois types de poissons ayant différentes teneurs en matières grasses. La bioaccessibilité des PFAS pendant le traitement de cuisson (vapeur et friture) a été évaluée en utilisant une simulation gastro-intestinale in vitro. Les résultats ont révélé que la bioaccessibilité d’un PFAS individuel variait considérablement en fonction de sa structure moléculaire, allant de 26,0 à 108,1%. La cuisson peut réduire la bioaccessibilité des PFAS, et la cuisson à la vapeur est plus efficace que la friture. JAgrFoodChem, 10 pages. (20.11.2023).

Nutrition
Consommation d’aliments ultra-transformés et multimorbidité : Une étude de cohorte prospective a été réalisé dans sept pays européens auprès de 266 666 participants (dont 60% de femmes) ne présentant pas de cancer, de maladie cardiovasculaire et de diabète de type 2 au moment du recrutement. Après un suivi d’une durée médiane de 11,2 ans, les résultats montrent qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (∼260 g/jour sans boissons alcoolisées) est associée à un risque accru de multimorbidité comme le cancer et les maladies cardiométaboliques. Les boissons sucrées et édulcorées artificiellement, les produits d’origine animale, les sauces, les pâtes à tartiner et les condiments ont été associés à un risque accru de multimorbidité, ce qui n’est pas le cas pour d’autres produits : cela suggère qu’il faudrait réaliser des analyses plus nuancées par sousgroupes pour les aliments ultra-transformés. Lancet Reg. Health - Eur., 20 pages. (01.12.2023).

Les marqueurs d’ultra-transformation sont plus fréquents dans les produits de viande végétale : Une étude a analysé les produits de viande végétale et les produits de viande conventionnelle prélevés sur un marché allemand et il en ressort que les marqueurs d’ultra-transformation étaient plus fréquents dans les premiers que dans les seconds. L’étude a aussi mis en évidence des différences dans la composition des nutriments, les produits de viande végétale ayant une teneur plus faible en énergie, en graisses totales, en graisses saturées et en protéines, mais une teneur plus élevée en glucides, en sucres, en fibres et en sel. Les chercheurs estiment que remplacer les produits de viande conventionnelle par des produits de viande végétale pourrait avoir des effets négatifs sur la santé en raison de la prévalence plus élevée des marqueurs ultra-transformés. PHN, 25 pages. (06.11.2023).

Ingrédients adaptogènes dans les aliments et les boissons : Ces derniers temps, les consommateurs montrent plus d’intérêt pour les ingrédients adaptogènes végétaux. Un groupe pharmaceutique passe en revue la littérature sur le sujet afin de mieux comprendre les nombreux ingrédients, leurs mécanismes d’action, leur étiquetage et leurs utilisations potentielles. La prudence est de mise pour la consommation de ces ingrédients, car certains peuvent interagir avec les hormones, comme l’ashwagandha, qui a été interdit au Danemark en 2023. FSN, 2 pages. (23.11.2023). Publication originale : SLV. Informations complémentaires : VitafoodsInsight.

140 élèves malades au lycée agricole de Tulle Naves, gastro ou intoxication alimentaire ?

«140 élèves malades : le lycée agricole de Tulle Naves confronté à une sévère épidémie de gastro-entérite», source France BleuLimousin du 22 décembre 2023.

140 élèves du lycée agricole de Tulle Naves ont été pris de vomissements et de diarrhées depuis mardi, au point que l'établissement termine la semaine avec la moitié des élèves absents. Des analyses sont en cours mais la piste d'une importante épidémie de gastro-entérite est privilégiée.

Qu'est-ce qui a pu rendre autant d'élèves malades ? C'est la question que se posent de nombreux parents après une hécatombe dans les rangs du lycée agricole de Tulle Naves cette semaine. 140 élèves ont été renvoyés chez eux mardi, suite à des vomissements et diarrhées. Des symptômes évocateurs de la gastro-entérite, même si certaines familles s'interrogent aussi sur une possible intoxication alimentaire. Pour couper court aux rumeurs, des analyses sont en cours, mais c'est bien la piste d'une épidémie de gastro-entérite qui est privilégiée.

Un élève hospitalisé
Si la plupart des élèves touchés sont simplement rentrés se reposer, deux d'entre eux sont tout de même passés aux urgences et l'un a été hospitalisé en raison de la violence des symptômes. Tous vont toutefois se remettre rapidement assure l'Agence Régionale de Santé qui a lancé une enquête épidémiologique dans l'établissement. Bénédicte Galéa, la directrice adjointe de la délégation départementale de l'ARS en Corrèze rappelle qu'on est en période épidémique et que la propagation du virus est rapide dans des lieux où il a beaucoup de promiscuité.

Une analyse partagée par Dominique Culerier, la directrice du lycée agricole de Tulle Naves. Elle précise que «60% des 350 élèves de l'établissement sont internes et ils dorment dans des chambres de six.» Pour en avoir le cœur net, les analyses lancées prennent tout de même en compte toutes les hypothèses, y compris celle d'une éventuelle intoxication alimentaire. Des prélèvements ont été réalisés sur les plats témoin des repas servis mardi et mercredi. En attendant les résultats, qui doivent tomber en milieu de semaine prochaine, le ménage a été renforcé dans tout l'établissement et à l'internat.

Des précautions supplémentaires dans l'établissement
Une fête de Noël a aussi été annulée jeudi soir, pour limiter les risques de propagation de la maladie. Par ailleurs, les familles des 350 élèves ont reçu un questionnaire pour faire le point sur l'ampleur de l'épidémie, qui n'a par contre touché que très peu de personnels. Ce sont essentiellement des surveillants qui sont tombés malades. Les vacances tombent en tout cas à pic, car elles vont permettre de faire un vide sanitaire. S'il s'agit bien du virus de la gastro-entérite, il aura disparu avant la reprise des cours.

Commentaire
Intoxication alimentaire ou gastro, l’avenir le dira mais des prélèvements de selles semblent indispensables pour conclure. Ont-elles été réalisées ?
Pour ce qui est des gastro-entérites aiguës, selon Santé publique France, point au 19décembre 2023,
- Le taux d’incidence de diarrhée aiguë rapporté par le réseau Sentinelles est en hausse depuis plusieurs semaines mais se situe à un niveau d’activité faible par rapport à ceux observés habituellement en cette période
- La proportion de consultations pour GEA pour SOS Médecins est en hausse depuis plusieurs semaines mais reste proche des minimums historiques
- La proportion de passages aux urgences pour GEA est en hausse depuis plusieurs semaines et se situe entre les minimums et maximums historiques

vendredi 22 décembre 2023

La 'légende' du Val d'Oise a encore frappé. Fermeture d'une enseigne de gros à Argenteuil en raison du risque d'intoxication alimentaire

- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Six images sont proposées sur Facebook

Commentaires des internautes
- Des fermetures définitives seraient plus adaptés à ce genre de personne, histoire de mettre tout le monde au pas
- Vu que c'est un grossiste ce serait bien de contrôler aussi ses clients, histoire de pas consommer de la nourriture avariée ou autre.
- Mangez chez vous
- Il y en a trop dans le 95
- Honteux, dégeulasse d’avoir un établissement comme ça
- Il aurait mérité une fermeture définitive
- Dinguerie
- Happy meal à Argenteuil préparez vous ça sera bientôt à votre tour de déguster
- Oh la la la décidément à Argenteuil, il va plus rien rester- Pressing de tous les instants
- Prison ferme
- Le 'plus' c'est pour les blates
- Mais ! Astaghfillulah c’est un pays du tiers monde ou la France ? Je ne comprends pas ??
- non mais la dinguerie ! c'est pas possible ! si ça continue comme ça, on va trouver un scotch à mouches bientôt dans le 95 !
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.
- Merci pour ce travail ! Punaise on peut plus manger nul part c'est quoi ça
- Pitié ils doivent plus jamais ouvrir c’est immonde
- Je me régale à chaque publication Ne lâchez pas
- À Argenteuil il y en a pas mal à contrôler... Je suis parti manger au kebab en face de l'hôpital, c'était douteux. Mal de ventre le jour suivant.
- Faut relativiser : si les insectes volants sont vendus comme des produits bio, ya pas tromperie et c'est tout frais.
- Avant le weekend, c'est Noël avant l'heure pour notre préfet préféré. Un arrêté. Une fermeture. Efficace. Au prochain. Y'a des guiboles qui doivent trembler.
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.- Vive le name and shame.
- Bravo pour votre travail
- Oh mon dieu, mais comment on peut encore permettre à ses gens d'exercer à nouveau, il devrait y avoir des listes noires, honnêtement je ne crois pas du tout que le jour où ils vont réouvrir ils vont être irréprochable, en tout cas bravo à toute l'équipe et passez de bonnes fêtes.
- Fermeture définitive interdiction d'ouvrir un commerce suppression du numéro siret c'est inadmissible. Bravo et continuez à diffuser sur Facebook pour que la population le sache. 

Les toxi-infections alimentaires collectives et l'Anses

L'Anses rapporte dans un tweet qu'un tiers des toxi-infections alimentaires collectives surviennent au domicile ...

Qu'en est-il précisément ? 
Voici quelques élements ...
En 2021, les TIAC ont concerné 1 738 malades en milieu familial (16%), 1 662 en restauration commerciale (15%) et 7 296 en restauration collective (66%). Pour 17 TIAC correspondant à 360 malades (3%), le lieu de repas n’est pas connu.
- En 2021, le nombre de TIAC en restauration commerciale est de 363 et a de nouveau augmenté (+26% par rapport à 2020).
- En 2021, pour les TIAC familiales, ce nombre était de 425 TIAC notifiées.
- En 2021, pour les TIAC survenues en collectivités (restauration d’entreprise, cantines scolaires, instituts médico-sociaux et autres collectivités), on observe un rebond avec 403 TIAC déclarées.

NB : à noter que le lien indiqué n'est pas accessible ... 

Commentaire
Pour les données relatives aux toxi-infections alimentaires collectives en France, Santé publique France rapporte en 2021, 1 309 toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ont été déclarées en France, affectant 11 056 personnes. Selon le rapport 2022 de l’EFSA-ECDC, la France a signalé en 2022, 1 861 foyers de TIAC, affectant 16 102 personnes.
Tout augmente !

La Seine-Saint-Denis et les contrôles sanitaires

C’est désormais une mode que de parler des contrôles sanitaires et des fermeture administrtives, les hébdomadaires, Marianne, Le Point ou encore BFMTV en ont parlé récemment de façon détaillé, en ciblant, celui qui est devenu une ‘légende’ des contrôles, le préfet du 95.

Voici une enquête de TF1, «Contrôles de restaurants : à l'approche des JO-2024, la 'police de l'hygiène' met les bouchées doubles».
Le lecteur assidu du blog n’apprendra rien de plus que cet autre article, «JO 2024 : Tout sera-t-il under control ?»

- La région parisienne se prépare à recevoir 16 millions de visiteurs pour les Jeux olympiques en 2024.
- En Seine-Saint-Denis, le préfet a décidé d'accélérer les contrôles d'hygiène dans les restaurants. 
- Les sanctions se multiplient, du simple rappel à l'ordre à la fermeture immédiate des établissements.
- TF1 a suivi une équipe d'inspecteurs hygiène au cours de plusieurs contrôles sanitaires.

C’est un contrôle surprise, sans prévenir personne, auquel on assiste dans l'enquête du 20 h de TF1 en tête de cet article. Deux agents, qui travaillent pour la sécurité sanitaire des aliments, rentrent dans une boulangerie. En cuisine, un salarié prépare des sandwichs. Les deux contrôleurs enfilent une blouse blanche, par mesure d'hygiène. Comme pour une perquisition, ils présentent leurs papiers officiels.

Les aliments pour les sandwichs sont les premiers à être contrôlés. Le poulet est frais, et bien conservé. C'est un peu moins vrai pour l'accompagnement, une préparation à base d'ail, largement périmée. Les inspecteurs photographient tout, pour constituer le dossier. Au coin pâtisserie, c'est le sol qui est inspecté. De petites déjections signalent la présence de rongeurs dans les cuisines. «Ce n'est pas une infestation de souris, mais il y a une nette présence de rongeurs dans les locaux», estime le brigadier-chef Yannick Nuytens au micro de TF1. L'établissement a bien répandu des produits anti-souris, mais ils ne sont pas posés convenablement.

Risques de toxi-infections alimentaires collectives
Côté sanitaire, ça coince aussi, et les agents grimacent. «Regardez dans quel état c'est», soupire l'un d'eux. Les équipements ne sont pas aux normes, et recouverts de crasses. Dans le secteur de la restauration, c'est plus que problématique. «Il y a beaucoup de toxi-infections alimentaires collectives qui sont dues à un défaut d'hygiène manuelle», nous explique Xavier Rosières, le chef de service sécurité sanitaire des aliments de Seine-Saint-Denis, en inspectant les lieux. «Ici, vous avez des WC à côté, l'environnement est défavorable pour respecter tout ça», constate-t-il.

Tout sera consigné dans le rapport final des deux agents. Le patron est interrogé, et plaide la négligence. Le soir même, une mise en demeure sera décidée. Les gérants n'auront que quelques jours pour se remettre en conformité, sous peine de fermeture de leur établissement.

Les deux contrôleurs suivis par notre équipe partent maintenant quelques kilomètres plus loin, pour contrôler un restaurant qui vient tout juste d'ouvrir. Là encore, personne n'a été prévenu de leur visite, une clause nécessaire à leur mission, selon Xavier Rosières. «Ça permet de maintenir une pression des inspections dans le département», estime-t-il, «et de faire savoir à tout gérant qu'un contrôle peut leur tomber dessus à tout moment»

Un établissement fermé tous les trois jours
Il est midi, et le service a déjà commencé quand les inspecteurs se présentent à la porte de l'établissement. Au premier coup d'œil en salle, l'établissement semble répondre aux critères sanitaires de base. Mais dès qu'ils atteignent le sous-sol, où se trouvent les cuisines, les agents ont une tout autre impression. Au sol, des déchets alimentaires partout, de la saleté, et des évacuations à même le sol, complètement obstruées. À l'air libre également, des poissons crus, et de la viande non cuite, dont des abats. Autant de manquements graves, propices à la multiplication bactérienne. Il est rapidement clair que le restaurant va devoir fermer d'urgence, probablement dans les 24 heures, sans même en passer par la case tribunal.

Pratiquement un an plus tôt, le blog vous avait proposé le 16 décembre 2022 un article intitulé, En Seine-Saint-Denis, tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative, selon Le Parisien.

Au-delà de cette ‘enquête’ de TF1, le blog avait rapporté s’agissant de «La nouvelle police sanitaire unique de l’alimentation : Le compte n'y est pas du tout !» Preuves à l’appui !

On a cassé un outil il y a au moins 10 ans et maintenant on veut faire du chiffre à l’approche des JO 2024 de Paris, quézaco ...

Une investigation révèle qu'un manipulateur d'aliments infecté est à l'origine d'une épidémie à E. coli dans une école

Analyser les aliments comme d’hab est utile, voire très utile, mais parfois, l’origine d’une intoxication alimentaire n’est pas là où l’on pense, car voici qu’«Une investigation révèle qu'un manipulateur d'aliments infecté est à l'origine d'une épidémie à E. coli dans une école», source article de Coral Beach paru le 22 décembre 2023 dans Food Safety News.

Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié comme la source la plus probable d'une épidémie à E. coli dans un lycée de l'Illinois qui a vu 16 élèves tombés malades et deux hospitalisés.

Une rupture du protocole de lavage des mains était la cause la plus probable de ces maladies, selon un rapport de 152 pages du McHenry County Department of Health (MCDH). Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié par des analyses en laboratoire à partir d'échantillons de selles.

L’épidémie à la Huntley High School (HHS) s’est produite en septembre de cette année. Le département de la santé du comté a publié son rapport final cette semaine. Le directeur du district scolaire a communiqué le rapport du département de la santé.

«Il s’agit d’une situation malheureuse qui a entraîné des conséquences involontaires. Le bien-être de nos étudiants et de notre personnel est notre priorité absolue. Nous continuerons à collaborer avec le MCDH pour faire tout notre possible pour garantir la santé et la sécurité des aliments, y compris en renforçant les pratiques sûres de manipulation des aliments et de nettoyage-désinfection de nos cafétérias et en ajoutant des niveaux de surveillance supplémentaires en tant que mesures proactives dans toutes les cafétérias scolaires de Huntley», indique le communiqué du district.

Au total, 1 526 élèves ou membres du personnel de l'école secondaire Huntley ont été interrogés, soit par le personnel chargé des maladies transmissibles, soit via des questionnaires d'enquête sur les épidémies. Seize cas ont été identifiés. Quinze patients sur 16 ont mangé à la cafétéria le même jour.

Le département de santé du comté a clairement conclu qu'un manipulateur d'aliments du lycée était responsable de l'épidémie.

«Le mode de transmission le plus probable des STEC (E. coli producteurs de shigatoxines) dans la cafétéria de la HHS était par l’intermédiaire d’un manipulateur d’aliments infecté. Au moment de l'investigation, un manipulateur d'aliments du HHS qui travaillait à la fois à la station de sandwichs froids, fournissant des garnitures, laitue et fromage dans les sandwichs, et à la station cookies, a été confirmé par (tests en laboratoire) qu'il excrétait des STEC par intermittence, Stx2», selon le rapport du département de la Santé, qui ajoute que l’épidémie était probablement plus importante que celle documentée.

«… Étant donné que la plupart des infections sont spontanément résolutives, la plupart des individus ne recherchent pas de soins de santé et ne sont pas testés. Puisqu'il a été documenté que des STEC peuvent être excrétées pendant une période allant jusqu'à 62 jours, il est probable que la personne qui manipulait les aliments était auparavant légèrement malade et n'a pas associé cette maladie à cette enquête sur l'épidémie. Étant donné que l’excrétion du pathogène diminue avec le temps, il n’est pas surprenant qu’une culture ne puisse pas être réalisée.»

L'enquête du comté a révélé que sur les 15 patients atteints par l’épidémie qui ont mangé à la cafétéria, tous ont mangé un sandwich du poste de sandwichs froids et tous les cas pour lesquels des informations étaient disponibles sur la laitue ont mangé de la laitue dans leur sandwich.

Les responsables du comté ont informé le département de la Santé de l'Illinois, la Food and Drug Administration et le Centers for Disease Control and Prevention lorsque l'épidémie a été déclarée. Les responsables de l’État et du gouvernement fédéral pensaient que l’épidémie dans les écoles pourrait faire partie d’une épidémie plus importante dans plusieurs États.

«L'épidémie à STEC au HHS était liée à une épidémie dans plusieurs États par WGS (séquençage du génome entier)», selon le rapport du comté.

«Cependant, cela n’implique pas que la source de l’épidémie dans plusieurs États, qui n’est pas identifiée à ce jour, soit la même que celle de l’épidémie au HHS. L’épidémie dans plusieurs États et l’épidémie au HHS partagent probablement une source commune, un étudiant ou un membre du personnel du HHS tombant malade de STEC après avoir été exposé à la source de l’épidémie dans plusieurs États dans un lieu externe. Une fois introduits dans le HHS, les STEC se transmettaient principalement via la cafétéria du HHS.

Le rapport du comté indique que la cuisine du lycée, en ce qui concerne les mesures de sécurité des aliments, est en relativement bon état. Même si certaines infractions, comme un lave-vaisselle défectueux, ont été constatées, ces problèmes ont été résolus.

«La cafétéria de la cuisine du HHS est bien organisée, avec des responsabilités désignées en matière de manipulation des aliments, et il existe une culture claire du lavage des mains parmi les manipulateurs d'aliments. Malheureusement, même une panne occasionnelle dans les procédures ou techniques de lavage des mains peut entraîner la transmission de maladies», indique le rapport du comté.

«Lors des observations des procédures de manipulation des aliments au HHS, deux manipulateurs d'aliments n'ont pas réussi à utiliser fermer correctement les robinets de l’évier. Cela confirme que même dans une cuisine dotée d'un personnel formé et où le lavage des mains est encouragé, une panne technique peut survenir, principalement lorsque le personnel est extrêmement occupé et distrait par plusieurs tâches.

«Dans cette épidémie, le scénario le plus probable est que la personne infectée manipulant des aliments n'a pas réussi à se laver les mains correctement, ou suffisamment soigneusement, ou assez fréquemment, ce qui a entraîné une contamination des surfaces (plateaux, ustensiles, emballages alimentaires, etc.) ou des aliments à la station des sandwichs froids et à la station cookies... Sans autre étape de cuisson après la contamination, l’agent pathogène est resté viable, entraînant une maladie après consommation. STEC peut être présent jusqu’à 16 mois sur des surfaces sans désinfection appropriée.»

NB : Il ne semble pas possible depuis la France de télécharger le rapport du McHenry County Department of Health.