jeudi 18 juillet 2019

De la viande hachée de bison du Canada liée à une éclosion à E. coli dans 7 États des États-Unis


L’Agence canadienne d’inspection des aliments rapporte le 16 juillet 2019,
Northfork Bison Distributions Inc. procède au rappel volontaire de produits de bison haché parce que ces produits pourraient être contaminés par la bactérie E. coli O121 et O103. Les produits visés décrits ci-dessous ne doivent pas être consommés.
Ce rappel a été déclenché par l'entreprise et d'un rappel effectué dans un autre pays. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) procède actuellement à une enquête sur la salubrité des aliments qui pourrait entraîner le rappel d'autres produits. Tout autre rappel de produit à haut risque sera signalé au public au moyen d'une mise à jour de l'avis de rappel d'aliments.
L'ACIA veille à ce que l'industrie retire du marché les produits faisant l'objet du rappel.
Aucun cas de maladie associé à la consommation de ces produits n'a été signalé au Canada. Cependant, des cas de maladie associés à la consommation de ces produits ont été signalés aux États-Unis. 
Effectivement, il s’agit désormais d’un rappel international car, aux Etats-Unis, plus de 20 personnes ont été contaminés par E. coli lié à de la viande de bison hachée, qui a été rappelée.

« Eclosion à E. coli dans 7 États des Etats-Unis liée à de la viande hachée de bison », source CIDRAP News.

Northfork Bison Distributions Inc., une entreprise alimentaire canadienne, a rappelé plusieurs produits de viande hachée de bison après que la viande ait été liée à une éclosion d’infections à Escherichia coli producteurs shigatoxines O103 et O121 aux États-Unis.

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont déclaré que 21 personnes dans sept États avaient été malades lors de l'épidémie. Huit personnes ont été hospitalisées et il n'y a pas eu de décès.

« La viande hachée de bison rappelé a été vendu à des distributeurs comme des Bison Burgers et/ou des Buffalo Burgers », a écrit le CDC. « Les consommateurs ne devraient pas consommer et les restaurants et les distributeurs ne devraient pas vendre ou servir, des produits de viande de bison hachée rappelés. »

L'État de New York a signalé le plus grand nombre de cas, avec 9, suivis de la Floride (4), de la Pennsylvanie (3), du New Jersey (2) et de 1 cas chacun dans le Connecticut, le Michigan et le Missouri.

Les dates de début de la maladie vont du 18 mars au 18 juin et 67% des patients interrogés se rappelaient avoir mangé des hamburgers à la viande de bison au cours des semaines précédant la maladie.

Northfork Bison Distributions Inc. a volontairement rappelé tous les produits douteux fabriqués du 22 février au 30 avril 2019.

Le Danemark touché par une épidémie à E. coli O157:H7 avec 10 cas


« Le Danemark touché par une épidémie à E. coli O157:H7 avec 10 cas », source article de Joe Whitworth paru le 18 juillet 2019 dans Food Safety News.

Des responsables danois investiguent sur une épidémie à E. coli qui a rendu malade 10 personnes.

Le Statens Serum Institut (SSI) signale qu’une éclosion à E. coli O157:H7 a débuté en mai et que la source de l'infection n'est pas encore connue.

Huit personnes ont eu une diarrhée sanglante, symptôme typique d'une infection par ce type de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Six personnes ont été hospitalisées mais aucun cas n'a développé de syndrome hémolytique et urémique (SHU), un type d'insuffisance rénale associé à une infection à E. coli. Les personnes nécessitant une hospitalisation sont sorties de l'hôpital et aucun décès n'a été signalé.

Ceux qui sont malades vivent au Danemark, n’ont pas voyagé, ni partagé d’événements communs avant de tomber malades, principalement au cours des deux premières semaines de juin. Quatre personnes sont malades dans le Midtjylland, trois à Hovedstaden, deux à Syddanmark et une à Nordjylland.

La démographie des patients fournit des indices
Les patients sont six hommes et quatre femmes dont l'âge médian est 29 ans. La moitié d'entre eux ont entre 16 et 37 ans, et la gamme complète d’âge va de 8 à 63 ans. Les enquêteurs affirment que E. coli O157:H7 infecte souvent des personnes plus jeunes, souvent âgées de moins de cinq ans.

Laura Espenhain, épidémiologiste au Statens Serum Institut, a déclaré à Food Safety News que cela pourrait être un indice pour retrouver la source.

« Potentiellement, et nous prenons en compte le profil d’âge lorsque nous émettons une hypothèse sur la source. Pour l'instant, malheureusement, nous n'avons pas d'hypothèse claire », a-t-elle déclaré.

« Les derniers patients sont tombés malades dans les premières semaines de juin. Nous ne pouvons pas exclure que l'épidémie soit toujours en cours, car il s'écoule quelques semaines entre le moment où un patient fournit un prélèvement et le résultat du séquençage. »

« Le SSI a notifié au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et à d'autres pays par le biais du système d'information sur les épidémies (EPIS). Rien n'indique qu'une éclosion de la même souche soit en cours dans d'autres pays. »

Le SSI enquête sur l'épidémie en collaboration avec l'administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) et l'Institut national de l'alimentation, Université technique du Danemark. Les agences investiguent également sur 23 personnes infectées par une souche rare de Salmonella, dont près de la moitié ont besoin d'être hospitalisées.

Epidémies passées et STEC au Danemark
Pour trouver ce qui a pu rendre les personnes malades par E. coli, des entretiens sont en cours avec eux ou avec leurs proches pour obtenir des informations sur les aliments pertinents, le contact avec les animaux et d'autres expositions.

La souche épidémique a le sérotype O157:H7 et code pour les gènes de la shigatoxine (Stx) 1a et Stx2a. Stx2a est plus souvent associé à une maladie grave et au SHU. Grâce au séquençage du génome complet a été découvert que les isolats de 10 cas étaient étroitement liés et du type de séquence 11.

Depuis 2014, le Danemark a connu environ 40 cas d’infections à STEC O157 chaque année, sur une plage allant de 33 à 51 cas.

La dernière épidémie à STEC O157:H7 au Danemark remonte à 2012, lorsque 13 cas ont été déclarés sur une période de six semaines.

Dans cette éclosion, les patients étaient plus jeunes, avec un âge médian de 14 ans et un intervalle de 3 à 68 ans par rapport à la nouvelle éclosion, et huit des 13 atteints ont eu un SHU. L'investigation sur l'éclosion de 2012 a mis en évidence de laviande bovine hachée, provenant probablement du même lot, comme cause de l'infection.

Le nombre de personnes infectées par STEC au Danemark a presque doublé, passant de 281 en 2014 à 495 en 2018, et la plus forte augmentation a été observée de 2017 à 2018. Les isolats de STEC doivent être soumis au SSI où ils ont été séquencés pour leur génome complet depuis 2014.

« Les diagnostics par PCR et davantage de patients potentiels examinés pour des STEC expliquent en partie ou en totalité cette augmentation, mais nous avons néanmoins lancé plusieurs activités pour mieux comprendre les voies de transmission, y compris des études scientifiques, parmi lesquelles une vaste étude cas-témoins des facteurs de risque des infections sporadiques », a déclaré Espenhain.

Carte postale de vacances d'un village de France


L'histoire vous est narrée par France 3 régions du 10juillet 2019, Gard : “Attention village français”, à Saint-André-de-Valborgne on aime les bruits ruraux, les touristes sont prévenus.
L'an dernier, le maire avait été interpellé par des touristes incommodés par les bruits ruraux. Désormais, ils sont prévenus.

Gênés par les gongs ! Et bien tant pis... 

Cette histoire cévenole commence l'an dernier, quand une poignée de touristes estivaux se plaint auprès du maire de Saint-André-de-Valborgne. En cause, la cloche de l'église qui sonne toutes les heures de la journée. Et là, le sang de monsieur le maire ne fait qu'un tour.
Cette année, Régis le maire a pris les devants. Avec deux panneaux aux entrées du village pour dire qu'ici, c'est la campagne, un village français et qu'il faut l'accepter tout entier, avec ses traditions et toute sa ruralité.