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lundi 2 janvier 2023

L’Académie d’Agriculture de France propose Questions sur … «Les zoonoses»

L’Académie d’Agriculture de France propose dans Questions sur … «Les zoonoses», par Barbara Dufour, membre de l’Académie d’Agriculture de France.

Résumé
En France, dans les années 2020, le risque zoonotique peut être considéré comme modéré. En effet, la plupart des zoonoses majeures ne sont pas présentes sur le territoire, soit parce que leurs réservoirs n'y sont pas présents (Ébola, peste humaine, etc.), soit parce qu'elles ont été maîtrisées, telles la brucellose, la tuberculose bovine ou la rage). La lutte contre les zoonoses alimentaires a également porté ses fruits, aussi ces dernières sont en très forte diminution. Cependant, la mondialisation des échanges et les risques d'émergence, permanents dans certains pays du Sud notamment, sont réels et peuvent conduire à une réintroduction de certains pathogènes disparus (rage par exemple) ou à la circulation très rapide d'un nouvel agent zoonotique. Il convient donc de se préparer à lutter contre ces maladies que les vétérinaires connaissent souvent mieux que les médecins, car ils y ont été plus souvent confrontés. L'avenir est donc résolument à une collaboration entre ces deux professions dans l'optique "Une seule santé" (One health).

Commentaire
Très bon document, très explicite et pédagogique.

Le document indique que parmi les zoonoses, le virus de la variole du singe se transmet par contact cutané. Dans l’émergence du virus de la variole du singe dans des pays occidentaux, dont la France, on a dit que cette situation est atypique du fait de la circulation du virus dans des pays où celui-ci est habituellement absent.

Cela étant, les cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes multipartenaires, sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique.

Dans ces conditions, aux Etats-Unis, des médécins rapportent que la maladie liée au virus de la variole du singe est une maladie sexuellement tansmissible.

En France, le 8 juillet 2022, un communiqué de l’Académie de médecine de France n’a pas fait grand bruit et n’a pas été repris, «Variole du singe : zoonose et infection sexuellement transmissible (IST)» Voir l’article du blog ici.

jeudi 20 octobre 2022

Où va l’agriculture française ?

«Où va l’agriculture française ?», source Académie d’Agriculture de France.

Les agriculteurs français sont préoccupés par l'évolution du monde. En effet, au-delà des difficultés conjoncturelles, que leur réserve l'avenir ? Quelles sont les difficultés auxquelles ils auront à faire face ? Quels sont les changements inévitables auxquels ils doivent se préparer ?

Une agriculture toujours en mouvement
- L’agriculture française n’est pas figée, bien au contraire. Elle évolue même sans cesse :
la surface agricole disponible diminue lentement, mais régulièrement ;
- la taille des exploitations augmente ;
- les divers statuts sociétaires prennent le pas sur l’exploitation familiale ;
- le capital investi dans les exploitations augmente, avec des machines plus performantes ;
- les producteurs s’adaptent à une demande des consommateurs qui change de plus en plus vite.

Comme elle le fait depuis plus d’un demi-siècle, l’agriculture française poursuit donc sa transformation et sa modernisation. Mais elle doit aussi intégrer la préparation des évolutions futures, qui vont nécessiter de profonds bouleversements dans toutes les exploitations et dans tous les systèmes de production.

De nombreux périls en perspective
Un monde extérieur lourd de menaces inquiète à juste titre les agriculteurs qui sont dans l’obligation d’y faire face :
- Les inéluctables changements climatiques s’accompagnent de graves dérèglements locaux, et peuvent expliquer le plafonnement des rendements de plusieurs cultures ;
- La demande des marchés français, européens et internationaux évolue vite, ce qui ne facilite pas les anticipations ;
- La concurrence européenne et internationale s’accroit rapidement et agressivement ;
- Il n’existe aucune protection contre la volatilité des prix de vente et celle des intrants ;
- La Politique Agricole Commune (PAC) apporte une aide bienvenue, mais au prix de beaucoup de complications administratives.

Les attentes des consommateurs et des citoyens
Les Français veulent protéger leur pouvoir d’achat, mais ils sont également soucieux de leur santé et donc de la qualité sanitaire des produits qu’ils consomment. Ils sont devenus très attentifs à la protection de la planète, mais aussi à celle de leur environnement proche.
Ces multiples préoccupations visent notamment à :
- La possibilité d’accéder à des prix bas pour tous;
- La disposition de produits sains, locaux et peu transformés;
- La contestation des méthodes de travail des agriculteurs, notamment l’usage de pesticides;
- La réduction de l’émission de gaz à effet de serre dans le secteur agricole.
- La réponse des agriculteurs à ces différentes revendications sera compliquée et toujours incomplète, laissant inévitablement de nombreux citoyens insatisfaits. En effet, protéger les sols et les eaux, respecter la biodiversité, améliorer le bien-être animal et lutter contre le réchauffement climatique, tout en produisant des aliments sains et bon marché, constituent un challenge difficile.

Les agriculteurs doivent donc se préparer à bien des difficultés
Le métier d’agriculteur n’a jamais été facile. Depuis deux ou trois générations, il reposait sur l’accroissement des rendements et de la productivité du travail ; or cette seule reproduction du passé ne suffit plus : il va falloir remettre en question toutes les certitudes, et innover dans un monde qui change vite.

Les voies de l’avenir
Les agriculteurs français ont assurément acquis une grande expérience professionnelle. C’est un atout qu’il faut préserver et valoriser.

L’agriculture française a su aussi tirer profit de la spécialisation des différentes régions ou terroirs, née des conditions naturelles et de l’acquis du passé. Dans ce contexte, les producteurs doivent donc continuer de faire ce qu’ils savent bien faire, et éviter les voltefaces ou les tentations de changements de pied complets.

Néanmoins, on a vu que d’importants changements se produiront dans les toutes prochaines années : il faut donc s’y préparer.

Le niveau des prix de marché reste déterminant pour tous les agriculteurs. Or ces prix semblent orientés à la hausse pour le futur. Cette tendance longue n’exclut toutefois ni une grande volatilité ni une recomposition entre les différentes productions. Ce sont des facteurs d’incertitudes pour tous les producteurs.

Les agriculteurs français doivent être à la fois inquiets et confiants pour l’avenir de leur métier. L’inquiétude est justifiée, car ils devront procéder à d’importants changements dans leurs exploitations et dans leurs modes de production. Il faut garder en tête qu’aucun gouvernement ne se désintéressera du secteur agroalimentaire, et que l’agriculture française a la capacité de conserver sa place dans le monde.

Accédez à l’intégralité de la publication en téléchargement ici.

jeudi 11 mars 2021

L’agriculture biologique en questions

L'Académie d'Agriculture de France propose L’agriculture biologique en questions.
Ce qu'il faut retenir de la fiche :
L'agriculture biologique est en développement par la demande des consommateurs qui acceptent de payer plus cher, et est soutenue par les pouvoirs publics en raison du sentiment que le bio serait meilleur pour la santé et pour l'environnement. 
Pour la santé les données actuelles montrent que ce n'est pas le cas.
Pour l'environnement, les conclusions sont plus mitigées, mais il apparaît que souvent le conventionnel fait aussi bien, ou mieux que le bio. 
L'extension du bio sur de très grandes surfaces est-elle possible ou souhaitable ? Il n'y a pas de réponse certaine à ce jour, mais tout donne à penser que cela entraînerait une diminution trop importante de la production. 
Néanmoins, il faut considérer que l'agriculture biologique peut servir de laboratoire en vraie grandeur pour la recherche agronomique et l'innovation en agriculture, et donc faciliter le développement d'une agriculture durable et de bonne productivité.

Fiche téléchargeable en intégralité : Questions sur n°11.01.Q01.

D'après le Codex alimentatrius, l'agriculture biologique est «une gestion holistique de la production qui favorise la santé de l'écosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et l'activité biologique des sols». Mis à part les produits prohibés, l'agriculture bio utilise toutefois des pesticides autorisés dits naturels (dont le maintenant très controversé sulfate de cuivre) ainsi que des OGM non réglementés. Comment se comparent les deux pratiques culturales ?

Impacts respectifs sur la santé

En dépit de prix supérieurs, l’augmentation de la demande en produits bio est forte, essentiellement pour deux raisons : le bio est perçu meilleur pour la santé et pour l’environnement. Qu’en est-il vraiment ?

Comparaison des qualités nutritionnelles et des valeurs sanitaires

Une analyse comparative entre le bio et le conventionnel, sur la qualité nutritionnelle et sur la valeur sanitaire des deux gammes, montre que :
  • les aliments bio ne présentent en général pas d’avantages, ni pour la nutrition ni pour la santé ;
  • ils présentent une légère tendance à une prévalence plus forte de contamination microbienne, risque accru conduisant à des retraits de ventes relativement plus fréquents, en proportion, que les aliments conventionnels ou, dans de rares cas, provoquant des toxi-infections alimentaires.

De nouveaux risques dus aux difficultés de désherbage

Des nouveaux problèmes se sont révélés en raison de la difficulté du désherbage en bio, avec par exemple apparition de Datura ou d’ergot du seigle dans certaines céréales. La DGCCRF met d’ailleurs en garde contre certains produits bios, et en a fait enlever plusieurs du marché en 2019, en particulier pour présence de Datura.

Dans la même période, les rappels de produits alimentaires issus du conventionnel ont été rares et n’ont pas concerné des risques sanitaires, mais des questions d’information et d’étiquetage.

Le mythe des vertus anticancer du bio

Une étude d’octobre 2018, largement diffusée par la presse, affirmait que « manger bio protège contre le cancer ». Cependant, depuis, plusieurs études ont montré les faiblesses de ce travail, et ont conclu qu’il n’était pas établi que les aliments bio puissent prévenir le cancer.

Impacts respectifs sur l’environnement

La comparaison des impacts sur l’environnement est complexe : il faut considérer divers compartiments comme l’eau, l’air, les gaz à effet de serre, la fertilité du sol, la biodiversité, l’utilisation des sols.

Impacts sur l’eau

Cas du transfert des nitrates vers les nappes
Si l’on raisonne par unité de surface, différentes études montrent un avantage de l’agriculture biologique, avec un lessivage d’azote de l’ordre de 30 % inférieur à celui de l’agriculture conventionnelle. En revanche, si l’on raisonne en unité de produit, le lessivage d’azote en agriculture bio est identique ou supérieur à celui en agriculture conventionnelle, selon les études ; le surplus peut atteindre jusqu’à 50 % dans certains cas.

Présence de pesticides dans les eaux souterraines
On retrouve de nombreux résidus de pesticides dans les eaux souterraines métropolitaines, principalement des herbicides ; toutefois, il n’existe pas de véritable comparaison bio/conventionnel, d’autant qu’en général les pesticides utilisés en bio ne sont pas recherchés. Il est cependant intéressant de noter que de nombreux produits décelés ne sont plus utilisés, certains depuis quarante ans ; ceci indiquerait une meilleure gestion générale des produits phytosanitaires et une meilleure dégradabilité de ceux-ci.

mardi 22 décembre 2020

Quand l'écologisme est à côté de la plaque, un exemple avec Grenoble et son maire ...

Pour reprendre l'expression de l'excellent livre de Jean-Paul Oury que je lis actuellement, Greta a tué Einstein, l'écologisme, à savoir l'écologie vue par le marketing vert, et en particulier des Verts, est complètement à côté de la plaque ...

Avec 300 m2, je peux nourrir, d'après le calcul de Mme Emmanuelle Ducros, 
Mise à jour du 14 avril 2021.

samedi 17 octobre 2020

Réécriture du génome, éthique et confiance, un avis de l’Académie d’agriculture de France

Communiqué de l'Académie d'Agriculture du 14 octobre 2020, Prix Nobel de chimie 2020 et avis de l’Académie d’agriculture de France sur le thème « Réécriture du génome, éthique et confiance ».

Le prix Nobel de chimie 2020 est décerné à Emmanuelle CHARPENTIER et Jennifer DOUDNA pour leur découverte du système CRISPR-Cas. Cet outil très puissant pourrait trouver de multiples applications dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage ou de la forêt. Aussi, dès 2017, l’Académie d’agriculture de France (AAF) a-t-elle initié une réflexion large et approfondie autour des pistes nouvelles ainsi ouvertes et des questions, voire des risques, que leur application pourrait entraîner, en mettant en place un groupe de travail où étaient représentées toutes les sections de l’Académie. Bertrand Hervieu et Paul Vialle, rapporteurs du groupe de travail, ont animé les débats sur ce thème très sensible.

L’avis sur la « Réécriture du génome, éthique et confiance » dans le cas des plantes cultivées, de la forêt et des animaux d’élevage a été approuvé en séance plénière de l’Académie d’agriculture de France le 8 janvier 2020 par plus de 80% des votants.

Au terme de ces travaux, l’Académie énonce 8 recommandations selon 4 principes directeurs pour guider l‘action :
  • Agir de façon responsable,
  • Respecter le principe de précaution,
  • Associer largement le public. Informer. Agir de façon transparente,
  • Procéder à des réévaluations régulières.
L’avis analyse ces technologies de réécriture du génome (dont celle de CRISPR Cas 9), plus précises, plus rapides, que les méthodes antérieures, mais dans certains cas impossibles à distinguer par la suite. Sur des exemples concrets très divers, il ressort que chaque cas est singulier, et que cette diversité doit être prise en considération tant au niveau des bénéfices que des risques éventuels.

Pendant les travaux de l’Académie, la Cour de justice de l’Union européenne, sur la base de la directive européenne 2001-18, a rendu une décision classant les produits issus de ces techniques parmi les OGM, indépendamment de l’évolution scientifique de ces 20 dernières années.

L’Académie affirme le bien-fondé d’utiliser ces techniques pour des objectifs de recherche cognitive, comme c’est déjà le cas en santé humaine. Elle est convaincue que certaines de leurs applications peuvent faire partie des solutions pour contribuer à relever les défis mondiaux urgents : biodiversité, changement climatique, évolution de la population mondiale, et qu’elles peuvent s’inscrire dans les priorités politiques actuelles, comme l’agroécologie ou le bien-être animal.

L’AAF maintient la nécessité d’une autorisation préalable dans le cadre de l’article 7 de la directive 2001-18 instaurant une procédure différenciée - apparemment jamais utilisée - mais avec des dossiers mieux calibrés et un suivi des autorisations, limitées dans le temps et révocables, auxquelles il pourrait être mis fin sans irréversibilité. Pour éviter le décalage entre science, droit et société, elle propose une révision tous les 7 ans des textes régissant ces domaines, comme pour le Conseil consultatif national d’éthique.

L’Académie demande avec insistance aux pouvoirs publics de sortir d’une position attentiste. Enfin, elle souhaite contribuer à cette évolution et, pour ce faire, est prête à solliciter et accompagner les législateurs, en lien avec d’autres académies françaises et européennes.

Sur ce sujet, on lira aussi l'article de seppi, Le Prix Nobel de Mme Emmanuelle Charpentier et les cocoricouacs du gouvernement,
Où l'on découvre soudain que Mme Emmanuelle Charpentier est française... mais les applications agricoles de sa découverte sont interdites de séjour en France. Et notre personnel politique a fait fort dans les cocoricouacs. Mais il n'est pas trop tard pour utiliser ce Prix Nobel pour faire de la pédagogie.

Complément du 19 octobre 2020. On lira Emmanuelle Charpentier prix Nobel de Chimie, France prix Nobel d’Idéologie, article de Jean-Paul Oury dans European scientist du 16 octobre 2020. 

samedi 22 décembre 2018

« Y-a-t-il de bons et de mauvais additifs alimentaires ? », telle est la question ...


Un communiqué du 5 décembre 2012 de l’Académie d’Agriculture informe, « Y-a-t-il de bons et de mauvais additifs alimentaires ? » Des Académiciens dénoncent cet état de fait dans ce « Point de vue ».

Extrait.
On voit fleurir ici ou là, à travers des articles de presse ou via des applications pour smartphone pour qualifier le profil d’aliments ou via la publication d’un récent rapport parlementaire des listes de bons ou de mauvais additifs. 
Ces classements sont réalisés par des inconnus, dont les compétences scientifiques en termes d’évaluation du risque en sécurité sanitaire des aliments ne sont pas précisées, pas plus que leurs conflits d’intérêt potentiels avec des industriels ou des ONG. Mais pire que tout cela, on ignore sur quelles bases scientifiques ce classement est réalisé. 
Ce que l’on sait c’est que la liste de base à partir de laquelle les additifs sont triés comme bons ou mauvais est celle des additifs inscrits sur la liste positive de l’UE, considérés par les experts de l’Efsa (European Food Safety Authority) comme ne faisant pas courir de risque à la santé du consommateur et autorisés en France dans la limite des doses permises dans les denrées dans lesquelles ils peuvent être utilisés. 
Il est à noter que l’identité des experts de l’Efsa ayant signé les opinions est connue, leur curriculum vitae et leur déclaration d’intérêt sont publics, accessibles par chacun sur le site web de l’Efsa et le paradigme sur lequel repose l’évaluation du risque des additifs est connu de tous. 
Alors, pourquoi certains disent-ils qu’il y a de bons et de mauvais additifs autorisés aujourd’hui en France et en Europe ? 
Il semble que les classements publiés ici ou là reposent sur une erreur d’interprétation des termes danger et risque.  
Le danger est, en toxicologie alimentaire, la propriété d’une molécule d’avoir un effet toxique. Le danger n’est pas synonyme de risque. 
Le risque est, en toxicologie alimentaire, la probabilité d’être exposé au danger via la consommation d’un aliment qui contient une molécule dangereuse à une dose toxique compte tenu de l’exposition.
Liste positive, qu'est-ce que c'est ? 

En Europe, l'utilisation des additifs est strictement réglementée selon le principe dit « de listes positives ». Autrement dit, ce qui n'est pas expressément autorisé est interdit. Source document du 15 décembre 2017 de la DGCCRF sur les additifs alimentaires : condition et modalités d’utilisation.

On écoutera avec attention cette vidéo d’Emmanuelle Ducros de L’Opinion, dont j’avais déjà signalé ici la pertinence de ses vidéos pédagogiques, « Additifs alimentaires: le danger n’est pas forcément celui que l’on croit ».
Des applications proposent de trier, pour les consommateurs, les « bons » et les « mauvais » additifs alimentaires. Outre le fait que tous ont été testés par les autorités sanitaires européennes avant d’être autorisés, le tri joue sur un malentendu. Une confusion entre le danger et le risque ! Cela revient à dire qu’il faut interdire à tous les bateaux de prendre la mer car ils risquent de couler, sous prétexte que l’on risque d’être sur un bateau qui coulera.
NB : L’idée de cet article m’est venue en lisant celui de seppi, « Additifs alimentaires : l'Académie d'Agriculture de France pisse dans un violon.