Dans un lexique
sur les sucres bio, on apprend qu’« En général, Il n’est pas disponible en magasin bio. »
Par ailleurs, on apprenait en mai 2018, « Pour la première fois, l’Institut technique
de la betterave (ITB) mène une étude en plein champ sur la culture de la betterave bio. ». Source Le
Bettravier.
Le 17 décembre 2018, le journal Les
Marchés (article réservé aux abonnés) rapporte, « Sucre bio : les essais se poursuivent
en France », mais sans semble-t-il, on bute sur des problèmes des
coûts …
C’est de cela dont il va être question ci-après avec « Le
bio aussi a ses limites : l’exemple du sucre ».
Merci à Gil
Rivière-Wekstein d’avoir signalé cette « vidéo sympathique et
très pédagogique » mis en ligne le 16 décembre 2018 par Emmanuelle
Ducros, journaliste au quotidien L’Opinion.
« Le champ des possibles », le vlog d’Emmanuelle Ducros, épisode 6.
Acheter bio semble souvent une garantie d’écologie et de respect de l’environnement. Mais les solutions simples ont leur limite. Un exemple avec le sucre : acheter du sucre bio signifie importer du sucre de canne produit aux antipodes, transporté en produisant du CO2 et cultivé en encourageant la déforestation. Certes, le sucre de betterave n’est pas bio en soi: on ne sait pas protéger les betteraves de façon totalement bio. Mais pour autant, le produit final et local est quasiment dépourvu de traces de pesticides, puisqu’un cristal de sucre est pur à 99,9%. L’exemple simple du sucre doit encourager à se poser des questions de bon sens avant de se ruer sur les labels !
On lira aussi les autres articles ou vidéos d’Emmanuelle
Ducros, Petite
géopolitique des pommes, Glyphosate
: le bébé, l’eau du bain et la conservation des sols, Agriculture : on a un
problème avec le Cu et Coquelicot,
jolie fleur piège à gogos.
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