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samedi 2 décembre 2023

L'Italie promulgue une loi interdisant la viande cultivée et envoie la loi à la Commission européenne

Après deux articles précédents du blog (1 et 2), voici que «L'Italie promulgue une interdiction de la viande cultivée et envoie la loi à l'UE», source Meatingplace.

Le président italien Sergio Mattarella a annoncé vendredi qu'il avait signé une loi interdisant la viande cultivée qui a été adoptée par le Parlement italien au début du mois, permettant à son gouvernement de soumettre le projet de loi à l'UE pour commentaires. 

Les responsables de la Commission européenne à Bruxelles ont confirmé que l'organisation avait reçu notification du projet de loi, accompagnée d'une lettre s'engageant à «se conformer à toutes observations qui pourraient être faites par la Commission dans le cadre de la procédure de notification».

Piercamillo Falasca, secrétaire adjoint du parti politique italien +Europa, a noté que la loi est susceptible de mettre l'Italie en infraction avec les règles du marché unique et pourrait entraîner de lourdes amendes de la part de l'UE.

«Avec la promulgation opportune de la loi par le Président de la République Sergio Mattarella, que je remercie, à partir d'aujourd'hui l'Italie devient officiellement la première nation au monde à lutter activement contre la production de viande cultivée, avec une règle qui interdit sa production, sa commercialisation et importer". Ainsi, le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et des Forêts, Francesco Lollobrigida, a souligné le «résultat extraordinaire obtenu avec un projet de loi promu par le Gouvernement, soutenu par la signature d'une pétition populaire par des millions de citoyens et par des actes de direction de milliers de réunions municipales. et tous les conseils régionaux.»

«La règle, qui, outre la mienne, porte la signature du professeur Orazio Schillaci, ministre de la Santé, a également été dûment notifiée en Europe, comme je l'ai annoncé au Parlement. Elle peut désormais servir d'exemple pour d'autres nations européennes et peut-être être utile, dans conformément aux propos du Parlement européen, pour empêcher à l'avenir que ces produits soient fabriqués et commercialisés dans l'Union.»

Cette disposition, explique le ministre, «garantit le territoire, le travail, l'équité sociale et la qualité en tant qu'éléments inhérents à l'alimentation, qui doit toujours garantir le bien-être tout en étant considérée comme une simple nourriture.»

«Une étape importante qui démontre comment l'Italie est redevenue un vecteur, un modèle et une avant-garde politique sur des questions telles que la sécurité des aliments liée à la santé. Comme l'a expliqué la Première ministre Giorgia Meloni lors de la COP28, nous devons garantir une bonne alimentation pour tous. «Un gouvernement qui tient à tout prix ses engagements, notamment ceux de défense des intérêts nationaux», conclut-il. 

Commentaire
j'ai déjà dit tout le mal que je pensais de la viande cultivée, viande synthétique, fake viande et autre soleil vert. Cela montre aussi les limites d'un Etat dans l'UE, alors que les distorsions de concurrence existent un peu partout dans l'UE. On marche sur la tête ...

samedi 19 août 2023

De l'interdiction potentielle des PFAS sur les surfaces en contact avec les aliments dans les équipements, selon EHEDG

L’EHEDG ou European Hygienic and Engineering Design Group vient de publier le 18 août 2023 un nouveau document, Doc. P2 Position Paper on the Potential Ban of PFAS on Food Contact Surfaces in Food Manufacturing/Processing Equipment ou Document de position sur l'interdiction potentielle des PFAS sur les surfaces en contact avec les aliments dans les équipements de fabrication et de transformation des aliments.

En tant que fondation dédiée à la promotion des pratiques d'ingénierie et de conception hygiéniques des équipements, l'EHEDG comprend la nécessité d'équilibrer la durabilité, la sécurité sanitaire et l'innovation dans le secteur de la production. Nous reconnaissons donc l'importance de répondre aux préoccupations environnementales et sanitaires liées aux substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans le cadre du règlement REACH.

Cependant, nous pensons qu'une approche plus différenciée et basée sur les risques est nécessaire pour faire face à l'interdiction potentielle de matériaux utilisés dans les équipements (alimentaires) et l'ingénierie des usines. La proposition de restriction actuelle doit encore être affinée pour garantir à la fois la protection de l'environnement et la continuité des processus essentiels de l'industrie (alimentaire).

Pour cette raison, en consultation avec un groupe d'experts en la matière des entreprises membres, nous avons rédigé une prise de position sur ce sujet.

Ce document a été soumis à l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et aux autorités compétentes, les invitant à prendre en considération nos recommandations et à travailler en collaboration pour développer une solution efficace.

Commentaire
Je ne suis pas sûr que ce document de l’EHEDG puisse modifier quoi que ce soit tant la pression est élevée ...

mercredi 24 mai 2023

France : Interdiction des néonicotinoïdes dans la culture de betteraves. Les pucerons disent merci !

mardi 11 avril 2023

Bienvenue en Absurdisthan : Quand la France s’interdit à elle-même l’exportation de céréales

Le blog vous en avait parlé dans La France, l'un des principaux acteurs mondiaux, ne pourra plus exporter de céréales hors d'Europe. Merci qui ? Merci l'Anses !

Voici une suite avec «La France, interdite d'exportations de céréales à partir du 25 avril» source article de Keren Lentschner paru dans Le Figaro le 11 avril 2023.

C'est une situation ubuesque pour l'une des principales puissances agricoles mondiales. À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d'Europe.

À cette date, l'utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l'Hexagone, à commencer par l'Afrique du nord. Sans cela pas de certificat à l’arrivée au port et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur … À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L'Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l'affaire. Les céréaliers sont vent debout. 

En cause une décision prise enoctobre 2022 par l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (Anses), à revers de la plupart des pays européens.

«C'est une situation absurde alors même que l'utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales», déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, qui a saisi l'Anses sur ce sujet. «Cela interroge aussi sur la capacité de l'Anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen».

Dans L'Opinion, l'Anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l'homologation du produit... Ce que le fabricant dément. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l'Assemblée dans les prochaines semaines. 

Complément du 9 avril 2023 
Mise à jour du 27 avril 2024
«Pesticides : les vraies raisons du bras de fer entre l’Anses et le gouvernement», source article de Mme Géraldine Woessner du 22 avril 2023 paru dans Le Point.
Depuis que l’agence a le pouvoir d’homologuer les pesticides, l’affrontement avec le ministère de l’Agriculture est devenu permanent. Plongée en absurdie. 

La France pourra finalement continuer à exporter des céréales vers les pays qui exigent une fumigation des cargaisons (pour détruire les insectes) à la phosphine. Le problème qui a suscité bien des interrogations, débats et manœuvres : une modification des conditions d'utilisation du produit qui la génère, qui mettait fin à une procédure particulière à compter du 25 avril 2023. Une modification décidée par l'ANSES dans des conditions qui, en outre, posent question.

Cet article a été rédigé avant qu'une solution ne fût trouvée. Une version en a été publiée sur Contrepoints sous un autre titre.

vendredi 7 avril 2023

La France, l'un des principaux acteurs mondiaux, ne pourra plus exporter de céréales hors d'Europe. Merci qui ? Merci l'Anses !

Les faits - L’Anses, l’autorité sanitaire française compétente, a décidé, le 26 octobre 2022, de ne plus permettre l’usage d’un insecticide en contact direct avec les céréales. Celui-ci est pourtant homologué. Source L’Opinion du 7 mars 2023 par Mme E. Ducros.
Complément du 9 avril 2023 
Mise à jour du 27 avril 2024
«Pesticides : les vraies raisons du bras de fer entre l’Anses et le gouvernement», source article de Mme Géraldine Woesner du 22 avril 2023 paru dans Le Point.
Depuis que l’agence a le pouvoir d’homologuer les pesticides, l’affrontement avec le ministère de l’Agriculture est devenu permanent. Plongée en absurdie.

La France pourra finalement continuer à exporter des céréales vers les pays qui exigent une fumigation des cargaisons (pour détruire les insectes) à la phosphine. Le problème qui a suscité bien des interrogations, débats et manœuvres : une modification des conditions d'utilisation du produit qui la génère, qui mettait fin à une procédure particulière à compter du 25 avril 2023. Une modification décidée par l'ANSES dans des conditions qui, en outre, posent question.

Cet article a été rédigé avant qu'une solution ne fût trouvée. Une version en a été publiée sur Contrepoints sous un autre titre.

vendredi 31 mars 2023

Y aura-t-il des cerises cette année ?

«Des hypothèques sur le temps des cerises» par Emmanuelle Ducros de l’Opinion.
Les importations de cerises extra-européennes traitées aux pesticides interdits vont être suspendues.

jeudi 30 mars 2023

L'Italie interdit la viande synthétique. A quand la fin du Soleil vert ?

«
Viande synthétique en Italie, amendes pouvant aller jusqu'à 60 000 euros pour les contrevenants», source sky tg24.

En Conseil des ministres, l'exécutif est parvenu à un accord sur l'interdiction des aliments nés en laboratoire. «Dans la disposition, il n'y a pas d'attitude de persécution mais la ferme volonté de protéger la santé des citoyens», a déclaré le ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida.

Le Conseil des ministres a approuvé le décret législatif interdisant la production et la commercialisation de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux synthétiques . Elle était l'une des mesures les plus attendues et contient «des dispositions concernant l'interdiction de la production et de la mise sur le marché de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux de synthèse». Après la farine de grillon, l'attention du gouvernement s'est donc portée sur la production et la commercialisation des aliments synthétiques. L'interdiction «inclut à la fois les aliments destinés à la consommation humaine et les aliments destinés à la consommation animale.»

Les opérateurs qui enfreignent les dispositions seront passibles d'une sanction administrative pécuniaire «d'un minimum de 10 000 euros jusqu'à un maximum de 60 000 euros  ou jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel total réalisé au cours du dernier exercice clôturé avant la constatation de l'infraction, lorsque ce montant est supérieur à 60 000 euros, en plus de la confiscation du produit illicite.»

Complément
On lira dans la France Agricole, «Viande in vitro. L’Italie dit non aux aliments de synthèse.»
De même cet article, Italie: Le gouvernement veut interdire la viande de synthèse. Le gouvernement italien a adopté mardi soir un projet de loi visant à interdire la production et la vente d'aliments de synthèse, et notamment la viande artificielle.

dimanche 24 juillet 2022

Le dioxyde de titane sera interdit dans l’UE le 7 août 2022. Appréciez l’attitude pragmatique de l’Irlande, c’est un exemple à suivre ...

Le dioxyde de titane sera donc interdit dans l’UE au 7 août 2022.

Sauf en France, où comme chacun le sait, un communiqué du 17 avril 2019 de la DGCCRF indiquait, le dioxyde de titane: l’additif E171 sera interdit dans les denrées alimentaires à partir du 1er janvier 2020 !
On a tellement fait vite qu’il y a eu 9 rappels en 2021 et 9 en 2022, selon RappelConso.

Tous les pays de l’UE vont donc l’interdire, sauf un irréductible pays européen, le Royaume-Uni !

Nous allons donc voir comme l’indique ce doment de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), que les règles de l’UE ne sont pas appliquées aussi drastiquement qu’en France, et que même, il existe une tolérance pour les produits durant leur DDM, même après la date fatidique du 7 août 2022. Chez nous, depuis le film avec Fernandel, La loi, c’est la loi, la sécurité des aliments est souvent appliquée avec une tolérance zéro, le plus souvent pour rien, voir RappelConso, c'est l'histoire d'un rappel idéologique.

Voici donc «Le dioxyde de titane ne sera plus autorisé en tant qu'additif alimentaire dans l'UE à partir du 7 août 2022», source FSAI du 15 juillet 2022.

Le dioxyde de titane (E171) est un additif utilisé dans les aliments comme colorant. La fonction des colorants alimentaires est de rendre les aliments plus attrayants visuellement, de colorer des aliments qui seraient autrement incolores ou de restaurer l'apparence d'origine des aliments. Le dioxyde de titane est utilisé pour donner de la blancheur et de l'opacité aux aliments.

En termes d'exposition alimentaire, le dioxyde de titane est souvent utilisé dans diverses catégories d'aliments, notamment les produits de boulangerie, les soupes, les bouillons, les sauces, les salades, les pâtes à tartiner salées et les noix transformées. Il est également utilisé en confiserie, chewing-gum, compléments alimentaires et glaçage de gâteaux.

En mai 2021, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un avis indiquant que le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme sûr lorsqu'il est utilisé comme additif alimentaire.

Sur la base de cet avis, la Commission européenne et les États membres ont convenu de supprimer toutes les utilisations du dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire. En janvier 2022, un règlement retirant l'autorisation d'utiliser le dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire dans les produits alimentaires a été adopté, à savoir le règlement (UE) 2022/63 de la Commission.

Ce règlement est entré en vigueur le 7 février 2022. Cependant, le règlement prévoyait une période transitoire de six mois pour donner aux entreprises du secteur alimentaire le temps d'éliminer progressivement l'utilisation de cet additif alimentaire et de reformuler leurs produits en utilisant des alternatives appropriées. Cette période prendra fin le 7 août 2022.

Les denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane qui sont légalement mises sur le marché de l'UE avant le 7 août 2022 peuvent rester sur le marché jusqu'à ce que leur date de durabilité minimale ou leur date limite de consommation soit dépassée. Les aliments produits ou mis sur le marché après le 7 août 2022 ne peuvent pas contenir de dioxyde de titane. L'interdiction d'utiliser du dioxyde de titane est effective dans chaque État membre de l'UE et en Irlande du Nord. Certains pays tiers, comme le Royaume-Uni (hors Irlande du Nord), continuent d'autoriser l'utilisation du dioxyde de titane.

Toutes les entreprises alimentaires utilisant actuellement du dioxyde de titane comme additif alimentaire ont la responsabilité légale de se conformer aux exigences du règlement (UE) 2022/63, interdisant l'utilisation du dioxyde de titane. La FSAI encourage les entreprises alimentaires à trouver des alternatives appropriées au dioxyde de titane et à commencer le processus de reformulation dès maintenant pour assurer la conformité avant l'entrée en vigueur de l'interdiction le 7 août 2022.

Comment les entreprises alimentaires peuvent-elles se conformer à ce règlement ?
Familiarisez-vous avec le règlement et ses exigences
Évaluez votre entreprise :
- Fabriquez-vous, stockez-vous ou vendez-vous des produits alimentaires contenant actuellement du dioxyde de titane ?
- Importez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ?
- Exportez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ? Si oui, familiarisez-vous avec le Règlement et les règles du pays vers lequel vous exportez

Évaluez votre chaîne d'approvisionnement :
- D'où vous procurez-vous ces produits alimentaires ?
- Vos fournisseurs sont-ils au courant de cette interdiction ? Cherchent-ils des alternatives pour se conformer aux exigences législatives ?
- Le fabricant reformulera-t-il le produit alimentaire ou avez-vous besoin de vous procurer un produit alimentaire alternatif ?

Pour plus d'informations sur le dioxyde de titane et l'avis de l'EFSA, veuillez consulter nos FAQs.

Commentaire
La simple lecture du texte de la FSAI montre un attitude intelligente et non bornée envers les entreprises alimentaires. La pédagogie est la règle, Bef, tout ce qui semble inconnu chez nous.
A noter qu’en Irlande, autre pays de l’UE, on aurait éviter 18 rappels de produits alimentaires, mais je crois qu’en France, on s’en fout, la loi, c’est la loi ...

Mise à jour du 7 août 2022. En Allemagne, selon le BVL
Jusqu'au 7 août 2022, les denrées alimentaires produites selon les règles en vigueur avant le 7 février 2022 peuvent encore être mises sur le marché. Passé ce délai, ils peuvent rester sur le marché jusqu'à leur date limite de vente ou de consommation.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 6 juillet 2022

Les Etats membres de l'UE votent pour interdire certains antibiotiques à usage vétérinaire

«Les Etats membres de l'UE votent pour interdire certains antibiotiques à usage vétérinaire», source CIDRAP News.

Les États membres de l'Union européenne (UE) ont officiellement apporté leur soutien à une liste d'antibiotiques dont la vente à des fins vétérinaires sera interdite.

La liste des classes, sous-classes et substances d'antibiotiques à réserver uniquement à l'homme est basée sur les recommandations faites à la Commission européenne en mai par l'Agence européenne des médicaments, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et l'Autorité européenne de sécurité des aliments.

Les classes d'antibiotiques de la liste comprennent les carbapénèmes (p. ex. méropénème), les combinaisons céphalosporine/inhibiteur de bêta-lactamase (ceftolozane-tazobactam), les céphalosporines sidérophores (céfidérocol), les monobactames (aztréonam), les carboxypénicillines (pipéracilline), les glycopeptides (vancomycine), les lipopeptides (daptomycine), les oxazolidinones (linézolide) et les glycylcyclines (tigécycline).

Les États membres de l'UE ont voté sur la liste le 4 juillet.
«La liste votée aujourd'hui, la première du genre dans l'UE et une référence dans le monde entier, est une avancée majeure dans notre approche Une seule santé pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens», a dit Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire. dans un communiqué de presse de la Commission européenne. «C'est un excellent exemple de la façon dont nous abordons ensemble la santé humaine, animale et végétale tout en tenant compte de l'importance de l'environnement.»

La Commission européenne déclare qu'elle adoptera et publiera officiellement la liste dans les semaines à venir, et que l'interdiction entrera en vigueur 6 mois après la publication.

Aux lecteurs du blog
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lundi 4 avril 2022

L'UE maintient l'interdiction des coquillages réfrigérés en provenance de Turquie

«L'UE maintient l'interdiction des coquillages réfrigérés en provenance de Turquie», source Food safety News.

Une interdiction a été prolongée en Europe sur certains coquillages en provenance de Turquie jusqu'à fin 2023.

La Commission européenne a pris cette décision malgré une évaluation favorable sur papier des mesures prises par les autorités turques.

Cela signifie que les importations de mollusques bivalves vivants et réfrigérés, tels que les palourdes, huîtres et moules, originaires ou expédiés de Turquie ne sont pas autorisées. Cela s'explique en partie par leur très courte durée de conservation qui exclut des tests aux frontières de l'UE.

Les mollusques bivalves congelés de Turquie sont autorisés sous réserve d’analyses de E. coli et les mollusques congelés et transformés doivent subir un échantillonnage pour la présence de biotoxines marines.

Des mesures ont été prises dans un premier temps, car les audits de la Commission européenne ont identifié des lacunes dans les contrôles officiels effectués par les autorités turques sur la production de mollusques bivalves destinés à l'Europe, et parce que les États membres ont signalé des envois non conformes en provenance de Turquie qui ne respectaient pas les normes microbiologiques.

Impossible de vérifier les actions proposées
Le dernier audit de septembre 2015 a révélé que d'importantes lacunes subsistaient dans le système de contrôle. Des inquiétudes ont également été exprimées quant à la performance des laboratoires officiels de contrôle.

En janvier 2020, les autorités turques ont envoyé des informations sur les mesures correctives pour résoudre les problèmes. Cela a été évalué favorablement sur papier, mais un audit en personne pour vérifier la mise en œuvre n'a pas encore été possible en raison des restrictions liées à la pandémie de la COVID-19. Tant que les conclusions de cet audit n'auront pas été examinées, les mesures fixées dans le règlement de l'UE resteront en place.

Les envois doivent rester sous la surveillance des autorités du poste de contrôle frontalier concerné jusqu'à ce que les résultats des tests soient reçus et évalués.

S'il s'avère que le produit présente un risque pour la santé humaine, l'autorité doit saisir et soit détruire l'envoi, soit le soumettre à un traitement spécial.

Toutes les dépenses encourues par les pays de l'UE pour l'application des règles sont à la charge de l'opérateur ou du représentant responsable de l'envoi lors de sa présentation au poste de contrôle frontalier de l'UE.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mercredi 9 mars 2022

Le Royaume-Uni n'est pas d'accord avec la position de l'UE sur le dioxyde de titane

Un précédent article du blog rapporait en janvier, «Il paraît que l'additif alimentaire E171 va être interdit dans l'Union européene le 30 juin 2022». Oui mais voilà, «Le Royaume-Uni n'est pas d'accord avec la position de l'UE sur le dioxyde de titane», source Food Safety News.

Le Royaume-Uni ne suivra pas l'Union européenne en interdisant le dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire.

La Food Standards Agency (FSA) du Royaume-Uni a dit qu'après avoir examiné les preuves, aucun problème de sécurité sanitaire n'a été identifié, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de modification de la réglementation en Angleterre et au Pays de Galles. Food Standards Scotland (FSS) est également parvenu à la même conclusion.

L'action européenne était basée sur une évaluation de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en mai 2021 qui soulevait des inquiétudes potentielles concernant l'accumulation de particules de dioxyde de titane dans le corps et une éventuelle génotoxicité. La génotoxicité est la capacité d'une substance à endommager l'ADN, ce qui peut entraîner un cancer.

Début 2022, la Commission européenne a adopté une interdiction d'utiliser le dioxyde de titane comme additif alimentaire après le soutien des États membres fin 2021. En raison d'une période de transition de six mois, elle s'appliquera à partir du 7 août de cette année. L'additif est largement utilisé pour donner une couleur blanche aux aliments tels que les gâteaux et pâtisseries, les confiseries ou les compléments alimentaires.

La décision de l'UE s'appliquera également en Irlande du Nord en raison du protocole avec l'Irlande du Nord.

Stella Kyriakides, commissaire à la santé et la sécurité alimentaire de l'UE, avait précédemment déclaré que la sécurité des aliments et la santé des consommateurs n'étaient pas négociables.

«C'est pourquoi nous assurons un contrôle strict et continu des normes de sécurité sanitaire les plus élevées pour les consommateurs. L'une des pierres angulaires de ce travail est de s'assurer que seules des substances sûres, étayées par des preuves scientifiques solides, parviennent dans nos assiettes», a-t-elle dit.

Verdict britannique
Les comités consultatifs scientifiques de la FSA ont examiné l'avis de l'EFSA et ont constaté que les preuves n'étayaient pas les conclusions formulées. Aux États-Unis, l'additif peut être utilisé sous certaines conditions fixées par la Food and Drug Administration (FDA).

La FSA et la FSS procèdent à une évaluation des risques sur la substance qui devrait être prête pour le début de 2023.

Il a été demandé au Committee on the Toxicity of Chemicals in Food, Consumer Products and the Environment (COT) et au Committee on the Mutagenicity of Chemicals in Food, Consumer Products and the Environment (COM) s'ils étaient d'accord avec l'EFSA.

Le COM a remis en question la qualité de l'ensemble de données et de certaines des études utilisées par le groupe scientifique de l'EFSA pour prendre sa position. Les experts ont déclaré que les preuves ne permettaient pas de tirer des conclusions définitives sur la génotoxicité.

Le comité a déclaré que le libellé de la conclusion de l'EFSA n'était «pas utile» du point de vue de la communication des risques et que les conclusions pourraient créer une inquiétude inutile pour le public.

Le COT a constaté qu'il semblait y avoir un manque de cohérence interne et d'évaluation objective de toutes les preuves et s'inquiétait de l'utilisation de données provenant de laboratoires non compétents dans les études de génotoxicité.

ComplémentPresque de façon concomitante, on apprend l’«Interdiction du dioxyde de titane comme additif alimentaire», source OSAV de Suisse.

En raison de nouvelles connaissances scientifiques concernant la protection des consommateurs, l'OSAV interdit l'utilisation du dioxyde de titane comme additif alimentaire (E171). L'interdiction entre en vigueur le 15 mars 2022 et est assortie d'un délai transitoire de six mois. Cela signifie que les denrées alimentaires pourront encore être produites et commercialisées selon l'ancien droit jusqu'au 15 septembre 2022. Après cette date, elles pourront être remises aux consommateurs jusqu'à l'expiration de la date limite de consommation. La décision d'interdire le dioxyde de titane en Suisse est fondée sur une analyse actualisée de la sécurité de cette substance par l'Autorité européenne de sécurité des denrées alimentaires (EFSA).

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

mercredi 23 février 2022

Le Royaume-Uni interdit les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie en raison d'une épidémie à Salmonella chez l'homme

«La FSA se félicite de l'interdiction britannique de toutes les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie utilisés comme aliments pour animaux de compagnie», source communiqué de la FSA du 22 février 2022

La Food Standards Agency (FSA) a salué l'interdiction après qu'un lien ait été confirmé entre une épidémie à Salmonella chez des personnes et des rongeurs nourriciers utilisés pour la nourriture des reptiles provenant d'un établissement en Lituanie.

L'interdiction, imposée jusqu'à nouvel ordre par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, fait suite à une enquête conjointe de l'UKHSA, la FSA, du DEFRA et de l'APHA sur une épidémie à Salmonella affectant plus de 900 personnes au Royaume-Uni.

La FSA et ses partenaires continuent d'exhorter les gens à redoubler de prudence lorsqu'ils manipulent des rongeurs congelés, y compris les produits pour souris et les emballages, en raison du risque de .

Les personnes doivent être extrêmement vigilantes et se laver soigneusement les mains à l'eau et au savon immédiatement après le contact, lors de la manipulation non seulement du produit, mais aussi de leurs reptiles et de l'équipement et de l'environnement associés, en raison du risque de maladie.

D'autres conseils généraux sur la réduction du risque de contracter Salmonella sont disponibles en ligne.

Tina Potter, responsable des incidents à la Food Standards Agency, a déclaré
«Comme nous avons continué à voir une augmentation du nombre de cas à Salmonella Enteritidis liés à des rongeurs nourriciers importés de Lituanie au cours des derniers mois, nous nous félicitons de la décision du Defra d'interdire l'importation et la vente de ces produits dans tout le Royaume-Uni.

«Même si cette interdiction a été introduite pour garantir la protection de la santé publique, nous ne saurions trop insister sur l'importance de bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation d'aliments crus ou congelés pour animaux de compagnie, ainsi que du reptile lui-même.»

«L'aliment doit être stocké de manière appropriée, idéalement dans un compartiment de stockage ou un congélateur dédié, sans contact avec la nourriture humaine et il doit toujours être décongelé naturellement à température ambiante sur du papier journal ou des serviettes en papier, à l'écart de la nourriture humaine et des surfaces de préparation des aliments. Toutes les surfaces et le matériel utilisé doit être soigneusement désinfecté.»

«Les maîtres-chiens et les propriétaires d'animaux doivent toujours se laver soigneusement les mains avec du savon et de l'eau tiède immédiatement après avoir manipulé les aliments congelés et décongelés et manipulé votre reptile et son équipement.»

Conseils aux propriétaires de reptiles sur l'alimentation de leurs animaux de compagnie
Les propriétaires de serpents et d'autres personnes utilisant des souris congelées comme nourriture peuvent avoir des inquiétudes quant au maintien du bien-être de leur animal, car l'interdiction d'importer peut entraîner des pénuries à court terme. Il devrait y avoir suffisamment de souris pour maintenir le bien-être des animaux pour tous les serpents et autres animaux, y compris les oiseaux qui doivent être nourris avec des souris, si les propriétaires adaptent leurs routines d'alimentation actuelles. Des conseils détaillés pour les propriétaires de reptiles seront publiés en ligne.

Conseils aux parents et tuteurs d'enfants manipulant des reptiles
Les enfants ont été particulièrement touchés, nous exhortons donc les parents et les tuteurs à s'assurer que tout le monde se lave soigneusement les mains avec de l'eau chaude savonneuse chaque fois qu'ils manipulent et nourrissent avec des souris leurs animaux de compagnie et manipulent leurs reptiles afin de réduire le risque de contracter Salmonella. Le vivarium et les zones où les reptiles peuvent se déplacer pourraient être contaminés par Salmonella. Une bonne hygiène doit être respectée.

Vous trouverez de plus amples informations sur les bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation des souris nourricières sur notre site Internet.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog. 

mercredi 9 décembre 2020

Créances. Pesticides : les maraîchers contestent l'ordre de destruction des récoltes

La France Agricole nous avait informé le 20 novembre 2020 : « Le parquet ouvre une enquête sur un trafic de pesticides interdits ».

Le parquet de Coutances (Manche) a ouvert une enquête préliminaire sur un trafic qui aurait permis l’importation de 80 tonnes de produits à base de dichloropropène.

La justice enquête sur un trafic qui a permis l’importation illégale d’Espagne de 80 tonnes de produits phytosanitaires interdits et répandus dans le secteur de Créances (Manche) réputé pour ses carottes, a annoncé jeudi 19 novembre 2020 le parquet de Coutances.

23 tonnes de produits saisies

Ces 80 tonnes de produits à base de dichloropropène, ont été importées depuis 2018, date de l’interdiction de cette substance en France «pour des raisons environnementales», a précisé dans un communiqué le parquet qui a ouvert une enquête préliminaire. Vingt-trois tonnes de produits phytosanitaires ont été par ailleurs saisies, selon la même source.

Les 4 et 5 novembre 2020, vingt personnes ont été auditionnées en garde à vue ou en auditions libres dans la Manche, le Gard et les Pyrénées-Orientales, dans le cadre de cette enquête, selon le parquet. Il s’agit de 14 maraîchers utilisateurs, trois importateurs revendeurs et trois transporteurs.

« La majorité des personnes mises en cause » ont «reconnu avoir participé à l’importation et à l’usage de ce produit phytosanitaire», selon le communiqué du parquet. «L’enquête est en cours […] Si des renvois devant le tribunal correctionnel devaient intervenir, cela sera évoqué dans le communiqué de presse en fin d’enquête », a précisé le procureur de la République de Coutances Cyril Lacombe, interrogé par l’AFP.

La brigade nationale d’enquête vétérinaire et phytosanitaire à l’origine de l’enquête

Les qualifications pénales retenues à ce stade des investigations sont multiples : mise sur le marché, détention et utilisation, en bande organisée, de produits phytosanitaires ne bénéficiant pas d’une autorisation ; faux et usages de faux, notamment par personnes morales ; pratiques commerciales trompeuses ; abus de biens sociaux ; abus de confiance ; blanchiments et blanchiments de fraudes fiscales, selon le communiqué.

Il ne manque plus que la qualification d'écocide ...

L’enquête a démarré par un signalement le 19 juin 2020 de la brigade nationale d’enquête vétérinaires et phytosanitaires au parquet de Coutances relatif à des suspicions d’utilisations de produits phytosanitaires ne bénéficiant pas d’une autorisation de mise sur le marché.

Voici que l'on apprend le 8 décembre 2020 par Tendance Ouest, «Créances. Pesticides : les maraîchers contestent l'ordre de destruction des récoltes».

Plusieurs maraîchers de la région de Créances, soupçonnés d'avoir utilisé un produit phytosanitaire interdit, ont contesté ce mardi 8 décembre, lors d'une audience au tribunal administratif de Caen, l'ordre de destruction de leurs récoltes en cours, par un référé.

Une audience a eu lieu mardi 8 décembre, à 11 heures, au tribunal administratif de Caen, afin de demander la suspension de l'ordre de destruction des récoltes, notamment de carottes, de certains des 14 maraîchers de la région de Créances, au cœur d'une enquête préliminaire menée par le parquet de Coutances. Ils sont soupçonnés d'avoir utilisé un produit phytosanitaire interdit en France depuis deux ans, à base de dichloropropène.

« Nous avons réclamé pour cinq des agriculteurs que nous défendons, la suspension des procès-verbaux les obligeant à détruire leurs récoltes en cours », explique Maître Yvon Martinet, avocat en charge de la défense de onze agriculteurs.

En effet, à l'issue des auditions en novembre dernier, la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires (BNEVP) leur avait ordonné l'interdiction d'accès aux parcelles concernées et la destruction des récoltes.

«Les agriculteurs n'ont pas pu diligenter de contre-expertise, alors même que les prélèvements d'échantillons ont été réalisés dans des conditions contestables», poursuit l'avocat. La défense accuse également l'État d'avoir contribué à maintenir une concurrence déloyale en important des produits de pays voisins qui utilisent la molécule interdite en France.

Complément du 15 décembre 2020. Dans la série, on marche sur la tête, Pesticide interdit: la justice valide la destruction de carottes dans la Manche.

La justice a donné tort ce lundi en référé à des maraîchers normands qui avaient utilisé un pesticide interdit et refusaient la destruction de leur production.
 Après les montagnes de produits rappelés pour cause d'oxyde d'éthylène plus ou moins présents, voici désormais les carottes ... c'est incroyable !