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samedi 30 juillet 2022

Quand une entreprise alimentaire nous raconte, après un rappel, un beau roman mais pas une belle histoire

Un peu de publicité pour cette entreprise allemande de charcuterie, Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH après le rappel de cervelas-wurst, une sorte de salami, le 29 juillet 2022 par BVL (office fédéral de sécurité des consommateurs).

L’entreprise va nous raconter une belle plutôt que dire la réalité des faits. Lisons donc ce que rapporte le communiqué de cette entreprise.

Information consommateur : Ja! Delikatess Cervelatwurst 200g
Par mesure de précaution, le Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH procède au rappel du produit «ja! Delikatess Cervelatwurst 200g». Le rappel est purement une mesure de précaution. Tous les Länders sont concernés à l'exception de Berlin, le Brandebourg, le Mecklembourg-Poméranie occidentale, la Saxe-Anhalt, la Saxe et le Thuringe.

Il s'agit exclusivement de la DLC du produit au 15/08/2022, «ja! Delikatess Cervelatwurst 200g» (EAN 4388840218462).

L'entreprise a donc réagi immédiatement et a immédiatement retiré le produit concerné de la vente.

Les autres dates de péremption et autres articles ne sont pas concernés. Les clients peuvent retourner le produit dans le magasin respectif et seront remboursés du prix d'achat, sans même le présenter.

La qualité de nos produits a la plus haute priorité. Zur Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH s'excuse auprès de tous les consommateurs pour la gêne occasionnée.

Je pense que l’entreprise aurait dû immédiatement s’occuper de maintenir en bon état de fonctionnement ses équipements ; en effet, la cause du rappel est la présence de corps étrangers liés à des morceaux d’une bande transporteuse …

Et voilà, encore une entreprise qui nous baratine sur le thème «La qualité de nos produits a la plus haute priorité», et qui n’est à même de suivre l’état d’usure d’une bande convoyage. La sanction est pour le coup immédiate !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mardi 19 juillet 2022

Le colonel Colon et sa Ligue des combattants fécaux seront bientôt disponibles pour vous aider à rendre vos aliments plus sûrs

Bill Marler est un avocat bien connu aux Etats-Unis et il est aussi l’éditeur de Food Safety News. Il nous propose l’article suivant, «Le colonel Colon et sa Ligue des combattants fécaux seront bientôt disponibles pour vous aider à rendre vos aliments plus sûrs».

Il y a plus de dix ans, la mère de deux clients qui ont tous deux développé une insuffisance rénale aiguë après avoir consommé des épinards contaminés par E. coli O157:H7 m'a envoyé un cadeau inattendu. L'épidémie avait rendu malade plus de 205 personnes, cinq sont décédées, en envoyant des centaines de personnes à l'hôpital, dont beaucoup avec des complications qui changent la vie. Le cadeau était une tête branlante qui ressemblait à une version plus jeune de moi. Sur la base, il était écrit : «Le colonel Colon et sa Ligue des combattants fécaux.» Il est sur mon bureau aujourd'hui.

J'ai toujours pensé à faire quelque chose avec le cadeau, et avec le talent de mon incroyable nièce, Janae Dueck, et en empruntant au travail de bonnes personnes sur les aliments à la FDA et au FSIS, et l'idée se prépare d'un moyen de nous aider à nous éduquer tous pour être des combattants fécaux.

Au cours de la prochaine année, nous travaillerons sur une bande dessinée, un film animé sur les aventures de ces super-héros et un jingle sur la sécurité des alimentaire (merci à mon ami Vincent).

Alors, laissez-moi vous présenter la Ligue.
Le colonel Colon (ci-dessus) est le chef de quatre combattants fécaux : Nettoyer, Séparer, Cuire et Refroidir. Chacun est un super-héros, mais Nettoyer, Séparer, Cuire et Refroidir ont des super pouvoirs uniques. Je laisse le texte en anglais car il devrait être compréhensible par tous.
Les détails sont bien entendu issus des 5 clés pour des aliments plus sûrs de l’OMS, qui restent l’alpha et l’oméga de l’hygiène et de la sécurité des aliments. Voici ci-dessous  quatres étapes-clés ...
Nettoyer (propreté)
- Lavez souvent vos mains et les surfaces.
Les germes qui causent une intoxication alimentaire peuvent survivre dans de nombreux endroits et se propager dans votre cuisine.
- Lavez-vous les mains pendant 20 secondes avec de l'eau et du savon avant, pendant et après la préparation des aliments et avant de manger.
- Lavez vos ustensiles, planches à découper et plans de travail avec de l'eau chaude savonneuse.
- Rincez les fruits et légumes frais sous l'eau courante.

Séparer
- La viande crue, la volaille, les produits de la mer et les œufs peuvent propager des germes aux aliments prêts à consommer, à moins que vous ne les gardiez séparés.
- Utilisez des planches à découper et des assiettes séparées pour la viande, la volaille et les fruits de mer crus.
- Lorsque vous faites vos courses, gardez la viande crue, la volaille, les fruits de mer et leurs jus à l'écart des autres aliments
- Conservez la viande crue, la volaille, les fruits de mer et les œufs à l'écart de tous les autres aliments dans le réfrigérateur.

Cuire (chauffer)
- Les aliments sont cuits en toute sécurité lorsque la température interne est suffisamment élevée pour tuer les germes qui peuvent vous rendre malade. La seule façon de savoir si les aliments sont cuits en toute sécurité est d'utiliser un thermomètre alimentaire. Vous ne pouvez pas savoir si les aliments sont cuits en toute sécurité en vérifiant leur couleur et leur texture.
- Utilisez un thermomètre pour aliments pour vous assurer que les aliments sont cuits à une température interne sécuritaire.
- Consultez ce tableau pour obtenir une liste détaillée des températures et des aliments.

Refroidir (réfrigérer)
Les bactéries peuvent se multiplier rapidement si elles sont laissées à température ambiante ou dans la «zone dangereuse» entre 4°C et 60°C. Ne laissez jamais de denrées périssables dehors plus de 2 heures (ou 1 heure si elles sont exposées à des températures supérieures à 30°C).
- Maintenez votre réfrigérateur à 4°C ou moins et sachez quand jeter les aliments.
- Réfrigérez les aliments périssables dans les 2 heures. Si les aliments sont exposés à des températures supérieures à 30°C (comme une voiture chaude ou lors d’un pique-nique), réfrigérez-les dans l'heure qui suit.
- Décongelez les aliments congelés en toute sécurité au réfrigérateur, dans de l'eau froide ou au micro-ondes. Ne décongelez jamais les aliments sur votre plan de travail car les bactéries se multiplient rapidement dans les parties des aliments qui atteignent la température ambiante.

Aux lecteurs du blog
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vendredi 15 juillet 2022

Fonctionnement ou dysfonctionnement du système d’alerte sanitaire en France ?

Selon le ministère de l’Agriculture, à propos du fonctionnement du système d’alerte sanitaire,
Une alerte alimentaire correspond à deux types de situation : la mise en évidence d’une anomalie sur un produit, c’est-à-dire une non-conformité (germes, contaminants chimiques, anomalie visuelle, odeur anormale...) et l’apparition de malades.
Les objectifs d’une alerte :
- faire cesser l’exposition du produit au consommateur (retirer le produit des rayons des magasins concernés) ;
- éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit.

Le premier objectif est bien connu, hélas, des consommateurs, étant donné le nombre très élevé de rappels (autour de 1 681 avis de rappels depuis le début de l’année 2022, excuez du peu ...). C’est l’avis de rappel tel qu’il est actuellement présent sur RappelConso et éventuellement en magasin …

«faire cesser l’exposition du produit au consommateur» est essentiel, mais pour cela, il faut être proactif.
Par exemple, ce rappel de chorizo commerialisé en France du 13 juin au 5 juillet a fait l’objet d’un rappel par l’application RappelConso le 13 juillet pour cause de présence de Listeria monocytogenes (2 600 UFC/g). Une notification au RASFF de l’UE a été faite le 13 juillet par la France.

L’avis de rappel ne peut donc pas «faire cesser l’exposition du produit au consommateur».

«éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée)», ça le consommateur n’en sait rien et n’en saura probablement jamais rien, sauf si des cas de maladie se produisent.

Reste le troisième objectif, «informer le consommateur qui a déjà acheté le produit». Pensez-vous qu’une simple affichette dans un magasin ou un simple avis de rappel parmi d’autres dans une application va «informer le consommateur qui a déjà acheté le produit» afin de «faire cesser l’exposition du produit au consommateur» …

Je ne crois pas que cela soit le cas, cela aurait mériter une information speciale, qui sans doute serait noyé parmi d’autres informations, d’autant que la DDM du produit se situe entre 11/09/2022 et le 13/10/2022. On se satisfera donc de la mention, «Ne plus consommer, Rapporter le produit au point de vente.»

Il serait utile de savoir combien de sachets de chorizo seront rapportés, mais l’information doit être, comme l’on dit dans les romans d’espionnage, ‘classified’.

Je n’ai pas de réponse toute faite, mais je constate ici un nouveau dysfonctionnement déjà signalé dans Petits tracas de la sécurité des aliments en France.

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lundi 20 juin 2022

Quand le directeur général industriel Nestlé France communique ...

S’il faut tout vous dire, cela m’avait échappé, il y a eu en termes de communication une vidéo prise de parole de Jérome Jaton le 30 mars 2022. Il est directeur général industriel Nestlé France et il parle depuis l’usine Buitoni de Caudry.

Moins médiatisées que les prises de paroles des dirigeants de Ferrero, cette vidéo dans l’usine permet peut-être de tenter de comprendre où en est Buitoni Nestlé ...

En termes de com, il s’agit d’un long monologue de 9 minutes dans lequel le directeur général industriel tente de répondre aux questions, et comme l’on dit, il monte sur le pont. A-t-il répondu aux questions posées, bien évidemment non, mais l’objectif était semble-t-il ailleurs ...

Avez-vous des informations sur le nombre de cas confirmés ?
Réponse évasive et il faut voir cela avec les autorités de santé

Reconnaissez-vous un lien entre les cas d’intoxication E. coli et vos pizzas ?
Nous cherchons à comprendre et à nous remettre totalement en cause mais de réponse précise car c’est un processus qui est long afin de découvrir ce qui s’est passé.

L’usine de Caudry est à l’arrêt pour combien de temps ?
Aujourd’hui, nos deux lignes sont à l’arrêt. Nous préparons un plan de reprise en concertation avec les autorités et je suis à l’usine aujourd’hui c’est dire que nous prenons soin de collaborateurs.

Avez-vous des pistes, si oui quelles sont celles privilégiées ?
On est dans la réflexion. Nous avons un processus de contrôle sanitaire bien établi dans nos usines, nous avons énormément de contrôles mais tous nos contrôles sont négatifs, ils sont dans les normes. Depuis 2022, nous n’avons reçu aucune réclamation consommateur et cela rend le sujet extrêmement difficile. Les renseignements que nous avons pu avoir, c’est une potentielle contamination au niveau de la pâte et de la présence de Escerichia coli dans la farine, qui est un produit agricole.

Qui a alerté et comment le lien avec vos pizzas a été fait ?
Les autorités nous ont prévenu qu’il y avait un lien potentiel entre certains cas de contamination et nos produits. Et le jour d’après nous avons fait le rappel complet de toute la gamme Fraîch’Up. Nous avons arrêté nos lignes et pour les consommateurs, nous avons mis en place un numéro vert afin de répondre aux inquiétudes de nos consommateurs.

D’où pourrait provenir la contamination ?
Nous avons besoin d’expertise parce qu’aujourd’hui, on ne comprend pas ce qui a pu arriver, mais nous allons développer un protocole d’analyses que nous allons soumettre aux autorités comme l’on s’est accordé hier (29 mars) de telle manière de nous assurer que nous nous remettons en question et que nous investiguons suffisemment.

A votre connaissance quels sont les dangers de cette contamination pour la santé ?
Je ne suis pas médecin, mais Escherichia coli est quelque chose qu’on aime pas et c’est pour ça qu’on les traite au niveau de l’usine.

Comment se passe le suivi et les échanges avec les familles qui ont des enfanst contaminés ?
Nous sommes de tout cœur avec ces familles, c’est une situation extrêmement tragique par rapport à ce qui se passe, ces familles nous contactent, on les oriente et on répond même si c’est quelque chose de très difficile.

Est-ce que des bactéries pourraient se retrouver dans d’autres produits de la gamme Fraîch’Up ?
Non, clairement non, à date la seule ligne qui est impliquée est notre gamme de produits Fraîch’Up.

Combien de pizzas potentiellement contaminées ont été vendues et combien sont rappelées ?
Comme je l’ai mentionné, nous avons pris la décision volontaire de retirer l’ensemble de la gamme pizzas, nous n’avons pas le chiffre exact mais c’est l’ensemble de la gamme Fraîch’Up que nous avons décidé de retirer et cela a été fait.

Avez-vous prévu des indemnisations pour les familles ?
Pour le moment, nous sommes dans l’enquête. A ce stade-là, notre priorité naturellement, c’est le consommateur, mais maintenant nous essayons de comprendre ce qui s’est passé, nous allons apprendre de cette crise-là et nous prendons toutes nos responsabilités, si c’est nécessaire.

Pourquoi les deux lignes de production sont-elles fermées si seule la gamme Fraîch’Up est concernée ?
Nous avons deux lignes de production, aujourd’hui nous sommes dans l’action, il était impératif pour nous d’arrêter les deux lignes de manière à facilter les premières investigations, prise d’échantillons et autres, et c’est pour ça que nous avons arrêter les deux lignes de production.
Pour combien de temps la livraison de la gamme Fraîch’Up est-elle suspendue ?
A ce stade, je ne peux absolument pas vous dire, ce qui est sûr, c’est qu’on recommencera de produire quand nous serons absolument certain que tout va bien.

Est-ce que les deux lignes de production fabriquent la gamme Fraîch’Up ?
Ce sont deux lignes dédies avec une une séparation claire qui protège des problèmes.

Aviez-vous eu déjà des alertes dans cette usine ?
Jamais. Il y a un message que j’aimerais vous donner notre priorisation c’est nos consommateurs, et une fois de plus, nous sommes de tout cœur avec ces familles qui sont affectés par ces taux d’intoxication.

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Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

jeudi 16 juin 2022

A propos des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) en France

Tentative de mise à jour des toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en France, faute de com claire de nos autorités, mais où la com de nos autorités est-elle claire ? 

Suite à l’article du 7 mai 2022, Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom, voici la suite ...

«75 personnes ont été touchées par l'intoxication alimentaire dans des cantines d'Argentan Intercom», source le Journal de l’Orne du 15 juin 2022.
75 personnes, selon l'ARS, ont finalement été concernées par l'intoxication alimentaire survenue le 6 mai après un repas dans des écoles d'Argentan Intercom.
Le lundi 13 juin 2022, l’ARS Normandie, Agence régionale de santé, confirme « une toxi-infection alimentaire collective (TIAC)», survenue le vendredi 6 mai 2022 après le repas pris dans des cantines d’Argentan Intercom.
On se souvient que 26 enfants avaient été pris en charge par les urgences pédiatriques d’Argentan (Orne) et de Falaise (Calvados).
Au total, «cet épisode a concerné 75 personnes réparties dans huit écoles», poursuit l’ARS.
«La cuisine centrale dessert 13 écoles et 3 résidences autonomie (aucune personne âgée n’a été malade) et a préparé 1 200 repas ce jour-là».

Autre information, «26 adolescents victimes d'une probable intoxication alimentaire dans le sud du Gers», source France bleu du 15 juin 2022.

26 jeunes ont été pris de maux de ventre, de diarrhée et de maux de tête, ce mercredi matin à Montesquiou, près de Mirande, dans le sud du Gers. Ils étaient en séjour de cohésion dans le cadre du service national universel.
Cela a peut-être un lien avec lachaleur, une enquête est en cours à Montesquiou, au nord de Mirande, où 26 jeunes ont présen té des symptômes d'intoxication alimentaire ce mercredi matin. Des adolescents âgés entre 15 et 17 ans ont été pris de maux de ventre, de nausées, de maux de tête, de diarrhée, des symptômes de l'intoxication alimentaire

Sept jeunes hospitalisés sans symptômes sévères
Quand ils ont commencé à se plaindre, les jeunes ont été rassemblés à la maison du temps libre, la salle des fêtes de Montesquiou. 40 pompiers sont intervenus pour évacuer sept jeunes par ambulance et minibus vers les hôpitaux de Tarbes et de Auch pour effectuer un bilan de contrôle. Aucun jeune ne présente de symptômes sévères. Ces jeunes font partie d'un groupe de 117 adolescents en séjour de cohésion dans le cadre du Service national universel (SNU). 19 adolescents présentant des symptômes plus légers ont été pris en charge directement sur place par les sapeurs-pompiers.

Enfin, on notera à «Frontignan, un soupçon d'intoxication alimentaire au tournoi de rugby», source Midi Libre du 13 juin 2022.

Douze jeunes joueurs ont été pris de vomissements dimanche 12 juin en fin de journée à l'occasion du tournoi de rugby de Frontignan.
Une douzaine de jeunes rugbymen ayant participé au tournoi des géants de Frontignan, les 11 et 12 juin, ont été victimes de ce qui ressemble à une intoxication alimentaire dimanche en fin de journée. Les joueurs de deux équipes (une de la Drôme, l'autre de l'Auvergne) ont été pris de vomissements et ont été pris en charge par les pompiers de la caserne de Frontignan.

Cela étant dit, on est toujours sans nouvelle des 363 élèves et 20 professeurs d'une école située dans les Hauts-de-Seine victimes d’une intoxication alimentaire. L'enquête sanitaire est en cours et progresse (?).

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lundi 30 mai 2022

Marketing de la sécurité des aliments et Ferrero, le doute sur le timing des faits s'installe

Ce qui suit est dans la continuité de ce qu'a rapporté le directeur général de Ferrero, voir Ferrero, un mea culpa, mais pas de réponses aux questions et Quand le directeur général de Ferrero dit I'm sorry. What else ?

En effet, le directeur marketing de Ferrero est sur une ligne qui ne me semble pas tenable tant les faits avérés sont contre ses propos. Il va bien falloir à un moment que Ferrero change de version et au plus vite car le soupçon du doute est en train de s’installer, jugez plutôt ...

«Ferrero se confie à Linéaires : le point sur la crise Kinder et la stratégie de relance de la marque», source Linaires du 30 mai 2022.

Loïc Lallier, le directeur marketing de Ferrero revient sur la crise sanitaire, qui a conduit à la fermeture de l’usine Kinder en Belgique. Il fait le point sur le déroulé des faits, l’embrasement médiatique, les moyens déployés et la stratégie de reconquête des consommateurs.

Ferrero a essuyé une crise sans précédent sur Kinder en pleine saison de Pâques. Comment l’avez-vous vécue de l’intérieur ?
Nous avons des niveaux de contrôles hors normes en usine, tout au long de la chaîne (sur les matières premières, les produits semi-finis et finis) et nos exigences sont toutes aussi fortes vis-à-vis du consommateur. Nous affichons les dates limites de consommation les plus courtes du marché, nous retirons les produits un mois avant leur dluo et nous retirons des rayons les œufs Kinder Surprise et les pralines sensibles à la chaleur pendant la période estivale.

Où en est l’enquête et comment se sont déroulés les faits ?
Pour bien comprendre, il faut remonter au tout début. Mi-décembre, nos procédures de contrôles ont détecté la présence de salmonelle dans le site d’Arlon, qui fabriquait alors certains chocolats de Pâques. Sur le filtre d’une cuve à beurre, c’est-à-dire à l’étape de produit semi-fini. Immédiatement, nous avons isolé toutes les références sur lesquelles nous avions un doute, arrêté l’usine pour procéder à un nettoyage complet.

Nous avons encore rehaussé les niveaux de contrôles. Tous les tests se sont révélés négatifs sur les matières premières, les produits semi-finis ou finis et nous avons pu reprendre la production. Nous étions toujours en décembre et depuis nous n'avons rien détecté. Lorsque des cas de salmonellose ont été déclarés fin mars, l’enquête des agences de santé, dans plusieurs pays européens, a abouti à un faisceau de présomptions sur notre usine à cause de cet incident.

Par précaution, le 4 avril, nous avons procédé à un rappel volontaire des lots incriminés après en avoir informé les autorités sanitaires. Trois jours plus tard, ce rappel a été élargi à tous les produits Kinder fabriqués sur le site d’Arlon, sans restriction de dates. Nous avons aussi décidé la fermeture de l’usine. Les calendriers de l’Avent, fabriqués en juillet dernier, font partie de la liste uniquement pour des raisons administratives (une question de dluo). […]

La suite de l’article est réservée aux abonnés.

Commentaire
Il faudrait tout de même que Ferrero change de discours sur la date de l’incident autour de mi-décembre, car les premiers cas anglais ne s’expliquent par cette date là. En effet, le premier patient détecté se trouvait au Royaume-Uni le 7 janvier, avec une date de prélèvement du 21 décembre 2021. Voir l’article Le timing et l'ampleur de l'épidémie liée au chocolat auraient nécessité une réponse urgente, selon une étude.

Pour l’incident sur le filtre à beurre, entendez par là, soit babeurre, soit matière grasse liquide anhydre, bref on ne sait pas tant le discours est à chaque fois différent, voir De la prévention des problèmes de sécurité des aliments: Le cas Ferrero.

L’expression «Nous avons encore rehaussé les niveaux de contrôles» montre dans cette situation comme dans toute situation que la contamination est en fait déjà présente et qu’elle se détecte pas facilement voir pas du tout, biofilm oblige.

«Nous étions toujours en décembre et depuis nous n'avons rien détecté» et pourtant des cas anglais sont intervenus fin décembre et le premier a été rapporté officiellement le 7 janvier.

«Les cas de salmonellose se sont déclarés fin mars», que faut-il dire de plus pour rapporter que cela est inexact !

Enfin et surtout, il faut rappeller à ce directeur du marketing qu’il y a toujours la question sans réponse sur les cas britanniques, selon le rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 18 mai 2022,
Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.
Ce n’est pas rien !

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vendredi 27 mai 2022

Ferrero, un mea culpa, mais pas de réponses aux questions

Après l'interview du directeur général de Ferreo au Parisien, les avis sont partagés, responsable mais pas coupable ? C'est désormais un classique en France !

Coup de com or not coup de com ? Bref, il y en a pour tout le monde ...

En achetant mon journal préféré chez mon marchande jurnaux ce matin, une dame me disait en regardant la Une du Parisien (voir photo) que le directeur général ne pouvait pas être responsable de ce qui passait dans l'usine au niveau du nettoyage ...
Et pourtant, bien sûr que si, il est responsable !

Pour mémoire, à la date du 4 mai 2022, 81 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France.
Ce n’est pas rien !

«Est-ce qu’il y a eu défaillance ? Oui, c’est très clair. Est-ce qu’il y a eu négligence ? Non. Arlon n’est pas une usine poubelle.», selon le directeur général.
Ferrero reconnait qu’il y a eu des défaillances internes, provoquant des retards dans la récupération et le partage d’informations dans les délais impartis. Cela a impacté la rapidité et l’efficacité des investigations.
Ce n’est pas rien !

Enfin, faut-il le (re)rappeler il y a toujours la question sans réponse sur les cas britanniques, selon le rapport de l'EFSA et de l'ECDC,
Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.
Ce n’est pas rien !

Sans compter les nombreuses questions qui font que tantôt on nous parle de tank de babeurre, tantôt de matière grasse laitière anhydre, ce qui n’est pas du tout le même produit.
Ce n’est pas rien !

En tout cas, pour l'avocat rouennais Jérémy Kalfon, «Ferrero n'a pas les bonnes réponses».

Après l'inquiétude, c'est l'heure de la contre-attaque judiciaire. L'avocat rouennais Jérémy Kalfon défend aujourd'hui 14 familles face au géant de l'agroalimentaire Ferrero. Leur point commun : leurs enfants sont tombés malades après avoir mangé des chocolats Kinder, contaminés à la salmonelle. Certains d'entre eux ont dû être hospitalisés. Aujourd'hui, ces familles demandent des réponses et ne se sentent pas toujours écoutées.

«Ce qui est étonnant, c'est qu'aucune famille ne m'a parlé d'indemnisations, explique l'avocat, qui était l'invité de France Bleu Normandie, ce jeudi 26 mai. Ce qui a motivé les plaintes c'est l'attitude de Ferrero tout au long de ce scandale.»

Il poursuit: «Vous avez des contaminations qui vont se dérouler pendant plusieurs mois, de décembre à avril. A l'issue de cette contamination, une fois que les familles avaient identifié la cause de cette contamination, elles ont contacté Ferrero. Elles ont eu plusieurs types de réponses. Certaines c'était de dire «c'est de votre faute, on ne donne pas de chocolat à de jeunes enfants ». Ensuite, quand le scandale a éclaté, Ferrero a mis en place un numéro vert et le seul dispositif mis en place par Ferrero ça a été la distribution de bons d'achat pour de Kinder. Ferrero dans cette affaire n'a pas les bonnes réponses malheureusement.»

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira aussi Scandale alimentaire : Ferrero, un mea-culpa tardif ? 

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jeudi 14 avril 2022

France: La sécurité des aliments en question. Chroniques d'évènements largement prévisibles

Titre en Une du journal Le Figaro du 14 avril 2022
Comme les trains qui ne sont jamais à l'heure, on ne parle de sécurité des aliments que quand il y a des soucis, des problèmes voire des épidémies de maladies d'origine alimentaire, comme en ce moment. Le blog vous en avait déjà entretenu dans un article sur nos médias, voir Quand des médias propagent une rumeur, présence de Listeria monocytogenes ne signifie pas listériose !

Bref les médias parlent de ce qui les intéressent, et c'est sans doute normal, mais parlent-t-ils du nombre vertigineux (4 448 à la date d'aujourd'hui) de rappels de produits alimentaires depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso, un site officiel sensé répertorier les avis de rappels des produits alimentaires. Parlent-ils des plus de 400 avis de rappel liés à la présence de Listeria monocytogenes ?

Le Figaro du 14 avril 2022 a néanmoins le mérite de faire un tour de la question en 3 pages pleines, ce qui n'est pas rien ... Un peu tous les sujets sont passés en revue et un volet important est consacré aux victimes avec Le témoignage bouleversant des parents d'une victime des pizza contaminées. Le blog vous avait déjà proposé des témoignages et vous pourrez retrouver cela dans Je tiens à rappeler qu'on n'est pas coupables de ce qui arrive dans nos assiettes. La bactérie n'arrive pas dans la nourriture par hasard . Trois ans après les faits, la justice n'est passée dans une affaire steak hachée contaminée. Et dire que même l'usage du thermomètre alimentaire pour contrôler la cuisson des steaks hachés n'est pas recommandée par nos autorités sanitaires, jusqu'à quand !

Une critique à cet article du Figaro, l'interview plus militante que professionnelle d'un représentant de l'ONG UFC Que Choisir. Il en est resté à un classique, la baisse des toxi-infection alimentaires collectives par rapport à ce qui était courant autrefois. Autrefois n'est pas aujourd'hui, il suffit de lire les données de Santé publique France pour ce rendre compte du contraire, à l'exception de 2020, année Covid s'il en est. 
Je lui conseillerai la lecture édifiante de Estimation de la morbidité et de la mortalité liées aux infections d’origine alimentaire en France métropolitaine, 2008-2013.
Par ailleurs, cela se saurait si les industriels utilisaient « des autocontrôles dont les procédures sont validées par les services de l'Etat. » C'est même le maillon faible de la démarche sécurité des aliments voulue par l'UE, la validation des autocontrôles !

Cela étant, je prie le lecteur de lire ou de relire les quelques articles du blog pour tenter de comprendre comme on a pu en arriver là, il n'y a pas de surprises, tout a été voulu, pensé et écrit par la Commission européenne baisse des contrôles, baisse des effectifs, mise en oeuvre d'applications informatiques du type SignalConso et RappelConso, sensées compenser le manque de personnel, etc., etc.


Il y a en a pour tout le monde, mais plutôt que de parler de pourcentages, voici quelques chiffres qui donnent à réfléchir et aussi pour ceux qui ont décidé cela, le ministre de l'Agriculture ou même le président de la République de l'époque (2012-2017), sans oublier le cynisme du ministre de l'économie et des finances, plus récemment. Voici donc les chiffres des inspections en sécurité des aliments publiés par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, ça donne le vertige, 
2012 : 86 239
2013 : 82 729
2014 : 78 000
2015 : 76 000
2016 : 55 000
2017 : 54 000
2018 : 57 500
2019 : 58 200
2020 : 41 600
2021 : 48 775

Le plus grave est parfois ailleurs, avoir une entreprise alimentaire, Buitoni, qui a des traces de rongeurs et qui ne soit pas fermée immédiatement est proprement inacceptable ! Le décalage entre l'inspection et l'arrêté préfectoral a été bien trop long.

Ailleurs aussi se trouve l'absence systématique de communication, de transparence et d'information du public par toutes nos autorités qui tentent difficilement, non pas de cacher, mais de diminuer autant que possible leur responsabilité voire de l'organiser. Il y a là une vaste entreprise de déresponsabilisation qui n'est pas propre au sanitaire.

La DGCCRF participe aussi au dispositif de sécurité des aliments. Mais cela n'est pas sans raté, RappelConso publie le 13 avril, un avis de rappel de produits de la marque Kinder figurant pourtant dans la liste des produits rappelés par Ferrero France le 9 avril 2022. Cela a été confirmé par un communiqué de la DGCCRF du 14 avril 2022, intitulé pudiquement, Complément d’informations lié au retrait-rappel de produits de la marque Kinder en raison d’une contamination à Salmonella Typhimurium. Pas facile quand il y a moins de personnel, n'est-ce pas ?

Ainsi, comment interpréter cette publication du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation du 7 avril 2022, Comment fonctionne le système d'alerte sanitaire en France ?, où l'on découvre cette phrase,  «Le système d’alertes sanitaires est efficace : des épisodes d’épidémie en France ont prouvé l’efficacité du système français.»
Les consommateurs touchés par les épidémies liées aux produits Ferrero et Buitoni Nestlé apprécieront cela à sa juste valeur !

En dernier lieu, une fin bien triste mais qui mis du temps à arriver, voici qu’on apprend en toute «transparence» que la page Alerte Alimentation (site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) vient de cesser d’être. En effet, si vous pointez sur le lien précité d’Alerte Alimentation, vous aboutissez désormais sur RappelConso.
Pour mémoire, la dernière Alerte Alimentation, qui a eu lieu le 17 juillet 2021, concernait le «Retrait et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des salmonelles», une pécadille qui avait entraîné 45 cas de salmonelloses (dont 27 concernent des enfants). Et depuis cette date, plus rien, pas d'information, il ne semblait pas nécessaire de changer les choses, mais les évènements en auront décidé autrement ...

Complément du 20 avril 2022Dans un référé de la Cour des Comptes du 12 mars 2018, il faut sortir l'artillerie lourde pour avoir des informations, «L’action de la DGCCRF en matière de protection économique du consommateur», il est rapporté,
Les effectifs, en baisse à partir de 2008, se sont stabilisés depuis 2013 avec environ 1 400 équivalents temps pleins travaillés consacrés à protection économique du consommateur.
Le nombre d’établissements contrôlés a baissé de 24 % entre 2011 et 2016. 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.