Affichage des articles dont le libellé est fait maison. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est fait maison. Afficher tous les articles

dimanche 22 octobre 2023

Restaurants : Après le «fait maison» sur le menu, voici le «non fait maison» ...

«Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d'une activité de restauration commerciale, de restauration collective ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu'un plat proposé est «fait maison». Article L122-19 du Code de la consommation. Source Loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. Article 27.

Il y avait déjà le «fait maison», mais une ministre entend lancer autre chose, mais quoi ?

Restauration : qu'est-ce que la mention «fait maison» ?

Le «fait maison» est une mention dont peuvent se servir les restaurateurs afin de valoriser leur offre commerciale auprès de leur clientèle. Elle permet de signaler les plats cuisinés ou transformés sur place à partir de produits frais ou bruts ou de produits traditionnels de cuisine (huile, beurre, pain...). Elle a pour but de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels, prêts à l'emploi, achetés en grande surface ou auprès d'un grossiste, réchauffés ou assemblés. Source ministère de l’économie de juin 2023.

Commentaire

jeudi 28 mai 2020

Y aura t-il des contrôles des 'masques faits maison' afin de vérifier la présence du'un logo normalisé ?


Avec l’épidémie COVID-19, rien ne nous sera épargné, et particulièrement en ce qui concerne les masques, jugez plutôt …

Il y a quelques jours, on apprenait par un communiqué que la DGCCRF a lancé début mai une enquête nationale pour garantir l’accès des Français à des masques de qualité et à des prix raisonnables.  

Cela faisait suite un premier point d’étape par la secrétaire d’Etat à l’économie le 25 mai des contrôles de la DGCCRF pour garantir la qualité et l'accessibilité des masques de protection.

Maintenant la DGCCRF publie le tweet ci-dessous sur la garantie des 'masques grand publics', car il n'est pas question d'utiliser l'expression 'masques faits maison', alors qu'un article de l’UFC Que Choisir du 19 mai 2020 nous indique que 53% des Français préfèrent le masque en tissu fait maison

Va-t-il y avoir des contrôles pour les 'masques faits maison', pardon 'grand public' comme le mien qui ne suivent pas les règles de l'Afnor, il y a quand même 16 pages à lire ... 

J’avoue avoir très peur d’un contrôle dans la rue … mais comme comme toutes les personnes autour de moi font pareil, je suis rassuré ..

lundi 25 mai 2020

La DGCCRF a contrôlé les masques de qualité et à des prix raisonnables, mais pas les masques faits maison


C'est étonnant de voir à quel point la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances est déconnectée de la réalité en France, elle ne doit pas savoir qu'il existe des masques faits maison ... très étonnant ... et surtout utilisés par un large public ...
On apprend par un communiqué que la DGCCRF a lancé début mai une enquête nationale pour garantir l’accès des Français à des masques de qualité et à des prix raisonnables.
Au cours des trois premières semaines de mai, 5 673 établissements (supermarchés, pharmacies, grossistes mais également fabricants ou importateurs de masques de protection) ont fait l’objet d’un contrôle. Ces contrôles ont donné lieu à 177 avertissements, 18 injonctions de remise en conformité et 9 procès-verbaux pénaux en cas d’atteinte grave à l’information des consommateurs (pratiques commerciales trompeuses notamment). Il résulte de ces données un taux de conformité supérieur à 96% qui témoigne du sérieux et de la qualité du travail des professionnels.
Les premiers relevés de prix effectués ont permis de s’assurer que l’encadrement des prix des masques de type chirurgical (prix plafond à 95 centimes) est globalement bien respecté, la majorité des masques étant d’ailleurs vendus à un tarif de l’ordre de 60 centimes, notamment dans la grande distribution.

C’est ceux-là que l’on retrouve jetés dans la rue ... et qui en plus mettent un temps fou à se décomposer ...
En ce qui concerne les masques textiles, et plus particulièrement les masques «grand public» à filtration garantie, pour la plupart lavables et réutilisables plusieurs fois, leur prix de vente s’avère en moyenne inférieur à 50 centimes par utilisation, quel que soit le canal de vente. Environ un tiers des masques sont commercialisés à des prix de l’ordre de 10 à 30 centimes à l’utilisation. Mais certains produits dépassent les 50 centimes à l’utilisation voire un euro. Il s’agit, pour ces derniers, très majoritairement de produits dont le nombre de lavages possibles est faible (moins de 10). Ce point fera l’objet de suivis dans les jours qui viennent pour s’assurer un meilleur rapport qualité-prix.

Ici, les x centimes à l’utilisation sont définis pour environ 20 lavages, du moins je crois ...
Les contrôles menés par la DGCCRF ont enfin mis en évidence que l’information des consommateurs n’est pas toujours assurée correctement. D’importantes marges de progrès demeurent. Ainsi dans de nombreux cas, les consommateurs ne disposaient pas d’une notice d’utilisation ou celle-ci était rédigée dans une langue étrangère. Ces situations doivent être corrigées dans les plus brefs délais.

La DGCCRF et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont oublié logiquement le masque fait maison, qui est très peu onéreux et fait à partir d’un tuto non afnorien, voir 1 et 2 ou un article très lu, COVID-19 : Le tuto le plus simple pour faire un masque !

Et comme le rappelle une tribune parue dans Le Point, je suis Pour l'obligation du port d'une protection faciale.


Un article de l’UFC Que Choisir du 19 mai 2020 nous dit, « Masques Un incontournable de notre nouvelle vie sociale »
Pour notre 4e étude relative au confinement, qui tombait en pleins préparatifs pour le déconfinement, nous avons intégré les masques dans notre questionnaire diffusé via notre newsletter hebdomadaire. 7 160 personnes ont répondu. En avez-vous trouvé dans le commerce, et si oui, combien les avez-vous payés ? En avez-vous cousu ? Les portez-vous souvent ? Maîtrisez-vous les règles pour vous en servir correctement ? Voici quelques éléments de réponse.


Vous lirez l’étude dans le détail, mais ce qui m’a intéressé est la réponse à la question quelle type de masques détenez-vous ?
Contrôles ou pas contrôles par la DGCCRF, le public en France préfèrent les masques faits maison, CQFD ...

lundi 11 mai 2020

COVID-10: Porter un masque dès aujourd'hui, c'est miser sur l'intelligence des gens


Je vous avait déjà « Portons tous un écran anti-postillons dans l'espace public ! » avec la tribune parue dans Le Point, « Pour l'obligation du port d'une protection faciale »
Les écrans anti-postillons (EAP) sont des masques fait maison, à partir de T-shirt découpés, de masques en coton cousus, ou d'autres matériels... Ils doivent couvrir nez et bouche lors des sorties.
Leur but est collectif et altruiste : protéger les autres et être protégé si chacun en porte.
Ils n'ont évidemment d'intérêt que dans un contexte de pénurie de masques certifiés.
 Miser sur l’intelligence des gens
Parmi les réfractaires au port généralisé d’EAP, nous entendons souvent cet argument : «les gens ne vont plus respecter les mesures barrières

Cet avis ne se base sur rien scientifiquement. Qui va s’enhardir parce qu’il a sur le visage un morceau de T-shirt découpé, ou un masque cousu ? Il s’agit bien d’une sixième mesure barrière supplémentaire, qui ne remplace en rien la consigne de confinement ou les autres mesures barrières (distanciation sociale, etc.). Elle peut permettre de diminuer votre pouvoir de contagion lors des activités nécessaires (parce que la réalité fait que la distanciation sociale est parfois complexe entre 2 rayons au supermarché…)

Enfin, pour 40 millions de Français devant porter un nouveau masque toutes les 4h, il est indispensable de compter sur chacun, dès aujourd’hui, plutôt que sur une production industrielle dans plusieurs semaines. 
NB : A mentionner, ces informations très tardives ...

samedi 9 mai 2020

COVID-19: Les masques et leur rôle primordial dans l'évolution de l'épidémie


Comme vous avez pu le lire dans différents articles du blog, le rôle joué par le masque porté par la population, tout un chacun, aurait pu changer la phase des événements, et on s’en rend bien compte avec différentes études, et quand je parle de masque, je ne pense pas aux masques portés par nos soignants, ils leur sont réservés, mais tout simplement aux masques en tissu faits maison ….

Les articles du blog qui en parlent le mieux sont les suivants :

COVID-19 : Le masque, même fait maison, jouerait un rôle essentiel dans la protection du public, selon des scientifiques
COVID-19: Le confinement a peut-être sauvé des vies en Europe, mais au fait, combien ?
Tribune parue dans Le Point : Pour l'obligation du port d'une protection faciale
Porter un masque en ville pendant la pandémie de COVID-19: altruisme et solidarité. Oui au port du masque en tissu!

Voici ci-après des extraits d’un article sur le rôle du port du masque par la population. On lira avec intérêt cette étude « Masques et bergamasques… Contradictions des démocraties », écrit le 30 mars 2020 par Hugues Lagrange.
Il n’est pas inutile de revenir sur le port du masque parce qu’il est révélateur des contradictions de notre fonctionnement politique. Il y a quelques semaines on nous a dit que, pour la population en général, le port du masque était inutile. D’ailleurs en distribuer pourrait entraîner une pénurie. Est-ce parce qu’elles sont conscientes que cela pouvait être interprété comme une impréparation, les autorités, prises au dépourvu, dirent vouloir garder les masques pour protéger les soignants.

L’auteur explique les faits simplement :
Prenons les choses à la base. Pour qu’il ait une contamination il faut, on le sait, qu’une personne susceptible (c’est-à-dire non encore infectée) rencontre une personne déjà infectée et qu’une transmission de gouttelettes de salive ou un contact des peaux ait lieu.
Si le masque chirurgical ne constitue pas une barrière absolue, mettons qu’il réduise de 5% à 10% les projections de salive de celui qui le mets, et qu’il diminue aussi de 5% à 10% le risque de rencontrer le virus de celui qui lui fait face. Le risque que le virus passe des muqueuses bucco-nasales de l’un à l’autre est doublement réduit. La transmission du virus n’est pas seulement biologique, mais sociobiologique, elle dépend, outre le nombre de contacts, des modalités de ces contacts.
A niveau de confinement égal, une épidémie peut se développer ou s’éteindre selon que les individus ne se protègent pas ou bien, au contraire, le font de manière assez systématique. Si des masques chirurgicaux, d’emploi aussi simple que l’usage du pli du coude, avaient été distribués dès la fin février, ils auraient permis une réduction drastique des contaminations, notamment celles des personnes âgées, et donc un soulagement de l’appareil hospitalier. Même des masques bricolés protégeant à 5% auraient changé le cours de l’épidémie.
Comme le montre le graphique, la distribution des masques aurait pu avoir un effet considérable sur la dynamique épidémique, sans recourir comme on l’a fait à la coercition.

Cela a été confirmé notamment par une étude publiée par des scientifiques de l'Arizona State UniversityElle a révélé que si 80% des personnes ne portaient que des masques moyennement efficaces, cela pourrait réduire le nombre de décès à New York de 17 à 45% sur une période de deux mois. Même le port de masques efficaces à seulement 20% pourrait réduire la mortalité de 24 à 65% à Washington et de 2 à 9% à New York, si suffisamment de personnes les portaient.

Bien entendu, le port du masque ne dispense pas des gestes barrière aujourd'hui bien connus, mais aurait pu nous dispenser ... du confinement ....

vendredi 8 mai 2020

COVID-19 et les masques, article dédié à tous les Diafoirus et Philippulus


La Ville de Paris va distribuer 2,2 millions de masques aux Parisiens, source information de la ville de Paris du 5 mai 2020.
Afin de faire face à la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, la Ville de Paris va à partir du 11 mai distribuer massivement et gratuitement des masques en tissu homologués à l’ensemble des Parisiennes et des Parisiens via le réseau des pharmacies.
Pour endiguer l’épidémie du coronavirus, le port du masque est indispensable. Il peut sauver des vies, tout comme le bon respect des règles de confinement et l’application des gestes barrières. C’est pourquoi, la Ville de Paris a lancé la production de 2,2 millions de masques en tissu homologués :
- 1,5 millions de masques prêts à l'utilisation, commandés auprès de l’entreprise parisienne Coco&Rico ;
- 500 000 kits composés de la matière pour le réaliser, d’un patron et de la notice d’utilisation, qui seront assemblés par une trentaine d’entreprises locales parisiennes ;
-200 000 masques auprès de diverses entreprises françaises.
L’ensemble des masques sont conformes à la norme SPEC S76-001 de l’AFNOR et ont fait l’objet de tests de la Délégation Générale à l’Armement.

Tout cela est bien gentil, mais le plus simple n'est-il pas de faire un masque maison réutilisable plus de 20 fois, car même non conforme à la norme SPEC S76-001 de l’AFNOR, et qui a fait l’objet de tests de la Délégation Générale à l’Armement, cela protège comme l’a bien montré l’étude de l’Arizona Sate University et que le blog vous a proposé dans COVID-19: Le masque, même fait maison, jouerait un rôle essentiel dans laprotection du public,selon des scientifiques.

Tout ça c’est bien joli, mais pour l’instant aucun élu, aucun maire, aucune autorité sanitaire, aucun membre du gouvernement ne conseille ou ne recommande le port du masque dans la rue, tout le temps que va durer l’épidémie de coronavirus, mais cela est obligatoire uniquement dans les transports publics, très étonnant ?

Ainsi selon la mairie du 20e, là où j’habite, « Ces masques ont été distribués aux usagers des transports franciliens aux entrées de plusieurs stations de métro du 20e (Belleville, Porte de Montreuil, Gambetta, Porte de Bagnolet et Porte de Vincennes), avec l'aide du Lion's Club du 20e»

Mais la question n'est-elle pas utiliser ou non les transports en communs, lieu confiné par excellence, pour ma part, c’est non !

Je profite de cet article pour signaler que selon Bruneau Retailleau, président du groupe LR au Sénat, « Les scientifiques qui disent que le masque ne sert à rien sont des Diafoirus ». Pour ceux qui ne connaisse pas Diafoirus, voir les médecins, père et fils du malade imaginaire de Molière …

Mais parmi les espèces de Diafoirus, il y a aussi les adeptes de Philippulus (voir l’album de Tintin, L’Étoile mystérieuse) qui occupe une place de choix car il se nourrit de la crise et des catastrophes: tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz-de-marée et autres cataclysmes.

En voici quelques exemples, Nicolas Hulot a déclaré que la crise du coronavirus constitue une «sorte d'ultimatum de la nature», et que celle-ci « La nature nous envoie un message, elle nous teste sur notre détermination ».

De son côté, Noël Mamère, dans une tribune publiée par Le Monde, met en cause le fait que « nous portons atteinte au monde sauvage» qui fait que, en détruisant son habitat, nous rapprochons ce monde de nous « au risque de nous transmettre ses virus qui sont pathogènes pour l'homme ». 

Président de l'Association française pour l'information scientifique, qui depuis sa création en 1968 s'est fixée pour mission d'œuvrer pour la science et rationalité, Jean-Paul Krivine déconstruit ces discours du type « je vous l'avais bien dit! ». Comme il le rappelle, la nature n'est ni bienveillante et accueillante, ni au contraire méchante, « elle se contente d'être ». 

Et face à ce virus des plus naturels, c'est bien vers la science et la médecine que se tournent tous les regards, afin que cette pandémie fasse bien moins de victimes que par le passé. « Dans les déclarations de Hulot, il y a un relent de punition divine ».

Complément

Enfin, à propos de personnalités du spectacle et autres, dont Mme Juliette Binoche, qui semblerait être un relais d’hypothèses complotistes, qui ont publié un appel, « Non à un retour à la normale », on lira l’article d’Eugénie Bastié dans Le Figaro.fr du 8 mai 2020, «Au secours, la gauche morale est de retour! »

À l’heure où chacun n’aspire qu’à retrouver les bonheurs simples de l’existence, cet appel à «ne pas retourner à la normale» par des gens qui, de lofts spacieux en plaisirs sophistiqués, n’ont souvent plus idée de la vie commune, a quelque chose de profondément choquant. Quand Hollywood prône la sobriété heureuse, nous sommes bien dans la définition même de la société du spectacle donnée par Guy Debord: «Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux ».

Mise à jour du 17 mai 2020. On lira avec plaisir à propos des masques Afnor, «ENTRETIEN DES MASQUES: MAIS QUI A PONDU ÇA?!» 

mercredi 29 avril 2020

COVID-19: Alors comme ça, vous n'avez pas réalisé votre masque conformément à la norme Afnor !


AFNOR SPEC S76-001 du 27 mars 2020
Le sujet des masques est un sujet épineux en France, c’est même un sujet sensible qu’il vaut mieux ne pas aborder avec notre gouvernement.

L’épidémie de COVID-10 a montré l’inertie de différents comités Théodule retardant ainsi la mise en place de mesures simples, de bon sens et pratiques. Ainsi en est-il des masques …

Je pensais avoir fait le tour de la question avec quelques articles dont le dernier a pour titre, COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison.

J’ai aussi indiqué dans un article des tutos pour faire un masque, dont celui du CDC des Etats-Unis, mais aussi dans un autre, les recommandations de l’Académie nationale de médecine à propos du port du masque.

Je pensais donc avoir fait le tour de la question mais las, c’était sans oublier l’existence d’un énième comité Théodule, l’Afnor !

Je me fie donc à un article très bien fait sur le blog Hastable, Toi aussi, fabrique ton masque AFNOR ! N’hésitez pas à y avoir recours c’est indispensable ...
c’est bricolage pratique et utile puisque nous allons faire notre masque de protection contre les virus. Rappelons que ces masques réalisés à la maison, s’ils ne filtrent pas trop bien les petits microbes qui voudraient rentrer, ont tout de même l’énorme mérite d’empêcher les postillons qu’on émet ; autrement dit, si on n’évite probablement pas parfaitement d’être contaminé, au moins fait-on un effort statistiquement très significatif en évitant de contaminer les autres. Ce qui explique au passage pourquoi les pays correctement gouvernés ont largement encouragé le port du masque pour tous…
Ceci étant posé et même si l’on veut bricoler du masque pour se protéger le museau des miasmes assez peu vivrensemblesques, il n’est pas question de faire n’importe quoi n’importe comment : nous sommes en France, que diable, et il importe donc de réaliser du masque efficace, dont les performances ne pourront être moquées à l’étranger.
Dès lors, le masque, aussi bricolé par des amateurs soit-il, n’en sera pas moins normé.
Et ça tombe bien puisque nous avons en France l’AFNOR, une organisation tout spécialement dédiée à pondre de la norme et à représenter notre grande et belle nation auprès de l’Organisation Internationale de Normalisation (l’ISO), qui s’est déjà chargée de réaliser l’ensemble des plans, des patrons, des recommandations et des points à suivre pour bien faire son masque personnel et s’éviter la bévue sanitaire qui pourrait entraîner ensuite une honte nationale dommageable à tous.
C’est pourquoi l’AFNOR n’a pas lésiné sur les efforts afin de produire un petit fascicule percutant de pertinence et de droit-au-butisme pour bien tout expliquer des tenants et des aboutissants du masque moderne, comme on le comprend très vite en parcourant, d’un doigt décidé et d’un œil hagard attentif les 36 pages d’explications permettant de réaliser un « masque aux normes »
Oui, vous avez bien lu : trente-six pages semblent nécessaires pour bien comprendre toute l’ampleur du bricolage dans lequel on veut se lancer, qui a tout de même reçu un numéro officiel, « Afnor SPEC S76-001 ».

Le chargement de cette 'norme' est gratuit et on sait que ça coûte à l'Afnor ...

Dans la ‘guerre’ que le chef de l’état a déclaré à l’épidémie, il ne fallait pas moins que ça pour être correctement équipé avant d’aller au front ! C’est sûr, on va gagner !

Je vous laisse lire tranquillement ces 36 pages, de préférence, avant d’aller vous coucher, cela peut aider ...

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.
Mise à jour du 17 mai 2020. On lira avec plaisir à propos des masques Afnor, «ENTRETIEN DES MASQUES: MAIS QUI A PONDU ÇA?!» 

mardi 28 avril 2020

COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison



A propos des masques, comment va-t-on entreprendre la distinction des vrais … des faux ?

On savait qu’il y avait différents types de masque, masque FFP2 et masque chirurgical, ceux-là sont réservés aux personnels soignants, on nous l'a assez répété, mais voici qu’il existe désormais des masques grand public mais il existe aussi des masques fait maison …

Va-t-on les opposer ?
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Voici ce rapporte l’article précité...
La France disposera de plus de 26 millions de masques grand public par semaine dès la fin avril, dont près la moitié produits dans le pays. Des logos imprimés permettront de les reconnaître distinctement.
Un simple code graphique bleu et rouge doit le permettre, assurant ainsi qu'il a été testé et validé par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation.
Ce simple logo attestera de la capacité de filtration des micro particules notamment et indiquera par ailleurs le nombre de lavages possibles. Le « masque grand public » sera ainsi trouvable en quatre versions différentes : « testé 5 lavages », « testé 10 lavages », « testé 20 lavages » et « testé 30 lavages », précisant tous la durabilité. Son prix variera en fonction du nombre de réutilisations possibles, autour de 4 euros par exemple pour 20 lavages. 
Autrement, la mention « filtration garantie » atteste que le masque a réussi les tests réalisés par la Direction générale de l'Armement. Ces masques seront vendus par les buralistes, les pharmaciens mais peut être aussi bientôt la grande distribution.

La mairie du 20e arrondissement de Paris m’informe « Comment reconnaître les masques grand public homologués ? »
Des logos imprimés et un code graphique bleu et rouge permettent de les distinguer, assurant ainsi qu'ils ont été testés et validés par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation. Ils seront pour la plupart réutilisables 20 fois.

Dans le même syle, j'apprends que « La présidente de la Région Île-de-France a assuré qu'Île-de-France Mobilités (IDFM) avait pris des mesures pour limiter les risques de transmission du COVID-19 dans les transports en commun à partir du 11 mai. IDFM a acheté un masque en tissu par abonné Navigo. Reste à régler la question de leur distribution. »

Comme je me languissais de l’arrivée des masques, comme beaucoup de personnes, je ne porte qu'un masque fait maison, il y a de bons couturiers dans le quartier ...

Masque fait maison
J’ai retrouvé un article sur un site internet, « Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ? » Vous le lirez c’est intéressant car il renvoie à deux études scientifiques ...

Des scientifiques de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) se sont posés cette question au lendemain de la pandémie de grippe H1N1 dans une étude de 2009.

Les résultats suggèrent qu'un masque fait maison ne devrait être considéré qu'en dernier recours pour empêcher la transmission de gouttelettes par des personnes infectées, mais ce serait mieux que pas de protection.

Dans une étude de 2008, des chercheurs aux Pays-Bas ont testé des masques faits maison fabriqués à partir de torchons sur des particules de 0,02 à 1 mm avec des masques chirurgicaux et des masques FFP2.

Sans surprise, le masque chirurgical et le masque FFP2 ont capturé plus de particules, mais les données montrent qu'un masque fait maison était loin d'être inutile pour capturer les particules de la taille d'un virus.

Tout type de masque est susceptible de réduire l'exposition virale et le risque d'infection au niveau de la population, malgré un ajustement et une adhérence imparfaits, les masques chirurgicaux et FFP2 assurant la plus grande protection.

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.