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vendredi 15 décembre 2023

A propos du prix de vente aux consommateurs : il y a des intermédiaires !

Un exemple parmi d'autres ...

jeudi 14 décembre 2023

Manifestations d'agriculteurs ici et là en France

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

mardi 5 décembre 2023

Le coût des poulets label rouge : Bienvenue en Absurdisthan !

samedi 22 juillet 2023

Bienvenue dans l’Absurdisthan français du prix de l'électricité, avec le concours de la Commission européenne

Qu'est-ce que l'«ARENH» ?

L'«ARENH» signifie «Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique». Il permet à tous les fournisseurs alternatifs de s'approvisionner en électricité auprès d'EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics.  Le prix est actuellement de 42 euros/MWh et le volume global maximal affecté au dispositif est égal à 100 TWh/an.

La mise en place du dispositif ARENH résulte d’un engagement de l’État français auprès de la Commission Européenne qui a été instauré par la loi NOME (loi portant Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) du 7 décembre 2010. Les modalités de fonctionnement de ce dispositif sont désormais intégrées dans le code de l’énergie.

La suite est dans cette courte mais utile vidéo ...

Voilà pourquoi notre facture d'électricité va augmenter et va continuer à augmenter. Merci qui ?

jeudi 15 juin 2023

Les cerises et leur prix plus ou moins élevé

Je crois que Madame Degois ne sait pas bien faire son marché. Ainsi, dans  la capitale parisienne, les cerises se vendent autour de 15 euros le kilo chez le primeur de quartier, 10 à 12 euros en supermarché et 5 euros sur le marché de Belleville, mais au bord du pourrissement, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Reste bien entendu le fait que l'on ne peut plus désormais traiter les cerises pour prévenir l'infestation par la drosophile suzukii ou moucheron asiatique ...

jeudi 8 juin 2023

Le vrai prix de la salade. Décidément, les écologistes ont vraiment un problème avec les maths

Compléments


On lira aussi une mise au point par rapport au calcul fantaisiste de Madame Tondelier ...

vendredi 2 juin 2023

Nouvel effet bio : La part des aliments bio dans les achats des Français a diminué de 5,1% en 2022

mardi 7 mars 2023

Le cas des pommes en France : « On a le droit de manger ce qu’on n’a pas le droit de produire ! »

vendredi 16 décembre 2022

Royaume-Uni : Les consommateurs sont préoccupés par le prix des aliments pour Noël et le Nouvel An, selon sondage de la Food Standards Agency

Dans un précédent article, je vous faisais part d’un «Assouplissement britannique pour les fêtes de Noël : la vente de volailles réfrigérées préalablement congelées et décongelées est autorisée».

La Food Standards Agency (FSA) avise les consommateurs que des produits de volaille réfrigérés en vente auront été préalablement congelés et décongelés pour maintenir les niveaux de stock pour ce Noël».

«Un dernier sondage auprès des consommateurs par la FSA suit le niveau de préoccupation concernant le prix des aliments à Noël et au Nouvel An», selon une information de la FSA du 15 décembre 2022.

De nouvelles données dans le Consumer Insights Tracker de la Food Standards Agency (FSA) montrent que les consommateurs sont préoccupés par le prix des aliments pour Noël et le Nouvel An.

De nouvelles questions ont été posées aux participants pour la dernière vague. Les dernières données de novembre 2022 montraient :
- Sept consommateurs sur dix (69%) ont dit avoir pris au moins une mesure pour économiser de l'argent sur la nourriture pour Noël 2022, y compris l'achat d'aliments à «étiquette jaune» proches de leur DLC (25%) ; acheter moins d'aliments réfrigérés et plus d'aliments de longue conservation (17%) ; acheter moins de nourriture que d'habitude pour Noël (23%) ; et changer pour des marques moins chères (33%)

- Les inquiétudes concernant les achats alimentaires pour Noël et le Nouvel An ont considérablement augmenté (par rapport à la même période l'année dernière du 12 au 16 novembre 2021) :

  • 81% ont déclaré être préoccupés par les prix des denrées alimentaires (contre 62% en novembre 2021)
  • 55% ont déclaré s'inquiéter de la disponibilité de la nourriture (contre 48% en novembre 2021)
  • 50% ont déclaré être préoccupés par la qualité de la nourriture (contre 37% en novembre 2021)
  • 41% ont déclaré être préoccupés par la sécurité des aliments (contre 31% en novembre 2021)
  • Plus précisément, en ce qui concerne Noël et le Nouvel An, environ la moitié des consommateurs ont fait part de préoccupations concernant la durabilité et l'impact de la production alimentaire sur l'environnement (49%, novembre 2022) et la sécurité des aliments (47%, novembre 2022).

vendredi 18 février 2022

Choses lues sur le bio

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»
Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. 

mercredi 27 janvier 2021

Les prix mondiaux des denrées alimentaires continuent d'augmenter

«Les prix mondiaux des denrées alimentaires continuent d'augmenter», source article de Jim Romahn sur son blog Agri 007.

L’indice que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) utilise pour suivre les prix mondiaux des denrées alimentaires a de nouveau augmenté en octobre. «Après de nouvelles hausses en décembre, l’indice FAO des prix des produits alimentaires atteint son plus haut niveau depuis trois ans.»

Il était en moyenne de 100,9 points en octobre 2020, en hausse de 3,1% par rapport à septembre et de 6% par rapport à octobre 2019.

L'Indice FAO des prix des céréales a augmenté de 7,2% par rapport au mois précédent et de 16,5% par rapport à octobre 2019. «Lindice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 115,7 points en décembre, soit 1,3 point (1,1 pour cent) de plus qu’en novembre. Il s’agit de la sixième hausse mensuelle consécutive.»

La flambée était principalement attribuable aux prix du blé dans un contexte de baisse des disponibilités d'exportation, de mauvaises conditions de croissance en Argentine et d'un temps sec continu affectant les semis de blé d'hiver en Europe, en Amérique du Nord et dans la région de la mer Noire.

Les prix du maïs, de l'orge fourragère et du sorgho sont également restés sous pression à la hausse en octobre tandis que le riz a baissé.

L’indice FAO des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 127,6 points en décembre, soit une hausse de 5,7 points (4,7 pour cent) en glissement mensuel et son niveau le plus élevé depuis septembre 2012. Le fait que les cours aient continué de progresser en décembre est principalement imputable à l’affermissement des prix de l’huile de palme, même si ceux des huiles de soja, de colza et de tournesol ont également progressé. Les prix internationaux de l’huile de palme ont enregistré leur septième mois consécutif de hausse, principalement sous l’effet d’un resserrement de l’offre qui persiste dans les principaux pays producteurs.

L'indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 2,2 pour cent par rapport à septembre, le fromage ayant le plus augmenté, suivi du lait écrémé en poudre, du lait entier en poudre et du beurre.

L'indice FAO des prix de la viande a baissé de 0,5 pour cent par rapport à septembre, marquant la neuvième baisse mensuelle depuis janvier, en raison de la baisse du porc. Les prix de la viande de bœuf et de volaille ont également baissé.

Les réductions de la production mondiale prévues ce mois-ci pour le maïs, le blé et le riz, dans un contexte d'exportations plus rapides en réponse à une forte demande d'importations mondiales, devraient réduire les stocks, en particulier parmi les principaux exportateurs. La FAO a abaissé ses prévisions concernant les stocks mondiaux de céréales d'ici la fin des campagnes en 2021 de 13,6 millions de tonnes depuis octobre à 876 millions de tonnes, tombant désormais sous le record de 2017/18.

Le ratio stock-utilisation mondial de céréales qui en résulte en 2020/21 s'établit à 31,1 pour cent, soulignant toujours des perspectives d'approvisionnement mondial relativement confortables pour la nouvelle campagne.

lundi 14 décembre 2020

Les fruits et légumes bio seraient 44 % plus chers en moyenne pour aucun avantage santé par rapport à l'agriculture conventionnelle

«
Les fruits et légumes bio 44 % plus chers en moyenne : pourquoi un tel écart ?»

«Selon une étude de la CLCV que nous dévoilons en exclusivité, les fruits et légumes bio restent plus chers que ceux issus de l’agriculture classique, y compris dans les grandes surfaces.»

 Source Le Parisien du 14 décembre 2020.

Selon Gil Rivière-Wekstein d'agriculture & environnement,

Pour rappel, jamais une étude sérieuse n'a prouvé un apport nutritionnel ou sanitaire du bio par rapport au conventionnel. Les consommateurs amateurs de bio payent dont en moyenne 44% de plus... pour 0 avantage santé !

Pour La Dépêche.fr,

Le prix moyen au kilo est de 2,21€ pour les pommes golden classiques mais de 3,63€ en bio. Le prix des courgettes varie de 3,28€ à 4,16€. Pour la tomate ronde, le prix moyen est de 2,59€. En bio il passe à 4,44€ soit un écart de 71 % ! Cet écart est de 20 % seulement pour la banane.

Autre enseignement de cette étude, les prix sont moins élevés dans les magasins spécialisés bio que dans les supermarchés et les hypermarchés. Le prix moyen se monte à 3,48€ chez les premiers, 3,71€ chez les seconds.

La bio représente aujourd'hui 8 % des quantités achetées, indique France Agrimer. Un chiffre en progression de 6 % par rapport à 2018. si les prix restent élevés, l'écart entre agriculture conventionnelle et agriculture bio se réduit néanmoins. Il était de 70 % il y a quelques années. En deux ans, la surface agricole du bio a été multipliée par cinq, selon l'Agence bio.

Si cette étude est un état des lieux de la bio fin 2020, la CLCV détaille pourquoi les fruits et légumes bio sont plus chers. «C'est normal que le bio soit plus cher. Il y a un surcoût qui est évidemment lié au mode de production», explique au Parisien Lisa Faulet de la CLCV. Un écart de prix qui reste encore important pour le consommateur quand son budget est limité avec la crise économique.

Achetez sur les marchés auprès d'agriculteurs dits conventionnels et tout ira bien ... c'est le conseil du jour du blog ...

Complément du 23 décembre 2020. On lira cet article de seppi, Les produits « bio » 44 % plus chers, le Parisien et le Président Emmanuel Macron.

lundi 25 mai 2020

La DGCCRF a contrôlé les masques de qualité et à des prix raisonnables, mais pas les masques faits maison


C'est étonnant de voir à quel point la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances est déconnectée de la réalité en France, elle ne doit pas savoir qu'il existe des masques faits maison ... très étonnant ... et surtout utilisés par un large public ...
On apprend par un communiqué que la DGCCRF a lancé début mai une enquête nationale pour garantir l’accès des Français à des masques de qualité et à des prix raisonnables.
Au cours des trois premières semaines de mai, 5 673 établissements (supermarchés, pharmacies, grossistes mais également fabricants ou importateurs de masques de protection) ont fait l’objet d’un contrôle. Ces contrôles ont donné lieu à 177 avertissements, 18 injonctions de remise en conformité et 9 procès-verbaux pénaux en cas d’atteinte grave à l’information des consommateurs (pratiques commerciales trompeuses notamment). Il résulte de ces données un taux de conformité supérieur à 96% qui témoigne du sérieux et de la qualité du travail des professionnels.
Les premiers relevés de prix effectués ont permis de s’assurer que l’encadrement des prix des masques de type chirurgical (prix plafond à 95 centimes) est globalement bien respecté, la majorité des masques étant d’ailleurs vendus à un tarif de l’ordre de 60 centimes, notamment dans la grande distribution.

C’est ceux-là que l’on retrouve jetés dans la rue ... et qui en plus mettent un temps fou à se décomposer ...
En ce qui concerne les masques textiles, et plus particulièrement les masques «grand public» à filtration garantie, pour la plupart lavables et réutilisables plusieurs fois, leur prix de vente s’avère en moyenne inférieur à 50 centimes par utilisation, quel que soit le canal de vente. Environ un tiers des masques sont commercialisés à des prix de l’ordre de 10 à 30 centimes à l’utilisation. Mais certains produits dépassent les 50 centimes à l’utilisation voire un euro. Il s’agit, pour ces derniers, très majoritairement de produits dont le nombre de lavages possibles est faible (moins de 10). Ce point fera l’objet de suivis dans les jours qui viennent pour s’assurer un meilleur rapport qualité-prix.

Ici, les x centimes à l’utilisation sont définis pour environ 20 lavages, du moins je crois ...
Les contrôles menés par la DGCCRF ont enfin mis en évidence que l’information des consommateurs n’est pas toujours assurée correctement. D’importantes marges de progrès demeurent. Ainsi dans de nombreux cas, les consommateurs ne disposaient pas d’une notice d’utilisation ou celle-ci était rédigée dans une langue étrangère. Ces situations doivent être corrigées dans les plus brefs délais.

La DGCCRF et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont oublié logiquement le masque fait maison, qui est très peu onéreux et fait à partir d’un tuto non afnorien, voir 1 et 2 ou un article très lu, COVID-19 : Le tuto le plus simple pour faire un masque !

Et comme le rappelle une tribune parue dans Le Point, je suis Pour l'obligation du port d'une protection faciale.


Un article de l’UFC Que Choisir du 19 mai 2020 nous dit, « Masques Un incontournable de notre nouvelle vie sociale »
Pour notre 4e étude relative au confinement, qui tombait en pleins préparatifs pour le déconfinement, nous avons intégré les masques dans notre questionnaire diffusé via notre newsletter hebdomadaire. 7 160 personnes ont répondu. En avez-vous trouvé dans le commerce, et si oui, combien les avez-vous payés ? En avez-vous cousu ? Les portez-vous souvent ? Maîtrisez-vous les règles pour vous en servir correctement ? Voici quelques éléments de réponse.


Vous lirez l’étude dans le détail, mais ce qui m’a intéressé est la réponse à la question quelle type de masques détenez-vous ?
Contrôles ou pas contrôles par la DGCCRF, le public en France préfèrent les masques faits maison, CQFD ...

jeudi 7 mai 2020

Acheter bio, est-ce bien raisonnable ? Les produits alimentaires bio sont en réalité 75% plus cher !


On se rappellera ce livre paru en 2012, Bio : fausses promesses et vrai marketing, de Gil Rivière-Wekstein d’Agriculture & Environnement, en voici une nouvelle preuve par l'économie ...

Linéaires a analysé les prix moyens en bio et en conventionnel de plus de 200 familles de produits alimentaires recensées par Nielsen. L’écart de prix est loin de se limiter à 30% comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne. Découvrez aussi les chiffres sur les 20 catégories les plus performantes sur le segment AB.
On parle couramment d’un écart de prix de l’ordre de 30% entre le conventionnel et le bio. Un chiffre principalement mis en avant par les acteurs de la filière biologique, qui est parfois loin de correspondre à la réalité des étiquettes en magasins et qui masque, a minima, d’importantes inégalités entre familles de produits. En collaboration avec Nielsen, Linéaires s’est donc penché sur les prix de toutes les catégories alimentaires avec un objectif : révéler le vrai surcoût du bio.
Sur les 400 catégories de produits alimentaires analysées par le panéliste, Linéaires n’a retenu que celles dont le chiffre d’affaires bio dépassait le million d’euros sur douze mois arrêtés au 22 mars 2020. Soit 218 familles de produits. On y trouve des poids lourds comme le rayon diététique, le lait longue conservation écrémé, les desserts végétaux ou encore l’huile d’olive, lesquels représentent à eux quatre 20 % des ventes totales de bio en hypers et supers. Y figurent aussi des catégories plus anecdotiques telles que les viennoiseries et briochettes, l’huile de sésame ou encore les rillettes qui dépassent tout juste le seuil du million d’euros de vente.
Bilan, toutes catégories de produits confondues, le prix moyen affiché en bio est 75 % supérieur à celui en conventionnel. Un chiffre très proche de celui révélé dans l’enquête déjà publiée en 2017 par la rédaction de Linéaires (N° 331 janvier 2017). A l’époque, 1000 relevés de prix en magasins, sur des produits strictement comparables, avaient permis de prouver que le surcoût du bio s’élevait en réalité à 64 %.