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samedi 24 juin 2023

Voyage au pays de la suspicion d'intoxication alimentaire

Selon DNA du 22 juin 2023, «Suspicion d’intoxication alimentaire après un repas d’entreprise chez BDR Thermea».
Ce jeudi 22 juin, à 15 h 30, les pompiers ont été alertés pour une suspicion d’intoxication alimentaire sur une vingtaine de personnes sur le site de l’entreprise BDR Thermea à Mertzwiller. L’entreprise avait organisé, aux alentours de 13 h, un repas convivial pour ses salariés avec la présence de six foodtrucks.
Selon les informations du commandant des opérations de secours des pompiers, environ 900 personnes ont pris part au rendez-vous et une vingtaine de personnels ont été pris en charge sur place par un médecin sapeur-pompier et des infirmiers. Ils présentaient des symptômes légers, comme des nausées ou des maux de tête, selon les gendarmes de la compagnie de Haguenau également sur place.
Une personne a été transportée à l’hôpital pour des examens. Les autres salariés ont pu regagner leur domicile avec les consignes nécessaires en cas d’apparition de symptômes.
Au total 28 sapeurs-pompiers et 15 engins ont été engagés, venus des casernes de Val de Moder, Haguenau, Soufflenheim, Bischwiller, Brumath, Ingwiller et Saverne. Une équipe du SAMU a également été dépêchée. À 18 h, les secours étaient toujours sur place. Une enquête interne doit déterminer la cause de ces symptômes.

Selon Tendances Ouest du 22 juin 2023, «Coutances. Suspicion d'intoxication alimentaire au collège Jean-Paul II».

Les secours sont intervenus ce mercredi 21 juin en soirée au collège Jean-Paul II, pour une suspicion d'intoxication chez des élèves internes.
Les secours sont intervenus à l'internat du collège Jean-Paul II de Coutances, ce mercredi 21 juin, un peu après 22 h 30 pour une suspicion d'intoxication alimentaire. Des élèves internes présentaient des signes de malaise dont l'origine n'est pas déterminée. 17 adolescents de 12 à 16 ans ont été vus par un médecin et un infirmier des sapeurs-pompiers ainsi que deux adultes. Cinq d'entre eux ont été dirigés vers les centres hospitaliers de Saint-Lô et d'Avranches.
23 sapeurs-pompiers ont été engagés sur cette intervention.

Selon France 3 Normandie du 22 juin 2023, «Suspicion d'intoxication dans un collège à Coutances : cinq adolescents hospitalisés».

Près d'une vingtaine d'adolescents et d'adultes de l'internat du collège Jean-Paul II à Coutances ont été pris en charge par les secours dans la soirée du mercredi 21 juin 2023 en raison d'une suspicion d'intoxication. Cinq jeunes ont été transportés vers un centre hospitalier.
Les secours sont intervenus aux alentours de 22h30 mercredi 21 juin à l'internat du collège Jean-Paul II de Coutances pour des enfants présentant des signes de malaise. 
Vingt-trois sapeurs-pompiers, trois ambulances, un médecin, un infirmier et une équipe médicale du SAMU ont été mobilisés sur place pour cette suspicion d'intoxication a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours de la Manche. 
Au total, 19 personnes ont été auscultées par les secours : 17 enfants de 12 à 16 ans et deux adultes. 
Cinq adolescents ont été transportés par précaution vers les centres hospitaliers de Saint-Lô et Avranches. 
Intoxication au gaz ou intoxication alimentaire ? L'origine des malaises n'a pas encore été déterminée. 

Commentaire

Comme déjà dit, suspicion or not suspicion, la France a des particularités connues que d'elle ...

Mise à jour du 29 juin 2023

Coutances. Intoxication au collège : «Nous sommes sans réelle explication à ce qui s'est passé», source Tendance Ouest du 28 juin 2023.
La direction du collège Jean-Paul II de Coutances revient, sept jours après, sur la suspicion d'intoxication dont ont été victimes des élèves mercredi 21 juin, dans la soirée.

«Les investigations menées, notamment l'analyse des questionnaires alimentaires de l'ensemble des personnes ayant participé au repas du 21 juin au soir, ne permettent pas de valider l'hypothèse d'une Toxi-infection alimentaire collective (TIAC).» Les hypothèses d'intoxication au monoxyde de carbone ou alimentaire collective sont également écartées. «Nous sommes donc aujourd'hui sans réelle explication à ce qui s'est passé», conclut la direction.

samedi 10 juin 2023

Soupçon d'intoxication dans une école d'Eygalières (Bouches-du-Rhône), une dizaine d'enfants pris de vomissements

Il semble temps que l'école se termine avec cette série d'intoxication alimentaire supposée ou non qui frappe des cantines scolaires ...

«Soupçon d'intoxication dans une école d'Eygalières, une dizaine d'enfants pris de vomissements», source France 3 PACA du 9 juin 2023.

Des enfants ont été pris de nausées et vomissements, dans l'école d'Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, sans que les raisons de cette situation ne soient connues.

Douze enfants de l'école d'Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, se sont plaints de maux de ventre et de migraines, ce vendredi 9 juin vers 14 heures. Certains ont été pris de vomissements, sans que les causes de cette probable intoxication soient connues. Parmi les enfants touchés, 36 ont été analysés par les secours. Plusieurs ont été transférés vers les urgences pédiatriques d'Avignon.

12 enfants touchés

Pour l'heure, on ignore ce qui a pu causer ces problèmes de santé.

Les Sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, les Smur de Cavaillon et Avignon sont sur place, ainsi que les gendarmes d'Orgon.

NB : Photo d'illustration.

Précision

J'indique que dans la mesure du possible je réalise des mises à jours des informations sur les suspicions ou non d'intoxication alimentaire. Le lecteur est prié de se reporter aux articles correspondants afin de vérifier si une mise à jour a été faite.

vendredi 9 juin 2023

Suspicion de cas d’intoxication alimentaire à Lamastre (Ardèche) : 87 adultes et enfants concernés après avoir mangé à la cantine d'un établissement scolaire

«Lamastre (Ardèche) : 87 adultes et enfants indisposés après avoir mangé à la cantine d'un établissement scolaire», source France Bleu Drôme Ardèche du 8 juin 2023.

87 adultes et enfants ont été victimes de douleurs abdominales et de vomissements. Toutes avaient pris leur repas au sein de la cantine de l'établissement scolaire Charles de Foucault à Lamastre le mardi 6 juin à midi.

L'intoxication alimentaire n'est pas certaine mais c'est l'hypothèse la plus probable. 87 personnes ont montré des symptômes tels que des maux de ventre, des vomissements et pour certains de la fièvre. Il n'y a pas eu de symptômes plus graves.  Tous ont un point commun : ils ont pris leur repas à la cantine de l'établissement scolaire Charles de Foucault à Lamastre mardi 6 juin à midi.

Les analyses sont en cours mais l'agence régionale de santé s'oriente vers une intoxication alimentaire. 225 repas ont été servis ce jour-là et seulement 87 personnes enfants et adultes ont éprouvé des douleurs.

Les parents concernés ont été invités à surveiller l'état de santé de leurs enfants;
Les premiers résultats des analyses sont attendus la semaine prochaine.

L'établissement scolaire privé Charles de Foucault à Lamastre comprend un collège, une école primaire, une école maternelle et un centre de formation pour devenir jardinier-paysagiste. Il y a une seule cantine pour ces structures.

Par ailleurs, il y aurait à Beuvry (Pas de Calais), une suspicion d'intoxication alimentaire au lycée Yourcenar. Information réservée aux abonnés.

Douze personnes ont souffert de vomissements, de nausées et de maux de tête, au lycée hôtelier Yourcenar de Beuvry, mercredi 7 juin. Trois étaient encore prises de vomissements en début d'après-midi. Les sapeurs-pompiers sont donc intervenus sur place et on suspecte une intoxication alimentaire.

Constat

La part des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) dans les lieux collectifs (entreprises, milieux scolaires, autres collectivités) a augmenté, passant de 15% à 20%. «En 2021, on observe un rebond avec 403 TIAC déclarées en collectivités.». Source Santé publique France, données 2021 des TIAC.

NB : Photo d'illustration.

Mise à jour du 9 juin 2023
L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes et les services de l’État de l’Ardèche ont été informés ce jeudi 8 juin d’une suspicion de toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
Au sein de l’ensemble scolaire Charles de Foucault à Lamastre, informés par le directeur d’établissement, l’ARS et les services de l’État, dont la DDETSPP de l’Ardèche, ont mené des investigations afin de faire un état des lieux précis et de déterminer l’origine de cette TIAC.
Des premières investigations ont été menées ; l’ARS et les services de l’État assurent le suivi de l’évolution de la situation.
L’intoxication alimentaire est envisagée ; l’hypothèse la plus probable est celle d’une transmission directe ou indirecte en lien avec le repas servi le mardi 6 juin à midi.
Sur 225 repas servis, 87 personnes concernées ont été recensées, enfants et adultes, répartis sur 5 établissements différents.

Cela étant, les services de l’État ne parlent pas de supicion de toxi-infection alimentaire collective, comme le montre le texte ci-dessous.

Mise à jour du 10 juin 2023
«Intoxication alimentaire dans les cantines : 87 personnes concernées, une enquête est ouverte», source Le Dauphiné Libéré du 8 juin 2023. De nombreux élèves manquaient à l’appel, quand d’autres sont venus à l’école avec la nausée ce jeudi 8 juin dans les établissements scolaires de Lamastre.

samedi 3 juin 2023

France : Les toxi-infections alimentaires collectives 2021, nouvelle saison, nouvelle hausse du nombre de cas

Santé publique France nous informent le 2 juin 2023 de la publication de deux documents relatifs aux toxi-infections alimentaires collectives :
Toxi-infections alimentaires collectives en France : les chiffres 2021 (4 pages) et Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). Données de la déclaration obligatoire, 2021 (15 pages). Ce dernier document est daté de février 2023.

La petite histoire retiendra que nous avons eu la même année, 2020, les données des TIACs de 2019 mais aussi celles de 2020. Du jamais vu selon un article du blog du 21 décembre 2020.

Il aura donc fallu attendre un certain temps pour avoir les données 2021 des TIACs, j'y vois pour ma part un manque réel de ressources la part de Santé publique France, voire une certaine lassitude à répéter que Salmonella est le pathogène le plus souvent confirmé, et «Malgré les nombreuses mesures de contrôle prises dans les différentes filières, le nombre annuel de souches remontant au CNR reste stable, aux alentours de 10 000 par an.» Source SpF.

Notons que nos amis belges ont diffusé leurs résultats en juin 2022.

Enfin, notons encore que les données diffusées par Santé publique France ne sont pas tout à fait les mêmes que celles diffusées par l’ECDC et l’EFSA dans Toxi-infections alimentaires collectives en France et au sein de l'UE en 2021.

Chiffres clés 2021
En 2021, 1 309 toxi-infections alimentaires collectives ont été déclarées en France (versus 1 010 en 2020) affectant 11 056 personnes (versus 6 814 en 2020 soit +62%), dont 512 (5%) se sont présentées à l’hôpital (hospitalisation ou passage aux urgences) et 16 (0,14%) sont décédées.
Le nombre de TIAC notifiées est en augmentation par rapport à 2020, année fortement impactée par la pandémie de COVID-19, mais qui reste en dessous des données de 2018 et 2019.
Comme les années précédentes, l’agent pathogène le plus fréquemment confirmé sur le plan microbiologique était Salmonella pour 44% des TIAC à agent confirmé (43% en 2020). Les agents pathogènes les plus couramment suspectés sur la base des informations épidémiologiques et cliniques, mais sans avoir été confirmés sur le plan microbiologique, étaient les agents toxiniques Bacillus cereus, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens, correspondant à 67% des TIAC pour lesquelles un agent a été suspecté (74% en 2020). Pour 19% des TIAC déclarées, aucun agent n'a pu être mis en évidence ni suspecté sur la base des informations épidémiologiques et cliniques (18% en 2020).
394 TIAC sont survenues en restaurations collectives ou commerciales.

Lieux de survenue des TIAC déclarées en 2021

Entre 2020 et 2021, la part des TIAC faisant suite à des repas familiaux a diminué, passant de 37% à 33%, et celle des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux est passée de 37% à 35%.

La part des TIAC dans les instituts médicaux-sociaux (IMS) est passée de 11% à 12%. La part des TIAC dans les autres lieux collectifs (entreprises, milieux scolaires, autres collectivités) a augmenté, passant de 15% à 20%.

En 2021, les TIAC ont concerné 1 738 malades en milieu familial (16%), 1 662 en restauration commerciale (15%) et 7 296 en restauration collective (66%). Pour 17 TIAC correspondant à 360 malades (3%), le lieu de repas n’est pas connu.

Entre 2006 et 2019, le nombre des TIAC a régulièrement augmenté chaque année pour atteindre 727 TIAC en 2019. En 2020, année fortement impacté par la crise de Covid-19 et les mesures de distanciation sociale, 369 TIAC en restauration commerciale ont été notifiées (-49% par rapport à 2019). En 2021, le nombre de TIAC en restauration commerciale a de nouveau augmenté (+26% par rapport à 2020), mais reste à un niveau plus faible que celui observé avant la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Le nombre de TIAC familiales a également augmenté sur la période 2006 (262 TIAC) et 2019 (569 TIAC). En 2021, ce nombre était de 425 TIAC notifiées.

Le nombre de TIAC survenues en collectivités (restauration d’entreprise, cantines scolaires, instituts médico-sociaux et autres collectivités) a varié entre 330 et 500 TIAC déclarées chaque année depuis 2012. En 2020, 261 TIAC en collectivités ont été déclarées (-45% par rapport à 2019). En 2021, on observe un rebond avec 403 TIAC déclarées en collectivités.

On se référera au rapport pour suivre les non-conformités relevées (TIAC pour lesquelles au moins un type de non-conformité a été identifié) pour chacun des trois lieux de survenues des TIAC. A noter le nombre élevé de non-conformités en restauration commerciale et collective. La nouvelle police sanitaire va avoir du travail ...

Le cas de norovirus

La part annuelle des TIAC virales est très variable depuis 2006 et oscille entre 5% et 19%. En 2021, la part de ces TIAC a atteint 13% de l’ensemble des TIAC déclarées.
Comme indiqué dans un précédent article, norovirus n’intervient que pour très peu dans le nombre de foyers de TIAC en France, ainsi il n’y a eu que 19 foyers de TIAC à norovirus, cela a sans doute fait augmenter la rubrique gastro-entérites aiguês …

Des décès en augmentation ?

À noter une évolution en apparence un peu surprenante, celui du taux de décès, qui semble avoir progressivement augmenté, passant de 0,01% en 2018 à 0,08 % en 2019 et finalement 0,14% en 2021. Santé publique France ne donne pas d’explication sur cette évolution. Source Le Généraliste.

Déclaration obligatoire (DO) ?

Les incidences régionales sont très différentes d’une région à l’autre et ne reflètent pas uniquement le risque de TIAC mais aussi l’exhaustivité de la déclaration et de la transmission des DO.

Limites des données des TIAC

… les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux, est important et était estimé à entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année sur la période 2008-2013. La déclaration et l’investigation des TIAC est un dispositif opérationnel et efficace qui complète utilement les autres dispositifs de surveillance des infections d’origine alimentaires, afin d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments.

NB : L’image de l’article provient de Santé publique France. Apparemment, la restauration collective pour enfants est mise à l’honneur, pourtant les données recueillies ne sont pas bonnes ...

Curiosité

Manifestement, le compte twitter de Santé publique France a oublié de parler des Toxi-infections alimentaires collectives 2021, comme c'est ballot ...
Au final, voir ci-dessous, ce n'est que le 7 juin que Santé publique France a diffusé l'information sur twitter.

Complément du 5 juin 2023

Dans le document sur les Toxi-infections alimentaires collectives en France : les chiffres 2021, de Santé publique France, on trouve des recommandations pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées :
- cuire à cœur la viande hachée pour les protéger des pathogènes;
- la consommation de viande ou de poisson cru (en tartare ou carpaccio) et de produits laitiers au lait cru (à l’exception des fromages à pâte cuite pressée comme le gruyère ou le comté) leur est fortement déconseillée.

Deux observations à ces recommandations,

i) la notion de jeunes enfants est bien présente mais celle de jeunes enfants de moins de 5 ans a disparu, voir ce lien du ministère de l’Agriculture. Ne pas consommer de lait cru, ni de fromages au lait cru pour les jeunes enfants, et particulièrement ceux de moins de 5 ans.
ii) la cuisson a cœur de la viande hachée aurait méritée le recours à un thermomètre alimentaire afin de s’assurer de la cuisson effective et efficace. Ce sera peut-être pour l’année prochaine ...

Mise à jour du 16 juin 2023

On lira l’article de Joe Whitworth paru dans Food Safety News, La France connaît une augmentation des toxi-infections alimentaires collectives en 2021

vendredi 5 mai 2023

Béarn : 80 écoliers de primaire et de maternelle victimes d'une intoxication alimentaire

«Béarn : 80 écoliers victimes d’une intoxication alimentaire», source Sud-Ouest du 4 mai 2023.

Les enfants de l’école primaire et maternelle de Sauvagnon, au nord de Pau, ont été pris de douleurs et de vomissements après le déjeuner à la cantine, jeudi 4 mai. Cinq enfants sur 80 ont été hospitalisés

Une probable intoxication alimentaire a eu lieu jeudi 4 mai à midi à l’école de Sauvagnon, au nord de Pau. «Les effectifs du Service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Atlantiques (SDIS64) ont été engagés à l’école élémentaire de Sauvagnon, à l’issue du déjeuner, à la suite de l’apparition au même moment de symptômes digestifs chez plusieurs élèves de l’établissement», écrit la préfecture des Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué.

80 enfants ont présenté, au cours de l’après-midi, des symptômes de douleurs abdominales et de vomissements. Cinq enfants ont été transportés au centre hospitalier de Pau pour une surveillance et des examens complémentaires, sans notion de gravité majeure.

L’école fermée vendredi
Les services de la délégation territoriale de l’Agence régionale de santé et de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont été informés de la situation. L’origine des symptômes est à cette heure inconnue des autorités qui doivent mener des analyses sanitaires vendredi 5 mai sur des plats témoins, « conformément à la procédure applicable».
Mise à jour du 10 mai 2023
On apprend qu’à «Sauvagnon : pas de cause bactériologique pour l’intoxication à la cantine», source La République des Pyrénées.

Selon les résultats des premières investigations menées par la direction de la protection des populations, « il n’y a pas de nature bactériologique ». Après l’épisode d’intoxication collective, survenu jeudi 4 mai, à la cantine scolaire de Sauvagnon, les recherches vont donc se poursuivre, conformément à la procédure en vigueur, alors que l’établissement de la commune du Nord-Béarn a rouvert.  

mercredi 3 mai 2023

Intoxication alimentaire dans des écoles à Lyon : neuf enfants malades, un yaourt bio suspecté

«Lyon : neuf enfants victimes d'une intoxication alimentaire après avoir mangé des yaourts bio à la cantine», source Le Figaro.

Une enquête a été diligentée par l'agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes pour comprendre l'origine de ces intoxications, dues à des yaourts distribués dans les écoles lyonnaises.

Sept écoles lyonnaises ont alerté les services de restauration scolaire la semaine passée après avoir découvert plusieurs yaourts bios à l'aspect douteux. Selon la Tribune de Lyon, deux enfants scolarisés à l'école Robert-Doisneau (Lyon 1er) ont été victimes d'une intoxication alimentaire, pris de maux de ventre et de vomissements après avoir ingéré ces desserts. Contactée, la municipalité lyonnaise indique que la très grande majorité des yaourts ont été retirés avant d'être servis aux enfants parce qu'ils présentaient, pour certains, cet aspect suspect. Toutefois la date limite de consommation était correcte au 8 mai. En tout, neuf enfants ont souffert d'une intoxication alimentaire. Au total, 6 500 yaourts fabriqués dans la Loire ont été livrés aux écoles par le prestataire Elior.

Aucun germe détecté
Contactée, l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes indique avoir coordonné une investigation en lien avec le service d'hygiène de la ville de Lyon et la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Cette dernière a récupéré un échantillon de chaque ingrédient du repas servi le 27 avril dernier et plusieurs yaourts du lieu de production. Pour la DDPP, la question de la fermentation semble privilégiée (aigreur, odeur, acidité) et donc le problème ne serait pas lié à un germe. Le lait contrôlé sur le lieu de production, le 13 avril, était par ailleurs exempt de germe. L'ARS indique également que les neuf enfants touchés vont mieux.

Commentaire
Quand on lit qu'aucun germe a été détecté dans un yaourt, il faut sans doute entendre, une absence germe dangereux ...

Complément

mercredi 19 avril 2023

La France, pays de la probable d'intoxication alimentaire, une nouvelle série ...

Deux nouvelles petites informations sur le sujet controversé en France des gastro-entérites ou bien des suspicions d'intoxication alimentaire  ...

«Val-d’Oise : des écoliers victimes d’une probable intoxication alimentaire», source Le Parisien du 18 avril 2023.

Une dizaine d’écoliers ont été victimes d’une possible intoxication alimentaire mardi midi, à Bray-et-Lû (Val-d’Oise), dans le Vexin. Ils n’ont été que légèrement touchés.

Le repas du midi est mal passé pour une partie des écoliers de Bray-et-Lû (Val-d’Oise), ce mardi. Ils ont dû être pris en charge par les secours après avoir manifesté les symptômes caractéristiques d’une intoxication alimentaire. L’alerte a été rapidement donnée avec les premiers malaises sont survenus en quittant la cantine, peu avant 14 heures. Au total, une dizaine d’écoliers d’une classe de CE2-CM1 ont présenté des douleurs, des envies de vomir. Deux d’entre eux ayant effectivement vomi après le repas, a indiqué le Sdis 95 en soirée.

Les sapeurs-pompiers qui sont intervenus sur le site ont pris en charge 26 écoliers pour établir un bilan. Onze d’entre eux ont présenté les symptômes et ont été suivis en urgence relative. Ils ont pu être ensuite rapidement remis à leurs parents afin que ces derniers poursuivent une surveillance, sans qu’il soit nécessaire de les hospitaliser.

Des nuggets incriminés ?
La mairie de Bray-et-Lû a été également aussitôt mobilisée et a pris en charge la suite de l‘intervention, notamment pour déterminer l’origine de cette intoxication alimentaire, si celle-ci est avérée. « Je suis soulagée. Ce sont encore des bouts de chou. J’étais au départ très inquiète » reconnaît la maire de la commune, Corine Beaufils, jointe ce mardi soir. Elle est rassurée par les conséquences limitées sur les écoliers. «Seulement onze élèves ont présenté des problèmes ce midi. Ils étaient apparemment sur la même table et ils auraient expliqué que les nuggets n’avaient pas un bon goût. Nous avons contacté le fournisseur des repas. Nous allons attendre de voir ce qu’il va nous dire demain matin.» Elle ajoute que conformément à la procédure en pareil cas, des échantillons ont été conservés. Ce qui permettra de confirmer ou non l’hypothèse des malaises.

Commentaire
Nous verrons bien ce qu’il en adviendra, mais il n’est toujours pas systématique de retrouver un germe après analyse, même s’il y a eu intoxication alimentaire.

En 2020, pour 276 TIAC (27% de l’ensemble des TIAC déclarées), un agent pathogène a pu être confirmé sur le plan microbiologique dans l’aliment incriminé ou chez au moins une personne malade. Un agent pathogène a été suspecté sans confirmation microbiologique pour 555 TIAC (55%). Pour 179 TIAC (18%), aucun agent n’a pu être ni confirmé, ni suspecté.  

Dans cette autre nouvelle, c’est encore mieux, c’est le journal, Midi Libre, qui titre par avance, «Roquemaure : l'épidémie de gastro-entérite au collège Paul-Valery fait croire à une intoxication alimentaire.»

Il s'agirait donc d'une épidémie de gastro-entérite. Selon les premières investigations l'hypothèse d'une intoxication alimentaire est à écarter au collège Paul Valery de Roquemaure. Et la paella servie à la cantine scolaire ce vendredi 14 avril 2023 est hors de cause.

En tout cas pour l'instant, il est fort probable que le riz au poulet langoustine et autres moules, chorizo  ne soient pas à l'origine des troubles gastriques dont se sont plaints certains élèves de l'établissement.

Dans une communication faite aux familles, la direction du collège Paul Valery déclare avoir contacté le Conseil départemental du Gard. Un signalement a également été effectué  à l'Agence régionale de la santé (ARS) et à la Direction départementale de la protection des populations.

Commentaire
Il n’est pas fait, ici, état de plats témoins, donc pas d’analyses microbiologiques et sans doute pas d’investigation poussée plus avant ?

Puisque l'on est sur le sujet des toxi-infections alimentaires collectives, peut-on s'étonner de la non-publication des données de 2021 ?

Mise à jour du 20 avril 2023
Il ne s’agit plus d’une probable intoxication alimentaire, mais de cas bien réels, «Melun : questions sur un décès à l’Ehpad Edme Porta après une intoxication alimentaire ayant touché 44 résidents», source Le Parisien du 20 avril 2023.
Informée mardi 18 avril de la mort d’une résidente de l’Ehpad à Melun, l’Agence régionale de santé a engagé des démarches pour en connaître la cause. La veille, une intoxication alimentaire lui était signalée, touchant 44 résidents et six professionnels du même établissement.

Mise à jour du 3 mai 2023

samedi 25 mars 2023

La France, le pays de la suspicion d'intoxication alimentaire

«Suspicion d'intoxication alimentaire au collège Martin-Nadaud de Guéret», source La Montagne du 24 mars 2023.

Depuis mercredi 22 mars, une cinquantaine d'élèves sont absents du collège Martin-Nadaud de Guéret (Creuse) : une intoxication alimentaire est suspectée, mais une épidémie de gastroentérite virale ne serait pas écartée.

Y a-t-il eu un problème avec le repas servi aux élèves du collège Matin-Nadaud de Guéret, mardi 21 mars ? Toujours est-il qu'une cinquantaine d'élèves ayant des problèmes gastriques ont depuis été dénombrés.

Intoxication alimentaire ou épidémie de gastroentérite virale ?
Si une intoxication alimentaire est suspectée, l'éventualité d'une épidémie de gastroentérite virale n'a pas été écartée. L'agence régionale de santé (ARS) aurait été saisie pour un contrôle sanitaire, mené hier jeudi 23 mars par un inspecteur des services vétérinaires. Les résultats devraient être connus courant de semaine prochaine.

Commentaire
Beaucoup d’interrogations à la lecture de ce texte, il y a la classique suspicion d’intoxication alimentaire, une spécialité bien de chez nous, et le fait que «L’ARS aurait été saisie.» ...

vendredi 10 mars 2023

Une journée as usual dans un marché du Val d'Oise

On peut juger l’action de nos autorités dans le Val d’Oise dans cet article du blog, Le Val d'Oise en pointe dans la fermeture de plusieurs établissements ne respectant pas l'hygiène des aliments.

- Le 8 mars 2023, fermeture administrative de la boucherie Hmarket à Saint-Ouen-l’Aumône,

- Le 9 mars 2023, fermeture administrative de la Boucherie de la Place, à Cergy,

- Le 9 mars 2023, fermeture administrative de la cuisine de l’EHPAD «les Tamaris», à Saint-Leu-la-Forêt.

Le 10 mars 2023, contrôle sanitaire au marché de l’Isle-Adam !
Sur 31 établissements contrôlés, 23 avertissements, la routine, quoi …
A noter, que la température du rayon gâteaux est de 9°C

samedi 4 mars 2023

Gastro ou intoxication alimentaire ? Un nouvel épisode de la saga en France

Le blog vous en a déjà parlé dans Suspicion d'intoxication alimentaire au collège de Larche en Corrèze le 1er mars.

Voic deux nouveaux épisodes de cette saga en France …

«De très nombreux enfants victimes de vomissements sur Saint-Flour : «Il faut garder son calme», source La Montagne du 3 mars 2023.

Depuis ces derniers jours, et en particulier ce vendredi 3 mars après-midi, de très nombreux enfants scolarisés à Saint-Flour (Cantal) sont victimes de vomissements. Si des tests sont en cours, la municipalité indique que rien ne laisse penser à une intoxication alimentaire, et appelle à ne pas engorger les Urgences ni le service de régulation du 15.

Quelques cas mercredi, jeudi, et une explosion ce vendredi 3 mars. Vite, la plupart des parents Sanflorains se sont partagés entre deux occupations : vider les bassines remplies par leurs enfants, et prendre des nouvelles sur les fils whatsapp qu'ils peuvent partager au sein des écoles ou des clubs sportifs.

Où, vu le nombre de cas de vomissement sur la commune (la majorité des enfants des écoles de Besserette et Hugo-Vialatte seraient touchés), la question s'est vite posée : gastro, ou intoxication alimentaire ?

Analyse
Cette question, Jérôme Gras, adjoint au maire en charge du social, se l'est aussi posée. Et s'il n'a pas encore la réponse avec certitude, il se veut rassurant. «Je suis en lien avec les services des Urgences et avec ceux de l'Agence Régionale de Santé et, à l'heure actuelle, rien ne laisse à penser qu'il s'agit d'un intoxication alimentaire. Si le nombre de cas a explosé aujourd'hui, des enfants étaient malades ces derniers jours. Et ces symptômes touchent aussi des enfants qui ne mangent pas à la cantine. L'école Louis-Thioleron, où les enfants mangent le même repas, ne semble pas affecté, et il y a quelques cas dans le privé, que la municipalité ne sert pas. Tout laisse plutôt penser à une épidémie de gastro-entérite. Néanmoins, pour être sûr, nous avons envoyé tous nos repas témoins de la semaine pour analyse, nous aurons les résultats lundi.»

Commentaire
Le blog est ravi de savoir que les résultats vont arriver aussi rapidement. Il n’en est pas de même de l’INSEP où une cinquantaine de sportifs ont été atteints d’une intoxication alimentaire le 2 février et l’on attend toujours des résultats au samedi 4 mars.

Autre épisode plus bref, car les articles sont réservés aux abonnés, 
«Une probable intoxication alimentaire au collège Nassau de Sedan. Cinq jeunes ont été transportés au centre hospitalier après des douleurs abdominales et des vomissements.», source L’Ardennais du 2 mars 2023.
Ce jeudi, dix sapeurs-pompiers sont intervenus au collège Nassau auprès de six adolescents après une probable intoxication alimentaire. Six jeunes ont eu des douleurs abdominales et des vomissements. Cinq d’entre eux ont été transportés au centre hospitalier de Sedan. Trois adultes et trois autres jeunes, non pris en charge par les secours, ont quant à eux regagné leur domicile.

«À Sedan, 37 personnes touchées par une probable intoxication alimentaire», source L’Ardennais du 3 mars 2023.
Après avoir mangé à la cantine du collège Nassau, trente-sept personnes ont été déclarées malades et ont présenté des symptômes s’apparentant à une intoxication alimentaire comme des vomissements. L’agence régionale de santé a ouvert une enquête.

mercredi 1 mars 2023

Suspicion d'intoxication alimentaire au collège de Larche en Corrèze

«Suspicion d'intoxication alimentaire au collège de Larche en Corrèze : une enquête ouverte par l'ARS», source La Montagne du 27 février 2023.

Plusieurs élèves du collège Anna-de-Noailles de Larche (Corrèze) se sont sentis mal après avoir pris leur repas au restaurant scolaire, ce lundi 27 février. Leur état de santé n'inspirait pas d'inquiétude, mais un signalement a tout de même été effectué auprès de l'ARS.

La direction du collège Anna-de-Noailles, à Larche (Corrèze) près de Brive, a prévenu l'Agence régionale de santé (ARS) alors que plusieurs élèves ont ressenti des «troubles gastriques» et des nausées après avoir pris le repas de midi au restaurant de l'établissement, ce lundi 27 février.

Une enquête a été ouverte, afin de déterminer si c'est bien un aliment servi au collège qui est à l'origine de ces symptômes.

Ce mardi 28 février, des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), vont venir au collège récupérer des «plateaux témoins» qui seront analysés. Les résultats seront ensuite transmis à l'ARS et à la direction de l'établissement, qui fera le lien avec les familles. 

«Nous avons respecté la procédure en alertant l'ARS, indique la principale, Christine Montely. Il n'était pas question de prendre des risques, même si aucun élève ne s'est vraiment trouvé très mal. Personne n'a fait de malaise ou n'a beaucoup vomi.»

Cinquante-cinq élèves sont concernés par cette suspicion d'intoxication. Certains sont rentrés chez eux, d'autres ont pu continuer à suivre les cours normalement. «Aucun n'a été hospitalisé, indique Sylvie Boué, la directrice de l'ARS en Corrèze. Ils ont été vus par un médecin, qui a constaté des tableaux cliniques normaux.»

650 repas servis chaque jour
Quelque 650 repas sont servis quotidiennement au collège Anna-de-Noailles. «Ce midi, plus de 600 personnes ont mangé au restaurant, y compris des adultes, et la grande majorité n'a donc pas été touchée par ces symptômes», poursuit la principale.

Pour l'instant, le restaurant scolaire ne fait l'objet d'aucune restriction, précise la direction du collège.

Intoxication alimentaire à l’INSEP
Dans cette affaire évoquée par le blog le 3 février qui aurait touchée une cinquantaine de sportifs, toujours pas d’information au 1er mars 2023. Délai normal ?

Des responsables à Hong Kong enquêtent sur des cas de maladie liés à un fournisseur de boîtes de lunch scolaires. Résumé des incidents alimentaires en 2022

Légende de la photo
. Le Food and Environmental Hygiene Department a organisé le 20 février des inspections dans des usines alimentaires fournissant des boîtes à lunch et a rappelé aux fournisseurs d'élaborer un plan de sécurité des aliments basé sur le système HACCP.

«Hong Kong enquête sur une éclosion liée à de la nourriture scolaire», source Food Safety News du le 1er mars 2023.

Des responsables à Hong Kong enquêtent sur des cas de maladie liés à un fournisseur de boîtes de lunch scolaires.

Le Département de l'hygiène alimentaire et environnementale (FEHD) a reçu des informations sur deux suspicions d'intoxication alimentaire du Centre for Health Protection, impliquant quatre étudiants qui ont eu des repas fournis par un même fournisseur les 13 et 16 février.

Des agents de la FEHD ont rencontré des responsables du fournisseur de boîtes de repas, Luncheon Star, pour discuter de l'incident. Il n'a pas été mentionné où se trouvaient les aliments dans les boîtes à lunch.

Luncheon Star a suspendu la fourniture de boîtes à lunch les 20 et 21 février, pour inspecter les processus de production et effectuer un nettoyage et une désinfection en profondeur de l'usine.

Les résultats de laboratoire du contenu de la boîte à lunch de Luncheon Star ont donné des résultats satisfaisants et les analyses de 11 échantillons d'aliments et de 25 écouvillons environnementaux collectés par FEHD auprès d'usines alimentaires au cours des enquêtes étaient également conformes. La fourniture de boîtes à lunch aux écoles a repris le 22 février.

Une augmentation soudaine de la demande
Luncheon Star, qui fait partie du groupe Café de Coral, a dit qu'en raison des fermetures d'écoles liées à la pandémie de la COVID-19, de nombreux employés avaient quitté l'entreprise ces dernières années, entraînant une pénurie de personnel.

«L'annonce récente du gouvernement de la reprise complète des cours signifiait que Luncheon Star devait produire plus de 100 000 boîtes à lunch par jour, un bond soudain de trois à quatre fois par rapport aux niveaux de production d'avant la reprise. Nous avons réussi à recruter suffisamment de personnel pour répondre aux besoins de production actuels et à renforcer la supervision et la formation des employés pour améliorer la sensibilisation à la sécurité des aliments parmi tous les manipulateurs d'aliments.»

Luncheon Star a dit qu'il était prioritaire d'identifier la cause première du problème dès que possible et de prendre les mesures appropriées pour prévenir des incidents similaires.

«Nous recherchons actuellement la cause profonde du problème sous différents angles, y compris les spécifications des ingrédients crus, les procédures de transformation, les performances des équipements de cuisson, ainsi que le transport, le calendrier et la logistique. Afin de renforcer la surveillance et la sécurité des aliments, des prélèvements de boîtes à lunch de notre chaîne de production seront envoyés au laboratoire analyses des tests quotidiennes.»

Alors que les écoles reprennent progressivement les cours en face à face à temps plein et organisent des repas pour les étudiants du campus, la FEHD a intensifié les inspections depuis la mi-février dans les usines autorisées à fournir des boîtes à lunch scolaires, et a rappelé aux opérateurs la bonne façon de gérer ces des produits.
Résumé des incidents alimentaires
Pendant ce temps, le nombre d'incidents alimentaires détectés par un système utilisé pour surveiller les problèmes en dehors de Hong Kong a augmenté en 2022.

Le Center for Food Safety (CFS) utilise le système de surveillance des incidents alimentaires (FISS) pour enregistrer les événements et examiner l'impact national potentiel pour protéger la santé publique locale. Plus de 2 200 incidents ont été recensés en 2021 et environ 2 500 l'année dernière.

En réponse aux problèmes, le CFS a évalué le risque et enquêté sur la disponibilité locale des produits en question en examinant les dossiers d'importation pertinents, en assurant la liaison avec les autorités et en effectuant des vérifications des ventes auprès des commerçants locaux.

En fonction de l'évaluation des risques et de l'ampleur de l'impact local, l'agence a développé diverses actions de gestion des risques, notamment l'arrêt de la vente des articles en cause, les rappels de produits, la surveillance renforcée ou la suspension des importations.

Les informations publiées par le CFS couvraient les risques chimiques tels que les résidus de pesticides et les additifs alimentaires, les toxines ou les allergènes non déclarés ; les risques microbiologiques tels que Listeria, Salmonella et E. coli ; les dangers physiques, y compris la contamination par le verre, le plastique ou le métal et d'autres problèmes tels que l'étiquetage incorrect de la date limite de consommation. La majorité des incidents alimentaires sont liés à des risques microbiologiques et chimiques.

Un incident surveillé était le rappel et l'éclosion à Salmonella causée par le chocolat Kinder de chez Ferrero . Le CFS a identifié l'importation et la vente des produits concernés à Hong Kong. Elle a demandé aux importateurs de rappeler ces produits et a renforcé la surveillance sur le chocolat de cette marque. Aucun cas local à Salmonella associé à la consommation des articles concernés n'a été signalé.

Un autre problème concernait l'oxyde d'éthylène dans des crèmes glacées de France qui avaient été distribuées à Hong Kong en juin, juillet et août 2022. Le CFS a exhorté l'importateur à lancer un rappel, a conseillé au public de ne pas consommer les produits et a ordonné aux commerçants de ne pas vendre les articles concernés.

NB : Tous les liens sont du blog -aa.