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mardi 21 novembre 2023

Hautes-Alpes : Suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine de Chorges. 21 enfants ont été pris de maux de ventre

«Chorges : Suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine, une dizaine d’enfants malades», source BFMTV

Des échantillons de nourriture ont été prélevés ce mardi matin par les services vétérinaires et sont en cours d'analyse. En tout, 21 enfants ont été pris de maux de ventre.

Une intoxication alimentaire? Ce lundi 20 novembre, 21 enfants, qui ont mangé à la cantine du groupe scolaire de Chorges (Hautes-Alpes), ont présenté des symptômes avec des douleurs intestinales, a appris BMF DICI.

Une dizaine d'élèves pris de vomissements

Ce lundi, ce sont près de 350 repas qui ont été servis au groupe scolaire de Chorges, à la crèche municipale et dans les cantines de Montgardin et Rambaud. Quelques minutes après, plusieurs élèves ont fait part de leurs maux.

«Quand plusieurs élèves ont commencé à se plaindre, la direction de l'école nous a immédiatement prévenus», confirme Aymeric Meiss, l’Inspecteur d’Académie des Hautes-Alpes auprès de BFM DICI.

De son côté, Christian Durand, le maire de Chorges, tient à rassurer la population.

«C’est une petite intoxication et une dizaine d’enfants ont vomi», indique le maire de Chorges à BFM DICI.

Des prélèvements effectués ce mardi matin

Après les plaintes des enfants, les autorités sanitaires ont été prévenues par la direction et la commune.

«Le centre 15 et l’ARS ont été prévenus. Le médecin de l’ARS, les instituteurs et moi avons géré la situation», poursuit l’édile. «Les parents ont été prévenus et ont récupéré les enfants».

À la demande de l’ARS, les services vétérinaires ont effectué, ce mardi 21 novembre, des prélèvements à la cuisine centrale pour prendre des échantillons du repas et des yaourts. Ces échantillons sont en cours d’analyse et les premiers résultats sont attendus dans l'après-midi.

Ce mardi, «la plupart» des enfants «sont de retour» à l'école conclut Christian Durand.

Commentaire

Le terme’intoxication alimentaire’ fait désormais peur. On ne doit le prononcer que s'il est précédé de suspicion ou probable. Le maire de cette commune parle même de ‘petite intoxication’ …
Cela métonnerait que l’on ait des résultats des prélèvements faits le matin dans l’après-midi, habituement on attend une dizaine de jour …
21 enfants ont eu des symptômes et une dizaine ont vomi. On nous dit que «la plupart» des enfants «sont de retour», mais que sait-on des autres ?

A suivre ...

Mise à jour du 24 novembre 2023

Chorges: la mairie indique que l'intoxication d'élèves «n'est pas due aux aliments» de la cantine, source BFMTV.
Rappelons que selon Santé publique France, «Pour 19% des TIAC déclarées, aucun agent n'a pu être mis en évidence ni suspecté sur la base des informations épidémiologiques et cliniques (18% en 2020).»

mercredi 18 octobre 2023

Mondeville : Retour sur une contamination de 120 enfants après un repas à la cantine. Norovirus et Campylobacter tiennent la corde ...

Le blog vous en parlé le 29 septembre dans un article qui rapportait, «120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire». Cela donnait le ton et vous allez voir que si l’intoxication alimentaire collective semble acquise, c’est sans doute pas le cas de tout le monde ...

Voici une suite avec «Près de Toulouse. 120 enfants tombés malades à l'école : ce qu'il s'est passé», source actu.fr du 18 octobre 2023. Le compte-rendu est un peu surréaliste ...

Les 120 élèves tombés malades à Mondonville en septembre n'auraient pas été victimes d'une intoxication alimentaire mais d'un norovirus et d'une autre bactérie.  

Quelques semaines à peine après la rentrée, l’affaire avait fait grand bruit au groupe scolaire Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-ouest de Toulouse.

De nombreux enfants avaient subitement été pris de nausées, maux de ventre et autres vomissements fin septembre 2023. Pas moins de 120 élèves étaient soudainement tombés malades, selon le décompte des autorités municipales et sanitaires, quand les parents d’élèves assuraient plutôt que «la moitié» des effectifs de cette grosse école élémentaire (qui compte 350 élèves, NDLR) étaient touchés.

Suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine

Les élèves concernés ayant déjeuné le mardi 26 septembre à la cantine de l’établissement, la centrale de restauration qui fournit les repas avait rapidement été soupçonnée, et une enquête avait été diligentée par l’ARS, pour suspicion d’intoxication alimentaire. Pour les parents d’élèves, le coupable était tout trouvé : c’était le poulet, servi ce jour-là qui, d’après eux, «n’était pas cuit».

Faute de cuisine centrale à Mondonville, les plats arrivent ici en liaison froide, avant d’être cuits sur place par les agents de la mairie.

Le fournisseur des repas mis hors de cause par l’ARS

Vendredi 13 octobre 2023, les différentes parties ont enfin été informées du résultat de l’inspection mandatée par les autorités sanitaires. Dans un mail envoyé aux parents d’élèves qu’Actu Toulouse a pu consulter, la mairie de Mondonville énonce le verdict : «Aucun agent pathogène [n’a été] retrouvé dans les plats témoins analysés (poulet, carbonade de bœuf et carottes râpées)».

«La responsabilité du repas servi est donc écartée au profit d’un épisode viral sans lien avec la prise de repas», assure de son côté CRM Rodez, le prestataire de restauration en question – qui livre de nombreuses communes de la région, et où aucun cas similaire n’avait été relevé. La société aveyronnaise soutient : « Aucun agent bactérien susceptible de pouvoir être associé aux symptômes présentés par les enfants n’a été retrouvé dans les échantillons témoins des plats préparés sur la cuisine».

Les enfants ont contracté un norovirus

Mais si cela ne provient pas du fameux repas pris à la cantine, par quoi ces quelque 120 enfants ont-ils pu être simultanément contaminés ?

«Les résultats de coproculture d’élèves envoyés au Conseil national de référence des virus entériques (CNR) pour des analyses plus poussées ont fait ressortir la présence de norovirus», avance la mairie de Mondonville.

Les norovirus étant l’une des principales causes de gastroentérites aigües, c’est donc, selon les autorités, une épidémie foudroyante qui aurait subitement rendu malade un tiers à la moitié de l’école. Dans un premier temps, la mairie a donc avancé aux parents d’élèves que «la conclusion de l’enquête se porte sur des troubles digestifs manuportés type épidémie de gastroentérite».

Un enfant a aussi contracté une bactérie

Mais le lendemain, cette même mairie s’est fendue d’un autre mail aux parents, où elle indique avoir reçu un résultat d’analyse de coproculture d’un des élèves malades, qui s’avère être «positif à la bactérie Campylobacter».

Cette toxi-infection alimentaire «n’a pas été retrouvée dans l’analyse des plats de la cantine» servis ce jour-là, relève toutefois la mairie, citant toujours l’ARS, avant de préciser que cette bactérie «peut se diffuser de manière manuportée».

C’est quoi, cette bactérie Campylobacter ?

Comme le souligne l’Anses «la campylobactériose humaine est une maladie qui se transmet de l’animal à l’Homme le plus souvent par voie alimentaire (principalement volailles, mais aussi bovins, porcins ou eau contaminés), mais également par contact avec des individus, des animaux ou encore des carcasses infectés».

Les cas d’infection sont «souvent corrélés à la consommation d’eau, de lait cru ou de viandes de volailles contaminés». Générant diarrhées, vomissements et autres douleurs abdominales, cette pathologie contagieuse «se caractérise par une entérite aiguë causée par une infection intestinale, dont la guérison est spontanée en quelques jours». D’où la difficulté de faire une différence avec la gastro.

«Une co-circulation des deux pathogènes»

D’après les autorités sanitaires, s’il s’agit bien une toxi-infection alimentaire, la Campylobacter n’aurait donc pas trouvé sa source dans l’alimentation collective. L’un des élèves est-il tombé malade en dehors de l’école, avant de contaminer ses camarades, également touchés par un norovirus ? A-t-il contracté lors d’un autre repas ? Tant d’hypothèses qui ne pourront sans doute jamais être confirmées.

«Il est possible qu’il y ait eu une co-circulation des deux pathogènes puisque le norovirus a aussi été retrouvé dans des coprocultures», conclut auprès des parents la mairie de Mondonville, citant l’ARS.

«Ils voulaient étouffer l’affaire», disent les parents

Ces explications laissent dubitatifs nombre de parents de l’école Caroline Aigle : «Déjà, le comptage des élèves infectés nous paraît biaisé», souffle une maman. «Mais même s’il n’y avait eu que 120 enfants touchés, comment peuvent-ils tomber malades tous en même temps ?»

«Les informations qui nous ont été communiquées ne sont pas claires, et on ne saura jamais le fin mot de cette histoire», soupire-t-elle. Cet autre parent en est persuadé : «Ils voulaient étouffer l’affaire le plus rapidement possible, et se sont d’ailleurs bien gardés de communiquer les conclusions au grand public».

Contactés pour davantage de précisions, l’ARS Occitanie et la mairie de Mondonville n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Commentaire

J’ai indiqué que «le compte-rendu est un peu surréaliste» et pour preuve, j’indique ce qui est écrit en début d’article, «Les 120 élèves tombés malades à Mondonville en septembre n'auraient pas été victimes d'une intoxication alimentaire mais d'un norovirus et d'une autre bactérie.» C'est très inquiétant !
Décidément, quand on ne veut pas parler d’intoxication alimentaire, tous les moyens sont bons, quant à l'absence de communication de l'ARS, c'est un classique !

Complément du 19 octobre 2023
De nouveau à l’ordre du jour avec cette information de O.-F. du 19 octobre 2023, «Une centaine d’élèves tombent malades en même temps, la piste de l’intoxication alimentaire écartée.»
Fin septembre 2023, un tiers des élèves d’une école de Haute-Garonne ont été pris de nausées, maux de ventre et vomissements. Si la piste d’une intoxication alimentaire a dans un premier temps été évoquée, les enfants auraient en fait contracté un norovirus, et, pour l’un d’entre eux, une bactérie. Il n’y aurait aucun lien avec le plat servi à la cantine ce jour-là.

Complément du 22 octobre 2023
Les toxi-infections alimentaires collectives à norovirus existent !
Je conteste donc le fait qu'il s'agit d'une simple gastro-entérite à norovirus. Ainsi selon la Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2021, il y a eu 19 foyers de TIAC à norovirus déclarés aux ARS ou DDPP en 2021, représentant un total de 493 personnes et 8 hospitalisations.

vendredi 29 septembre 2023

Mondeville près de Toulouse : 120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire

C’est bien connu, en France, il n’y a que des suspicions d’intoxication alimentaire, et en voici un nouvel élément …

«Près de Toulouse. Suspicion d'intoxication alimentaire à l'école : 120 enfants malades», source actu Toulouse. Selon une autre source, ce serait plus de 120 ...

De nombreux enfants d'une école de Mondonville (Haute-Garonne) sont tombés malades après une probable intoxication alimentaire à la cantine mardi 26 septembre 2023.

Coup de chaud à l’école primaire publique Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse. D’après nos informations, de nombreux cas d’enfants malades ont été recensés jeudi 28 septembre 2023 parmi les élèves de l’établissement, après avoir pris un repas à la cantine de l’établissement l’avant-veille.

120 enfants malades après un repas à la cantine

L’école et l’Agence régionale de santé Occitanie ont informé par mail les parents d’élèves d’une suspicion d’intoxication alimentaire, indiquent des sources concordantes.

«Nous avons été informés de la situation jeudi matin. Pour l’heure, il s’agit bien d’une suspicion, tant qu’on n’a pas identifié avec certitude l’origine alimentaire de l’infection», insiste Armand Mbina-Ivega, directeur général des services de la mairie de Mondonville, contacté par Actu Toulouse.

Reste que le bilan est sacrément lourd : d’après la mairie, 120 enfants de l’école élémentaire sont tombés malades, sur 350 qui mangent à la cantine. Des parents assurent de leur côté que «la moitié des élèves» ont été touchés. On ignore, à ce jour, combien ont été hospitalisés, mais au moins un enfant aurait été conduit aux urgences. Une vingtaine d’entre eux aurait toutefois retrouvé le chemin de l’école ce vendredi.

«Le poulet n’était pas cuit» disent des parents d’élèves

Les enfants sont-ils réellement tombés malades après un repas pris à la cantine, et fourni par une centrale de restauration située en Aveyron ? C’est ce qu’assurent des parents d’élèves, martelant que «le poulet n’était pas cuit».

NB : Vous lirez tranquillement le reste de l’article qui est assez humoristique sur les hypothèses possibles ...

Commentaire

Selon l'ARS, il pourrait s'agir d'une intoxication alimentaire ou alors d'une épidémie de gastro-entérite foudroyante, qui se transmet très vite entre les enfants. Même si le virus se transmet surtout l'hiver.
C'est bien connu les gastro-entérites d'origine alimentaire n'existent pas ! Santé publique France classe les gastro-entérites virales dans les maladies hivernales ...

vendredi 22 septembre 2023

France et les maths : On n'est pas prêt d'avoir des scientifiques ...

«Maths: le niveau alarmant des élèves de sixième», source article de Caroline Beyer paru dans Le Figaro du 22 septembre 2023.

«Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure?» 

À cette question apparemment simple, seule la moitié des élèves qui entrent en sixième trouve la bonne réponse. Dans une note d’alerte publiée le 20 septembre, le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (Csen), présidé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, conclut à une «inquiétante mécompréhension» des nombres et surtout des fractions de la part des élèves qui sortent de l’école primaire.

Pour beaucoup, «les nombres décimaux et les fractions n’ont aucun sens. Or, la compréhension de ces outils mathématiques est indispensable à la mesure de n’importe quelle dimension physique», souligne le Conseil scientifique, qui appuie son constat sur les évaluations pratiquées à l’entrée en sixième, notamment un test informatisé, consistant à placer différents nombres sur une ligne numérique graduée. Un test qui «oblige à réfléchir à la grandeur que ces nombres représentent, alors que trop d’élèves se contentent de les manipuler sans nécessairement en comprendre le sens», explique la note. Sur une ligne graduée de 0 à 5, seuls 22% placent correctement la fraction 1/2. Les erreurs révèlent aussi «une vaste confusion entre différents types de nombres», et «une méconnaissance du sens des symboles». Les élèves confondent ainsi 1/2 avec 1,2, ou encore 2/1 avec 2,1. Ils se trompent également dans les calculs avec les nombres décimaux: beaucoup pensent que 0,8 + 1 fait 0,9. 


Mise à jour du 24 septembre 2023
Je conseille la lecture de cet article de Maxime Tandonnet, La véritable tragédie de l’Education nationale.

samedi 10 juin 2023

Soupçon d'intoxication dans une école d'Eygalières (Bouches-du-Rhône), une dizaine d'enfants pris de vomissements

Il semble temps que l'école se termine avec cette série d'intoxication alimentaire supposée ou non qui frappe des cantines scolaires ...

«Soupçon d'intoxication dans une école d'Eygalières, une dizaine d'enfants pris de vomissements», source France 3 PACA du 9 juin 2023.

Des enfants ont été pris de nausées et vomissements, dans l'école d'Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, sans que les raisons de cette situation ne soient connues.

Douze enfants de l'école d'Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, se sont plaints de maux de ventre et de migraines, ce vendredi 9 juin vers 14 heures. Certains ont été pris de vomissements, sans que les causes de cette probable intoxication soient connues. Parmi les enfants touchés, 36 ont été analysés par les secours. Plusieurs ont été transférés vers les urgences pédiatriques d'Avignon.

12 enfants touchés

Pour l'heure, on ignore ce qui a pu causer ces problèmes de santé.

Les Sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, les Smur de Cavaillon et Avignon sont sur place, ainsi que les gendarmes d'Orgon.

NB : Photo d'illustration.

Précision

J'indique que dans la mesure du possible je réalise des mises à jours des informations sur les suspicions ou non d'intoxication alimentaire. Le lecteur est prié de se reporter aux articles correspondants afin de vérifier si une mise à jour a été faite.

vendredi 26 mai 2023

Retour sur une intoxication alimentaire collective à Sauvagnon (Béarn) début mai, 90 élèves concernés. L’hypothèse d’un staphylocoque semble retenue

Le blog vous en avait parlé le 5 mai avec une mise à jour le 10 mai, mais les médias semblent septiques sur une contamination bactérienne, pour preuve ce qui suit ...
Le 4 mai, il s'agissait de 80 élèves et au final le 26 mai, nous en sommes à 90 !

«90 élèves malades à Sauvagnon : aucune certitude sur l'origine de l'intoxication après l'analyse des aliments», source France Bleu Béarn Bigorre.

La préfecture des Pyrénées-Atlantiques fait un point de situation après les résultats des dernières analyses sur l'intoxication alimentaire de Sauvagnon. 90 élèves et des enseignants avaient été malades le 4 mai dernier après le repas du midi. La piste d'un staphylocoque doré est privilégiée.

Dans ce dernier communiqué transmis par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, on comprend qu'il n'y a aucune certitude sur l'origine exacte de l'intoxication alimentaire survenue dans l'école de Sauvagnon. Le 4 mai, 90 élèves et des enseignants avaient été malades après le déjeuner à la cantine. Rien de grave mais des maux de ventre et des vomissements. Certains enfants avaient été pris en charge à l'hôpital. Le service communication de la préfecture ajoute que «la contamination au staphylocoque doré est privilégiée» après la réception des résultats des analyses.

«Compte tenu de la durée d'incubation médiane et des symptômes décrits, la contamination au staphylocoque doré est privilégiée» explique la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. Dans le reste du communiqué, on peut lire qu'aucun aliment analysé n'a pu être identifié comme étant à l'origine de l'intoxication : «Aucun élément relatif au fonctionnement ou aux locaux de la cantine, ni aucune analyse bactériologique, toxiniques, chimiques sur les aliments ou même sur l'eau n'ont pu expliquer ou déterminer avec certitude un aliment incriminé et responsable de cette intoxication collective

La préfecture ajoute : «Les deux services de l'Etat ont mené de nombreuses investigations, tant sur les produits servis et consommés dans les heures précédentes qu'auprès des différents consommateurs concernés par cet événement sanitaire d'ampleur

Commentaire
Le titre de l'article de France bleu Béarn est assez étonnant ! Le nombre d’éclosions ou de cas groupés d’infections alimentaires où l’on ne trouve pas le véhicule de l’infection, mais on conclut sur la base des symptômes et de données épidémiologiques ...
En général dans les données fournies sur les toxi-infections alimentaires collectives (Tiacs) en France, le germe est inconnu dans environ 20% des foyers de cas, et pourtant, on parle bien de Tiacs ...

Mise à jour du 27 mai 2023
On lira le communiqué de la préfecture des Pyrénées Atlaniques : Point de situation, suites des investigations realisees a l’école elementaire de sauvagnon depuis le 4 mai dernier à pau, le 26 mai 2023.
Voici quelques extraits :

Une toxi-infectionalimentaire collective (TIAC) touchant plus de 90élèves et enseignants de cet établissement scolaire a été déclarée le jourmême à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) des Pyrénées-Atlantiques et à l’Agence régionale de santé (ARS).

Les symptômes d'autant plus alarmants qu'ils atteignaient un très grand nombre de convives se sont estompés rapidement et sans séquelle ou réelle gravité.

Aucun élément relatif au fonctionnement ou aux locaux de la cantine, ni aucune analyse bactériologique, toxiniques, chimiques sur lesaliments ou mêmesur l'eau n'ont pu expliquer ou déterminer avec certitude un aliment incriminé et responsable de cette intoxication collective.

Cependant, l'enquête épidémiologique portant sur l'étude des nombreux cas/témoins démontrent avec une très forte probabilité que l'aliment responsable est un fromage blanc au lait cru, quand bien même tous les malades n'en ont pas consommé. Le producteur de ce produit a su dès l'alerte donnée, procéder comme il se doit au retrait de tous ces produits potentiellement contaminés, alerter ses clients (quelques acheteurs de ce produit en AMAP avaient signalé les mêmes symptômes) et mettre en œuvre un plan de maîtrise de toute nouvelle source de contamination.

Commentaire
- Il n’est pas ou plus question de staphylocoques comme cela est évoqué plus haut.
- Contrairement à ce semble le dire le communiqué, «Aucun élément relatif au fonctionnement ou aux locaux de la cantine», il y a bien un aliment incriminé, qui a de plus contaminé d’autres personnes en dehors de la restuaration scolaire.
- Je note un dysfonctionnement, fournir un fromage blanc au lait cru à des enfants de moins de 15 ans présente un risque d’infection bactérienne. Y aura-t-il une suite ?

Selon France 3 Nouvelle Aquitaine du 26 mai 2023, «Intoxication alimentaire dans une école en Béarn : un fromage blanc au lait cru distribué à la cantine serait en cause.»

NB : Merci à Joe Whitworth d’avoir fourni cette information.

mardi 13 décembre 2022

France : Une école universitaire de recherche dédiée aux maladies infectieuses émergentes

«Une école universitaire de recherche dédiée aux maladies infectieuses émergentes», source Institut Pasteur.

Le projet «Maladies Infectieuses Émergentes 1H-EID» a reçu un soutien financier de 5,9 millions d’euros pour 5 ans. Ce soutien permettra de créer une école universitaire de recherche (Graduate School), offrant une formation multidisciplinaire dans le domaine des maladies infectieuses émergentes. L’objectif est de former les futures actrices et acteurs de la recherche et de la santé, ainsi que les décideuses et décideurs de demain, pour mieux anticiper les épidémies à venir.

Alerter et se préparer aux maladies infectieuses émergentes sont des enjeux primordiaux pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à réduire leurs conséquences et les risques encourus. Université Paris Cité, associée à l’Institut Pasteur, l’École nationale vétérinaire d’Alfort, et Sorbonne Université, ont proposé la création d’une Graduate School 1H-EID dédiée à l’étude et à l’enseignement des maladies infectieuses émergentes. Cette formation adopte une approche «One Health», et regroupe les forces scientifiques de plusieurs disciplines, intégrant : santé humaine, animale et santé environnementale.

Ce projet fait partie des 70 lauréats retenus dans la deuxième vague de l'appel à manifestation d’intérêt «Compétences et Métiers d'Avenir» (AMI-CMA) de l’État, l’Agence nationale de la recherche et la Banque des Territoires.

La Graduate School 1H-EID, une formation d’avenir dans les maladies infectieuses émergentes

Ce programme transdisciplinaire fait le lien entre la biologie des agents pathogènes émergents, l'épidémiologie, les sciences vétérinaires, l’écologie, la biologie évolutive et la socio-anthropologie. La Graduate School rassemblera des étudiantes et étudiants français et internationaux, d'horizons divers, titulaires d'un diplôme de premier cycle en médecine, pharmacie, sciences de la vie ou ingénierie, pour former les futurs chercheuses et chercheurs, professionnelles et professionnels de la santé mais aussi les décideuses et décideurs politiques, dans le domaine des maladies infectieuses émergentes. Ce projet se différencie par sa volonté de toucher des publics variés en diversifiant les supports et lieux d’enseignement. Ainsi, seront proposés des symposiums, des summer schools, des programmes de formation tout au long de la vie, mais aussi des MOOCS et des actions de communication grand public s’adressant à l’ensemble des citoyens et citoyennes.

Lexique 
- Graduate School pour établissement d’enseignement supérieur
- 1H pour One Health, Une seule santé
- EID pour Emerging Infectious Diseases ou maladies infectieuses émergentes
- MOOCs pour Massive Open Online Courses. En français, cela veut dire que des cours proposés par des écoles et des universités sont désormais accessibles à tous et gratuitement sur Internet.

NB : La photo est issue du site de l’Institut Pasteur sur les maladies infectieuses émergentes.

mercredi 23 novembre 2022

Plus de 600 élèves malades et un décès liés à une intoxication alimentaire à Nha Trang, Vietnam. Salmonella inside !

«Intoxication alimentaire de masse à l'école de Nha Trang causée par Salmonella», source VnExpress du 23 novembre 2022.

Des responsables de la santé ont confirmé que plus de 600 élèves de l'école de Nha Trang, dans la province centrale de Khanh Hoa, ont été empoisonnés par la bactérie Salmonella, sensible à la plupart des antibiotiques.Le département de la santé de Khanh Hoa a annoncé la cause quatre jours après les cas d'intoxication alimentaire de masse le 17 novembre. Parmi les victimes, un garçon de 6 ans est décédé dimanche en route vers un hôpital de Hô Chi Minh-Ville (HCMV ex Saïgon)/

Le docteur Doan Uyen Vy, un expert anti-poison de l'hôpital Cho Ray à HCMV, a déclaré à VnExpress que Salmonella est un coupable courant dans de nombreux cas d'intoxication alimentaire, de légers à graves.

Il peut provoquer une septicémie, une défaillance multiviscérale et la mort avec des symptômes tels que fièvre, maux de tête, vomissements et diarrhée. Cette bactérie se retrouve toujours dans de nombreux aliments comme les œufs et les crudités.

Dans le menu du déjeuner de l'école, Vy a déclaré que les élèves avaient été intoxiqués après avoir mangé la sauce à base d'œufs ou de légumes crus.

Le ministère de la santé de Khanh Hoa a dit que 648 élèves parmi plus de 900 de l'école ont été admis dans différents établissements médicaux après avoir souffert d'une intoxication alimentaire lors du déjeuner scolaire de vendredi dernier. 261 enfants ont ensuite été renvoyés chez eux pour un suivi plus approfondi tandis que 176 autres sont sortis avec un état de santé stable.

Lundi après-midi, 211 personnes étaient toujours sous traitement.

Pham Huu Binh, directeur de l‘école à Nha Trang, a rencontré les parents des enfants dimanche et a reconnu sa responsabilité.

Les repas à l'école sont fournis par une entreprise familiale du quartier Xuong Huan, à Nha Trang.

Complément
«L’intoxication alimentaire des écoliers de Nha Trang a été causée par des ailes de poulet frites», selon VnExpress.
L'Institut Pasteur de Nha Trang a dit que Salmonella, Bacillus cereus et E. coli ont été retrouvés dans les ailes de poulet frites servies à l'école vendredi. Bacillus cereus a également été retrouvé dans la sauce de poisson, a indiqué l'Institut.

Commentaire
Les microbiologistes ont certainement fait le rapprochement de Nha Trang avec Monsieur Nam ou Alexandre Yersin, qui a fondé l’Institut Pasteur de cette ville et qui est enterré à la périphérie de cette ville.

NBPhoto de VnExpress/Bui Toan

vendredi 23 septembre 2022

Paris. Les 70 élèves d'une école primaire ont été victimes d'une intoxication alimentaire à staphylocoque doré

Pour le coup, c’est une ‘vraie’ toxi-infection alientaire collective, car après l’article du 8 septembre, Paris : soixante dix élèves victimes d'une intoxication alimentaire, voici qu'on apprend, «Paris. 70 élèves d'une école primaire victimes d'une intoxication alimentaire au staphylocoque doré», source Actu Paris du 23 septembre.

Le 8 septembre 2022, 70 élèves de l'école Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, ont été victime d'une intoxication, qui serait du à la présence de staphylocoque doré.

Le 8 septembre 2022, plus de 70 élèves et quatre membres du personnel de l’école primaire et élémentaire Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, avaient été victimes d’une intoxication alimentaire entraînant leur évacuation. Après analyses, la mairie d’arrondissement indique à actu Paris, ce vendredi 23 septembre 2022, que des traces de staphylocoque doré ont été retrouvées dans certains plats servis ce midi-là, confirmant une information de BFM Paris.

La cuisine toujours fermée
Dans un courrier adressé aux parents d’élèves, la mairie du 10e arrondissement de la capitale a expliqué que le travail d’analyse devait se poursuivre avec l’Agence régionale de Santé avant que la cuisine de la cantine ne puisse rouvrir.

En attendant, les enfants scolarisés à l’école Louis Blanc mangent des repas préparés par d’autres cantines des établissements de l’arrondissement, qui leurs sont livrés chaque jour.

Commentaire
Les traces de staphylocoques feront rire bien des personnes intéressées par la sécurité des aliments. Tout cela ne va non plus arranger nos données des TIAC, mais on sait qu'elles ne représentent que la partie émergée de l'iceberg ...

Complément
Les agents pathogènes les plus couramment suspectés sur la base des informations épidémiologiques et cliniques, mais sans avoir été confirmés sur le plan microbiologique, étaient les agents toxiniques Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens et Bacillus cereus, correspondant à 74% des TIAC pour lesquelles un agent a été suspecté (69% en 2019).
Les TIAC suspectées ou confirmés à Staphylococcus aureus, Bacillus cereus et Clostridium perfringens ont eu lieu tout au long de l’année.
Le pathogène le plus fréquemment suspecté ou confirmé reste Staphylococcus aureus depuis 2006. Les TIAC liées à ce pathogène représentent entre 26% et 34% de l’ensemble des TIAC, 28% en 2020.
Mise à jour du 30 septembre
Selon Le Parisien du 29 septembre,
Paris: après l’intoxication de 70 élèves, les parents réclament «des assurances» sur l’hygiène et «un vrai protocole de secours»
Réunion de crise, ce vendredi, à l’école Louis-Blanc (Xe). Après l’intoxication alimentaire massive due à un staphylocoque doré, qui a touché 70 élèves de maternelle et d’élémentaire le 8 septembre dernier, les parents demandent des assurances sur l’hygiène à la cantine et un protocole strict en cas d’accident dans l’enceinte de l’établissement.
«Nous demandons des assurances sur le respect strict de l'hygiène mais aussi la mise en place d'un véritable protocole qui permette à l'école de faire face en cas d'urgence», a témoigné un père de famille auprès du quotidien francilien. Le jour J, l'école n'a, semble-t-il, pas su faire face à la vague d'enfants malades et les secours ont dû intervenir de manière un peu chaotique.
Outre la prise en charge des élèves, c'est la communication de crise qui a clairement péché. «Il était très compliqué d'obtenir des renseignements sur l'état de santé des petits et on sentait que la panique régnait malgré la bonne volonté des équipes éducatives, qui n'ont manifestement pas été formées à la gestion de ce type d'événements», a ajouté ce même papa. «Il faut un vrai protocole de secours», a-t-il aussi martelé.
Mise à jour du 22 octobre 2022
Le 8 septembre 2022, plus de 70 élèves et quatre membres du personnel de l’école primaire et élémentaire Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, avaient été victimes d’une intoxication alimentaire entraînant leur évacuation. Après analyses, la mairie d’arrondissement indique à actu Paris, ce vendredi 23 septembre 2022, que des traces de staphylocoque doré ont été retrouvées dans certains plats servis ce midi-là, confirmant une information de BFM Paris.

Bien entendu le terme 'traces' en microbiologie alimentaire n'a aucun sens, il y a des staphylocoques dorés ou il n'y en a pas, en l'occurrence, il y en a !

mercredi 21 septembre 2022

Suspicion d'intoxication alimentaire dans une école de Dordogne, neuf enfants hospitalisés

«Une suspicion d'intoxication alimentaire dans une école de Dordogne, neuf enfants hospitalisés», source France Bleu Périgord du 20 septembre 2022.

Une trentaine d'enfants de l'école élémentaire de Vézac et Beynac ont présenté des symptômes d'intoxication alimentaire ce mardi après-midi. De nombreux secours ont été déclenchés et au moins neuf enfants ont été évacués vers l'hôpital.

Les enfants intoxiqués sont scolarisés à l'école élémentaire Abel Labiale à Vézac.

Au moins 29 enfants de l'école élémentaire de Vézac ont présenté des symptômes d'intoxication alimentaire ce mardi 20 septembre dans l'après-midi, a appris France Bleu Périgord de sources concordantes. Un très gros dispositif de secours a été déployé avec le médecin du SAMU de Sarlat et de nombreuses ambulances des pompiers, qui ont aussi dépêché un médecin sur place. 

Au moins neuf enfants ont été évacués en ambulance sur les hôpitaux de Périgueux et Sarlat pour subir des examens en début de soirée, selon un bilan actualisé de la préfecture. Ils étaient déshydratés après avoir vomi, selon le maire. L'école, qui compte deux classes de maternelle et de primaire, est regroupée en RPI avec Beynac et Saint-Vincent-de-Cosse. En tout, 64 personnes ont pris le même repas à la cantine le midi. 29 enfants ont été pris de vomissements dans l'après-midi.

Le repas pris à la cantine en cause ?
Les premiers pompiers arrivés sur place ont vérifié qu'il ne s'agissait pas d'une intoxication au gaz ou au dioxyde de carbone, les analyses se sont révélées négatives dans l'établissement. Le repas pris à la cantine est une des hypothèses privilégiées pour expliquer cette intoxication. Les parents sont venus chercher les enfants qui n'étaient pas malades, mais ceux qui présentaient des symptômes ont été rassemblés dans la salle des fêtes du village pour être examinés par le médecin du SAMU.

Quelques enfants restaient sous surveillance mardi soir, quand 14 autres parmi les symptomatiques étaient déjà retournés chez eux. Un inspecteur d'académie s'est rendu sur place, ainsi que la gendarmerie pour enquêter sur l'origine de l'intoxication. Il n'y a pas école le mercredi, ce qui va permettre aux gendarmes de poursuivre leurs investigations. Le parquet de Bergerac a été saisi mais mardi soir, il se refusait à tout commentaire. 

mercredi 6 juillet 2022

Suspicion d’intoxication alimentaire à l’école Saint-Pierre, Peillac (Morbihan)

Information en deux temps sur une suspicion d’intoxication alimentaire dans une école où le nombre d'enfants malades varient ...

«Peillac. Suspicion d’intoxication alimentaire à l’école Saint-Pierre, aucune hospitalisation», source O.-F. du 5 juillet 2022. Article réservé aux abonnés.

Les enseignantes de l’école Saint-Pierre, de Peillac (Morbihan), ont alerté les pompiers après plusieurs vomissements d’élèves, mardi 5 juillet 2022.

Mardi 5 juillet 2022, vers 14 h 30, les pompiers ont été prévenus par l’équipe enseignante de l’école Saint-Pierre, à Peillac (Morbihan), qu’une vingtaine d’enfants, de maternelle et de primaire, ont eu des nausées. Plusieurs élèves ont vomi.

Aucun enfant n’a été hospitalisé.

Une vingtaine d’enfants selon O.-F. mais selon Les infos du pays Gallo, « Peillac. Suspicion d’intoxication: 33 écoliers pris de malaises».

Suite à une suspicion d’intoxication alimentaire collective (TIAC) pour des enfants de l’école privée élémentaire de Saint Pierre située sur la commune de Peillac, le médecin du SMUR a examiné 33 enfants âgés de 3 à 12 ans, qui présentaient des maux de ventre et des vomissements.

L’état des enfants s’est amélioré et les enfants ont pu repartir avec leurs familles. Le médecin du SMUR a rencontré les familles et a donné des conseils de surveillance et de rappel au 15 en cas d’aggravation, indique la préfecture.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

lundi 16 mai 2022

Suspicion d'intoxication alimentaire dans une école de Nice

Photo d'illustration

Dans une première version, nous avons «Plus d’une dizaine d’enfants malades dans une école de Nice, suspicion d’intoxication alimentaire», source Nice Matin du 13 mai 2022.

Inquiétude au sein du groupe scolaire Aimé Césaire, ce vendredi. 17 enfants ont été touchés par un mystérieux mal de ventre et des vomissements après la cantine. Une intoxication alimentaire est suspectée. La mairie en recherche l’origine.

Dans une autre version du 13 mai, «Nice: possible intoxication alimentaire dans une école, une dizaine d'enfants malades».

Les enfants ont commencé à se sentir mal peu après le déjeuner. La direction de l'école a dû appeler les pompiers.

Maux de ventre, courbatures... Les symptômes sont apparus très rapidement après le déjeuner au groupe scolaire Aimé Césaire, dans le quartier niçois de Saint-Roch. Une dizaine d'enfants, âgés de 6 à 9 ans, ont été pris de ce mal soudain en début d'après-midi, a appris BFM Nice Côte d'Azur.

Inquiets, les enseignants et la direction ont contacté les secours. Les SAMU et les pompiers sont intervenus mais aucun élève n'a dû être hospitalisé. Les enfants malades ont été remis à leurs parents dans l'après-midi.

Une tarte aux pommes à l'aspect «étrange»
Selon un premier diagnostic, il s'agirait d'une intoxication alimentaire. Le menu de la cantine comprenait entre autres, ce midi: des concombres, des carottes, des oeufs et du fromage.

Mais pour les enfants de l'école, c'est la tarte aux pommes qui les aurait rendus malades. Plusieurs élèves ont assuré à BFM Nice Côte d'Azur que le dessert avait un aspect, «étrange». À tel point que certains ont même refusé de la manger.

De son côté, la municipalité a affirmé qu'elle comptait bien mener l'enquête pour identifier le produit fautif. «Les plats ont été mis à disposition ainsi que les éléments de traçabilité pour partir en analyse dans un labo», a-t-elle déclaré à Nice-Matin, précisant également qu'elle avait averti l'Agence régionale de santé et la Direction départementale de la protection des populations.

Gastro ou TIAC, telle est la question ? Y aura-t-il une suite, rien n'est moin sûr !

Mise à jour du 17 mai 2022. On lira aussi cette autre information, «Hérault : une trentaine d'élèves du lycée agricole Bonne-Terre à Pézenas probablement victimes d'une intoxication alimentaire», source Midi Libre du 13 mai 2022.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !