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mercredi 1 mars 2023

Des responsables à Hong Kong enquêtent sur des cas de maladie liés à un fournisseur de boîtes de lunch scolaires. Résumé des incidents alimentaires en 2022

Légende de la photo
. Le Food and Environmental Hygiene Department a organisé le 20 février des inspections dans des usines alimentaires fournissant des boîtes à lunch et a rappelé aux fournisseurs d'élaborer un plan de sécurité des aliments basé sur le système HACCP.

«Hong Kong enquête sur une éclosion liée à de la nourriture scolaire», source Food Safety News du le 1er mars 2023.

Des responsables à Hong Kong enquêtent sur des cas de maladie liés à un fournisseur de boîtes de lunch scolaires.

Le Département de l'hygiène alimentaire et environnementale (FEHD) a reçu des informations sur deux suspicions d'intoxication alimentaire du Centre for Health Protection, impliquant quatre étudiants qui ont eu des repas fournis par un même fournisseur les 13 et 16 février.

Des agents de la FEHD ont rencontré des responsables du fournisseur de boîtes de repas, Luncheon Star, pour discuter de l'incident. Il n'a pas été mentionné où se trouvaient les aliments dans les boîtes à lunch.

Luncheon Star a suspendu la fourniture de boîtes à lunch les 20 et 21 février, pour inspecter les processus de production et effectuer un nettoyage et une désinfection en profondeur de l'usine.

Les résultats de laboratoire du contenu de la boîte à lunch de Luncheon Star ont donné des résultats satisfaisants et les analyses de 11 échantillons d'aliments et de 25 écouvillons environnementaux collectés par FEHD auprès d'usines alimentaires au cours des enquêtes étaient également conformes. La fourniture de boîtes à lunch aux écoles a repris le 22 février.

Une augmentation soudaine de la demande
Luncheon Star, qui fait partie du groupe Café de Coral, a dit qu'en raison des fermetures d'écoles liées à la pandémie de la COVID-19, de nombreux employés avaient quitté l'entreprise ces dernières années, entraînant une pénurie de personnel.

«L'annonce récente du gouvernement de la reprise complète des cours signifiait que Luncheon Star devait produire plus de 100 000 boîtes à lunch par jour, un bond soudain de trois à quatre fois par rapport aux niveaux de production d'avant la reprise. Nous avons réussi à recruter suffisamment de personnel pour répondre aux besoins de production actuels et à renforcer la supervision et la formation des employés pour améliorer la sensibilisation à la sécurité des aliments parmi tous les manipulateurs d'aliments.»

Luncheon Star a dit qu'il était prioritaire d'identifier la cause première du problème dès que possible et de prendre les mesures appropriées pour prévenir des incidents similaires.

«Nous recherchons actuellement la cause profonde du problème sous différents angles, y compris les spécifications des ingrédients crus, les procédures de transformation, les performances des équipements de cuisson, ainsi que le transport, le calendrier et la logistique. Afin de renforcer la surveillance et la sécurité des aliments, des prélèvements de boîtes à lunch de notre chaîne de production seront envoyés au laboratoire analyses des tests quotidiennes.»

Alors que les écoles reprennent progressivement les cours en face à face à temps plein et organisent des repas pour les étudiants du campus, la FEHD a intensifié les inspections depuis la mi-février dans les usines autorisées à fournir des boîtes à lunch scolaires, et a rappelé aux opérateurs la bonne façon de gérer ces des produits.
Résumé des incidents alimentaires
Pendant ce temps, le nombre d'incidents alimentaires détectés par un système utilisé pour surveiller les problèmes en dehors de Hong Kong a augmenté en 2022.

Le Center for Food Safety (CFS) utilise le système de surveillance des incidents alimentaires (FISS) pour enregistrer les événements et examiner l'impact national potentiel pour protéger la santé publique locale. Plus de 2 200 incidents ont été recensés en 2021 et environ 2 500 l'année dernière.

En réponse aux problèmes, le CFS a évalué le risque et enquêté sur la disponibilité locale des produits en question en examinant les dossiers d'importation pertinents, en assurant la liaison avec les autorités et en effectuant des vérifications des ventes auprès des commerçants locaux.

En fonction de l'évaluation des risques et de l'ampleur de l'impact local, l'agence a développé diverses actions de gestion des risques, notamment l'arrêt de la vente des articles en cause, les rappels de produits, la surveillance renforcée ou la suspension des importations.

Les informations publiées par le CFS couvraient les risques chimiques tels que les résidus de pesticides et les additifs alimentaires, les toxines ou les allergènes non déclarés ; les risques microbiologiques tels que Listeria, Salmonella et E. coli ; les dangers physiques, y compris la contamination par le verre, le plastique ou le métal et d'autres problèmes tels que l'étiquetage incorrect de la date limite de consommation. La majorité des incidents alimentaires sont liés à des risques microbiologiques et chimiques.

Un incident surveillé était le rappel et l'éclosion à Salmonella causée par le chocolat Kinder de chez Ferrero . Le CFS a identifié l'importation et la vente des produits concernés à Hong Kong. Elle a demandé aux importateurs de rappeler ces produits et a renforcé la surveillance sur le chocolat de cette marque. Aucun cas local à Salmonella associé à la consommation des articles concernés n'a été signalé.

Un autre problème concernait l'oxyde d'éthylène dans des crèmes glacées de France qui avaient été distribuées à Hong Kong en juin, juillet et août 2022. Le CFS a exhorté l'importateur à lancer un rappel, a conseillé au public de ne pas consommer les produits et a ordonné aux commerçants de ne pas vendre les articles concernés.

NB : Tous les liens sont du blog -aa.

mercredi 23 novembre 2022

Augmentation des alertes mondiales en sécurité des aliments, selon INFOSAN

«Augmentation des alertes par le réseau mondial de la sécurité des aliments : des baies surgelées provoquent des épidémies dans six pays», source article de Joe Whitworth paru le 23 novembre 2022 dans Food Safety News.

Le nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments impliquant un réseau international a augmenté au troisième trimestre de cette année par rapport aux trois mois précédents.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a été partie prenante de 58 alertes de juillet à septembre, contre 46 au deuxième trimestre 2022.

Trente-deux incidents étaient dans la catégorie danger biologique qui était dominée par Listeria monocytogenes et Salmonella avec 10 alertes pour chacun de ces dangers. E. coli était troisième avec six alertes, Clostridium botulinum et le virus de l’hépatite A en ont causé deux alertes pour chacun de ces dangers, et Bacillus cereus et Coxsackievirus une alerte pour chacun de ces dangers.

Onze alertes concernaient un allergène ou un ingrédient non déclaré tel que du lait, des amandes, des œufs, des noix, des arachides, du soja ou du blé. Sept alertes ont été causés par des dangers physiques, notamment du verre, du métal, des insectes et du plastique.

Huit étaient dus à des dangers chimiques comme les mycotoxines, l'aconitine, l'hydroxytoluène butylé (BHT), l'éthylène glycol, l'oxyde d'éthylène, l'histamine et l'acide peracétique. L'aconitine est une toxine produite par les plantes et le BHT est un additif dans les aliments tels que les céréales.

Hépatite A liée aux baies
INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Les catégories d'aliments les plus souvent concernées étaient les collations, les desserts et d'autres aliments, lait et produits laitiers, aliments composés, viande et produits à base de viande, et légumes et produits végétaux, poissons et autres fruits de mer, céréales et produits à base de céréales, fruits et produits à base de fruits, et les herbes, les épices et les condiments ont également causé quelques incidents.

Plus de la moitié de tous les incidents ont été signalés par les membres d'INFOSAN, 28% via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne et 19% via divers canaux de l'OMS.

L'un des faits saillants a été l'hépatite A dans six pays européens et au Royaume-Uni, qui a un lien avec les baies surgelées. Des cas groupés et des éclosions liés au génotype IB du virus de l'hépatite A (VHA) avec quatre séquences de VHA uniques mais apparentées ont été signalées avec plus de 300 cas en Autriche, Allemagne, Hongrie, Pays-Bas, Slovénie, Suède et Royaume-Uni.

Les investigations suggèrent que les baies surgelées pourraient être liées aux épidémies et aux cas groupés de cas, parallèlement à la transmission interhumaine des souches de VHA associées, a dit INFOSAN.

En juillet, une épidémie a été liée à un restaurant en Hongrie, où 16 personnes sont également tombées malades avec une infection par le VHA IB. Certains patients avaient consommé une soupe froide faite avec des baies surgelées. Cela a provoqué un rappel du mélange Ardo Fruitberry, produit et conditionné par un sous-traitant du groupe en Pologne et distribué dans plus de 25 pays.

Formations et ateliers
Un autre événement a impliqué la détection de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans des épinards et de la roquette en provenance des Pays-Bas. Les produits impliqués avaient été distribués à l'échelle internationale dans 16 pays, dont la Belgique, Allemagne, Koweït, Singapour, République de Corée, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis.

D'autres investigations ont été menées par les membres d'INFOSAN pour tenter de comprendre une augmentation des alertes impliquant E. coli O157 et E. coli non-O157.

INFOSAN a également participé à une formation organisée par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le bureau régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, sur la surveillance et la riposte aux maladies d'origine alimentaire. Les sessions ont été dispensées au Soudan, en Syrie, en Arabie saoudite et au Qatar.

Quatre ateliers virtuels INFOSAN ont été organisés au cours du trimestre au Bénin, Guinée, Côte d'Ivoire, Irlande et Royaume-Uni. L'objectif était d'aider les pays à renforcer leurs capacités à gérer les risques liés à la sécurité des aliments.

mercredi 16 novembre 2022

Bilan 2021 des plans de surveillance et plans de contrôle, selon le ministère de l’Agriculture

Le blog est heureux d'avoir des nouvelles de la sécurité des aliments en France, cela faisait un certain bail que l'on attendait des informations. Les voilà donc sous la forme de la «Surveillance sanitaire des denrées animales et végétales et des aliments pour animaux. Bilan 2021 des plans de surveillance et plans de contrôle», source ministère de l’Agriculture du 16 novembre 2022. Le bilan 2021 complet est ici.
En bref
En 2021, 21 plans ont été mis en œuvre (dont six étaient des plans programmés initialement pour la campagne 2020 mais reportés sur 2021 suite à la crise sanitaire Covid) selon une programmation basée sur une analyse règlementaire et une analyse de risque au niveau national. Ces 21 plans ont conduit à 57 703 prélèvements et ont révélé 380 non-conformités, soit 0,66%.

Le blog vous propose une petite sélection de ces plans de surveillance.

Bilan de la surveillance de la contamination du thon et de poissons d’autres familles présentant un risque histaminique par l’histamine et cinq amines biogènes au stade de la distribution
Sur les 314 échantillons, pour lesquels les résultats ont pu être exploités, 304 étaient conformes. Le taux de non-conformité du thon et des poissons d’autres familles présentant un risque histaminique est donc estimé à 3,18%.

Mais selon le ministère de l’Agriculture,
Le bilan de ce plan est plutôt satisfaisant, avec un taux de conformité des produits de la pêche au critère réglementaire relatif à l’histamine qui est de 96,5%.
A noter que c’est cependant le taux de conformité le plus bas relevé depuis plus de 6 ans. Les taux de non-conformités sont compris entre 1,8% en 2017 et 3,5% en 2021.

Comprenne qui pourra de se satisfaire d’un taux de non-conformié le plus élevé depuis 2017.

Bilan de la surveillance de la contamination des mollusques bivalves par les phycotoxines au stade de la distribution
Sur les 434 échantillons pour lesquels les résultats ont pu être exploités, un dépassement de seuil réglementaire en toxines lipophiles du groupe de l’acide okadaïque (AO + DTXs + PTXs) sur des moules originaires d’Espagne a été détecté. Le taux de non-conformité des mollusques bivalves est donc estimé à 0,23%. L’échantillon non conforme pour les phycotoxines lipophiles a été prélevé au mois de septembre.

Bilan de la surveillance de la contamination des produits de la pêche et crustacés cuits par Listeria monocytogenes au stade de la distribution
Sur les 405 échantillons prélevés de produits de la pêche fumés et crustacés cuits et dont le résultat a pu être exploité, 8 échantillons de saumons et truite fumés étaient contaminés par L. monocytogenes. Aucun échantillon de crevettes cuites ne s’est avéré contaminé. Pour l’année 2021, le taux de contamination des produits de la pêche fumés et crustacés cuits par L. monocytogenes est donc estimé à 1,98%
Pour autant, cette surveillance ne réflète pas ce qui se passe sur le terrain car la Mission des urgences sanitaires a recensé 124 alertes sur 796 alertes nationales en 2021 portaient sur des produits de la pêche et mollusques bivalves vivants.
Sur ces 124 alertes, 23% correspondaient à des alertes Listeria monocytogenes (soit 29 alertes).

A titre comparatif , il y aurait un petit mieux au niveau des alertes nationales, mais il y en a tant ...

- En 2020, 158 alertes portant sur des produits de la pêche et des mollusques bivalves vivants sur 680 alertes nationales ont été enregistrées. Sur ces 158 alertes, 14% concernaient des alertes Listeria monocytogenes.
- En 2019, 228 alertes sur 1 032 alertes nationales portant sur des produits de la pêche et des mollusques bivalves vivants ont été enregistrées. Sur ces 228 alertes, 12% concernaient des alertes Listeria monocytogenes.
- En 2018, 255 alertes portant sur des produits de la pêche et des mollusques bivalves vivants sur 1 273 alertes nationales ont été enregistrées. Sur ces 255 alertes, dont 23% concernaient des alertes Listeria monocytogenes.

Bilan de la surveillance de la contamination des coquillages par Escherichia coli au stade de la distribution
Le niveau de conformité relevé en 2021 est légèrement inférieur à celui observé lors des années précédentes, à savoir 93,06% en 2019, 93,8 % en 2017, et 97,5 % en 2016 sur mollusques bivalves et coquillages de groupe 1.

Mais comme nous le dit le bilan, «à titre d’information, la Mission des urgences sanitaires a recensé, en 2021, toutes origines d’alertes confondues (autocontrôles, plans de surveillance et plans de contrôle…), 48 alertes nationales correspondantes à des non-conformités à Escherichia coli sur des produits de la pêche et assimilés (64 alertes nationales toutes catégories de produits confondues).»

C’est nettement supérieur aux années précédentes.

Bilan de la surveillance de la contamination des viandes hachées de bœuf par Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) au stade de la distribution
Au cours du plan de surveillance 2021 relatif à la contamination par des souches STEC des viandes hachées au stade de la distribution, 579 prélèvements de viandes hachées ont été analysés. Parmi eux, trois souches STEC hautement pathogènes ont été isolées : le taux de contamination par des souches STEC hautement pathogènes dans les viandes hachées prélevées à la distribution obtenue en 2021 est bas et comparable aux taux retrouvés lors de plans de surveillances déployés précédemment au même stade de la chaîne alimentaire.

Il est étonnant que l’on ne retrouve pas cela au niveau des rappels de viande hachée bovine.

Bilan de l’exploration de la contamination par Campylobacter des foies de bovins adultes à l’abattoir
Ce plan exploratoire met en évidence la présence de Campylobacter (31,2%) sur la surface des foies de bovins adultes à l’abattoir ce qui pourrait traduire une contamination de ces foies au moment de l’abattage et possiblement au stade de l’éviscération.

Le plan de surveillance (DGAL/SDSSA/2018-920) réalisé en 2018 sur le foie de veau à la distribution (n=330) avait mis en évidence la présence de Campylobacter pour 46,1% des foies analysés, ce qui est supérieur à ce qui a été observé chez le foie de bovin adulte pour ce plan exploratoire.

En 2016, une étude réalisée dans un abattoir de bovin en France avait mis en évidence que la prévalence de Campylobacter dans le contenu intestinal était plus élevée chez les veaux (99,4%) que chez les bovins adultes (40,6%) (Thépault et al., 2018). Cette situation pourrait se traduire par un risque de contamination du foie de veau par Campylobacter plus élevé à l’abattoir et rappelle l’importance des mesures de maîtrise de l’hygiène à l’abattoir.

Bilan de la surveillance de la contamination par les staphylocoques à coagulase positive des charcuteries sèches prétranchées et présentées à la vente à température ambiante à la distribution
L’ensemble des prélèvements réalisés et exploitable présente moins de 1000 ufc/g de staphylocoques à coagulase positive (216 échantillons avec une contamination ≤ 10 ou 100 ufc/g et deux échantillons avec une contamination <1000 ufc/g).

En parallèle, l'exploration relative à la mesure de l’activité de l’eau montre que 55% des jambons tranchés et préemballés conservés à température ambiante mis sur le marché présentent une Aw > 0,89. Ces valeurs d'Aw associées à une conservation à température ambiante constituent des conditions favorables au développement des staphylocoques à coagulase positive: ces résultats doivent donc conduire les opérateurs de la distribution, en lien avec leur responsabilité en application de l'arrêté du 21 décembre 2009, à une vigilance particulière et à obtenir de la part de leurs fournisseurs des garanties quant aux mesures de maîtrise de ce danger microbiologique.

Bref, il y a du boulot en perspective dans les entreprises alimentaires  ...

Bilan de la surveillance de la contamination par Salmonella spp. des saucissons secs et chorizos de porcs au stade de la distribution
Ce plan de surveillance est le premier plan de surveillance de la contamination des saucissons secs de porc par Salmonella spp. au stade de la distribution en France. A titre d'information, la Mission des urgences sanitaires a recensé, en 2021, toutes origines d'alertes confondues (autocontrôles, plans de surveillance et plans de contrôle…), 6 alertes nationales en lien avec la détection de Salmonella spp sur des saucissons secs et chorizos de porc (28 alertes nationales portant sur des produits à base de viande de boucherie). En 2021, 3 clusters ont été investigués dans lesquels des cas humains indiquaient avoir consommé du saucisson sec. Le taux de non-conformité à la distribution est inférieur aux taux préalablement relevés lors des plans à la production des années antérieures.

La présence de Salmonella spp. des saucissons secs et chorizos de porcs au stade de la distribution est très présente dans les avis de rappels en 2022.

Bilan du contrôle des résidus de produits phytopharmaceutiques en production primaire végétale
Sur les 826 prélèvements réalisés dans le cadre des contrôles de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques durant l’année 2021, l'analyse des résidus met en évidence une non-conformité dans 50 échantillons, soit 6,05% du total. Pour mémoire, ce ratio était de 8,2% en 2020, 6,8% en 2019, 4,4 % en 2018, et 3,8% en 2017

jeudi 13 octobre 2022

L'Espagne signale un record d'alertes alimentaires en 2021

«L'Espagne signale un record d'alertes alimentaires en 2021», source Food Safety News du 13 octobre 2022.

Le nombre de notifications dans un système espagnol d'alerte alimentaire a établi un nouveau record en dépassant les 1 000 en 2021.

Les 1 081 notifications sur le portail du Système coordonné pour l'échange rapide d'informations (SCIRI pour Informes del Sistema Coordinado de Intercambio de Información) l'année dernière sont bien supérieures aux 634 en 2020 et aux 678 en 2019.

L'Agence espagnole de la sécurité alimentaire et de la nutrition (AESAN) coordonne les actions nationales liées aux produits alimentaires et aux matériaux en contact avec les aliments susceptibles de présenter un risque pour la santé publique.

Les notifications de refus aux frontières ont considérablement augmenté avec 324 contre 103 en 2020. Le premier pays d'origine était le Brésil, suivi du Maroc et de la Chine.

Près de 750 notifications ont été faites en Espagne, contre 523 en 2020. En 2021, plus de 100 alertes concernaient les produits de la pêche, suivis de la viande et des céréales et des produits de farine.

La plupart des notifications relatives aux mollusques bivalves vivants n'exigeaient pas une action immédiate de la part des autorités car les produits n'étaient plus censés être sur le marché.

Exemples d'incidents
Les dangers chimiques étaient liés à 475 avis suivis des dangers biologiques avec 147.

Salmonella était le principal danger biologique avec 61 mentions, suivie par E. coli avec 27 et Listeria avec 20.

Dix-sept alertes concernaient des personnes malades dont cinq mentions de Salmonella. Salmonella Typhimurium en France dans du fuet d'Espagne a touché 42 personnes. Deux incidents à Salmonella Enteritidis dans des œufs ont affectés 55 patients. Norovirus dans des mollusques bivalves de Galice a rendu malade 36 personnes. Il y a eu trois autres incidents à norovirus, deux incidents à cause de l'histamine et un à cause de Listeria.

Les dangers chimiques comprennent les additifs, les produits phytosanitaires, les médicaments vétérinaires, les métaux lourds, les mycotoxines et la migration des matériaux en contact avec les aliments. Les raisons phytosanitaires représentaient près de la moitié des notifications avec 225 cas. La plupart étaient dus à des résidus dans les produits dépassant la limite ou à l'utilisation de substances non autorisées.

Les notifications relatives aux métaux lourds comprenaient la présence de cadmium, de mercure, d'arsenic, de nickel, d'aluminium et de plomb. Le mercure dans l'espadon s'est démarqué. Les 28 notifications de mycotoxines étaient de 16 pour les aflatoxines, 11 pour l'ochratoxine A et une pour les fumonisines.

Oxyde d'éthylène et allergènes
En 2021, il y a eu 39 notifications en raison de dangers physiques tels que le plastique, le métal et une dent dans un cas.

Dans plus de 500 cas, l'origine d'un produit impliqué dans un signalement provenait d'un autre pays de l'UE tandis que d'autres nations étaient impliquées dans 221 alertes, principalement l'Inde et la Chine.

La haute place de l'Inde est due à 47 des 55 signalements relatifs à une contamination par l'oxyde d'éthylène.

Près de 200 notifications à cause de l'oxyde d'éthylène ont été gérées au SCIRI. Beaucoup d'entre elles concernaient des produits de céréales, des noix, des additifs et des épices.

En septembre 2020, la Belgique a détecté des niveaux élevés d'oxyde d'éthylène dans trois lots de graines de sésame originaires d'Inde et importées des Pays-Bas. En juin 2021, la France signale une contamination par la gomme de caroube, utilisée comme stabilisant dans les glaces.

Au total, 58 alertes liées à des problèmes d'étiquetage et à la détection de différents allergènes et intolérances non déclarés. Le lait était en première place, devant le gluten et les sulfites en deuxième, suivi du soja et de la moutarde.

Commentaire
Nos amis espagnols sont des amateurs, car chez nous, nous sommes hors catégore, lire 2021, des rappels de produits alimentaires d'une étendue sans précédent en France.

jeudi 16 juin 2022

Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022

«Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022», source Food Safety News.

Le nombre d'incidents de sécurité des aliments impliquant un réseau international a diminué au premier trimestre 2022.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a fait partie de 47 alertes de janvier à mars de cette année, contre 64 au dernier trimestre 2021.

Jusqu'à présent cette année, 25 alertes impliquaient un danger biologique, dont neuf à cause de Salmonella, sept alertes à cause de Listeria monocytogenes, cinq alertes liées à E. coli et une à Bacillus cereus, Cronobacter sakazakii et norovirus.

Onze incidents ont été causés par un allergène ou un ingrédient non déclaré comme le lait, les œufs, les noix, les amandes, les noisettes, les pistaches et le soja.

Huit impliquaient un danger physique comme du métal, du verre, des insectes, une souris et du plastique tandis que trois étaient en raison d'un danger chimique comme l'oxyde d'éthylène et le MDMA (également appelée ecstasy).

INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Près de la moitié des 47 incidents ont été signalés au secrétariat par les membres d'INFOSAN, un tiers par le biais du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne et le reste par divers canaux internes de l'OMS.

Incidents majeurs début 2022
Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées étaient les collations, les desserts et autres aliments, les céréales et produits de céréales et les légumes et produits végétaux.

D'autres alertes concernaient les aliments composites, le lait et les produits laitiers, les fruits à coque et les graines oléagineuses, l'alcool, le poisson et autres fruits de mer, les œufs, les additifs alimentaires, les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge, les produits de fruits, les jus de fruits et de légumes, les herbes, les épices et les condiments, les légumineuses et les produits de viande.

L'un des principaux incidents était des cas à Cronobacter sakazakii liés à des préparations en poudre pour nourrissons produites par Abbott Nutrition aux États-Unis. INFOSAN a été informé du problème le 17 février 2022, et plus tard ce mois-là, on a appris que des produits avaient été distribués dans 53 pays.

Une autre alerte majeure concernait Salmonella Typhimurium monophasique dans le chocolat produit par Ferrero en Belgique. L'OMS a été informée de l'épidémie le 27 mars, alors que la source n'avait pas été identifiée. Après que l'épidémie ait été attribuée à du chocolat Kinder contaminé, INFOSAN a été informé que la distribution comprenait 113 pays.

Fadi Naser Al-Natour, Jenny Bishop et Rachelle El Khoury ont fait une présentation lors d'une conférence sur la santé organisée par INFOSAN lors de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le 7 juin, sur la réponse aux urgences en matière de sécurité des aliments.

Pour le deuxième trimestre 2022, INFOSAN organise des événements de renforcement des capacités, notamment une session de formation pour les nouveaux membres au Mexique, suivie d'ateliers nationaux pour les membres au Bénin, Guatemala et Sierra Leone.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

vendredi 18 mars 2022

La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments

Bien entendu, cela n’engage que moi qui observe les données de sécuirté des aliments ici et là, il y en aurait des choses à dire sur le réseau d’alerte rapide sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ou RASFF, à commencer par son nom ‘réseau d’alerte rapide’, qui n’a en fait rien de rapide, tant les réponses aux alertes par les Etats membres mettent généralement un certain temps voir un temps certain … 

Voici donc narrée par Joe Whiworth de Food Safety News, une nouvelle histoire assez curieuse relative au RASFF, mais aussi de fraternite entre les différents Etats membres de l’UE, jugez plutôt, «La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments».

Coome on pouvait s’y attendre, la Commission européenne a déclaré que rien n'indiquait que les alertes lancées par la Bulgarie concernant la présence de Salmonella dans la viande de volaille polonaise en 2020 n'étaient pas justifiées.

Krzysztof Jurgiel, ancien ministre polonais de l'agriculture et du développement rural et membre du groupe des conservateurs et réformistes européens au Parlement européen, a demandé si la Commission était consciente qu'il pourrait y avoir un problème potentiel.

Dans une question parlementaire écrite, «Probabiles pratiques illégales et de discrimination par des fonctionnaires de l'Agence bulgare de sécurité des aliments (BFSA) à l'encontre de la viande de volaille polonaise», Jurgiel a cité les travaux de la commission anti-corruption du Parlement bulgare sur l'Agence bulgare de sécurité alimentaire (БАБХ) de 2019 à 2021.

Jurgiel a dit avoir trouvé une réglementation qui empêchait la viande de volaille polonaise d'entrer sur le marché jusqu'à ce qu'elle soit testée pour Salmonella, ainsi que ce qu'il a appelé des «procédures ambiguës» pour des analyses, qui étaient souvent effectués par des laboratoires privés malgré l'accès à une installation d’analyses en interne.

Aucun acte répréhensible suspecté
En 2020, la Bulgarie a signalé 32 notifications de la présence de Salmonella dans de la viande de volaille polonaise au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF). En 2021, seuls cinq notifications ont été adressées.

Selon le dernier rapport annuel du RASFF, il y a eu près de 300 signalements de la présence de Salmonella dans des produits de viande de volaille en provenance de Pologne en 2020. Il y a déjà 12 notifications depuis le début de l’année 2022.

Jurgiel a dit que toute influence sur les alertes au RASFF pourrait affecter la crédibilité des organisations de sécurité des aliments de l'UE et du marché unique.

Stella Kyriakides, au nom de la Commission européenne, a déclaré que rien ne suggérait que les notifications au RASFF de l’UE par la Bulgarie n'étaient pas justifiées par des faits car elles étaient basées sur des analyses de laboratoire et la Commission n'avait aucune indication qu'elles étaient fausses.

La Commission a demandé des éclaircissements aux autorités bulgares, mais elle a été informée que la réglementation relative aux analyses de dépistage de Salmonella sur les volailles polonaises n'était plus en vigueur et qu'il n'était donc pas nécessaire d'inspecter par l'agence nationale.

L’UE, égalité des chances ?
Une autre question, posée par Tom Vandenkendelaere du Parti populaire européen au Parlement européen, «Audits européens des agences nationales de sécurité des aliments en réponse aux infections à Salmonella» a soulevé des points sur l'efficacité des agences nationales de sécurité des aliments et sur l'égalité des chances pour les producteurs de viande de poulet ou de dinde.

Vandenkendelaere a fait référence à un rapport du programme Pano TV qui a révélé que des donénes de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) de 2020 et 2021 montraient qu'un échantillon de viande de poulet ou de dinde sur 20 dans les magasins était positif pour Salmonella en Belgique. La viande de volaille provenait d’autres pays dont la Pologne.

Le député européen a interrogé la Commission sur les audits effectués les années précédentes, les enseignements tirés et si elle envisageait d'accroître ce suivi.

Dans une réponse écrite, Kyriakides a dit que huit audits en 2022 comprendront l'hygiène d'abattage de différentes espèces, y compris les volailles.

Le programme de travail pour cette année prévoit également neuf audits dans différents États membres portant sur les contrôles de la sécurité sanitaire de la viande et de Salmonella.

«Au niveau de la production primaire, la principale faiblesse restante des programmes de contrôle est le faible taux de détection de Salmonella dans les échantillons prélevés par les opérateurs par rapport aux échantillons officiels», a-t-elle dit.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 3 janvier 2022

La sécurité des aliments en 2021 vue par le prisme du RASFF de l'UE. Quid de la France ?

Meilleurs voeux à tous les lecteurs du blog

Il paraît que l’Europe sera un enjeu imortant pour notre président durant ces six prochains moi. Permettez-mi un apparté pour vous dire que je n’en crois pas un mot. L’Europe ou plutôt la soit disant union européenne reste pour ma part une construction qui met notre pays, le plus souvent dans l’embarras, et les sujets ne manquent pas, énergie nucléaire pour les choix énergénique et agriculture versus le soit disant green deal, entre autres et comme le disait le néral de Gaulle en 1965, «il ne sufit pas de dire «Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : «L’Europe, l’Europe, l’Europe», mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien… ».

Parlons un peu sécurité des aliments au sein de l’UE, si vous le voulez bien. Là aussi rien de bien mirobolant quoiqu’en disent certains …

La situation sur le front de l’oxyde d’éthylène varie, et les données de la DGCCRF au 17 décembre font état du chiffre astronomique 15 328 (produits (réferences et lots) depuis le 20 octobre. Et oui, il a fallu un mois entre la notification initiale au RASFF de l’UE, le 20 septembre 2020, et le déclenchement des rappels en France. On sait aussi que ce système de traitement à l’oxyde d’éthylène durait depuis plusieurs années. Mais, il ne faut pas en parler, car la Commission européenne a qualifié la contamination par l’oxyde d’éthylène d’incident

Pour le reste les notifications au RASFF de l’UE ont très sensiblement augmenté en 2021, mais attendons les chiffres du bilan 2021 du RASFF pour savoir la part des notifications d’alertes dans les notifications originelas. Ci-dessous, vous n’aurez que les données brutes, mais ça fait peur, car rien n’évolue dans le bon sens, vous avez dit l’Europe ?

Notifications au RASFF de l'UE liées aux produits contaminés par l’oxyde d’éthylène
Le pic des notifications semble derrière nous, mais des notifications continuent à être rapportées, après plus d’un an de notifications en septembre 2020. Mon petit doigt me dit que cela va redémarrer à partir de janvier 2022. Dans le détail, cela donne:

- 9 septembre 2020: 1 notification (notification initiale)
- octobre 2020: 68 notifications
- novembre 2020: 187 notifications
- décembre 2020: 156 notifications
- janvier 2021: 56 notifications
- février 2021: 57 notifications
- mars 2021: 33 notifications
- avril 2021: 24 notifications
- mai 2021: 13 notifications
- juin 2021: 16 notifications
- juillet 2021: 58 notifications
- août 2021: 65 notifications
- septembre 2021: 40 notifications
- octobre 2021: 30 notifications
- novembre 2021: 23 notifications
- décembre 2021: 2">6 notifications

Notifications des produits alimentaires au RASFF de l'UE
Les notifications au RASFF de l'UE en 2021 retrouvent le rythme d'avant la pandémie de 2020. Une seule exception, le mois novembre, où elles sont inférieures, tandis qu’en octobre et décembre, elles sont identiques; les notifications de 2021 sont donc très supérieures à l'année 2020. Dans le détail, cela donne:
- 326 notifications en janvier 2021 versus 301 en janvier 2020
- 319 notifications en février 2021 versus 269 en février 2020
- 394 notifications en mars 2021 versus 283 en mars 2020
- 302 notifications en avril 2021 versus 184 en avril 2020
- 387 notifications en mai 2021 versus 231 en mai 2020
- 429 notifications en juin 2021 versus 239 en juin 2020
- 409 notifications en juillet 2021 versus 283 en juillet 2020
- 381 notifications en août 2021 versus 259 en août 2020
- 381 notifications en septembre 2021 versus 335 en septembre 2020
- 403 notifications en octobre 2021 versus 405 en octobre 2020
- 426 notifications en novembre 2021 versus 536 en novembre 2020
- 495 notifications en décembre 2021 versus 498 en décembre 2020

En 2021, 4 676 notifications originales en 2021, dont 1 491 classée comme alerte.

En 2020, un total de 3 862 notifications originales ont été transmises via RASFF, dont 1430 ont été classées comme alerte. L'augmentation des alertes est donc significative pour la septième année consécutive.

Notifications des produits alimentaires d'origine France au RASFF de l'UE
Quelques données:

- 271 notifications pour les produits d’origine France en 2021 versus 241 notifications pour les produits d’origine France en 2020. Nous sommes en progrès. Mais attention, l'Allemagne fait encore mieux que nous cette année avec 293 notifications, ah le fameux couple franco-allemand ! La Pologne est hors concours avec 382 notifications. Très beau trio de tête !
Quelques notifications significative pour la France,
- 101 notifications pour la présence d’oxyde d’éthylène
- 29 notifications pour la présence de Listeria monocytogenes
- 21 notifications pour la présence de Salmonella
- 8 notifications pour la présence de norovirus, un progrès par rapport aux années précédentes …
- 6 notifications pour la présence de STEC

Heureusement, certains sont là pour nous dire la vérité vraie, La France possède l’un des meilleurs système de sécurité sanitaire des aliments ... un peu plus de modestie et surtout plus de communication et de transparence seraient bienvenues  ...

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !