samedi 2 mai 2020

France : pas d’effet COVID-19 sur les rappels de produits alimentaires en avril et pas d'information des consommateurs non plus !

Un peu de pub pour un site qui fait le job en matière d'avis de rappel

Un article de Dan Flynn paru dans Food Safety News du 16 avril 2020 nous dit qu’aux Etats-Unis, « Les rappels d’aliments dans l’ère COVID-19 sont un peu plus irréguliers que d’habitude » (Food recalls in the COVID-19 era are a little more erratic than usual).

Je ne sais pas si c’est le cas dans l’UE et en France, mais nous allons tenter de savoir, si oui ou non, il y a eu un effet COVID-19 ...

Rappels en France
Tout ce qui va suivre, ne sont que des estimations, parce qu'il est très difficile suivre l'étendue des rappels de produits alimentaires ...

Cela étant dit, en 2020, il y a eu 53 rappels en janvier28 en février, 17 en mars et 20 en avril, selon Oulah!, la référence en matière de rappels.

Janvier 2020 a eu un nombre important de rappels en grande partie liés aux coquillages de France contaminés par norovirus.

Si l’on se fie à l’année 2019, en janvier, février, mars et avril, il y a eu respectivement, 20, 25, 38 et 46 rappels. Avril 2019 avait même était le mois le plus élevé en termes de rappels de produits alimentaires de toute l’année 2019, une exception, sans doute, mais qui se produit tout de même dans un contexte où globalement les rappels de produits alimentaires sont de plus en plus nombreux chaque année, depuis deux ans.

Grâce à Oulah!, je reproduits ci-dessous les données des rappels des quatre dernières années pour les mois de mars et d’avril :

Mois
2017
2018
2019
2020
Mars
10
38
38
17
Avril
9
22
46
20

En comparant, les quatre premiers mois de l’année 2020 et ceux de l’année 2019, nous avons 117 rappels versus 123; une baisse très légère donc, mais pas deffet COVID-19, contrairement à ce que nous verrons plus loin au niveau de l’UE.

Liste des produits au rappel en avril
Il y en a pour tous les goûts … dont trois produits bio ...
  1. Chutes de truite fumée à cuire
  2. Truite fumée
  3. Salade Garden au saumon fumé
  4. Minis cheeseburgers
  5. Poulet label rouge
  6. Œufs bio
  7. Essentiel quart jambon cru tranché
  8. Gaufres artisanales choco
  9. Saumon Atlantique fumé bio Village
  10. Salade Paysanne Pause Pasta
  11. Morbier AOP
  12. Epaule cuite 6 TR 150g
  13. Huile vierge de tournesol bio
  14. Beurre moulé extra fin doux 82% MG
  15. Auchan poitrine prétranchée fumée 300g
  16. AOP Ossau Iraty de marque ISTARA
  17. Saumon Fumé de France 4 Tranches
  18. Maïs doux extra tendre en conserve.
  19. Boîtes de 20 œufs ARRADOY standard gros
  20. Lait demi-écrémé Carrefour
En ce qui concerne l’épaule cuite, on en sait un peu plus grâce au RASFF de l’UE. Une notification par la France le 22 avril 2020 rapporte une éclosion d'origine alimentaire soupçonnée d'être causée par et la présence de Salmonella dans une épaule de porc cuite réfrigérée conditionnée sous-vide en provenance d'Espagne. Pas d’information à ce jour hélas de la part de nos autorités sanitaires ...

Pour l'huile de tournesol bio, il s'agit du second rappel en quinze jours.

Le fabriquant de morbier AOP avait déjà procédé à un rappel en février 2020 de fromages pour cause de salmonellose, cette fois-ci ce sont des Listeria.

En plus du rappel de boîtes de maïs en France, on s'achemine vers un rappel européen puisque le produit est aussi rappelé par les autorités du Royaume-Uni, Irlande, Suisse, Luxembourg (Auchan a prévenu les autorités du Luxembourg).., mais pour l'instant le RASFF est aux abonnés absents et aussi les autorités françaises, étonnant, non ?

Causes des rappels en avril
Les principales causes des rappels sont très bien connues.

- Listeria monocytogenes : 7 
- Erreur de marquage de la DLC : 4
- Salmonella : 3
- Allergènes : 2
- Corps étranger : 2
- Contaminants chimiques : 1
- Présence possible de sertis défectueux: 1

Le mois d'avril 2020 nous rappelle que la principale cause de rappels est Listeria monocytogenes; c'était déjà le cas lors de l’année 2019, quand je vous disais que les causes des rappels sont bien connues ...
 
Rappels de produits d’origine France à l’étranger en avril
Ça existe aussi et parfois le rappel a lieu aussi en France
  • 27 avril 2020, rappel en Allemagne de chocolat au lait aux noisettes, Cacao de Bourgogne Dijon (France) pour cause de corps étrangers (morceaux de plastique noir). Voir la notification au RASFF de l'UE ci-dessus. Pas de rappel en France.
  • 2 avril 2020, Communication de l’AFSCA : rappel de Rôti filet de dinde MAITRE COQ, Emincé de dinde PLEINE SAVEUR, Escalopes de dinde MAITRE COQ, Cuisses de dinde CARREFOUR. Problématique : présence possible de Salmonella. Rappel en France.
  • 3 avril 2020, communication de l’AFSCA : rappel de « Salade Garden » Norvégienne au saumon fumé de la marque Sodebo. Problématique : présence possible de Listeria monocytogenes. Rappel en France.
  • 7 avril 2020, communication des autorités du Luxembourg : « Salade Garden » Recette Norvégienne saumon fumé de 240g de la marque Sodebo - présence possible de Listeria monocytogenes. Rappel en France.
  • 2 avril 2020, communication des autorités sanitaires du Danemark : fromages Président  Le Formidable; deux types de fromages pour cause de présence de moisissures.
Curiosités en matière de rappels de la part de nos autorités sanitaires
Nos autorités sanitaires communiquent peu, mais alors pas beaucoup …

DGCCRF
Seulement deux petits rappels signalés ...
  • 3 avril : rappel de Mini cheeseburgers.
  • 13 avril : rappel d’huile vierge de tournesol bio.
Dans un commentaire, sur ce dernier rappel, la DGCCRF indique, « Il est demandé aux personnes détenant le produit identifié de ne pas le consommer et de le rapporter en magasin dès que les conditions sanitaires le permettront. ».

Est-ce de l’humour et pour les autres produits rappelés, on fait comment ?


S’agissant du COVID-19, la DGCCRF fournit à titre d’exemple parmi « les réponses à vos questions de consommation les plus fréquentes »
Il me semble que la DGCCRF aurait du informer ce consommateur que le restaurant a le droit d'être ouvert pour la vente à emporter ... plutôt que de parler de répression par les forces de l'ordre ...

Ministère de l’agriculture
Pas d'avis de rappel signalé sur le site Alerte Alimentation de ce ministère en avril.

Une curiosité concernant ce ministère, on est toujours dans l’attente du bilan d’activité 2019 de la DGAL, le bilan 2018 était paru le 9 mars 2019 ...

Le RASFF de l'UE et la France
Le réseau d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ou RASFF nous informe des problèmes rencontrés dans les échanges commerciaux entre les Etats-membres de l’UE et les autres pays et l’UE. C’est un indicateur utile.

Pour le mois d'avril 2020, il y a eu sept notifications pour les produits d’origine France et 4 notifications sur sept sont le fait de la France, c’est un progrès, à confirmer.
Depuis le début de l’année 2020, le total des notifications pour tous les produits alimentaires est de 82 pour les produits d’origine France, dont 22 ont été notifiées par la France. On doit se situer après la Pologne au niveau de l’UE, c’est dire avec qui l’on se compare ...

Au niveau RASFF, il y a aussi les produits distribués en France par d'autres pays y compris hors de l'UE et qui font l'objet d'une notification. Parfois, ils sont rappelés dans le pays qui a notifié voire pas du tout. Pour compliquer les chose, ces produits peuvent être ou non l'objet d'un rappel en France ..

Voici un exemple très parlant. Le Danemark vient de rappeler du cumin pour cause de présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques dans du cumin bio de Turquie, via la France, le 24 avril 2020. Une notification au RASFF de l'UE par l'Allemagne a eu lieu le 30 avril 2020, soit 6 jours après, et le Danemark ne figure pas parmi les pays où le cumin a été distribué, de plus en plus étonnant ce RASFF ...En France, le produit a été distribué et nous n'avons encore d'information ... mais l'aura-t-on ?

Enfin, le portail RASFF Consommateur de l'UE, censé informer le consommateur européen, complète le tableau des notifications du RASFF 'classique' et on peut y lire ce qui suit concernant la France, pour le mois d’avril 2020:
  • Une notification par l’Allemagne le 24 avril 2020figues de séchées deTurquie pour présence d’ochratoxine A, 61,2 µg/kg. Rappel en Belgique le 24 avril par l’AFSCA . Distribution en France, mais pas d’information en France ?
  • Une notification par la Belgique le 24 avril 2020E 202, sorbate de potassium non autorisé et blé non déclaré dans les pâtisseries de Turquie. Rappel le 26 mars 2020 par l’AFSCA de Belgique. Distribution en France, mais pas d’information en France ?
  • Une notification par l’Allemagne  le 22 avril 2020 de feuilles de vigne de Jordanie via l’Egypte, en raison de taux trop élevés en résidus de pesticides. Rappel au Luxembourg le 24 avril 2020. Distribution en France, mais pas d’information en France ?
  • Une notification par la France le 22 avril 2020éclosion d'origine alimentaire soupçonnée d'être causée par et Salmonella (présence dans 25g) dans une épaule de porc cuite réfrigérée conditionnée sous-vide en provenance d'Espagne. Distribution en France et rappel en France par la grande distribution, mais pas d’information de nos autorités.
  • Une notification par la Belgique le 1er avril 2010, farine de maïs d’Italie via l’Allemagne en raison de la teneur trop élevée en mycotoxines (Fumonisine), 3048 µg/kg. Un rappel a eu lieu le même jour par l’AFSCA de Belgique de la marque Suntat / Baktat 1kg. Distribution en France, mais pas d’information en France ?
Au niveau global de l’UE
Pour l’UE, tous produits confondus, l’effet COVID-19 se fait ressentir en avril avec un nombre total de notifications au RASFF de l’UE, en baisse de 35% par rapport à mars 2020:

- Janvier : 266
- Février : 270
- Mars : 283
- Avril : 184
Conclusion
Pas d’effet COVID-19 en France sur les rappels de produits alimentaires, ni sur la transparence, l’information, la communication vis-à-vis des consommateurs… mais ça, on le sait déjà depuis longtemps ...

Des scientifiques découvrent le plus haut niveau jamais atteint de microplastiques sur des fonds marins


Le blog vous avait déjà parlé des soucis posés par les microplastiques dans différents articles ici, y compris leur présence éventuelle dans les aliments.

Voici selon un communiqué du 30 avril 2020 de l’Ifremer, « Des hotspots de micro-plastiques dans les fonds marins contrôlés par les courants profonds ».
Cette étude montre que les microplastiques ne transitent pas uniquement via les canyons sous-marins mais qu'une grande partie est transportée par des courants de fond avant de se déposer sur des bancs de sédiments au pied des pentes sous-marines. L'image est de l'Université de Machester.

Une étude publiée dans le journal Scienceà laquelle l'Ifremer a contribué, révèle l’existence de zones d’accumulation ou hotspots de microplastiques dans les fonds marins. C’est dans ces zones que la majeure partie des microplastiques rejetée dans l’océan pourrait s’accumuler sous l’influence des courants de fond.

Cette étude montre que les microplastiques ne transitent pas uniquement via les canyons sous-marins mais qu'une grande partie est transportée par des courants de fond avant de se déposer sur des bancs de sédiments au pied des pentes sous-marines.

Plus de 10 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans les océans chaque année. Si les déchets flottants sont aujourd’hui très étudiés, leur masse cumulée représente moins de 1% du plastique présent dans les océans du monde. Les scientifiques supposaient que les 99% manquants se trouvaient dans les profondeurs de l'océan, mais jusqu'à présent, personne ne savait où ils se trouvaient exactement. Un projet de recherche international mené par l'Université de Manchester (Royaume-Uni), le Centre national d'océanographie (Royaume-Uni), les universités de Brême (Allemagne), de Durham (Royaume-Uni) et l’Ifremer (France) a révélé les niveaux de microplastiques les plus élevés jamais enregistrés sur le fond marin, avec jusqu'à 1,9 millions de morceaux sur une surface d'un mètre carré seulement.

Publiés cette semaine dans le journal Scienceces travaux de recherche ont montré comment les courants marins transportent de minuscules fragments et fibres de plastique sur le fond marin. Ces courants peuvent concentrer les microplastiques dans d'énormes zones d’accumulations de sédiments, qu'ils ont appelés hotspots de microplastiques. Ces hotspots semblent être les équivalents en profondeur de ce que l'on appelle les « zones d’accumulation de déchets » formés par les courants à la surface de l'océan.

Les microplastiques des fonds marins sont principalement constitués de fibres provenant de textiles et de vêtements. Ces fibres ne sont pas filtrées efficacement dans les stations d'épuration et pénètrent facilement dans les rivières et les océans. Une fois dans les océans, deux scénarios : soit elles s’y déposent lentement, soit elles sont transportées rapidement par les courants de puissantes avalanches sous-marines qui descendent via des canyons sous-marins jusqu'au fond (Lire les recherches antérieures du groupe dans Environmental Science & Technology). Une fois en profondeur, les microplastiques sont facilement capturés et transportés par les « courants de fond » qui peuvent concentrer les fibres et les fragments dans de grands bancs sédimentaires.

Ces courants des grands fonds marins transportent également de l'eau riche en oxygène et en nutriments, ce qui signifie que les hotspots de microplastiques des fonds marins peuvent également abriter d'importantes communautés biologiques susceptibles de consommer ou absorber les microplastiques.

Cette étude révèle pour la première fois le lien direct qui existe entre le comportement de courants de fond et les concentrations de microplastiques des fonds marins. Ces résultats aideront à prédire l'emplacement d'autres hotspots de microplastiques des grands fonds marins et orienteront ainsi la recherche sur l'impact des microplastiques sur la vie marine.

L'équipe a recueilli des échantillons de sédiments du fond de la mer Tyrrhénienne et a interprété leur répartition en s’appuyant sur des modèles calibrés des courants océaniques profonds et une cartographie détaillée du fond marin. En laboratoire, les plastiques ont été séparés des sédiments, comptés au microscope, puis analysés par spectroscopie infrarouge pour déterminer les différents types de plastique. Grâce à ces informations, l'équipe a pu montrer comment les courants océaniques contrôlaient la répartition des microplastiques sur le fond marin.

L'auteur principal de l'étude, le Dr Ian Kane de l'Université de Manchester (UK), a déclaré : « presque tout le monde a entendu parler des tristement célèbres « déchets » de plastique flottant dans l'océan, mais nous avohttps://www.manchester.ac.uk/discover/news/scientists-find-highest-ever-level-of-microplastics-on-seafloor/ns été choqués par les fortes concentrations de microplastiques que nous avons trouvées dans les fonds marins ». Ajoutant que « nous avons découvert que les microplastiques ne sont pas répartis uniformément dans la zone d'étude, mais qu'ils sont distribués par de puissants courants de fond qui les concentrent dans certaines zones ».
Le Dr Mike Clare du Centre national d'océanographie (UK), co-responsable de l’étude, ajoute : « notre étude a montré comment des études détaillées des courants du fond marin peuvent nous aider à relier les voies de transport des microplastiques en profondeur et à trouver les microplastiques « manquants ». Une meilleure compréhension est nécessaire pour orienter les actions futures dans le but de limiter le flux futur de plastique dans les grands fonds marins et de minimiser ses impacts sur les écosystèmes océaniques ».

« Grâce à notre modèle de simulation fine des courants profosciencends développé à l’Ifremer, nous avons montré dans cette étude qu’une grande partie des microplastiques est transportée par ces courants avant de se déposer sur des bancs de sédiments (appelées contourites) au pied des pentes sous-marines, explique Pierre Garreau, modélisateur en océanographie physique et responsable du Laboratoire Océan Côtier de l’Ifremer. Ce n’était une évidence pour personne auparavant. Beaucoup imaginaient que les microplastiques se déposaient de manière assez homogène sur les fonds océanique ou transitaient par les canyons sous-marins. Ces résultats aideront les spécialistes de l’environnement à savoir désormais où chercher les microplastiques en mer de manière plus précise grâce à ce modèle. C’est aussi une indication pour les géologues : la forte concentration de microplastiques dans les contourites indique que leur formation est toujours active ».

NB : Le titre de l'article est celui du communiqué de l'Université de ManchesterScientists find highest ever level of microplastics on seafloor.

COVID-19 et fromages de France: Fomagissons !


« Avec le coronavirus, les fromages AOP ne font plus recette », article de O.-F. Du 27 mars 2020.
Avec le coronavirus, les transformateurs enregistrent des baisses de commandes de 25 à 80 %. Le Conseil national des appellations d’origine laitières (Cnaol) réclame des aides.

Depuis ça ne s’est pas arrangé … d’où une « Opération sauvetage pour le fromage de tradition », source O.-F. du 2 mai 2020.
Depuis le confinement, la filière des fromages AOP aurait perdu 157 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un collectif de soixante personnalités de la société civile appelle à soutenir les producteurs.
Du Saint-Nectaire au Rocamadour en passant par le Munster, l’Ossau-iraty, le Neufchâtel ou le Reblochon, les commandes ont baissé en moyenne de 60% pour l’ensemble des fromages AOP et IGP laitières. Les consommateurs se sont détournés de ces produits « plaisir » et les points de vente se sont fermé les uns après les autres (restaurants, cantines, marchés, vente directe en zone touristique). Les rayons à la coupe, qui ont été fermés dans les supermarchés, pèsent 38% des ventes des fromages de tradition. Sur la période du 15 mars au 30avril 2020, la pandémie pourrait avoir occasionné une perte de chiffre d’affaires d’au moins 157 millions d’euros, selon le Cnaol (Conseil national des appellations d’origine laitières).

Pour Michel Lacoste, président du Cnaol, « il est urgent de permettre aux Français de retrouver leurs habitudes alimentaires d’avant la crise. » D’où l'appel à un engagement militant lancé par la filière laitière (à travers le Cniel, le Cnaol, le conseil des appellations d’origines et l’Anicap) en produisant, transformant, affinant, distribuant et consommant des fromages AOP et IGP avec « Fromagissons »: une campagne de communication nationale clé en main à 360° déclinable en magasin, en drive, en opérations évènementielles...

« Le fromage n’est pas qu’alimentaire… c’est l’identité de la France, son patrimoine, son histoire, des savoir-faire particuliers et uniques, des terroirs parfois difficiles » !

Mise à jour du 8 mai 2020Certaines vaches rient, d’autres se battent pour « sauver la gastronomie », source AFP du 8 mai 2020, dépêche citée par Agri-mutuel.
Pendant le confinement, certaines vaches ont bien ri, d'autres ont pleuré : la crise du coronavirus a propulsé la consommation des fromages industriels pré-emballés, et sévèrement fragilisé les fromages de terroir, qui ont décidé de faire front commun pour « sauver la gastronomie » française et européenne.