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samedi 28 octobre 2023

Espagne : Opacité dénoncée par une assocation de consommateurs liée à la présence de Listeria dans des produits carnés en Andoulise

«Cárnicas Sierra Nevada : La Junta de Andalucía a déjà détecté Listeria en 2021 et l'a également cachée», source FACUA Andalucía (association de consommateurs) du 27 octobre 2023.

La FACUA Andalucía (appelée aussi Fédération) exige que le ministère de la Santé et de la Consommation fournisse des explications sur l'opacité avec laquelle elle a traité cette affaire, augmentant ainsi le risque d'intoxication alimentaire.

Le gouvernement andalou (Junta de Andalucía) a également caché qu'en 2021 il avait déjà détecté la présence de Listeria et a ordonné la fermeture temporaire des installations d'Industrias Cárnicas Sierra Nevada, l'entreprise qui a fait l’objet d'une alerte sanitaire liée à certains de ses produits commercialisés après avoir détecté des bactéries. Cette même situation s'est répétée à l'été 2023, lorsque l'administration andalouse n'a pas annoncé qu'elle avait ordonné une nouvelle cessation d'activité de l'entreprise en juillet et immobilisé les produits en raison de soupçons de contamination.

La FACUA Andalucía considère que ces événements révèlent une plus grande gravité de l'irresponsabilité de la Junta de Andalucía envers les consommateurs. Et cela est dû à son manque de transparence non seulement en ce qui concerne les mesures qu'il a adoptées il y a quelques mois, mais aussi au fait qu'il était déjà au courant de ses irrégularités depuis 2021 et n'a à aucun moment signalé ni la fermeture temporaire décrétée cette année-là, ni qu’il avait détecté Listeria dans les installations d'une entreprise de viande qui avait de nombreux produits sur le marché.

Demander des explications au gouvernement d'Andalousie

En ce sens, la Fédération exige que le ministère de la Santé et de la Consommation fournisse des explications sur l'opacité avec laquelle il a traité cette question, augmentant ainsi le risque que les consommateurs souffrent d'intoxication alimentaire dues à la consommation d'aliments contenant Listeria.

De même, la FACUA Andalucía prévient que l'absence de cas enregistrés de listériose liés à la consommation des produits Cárnicas Sierra Nevada ne signifie pas qu'ils ne se sont pas produits. Ainsi, rappelons-nous que de nombreuses personnes intoxiquées par la consommation d'aliments La Mechá n'ont pas été comptabilisées par le Service de Santé andalou, même si elles se sont rendues dans les centres de santé lorsqu'elles souffraient de listériose.

En ce sens, la Fédération critique le fait que des cas comme celui de Magrudis (La Mechá), qui a causé quatre décès, sept avortements et de nombreux blessés en 2019 en raison d'une épidémie de listériose, n'ont pas fait comprendre à la Junta de Andalucía la nécessité maintenir la plus grande transparence quant à ses actions dans le domaine de la sécurité des aliments, en donnant aux citoyens toutes les informations disponibles sur les irrégularités commises par les entreprises qui ont commercialisé des produits pouvant être dangereux pour leur santé.

Jusqu'à trois visites en 2023

Comme l'explique El País, la visite des inspecteurs de l'Office en juillet de cette année était due au fait que l'entreprise faisait déjà l'objet d'une enquête depuis 2021, lorsque sa fermeture temporaire a été ordonnée pour avoir détecté des traces de Listeria dans les saucisses qu'elle produisait. .

Lors de cette nouvelle visite, ils ont constaté que les installations ne répondaient pas aux exigences pour fabriquer sans risque de listériose, ils ont donc ordonné un nouvel arrêt temporaire et immobilisé 2 000 kg de produit en raison de soupçons de contamination.

Les inspecteurs sont revenus en août pour vérifier si des améliorations avaient été apportées en matière d'hygiène et de prévention de la contamination croisée. Ensuite, ils n'ont pas vérifié que le produit immobilisé avait été mis en vente et ont informé l'entreprise que si elle voulait le distribuer, elle devait effectuer des analyses supervisées par un laboratoire accrédité qui démontreraient l'absence de Listeria.

Ce n'est qu'à la visite suivante, en septembre, que les inspecteurs se sont rendu compte non seulement que les installations n'avaient pas été améliorées - malgré leurs engagements, mais que plusieurs lots de viande immobilisée avaient été mis en vente. Selon El País, le propriétaire a alors montré une analyse qui n'avait été validée par aucun laboratoire accrédité. Lorsque la Junta a effectué ses propres études, elle a vérifié que le dénombrement de Listeria présente était supérieur à la limite permise par la réglementation.

En octobre, après avoir reçu les résultats de ces analyses, l'Administration a décidé de lancer une alerte sanitaire.

NB : Merci à Joe Whitworh d’avoir signalé cette information.

vendredi 20 octobre 2023

Hong Kong et COVID-19 : Le refus du vaccin semble lié à une méfiance envers les autorités sanitaires, selon une étude

«Le refus du vaccin semble lié à une méfiance envers les autorités sanitaires», source article de Stéphanie Soucheray paru le 19 octobre 2023 dans CIDRAP News.

Le refus des vaccins contre la COVID-19 est une caractéristique de la pandémie depuis que les vaccins ont été mis à disposition pour la première fois à la fin de l’hiver 2020 et au début de 2021.

Dans une nouvelle étude publiée dans JAMA Network Open, les auteurs examinent 28 000 entretiens sur la vaccination et l'hésitation à la vaccination menés à Hong Kong et à Singapour de février 2020 à janvier 2022 pour déterminer les causes du refus de se faire vacciner.

Jusqu’à la vague Omicron fin 2021 et début 2022, Hong Kong avait l’un des taux de prévalence du COVID-19 les plus bas au monde. Mais avec Omicron, le nombre de morts à Hong Kong a grimpé à 39,3 cas par million de personnes et par jour, soit le nombre de décès le plus élevé au monde.

Même si le nombre cumulé de décès dus au COVID-19 par habitant à Hong Kong reste inférieur à celui du Royaume-Uni et des États-Unis, il dépasse de loin celui des économies à revenu élevé de la région Asie-Pacifique.

«Bien que le nombre cumulé de décès dus au COVID-19 par habitant à Hong Kong reste inférieur à celui du Royaume-Uni et des États-Unis, il a largement dépassé celui des économies à revenu élevé de la région Asie-Pacifique», ont déclaré les auteurs. Cela était probablement lié à la faible couverture vaccinale : 82,4% des adultes de Hong Kong âgés de 80 ans et plus n'étaient pas vaccinés ou n'avaient reçu qu'une seule dose pendant la phase du variant Omicron BA.2 de la pandémie, contre seulement 9,0% des adultes de Singapour

Les auteurs de la présente étude ont utilisé 20 vagues de questionnaires et de données pour comprendre le refus du vaccin et ont comparé les résultats à ceux observés à Singapour, qui avait l'un des taux de vaccination les plus élevés d'Asie.
Les participants provenaient de la FAMILY Cohort, une étude de cohorte prospective basée sur la population de Hong Kong. Le groupe a été interrogé sur la vaccination au cours de la décennie précédant et pendant la pandémie. Au total, 28 007 entretiens ont été inclus.

65% étaient prêts à se faire vacciner contre la COVID au cours de la première année de la pandémie

En 2020, environ les deux tiers (65,3% ; intervalle de confiance [IC] à 95%, 61,7 % à 68,6 %) des adultes de Hong Kong ont déclaré qu'ils seraient prêts à se faire vacciner lorsqu'un vaccin serait disponible, ont découvert les auteurs. Mais la volonté de se faire vacciner est tombée à 55,0% lorsque les vaccins ont été achetés auprès de pays étrangers.

La volonté a encore chuté, à 43,6%, lorsque des effets secondaires indésirables ont été signalés au cours des premières semaines de vaccination à Hong Kong.

«Il a fallu plus d’un an pour que la confiance dans les vaccins se rétablisse. Une faible confiance dans le vaccin était associée au refus du vaccin», ont déclaré les auteurs.

Quatre facteurs, dont la méfiance à l'égard des autorités sanitaires, la faible confiance dans les vaccins, les idées fausses sur les vaccins et les opinions politiques, représentaient 82,2% (IC à 95%, 62,3% à 100,0%) du refus de vaccination chez les adultes âgés de 18 à 59 ans et 69,3% (IC à 95%, 47,2% à 91,4%) de refus de vaccination chez les adultes âgés de 60 ans et plus.

Les obligations, sous la forme à la fois d’obligation sur le lieu de travail et de pass vaccinal à Hong Kong, une fois que la vague d'Omicron a commencé à provoquer une mortalité importante, ont été liés à de fortes augmentations de la vaccination.

L’obligation de vaccination sur le lieu de travail étaient associés à une augmentation de 62,2% (IC à 95%, 9,9% à 139,2%) des rendez-vous quotidiens pour la vaccination contre la COVID-19, et le pass vaccinal de Hong Kong était associé à une augmentation de 124,8% (IC à 95%, 65,9% à 204,6%) a augmenté les rendez-vous quotidiens pour la vaccination contre la COVID-19.

vendredi 13 octobre 2023

Problème dans un produit alimentaire, faire un tweet, c'est bien, le signaler aux autorités de son pays, c'est mieux !

Cette consommatrice anglaise a raison de dénoncer par un tweet ce qui lui est arriver, mais ce qui est encore mieux, c’est de signaler aux autorités de son pays l’exemple d’un produit alimentaire suspecté, notamment en allant sur ce lien ou en France via signalconso ...

Aldi UK, c’est la 2ème fois que je trouve quelque chose dans la glace.

Aldi UK, une glace complètement différente de la dernière achetée. Qu'est-ce qui se passe si nous trouvons des choses dans la glace que nos enfants mangent !
Plus jamais ça Aldi UK ...

mercredi 16 août 2023

De la sécurité des aliments au Pakistan

Le blog vous avait relaté cette histoire de lait frelaté au Pakistan, ici, mais voyer ci-après une action des autorités au Pendjab, Pakistan ...

La Punjab Food Authority a déjoué la livraison de poison blanc en lieu et place du lait. L'équipe de sécurité sanitaire du lait a saisi un véhicule d'approvisionnement en lait frelaté de la région de Faisalabad. 300 litres de lait frelaté ont été détruits sur place.

Fournir des aliments de qualité est la première priorité de la Punjab Food Authority. L'équipe de sécurité alimentaire de Gujranwala a fait une descente dans un magasin de tikka bien connu à Gondlanwala Chowk, lourde amende infligée pour non-application des instructions précédentes, abondance d'insectes dans la zone de stockage ...

jeudi 15 décembre 2022

La confiance dans les autorités alimentaires chute après la Covid-19, selon une étude

«La confiance dans les autorités alimentaires chute après la Covid-19», source University of Reading du 14 décembre 2022.

Alors que le monde se remet de la crise de la Covid-19, une étude de l'Université de Reading montrent que la confiance dans les autorités alimentaires, telles que le gouvernement et les services réglementaires alimentaires, a chuté.

En utilisant des données collectées auprès de 23 000 consommateurs, dans toute l'Europe, des chercheurs ont découvert que 30% des consommateurs signalent une diminution de leur confiance envers les autorités alimentaires depuis la pandémie, tandis que seulement 10% ont signalé une augmentation.

Le professeur Richard Bennett, qui a dirigé l’étude, a dit, «C'est un résultat significatif. Quelque chose s'est produit pendant la pandémie de la Covid-19 qui a érodé la confiance dans les autorités alimentaires - les chiffres nous le montrent très clairement.

«Ce n'est pas si facile de spéculer sur les raisons, mais il suffit de dire qu'à la suite d'un énorme défi, comme la Covid-19, l'opinion sociétale peut faire des changements majeurs. Et si une pandémie ou une crise du coût de la vie est perçue comme étant mal gérée par les autorités, cela peut réduire la confiance dans les autorités à tous les niveaux.

«Cela fait quelques années depuis des scandales alimentaires majeurs tels que celui de la viande de cheval en 2012, et des problèmes antérieurs, tels que Salmonella et l’ESB. Cette fois, il n'y a aucune raison claire de se méfier des autorités alimentaires, en particulier, et nous supposons donc qu'il s'agit d'une question de grande méfiance à l'égard des autorités plus généralement.

Fait intéressant, dans le même temps, la confiance dans les agriculteurs a légèrement augmenté. Le professeur Bennett a dit: «Les agriculteurs avaient tendance à être les plus fiables dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire. Ils sont considérés comme des travailleurs honnêtes et acharnés, luttant contre les intempéries, les ravageurs et les maladies pour produire notre nourriture.»

Le projet est financé par EIT Food et fait partie d'un centre de recherche de l'Université de Reading sur les systèmes alimentaires, de la ferme à la fourchette. Le projet ‘Grand Challenge in Consumer Trust’ s'est associé à TrustTracker® pour interroger les consommateurs de 18 pays associés à l'UE sur la manière dont la pandémie de Covid-19 a affecté leur confiance dans les différents acteurs de la chaîne alimentaire : agriculteurs, fabricants de produits alimentaires, distributeurs, autorités et restaurants et traiteurs.

Cette enquête à l'échelle de l'UE a inclus 1 114 consommateurs au Royaume-Uni, et des changements très similaires ont été observés au Royaume-Uni, 26% des personnes ont signalé une diminution de la confiance dans les autorités tandis que seulement 12% ont signalé une augmentation. Pour la confiance dans les agriculteurs, 15% ont signalé une augmentation de la confiance, tandis que seulement 8% ont signalé une diminution.

jeudi 16 juin 2022

Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022

«Baisse des alertes pour le réseau mondial de sécurité des aliments au début de 2022», source Food Safety News.

Le nombre d'incidents de sécurité des aliments impliquant un réseau international a diminué au premier trimestre 2022.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a fait partie de 47 alertes de janvier à mars de cette année, contre 64 au dernier trimestre 2021.

Jusqu'à présent cette année, 25 alertes impliquaient un danger biologique, dont neuf à cause de Salmonella, sept alertes à cause de Listeria monocytogenes, cinq alertes liées à E. coli et une à Bacillus cereus, Cronobacter sakazakii et norovirus.

Onze incidents ont été causés par un allergène ou un ingrédient non déclaré comme le lait, les œufs, les noix, les amandes, les noisettes, les pistaches et le soja.

Huit impliquaient un danger physique comme du métal, du verre, des insectes, une souris et du plastique tandis que trois étaient en raison d'un danger chimique comme l'oxyde d'éthylène et le MDMA (également appelée ecstasy).

INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Près de la moitié des 47 incidents ont été signalés au secrétariat par les membres d'INFOSAN, un tiers par le biais du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne et le reste par divers canaux internes de l'OMS.

Incidents majeurs début 2022
Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées étaient les collations, les desserts et autres aliments, les céréales et produits de céréales et les légumes et produits végétaux.

D'autres alertes concernaient les aliments composites, le lait et les produits laitiers, les fruits à coque et les graines oléagineuses, l'alcool, le poisson et autres fruits de mer, les œufs, les additifs alimentaires, les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge, les produits de fruits, les jus de fruits et de légumes, les herbes, les épices et les condiments, les légumineuses et les produits de viande.

L'un des principaux incidents était des cas à Cronobacter sakazakii liés à des préparations en poudre pour nourrissons produites par Abbott Nutrition aux États-Unis. INFOSAN a été informé du problème le 17 février 2022, et plus tard ce mois-là, on a appris que des produits avaient été distribués dans 53 pays.

Une autre alerte majeure concernait Salmonella Typhimurium monophasique dans le chocolat produit par Ferrero en Belgique. L'OMS a été informée de l'épidémie le 27 mars, alors que la source n'avait pas été identifiée. Après que l'épidémie ait été attribuée à du chocolat Kinder contaminé, INFOSAN a été informé que la distribution comprenait 113 pays.

Fadi Naser Al-Natour, Jenny Bishop et Rachelle El Khoury ont fait une présentation lors d'une conférence sur la santé organisée par INFOSAN lors de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le 7 juin, sur la réponse aux urgences en matière de sécurité des aliments.

Pour le deuxième trimestre 2022, INFOSAN organise des événements de renforcement des capacités, notamment une session de formation pour les nouveaux membres au Mexique, suivie d'ateliers nationaux pour les membres au Bénin, Guatemala et Sierra Leone.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

lundi 25 avril 2022

Allemagne: Des responsables admettent des erreurs dans l'éclosion à Listeria

Il y en a qui ne se trompent jamais et d’autres, comme ci-après, qui admettent leur responsabilité ...

«Allemagne: Des responsables admettent des erreurs dans l'éclosion à Listeria», source Food Safety News.

Des responsables d'un district allemand se sont excusés pour les erreurs commises dans le cadre d'une investigation sur une éclosion à Listeria dans laquelle une personne est décédée.

Quatre personnes ont été infectées entre octobre 2021 et janvier de cette année, mais la personne est décédée avec, et non à cause de, la listériose. Les concombres contaminés d'une entreprise ont été liés aux cas de maladie.

Thomas Will, administrateur du district de Groß-Gerau et Walter Astheimer, responsable de la santé du district, ont déclaré qu'au cours des deux dernières années et demie, il y avait eu des lacunes importantes dans les contrôles alimentaires et que cela avait été une grave erreur en négligeant ces lacunes en matière d'hygiène.

«Nous regrettons profondément que des aliments contaminés par Listeria aient pu entrer en circulation et que plusieurs personnes soient tombées malades parce qu'une entreprise de Gernsheim n'a pas été correctement contrôlée pendant deux ans», ont-ils déclaré.

L'entreprise aurait dû être contrôlée plus souvent, mais les inspections prenaient du retard en raison de la pandémie de la COVID-19 et d'un manque de personnel.

Action pour prévenir une éventuelle éclosion plus importante
Le parquet de Darmstadt enquête sur l'incident, qui a été rendu public par le journal allemand Welt Am Sonntag.

Lorsque les détails ont été connus de fin février à début mars, les responsables de Groß-Gerau ont commencé à enquêter avec l'aide d'un groupe de travail sur la sécurité des aliments dans l'État de Hesse.

Divers problèmes d'hygiène dans l'entreprise sont alors apparus et après une inspection en février, la zone à haut risque de l'entreprise a reçu l'ordre de fermer. Par la suite, le laboratoire d'État de Hesse a rapporté les résultats des analyses, qui ont montré que l'entreprise de fruits et légumes de Gernsheim était la source de la contamination.

Thomas Will a déclaré que ces actions signifiaient qu'un autre danger pour la santé pouvait être exclu, mais le district s'est déjà engagé à apporter des changements tels que l'amélioration des rapports pour éviter une répétition des erreurs commises.

La structure du bureau vétérinaire dans l'administration du district va changer et il deviendra une unité contrôlée conjointement par l'administrateur du district et le chef du département de la santé pour assurer un meilleur échange avec les inspecteurs des aliments.

L'organisation de consommateurs Foodwatch a dit que deux ans et demi après une épidémie à Listeria liée à des produits carnés Wilke, qui étaient également contaminés par Listeria et étaient liés à trois décès, les faiblesses fondamentales de la surveillance des aliments n'avaient pas été corrigées.

L’ONG a appelé à une réforme du système, à plus de personnel et a déclaré qu'il y avait toujours un manque de volonté politique pour protéger efficacement les consommateurs contre des aliments dangereux.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire arial;">pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 7 février 2022

Le port du masque en questions

Rappelez-vous ce que nos gouvernants nous disaient sur le port du masque, il y a encore peu de temps, c'est un brin polémique mais tellement vrai ...

Depuis, beaucoup de choses ont évolué comme nous le rapporte l'Anses, qui a été au départ un peu amnésique sur cette question ... 

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

vendredi 27 novembre 2020

Influence des émojis sur l'interprétation des rapports d'inspection en sécurité des aliments des restaurants

«
Visage dégoûté, lieu endroit infesté ? Influence des émojis sur l'interprétation des rapports d'inspection des restaurants», source Journal Health CommunicationArticle disponible en intégralité.
Cet article fait appel à l'ELM (ou elaboration likelihood model of persuasion) ou Modèle de persuasion de la probabilité d’élaboration. Le modèle ELM décrit les modalités de formation de l’attitude et de la persuasion suivant que la motivation et le degré d’implication du sujet sont importants ou faibles. 
Cet article peut aussi aider les autorités réglementaires qui choisissent des émojis comme symbol du résultat de l'inspection, voir en France, le cas Alim'confiance.
Résumé
Chaque année, des millions d'Américains tombent malades d'une maladie d'origine alimentaire et on estime que la moitié de tous les cas signalés surviennent dans des restaurants.
Pour information, en France en 2018, selon les données de Santé publique de France, dernières données disponibles, 39% des TIAC ont lieu en restauration commerciale et 31% en restauration collective, soit 70% du nombre total de TIAC !
Pour protéger le public, les services réglementaires sont encouragés à effectuer des inspections des restaurants et à divulguer des rapports aux consommateurs.

Cependant, le format des rapports d'inspection est incohérent et contient généralement des informations peu claires pour la plupart des consommateurs qui interprètent souvent mal les résultats de l'inspection. De plus, les consommateurs recherchent de plus en plus ces informations dans un contexte numérique.

Des recherches limitées explorent les rapports d'inspection comme des outils de communication. En utilisant l'affect en tant qu'information et l'ELM comme cadres théoriques, cette expérience a examiné comment des émotions discrètes (par exemple, le dégoût) véhiculées par des indices illustrés (c'est-à-dire des émojis) influençaient le traitement des rapports d'inspection par les consommateurs. Les participants, recrutés dans Amazon Mechanical Turk (une plateforme Internet de microworking -aa), ont été assignés au hasard à l'une des six conditions expérimentales avec 3 (émojis: souriant versus dégoûté vs aucun) x 2 (niveau de non-conformité: faible versus élevé).

Ensuite, les participants ont rempli un questionnaire sur la perception et le traitement cognitif du message. Les résultats ont révélé que, par rapport au texte, l'émoji dégoûté augmentait les perceptions du risque et les comportements d'évitement.

En termes d'émotion, l'émoji visage souriant a motivé les participants à ressentir plus d'émotions liées à l'hygiène.

À leur tour, des sentiments positifs ont diminué la probabilité d'élaboration. Comme prévu par ELM, l'implication a également prédit l'élaboration, de sorte que les participants qui étaient très impliqués dans les rapports d'inspection élaboraient plus que ceux qui étaient moins impliqués. La participation a également modéré la relation entre les emojis présentés et leur élaboration. Les implications pratiques sont également discutées.

Les implications pratiques
Les autorités sanitaires qui sont généralement responsables de la conception des rapports, doivent tenir compte à la fois du style de présentation et du contenu.

Le seul fait d'inclure des emojis souriants conduit à des problèmes. Par exemple, le King County utilise un emoji légèrement souriant pour les restaurants avec de nombreuses non-conformités critiques. C'est un message incongru et les consommateurs déploieront en fait plus d'efforts pour essayer de le comprendre. C'est contre-intuitif. De plus, en termes de perception du risque et d'intention comportementale, un emoji souriant semble avoir le même effet qu'un texte seul.

À l'inverse, si un émoji dégoûté est ajouté au mélange, les consommateurs peuvent être en mesure d'identifier de manière plus appropriée le risque immédiat et de se protéger du problème.

Bien que ce soit un outil de communication bénéfique pour les autorités sanitaires afin de prévenir la propagation des maladies d'origine alimentaire, il est peu probable que les restaurateurs soient désireux de préconiser que des visages nauséeux soient associés à leur entreprise, même temporairement.

Cependant, en raison des attitudes et des comportements défavorables associés à l'émoji dégoûté, cela pourrait améliorer les conditions de sécurité des aliments dans les restaurants en général.

Les recherches indiquent que la divulgation publique des rapports d'inspection des restaurants, en particulier sur Internet, améliore la conformité en matière de sécurité des aliments (Waters et al., 2013).

Cependant, si les autorités sanitaires considèrent que l'implication dans les rapports d'inspection est faible dans leur domaine, alors l'emoji souriant aide à alléger la charge cognitive des consommateurs.

Par conséquent, les autorités sanitaires devraient faire un effort pour comprendre les motivations des consommateurs et leur interprétation des emojis avant de façonner les divulgations en conséquence.

En outre, comme de nombreuses autorités sanitaires s'appuient sur le Food Code de la FDA des États-Unis pour déterminer les règles de sécurité des aliments, il serait avantageux pour l'agence d'explorer comment des emojis pourraient être universellement classés en ce qui concerne l'hygiène.

Enfin, dans le contexte actuel où une prime a été accordée à l'hygiène des lieux publics en raison du COVID-19, les considérations sur la meilleure façon de communiquer les mesures mises en œuvre aux clients sont devenues urgentes. La communication de preuves scientifiques au profane est une entreprise fondamentale, aujourd'hui plus importante qu'il y a quatre mois.

vendredi 13 novembre 2020

Comment classer les dangers d'origine alimentaire en termes de risque pour la santé publique, selon un document de la FAO

«Comment classer les dangers d'origine alimentaire en termes de risque pour la santé publique», source communiqué de la FAO du 7 octobre 2020.

Lorsque les allocations de ressources humaines ou financières sont limitées, les autorités nationales ont du mal à faire face efficacement à toutes les menaces à la sécurité sanitaire des aliments. Sans oublier, les menaces évoluent régulièrement. Mais connaître la probabilité et la gravité des effets néfastes que les dangers d'origine alimentaire actuels pourraient avoir sur la santé d'une population cible facilite une prise de décision et une planification objectives, fondées sur des données probantes et transparentes. Cela signifie qu'il faut une approche systématique.

Pour faciliter le processus, le guide de la FAO sur le classement des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments au niveau national a été produit et mis en ligne.

«L'objectif de ce guide est de fournir des orientations aux décideurs sur la manière de commencer à classer les risques pour la santé publique posés par les dangers d'origine alimentaire et/ou les aliments dans leurs pays», indique la publication. Bien que l'accent soit mis sur les dangers microbiologiques et chimiques dans les aliments, l'approche expliquée dans le guide pourrait être utilisée pour tout type de danger.

Le classement des risques de cette manière fournit aux autorités nationales de sécurité alimentaire la base scientifique pour:

  • prendre des décisions réglementaires éclairées,
  • améliorer la surveillance des maladies,
  • déterminer comment les inspections alimentaires sont attribuées,
  • superviser l'inspection et l'application des efforts de sécurité des aliments,
  • informer le public des menaces à la sécurité des aliments, et,
  • continuer à améliorer la sécurité des aliments produits et consommés dans le pays.

Le document d'orientation guide les lecteurs à travers trois étapes itératives:

1. Définir le champ, qui comprend la définition de l'objectif, la sélection de ce qui sera classé et le sreening des aliments et/ou des dangers pour la pertinence globale et le potentiel de risque;

2. Développer l'approche, qui comprend la sélection de la méthode de classement des risques, la sélection des paramètres de classement des risques et la collecte et l'évaluation de la pertinence des données, et,

3. Effectuer l'analyse du classement des risques et rapporter les résultats.

Une série de tableaux, d'exemples, de questions et tableaux sont inclus pour rendre chaque étape plus claire tandis que deux études de cas hypothétiques illustrent comment cette approche de classement des risques peut être utilisée.

Outre les gestionnaires des risques, la publication intéressera les microbiologistes, les toxicologues, les chimistes, les scientifiques en santé environnementale, les épidémiologistes de la santé publique, les analystes des risques et d'autres décideurs.

Téléchargez la publication ici.

13 novembre 2015 : 130 personnes étaient assassinées au Bataclan, victimes du terrorisme islamique. Ne les oublions pas.

lundi 3 août 2020

Pas de vacances pour les rappels de produits alimentaires en juillet 2020. Un scandale une fois de plus dénoncé !


Comme vous le savez, l'étrange et unique caractéristique des avis de rappels diffusés France est que les pouvoirs publics sont curieusement absents, on me dit que non, mais le résultat reste le même, c'est même assez unique en Europe pour être souligner, et c'est la raison pour laquelle est diffusée ce mémo mensuel des rappels ... en soulignant ici ou là des incohérences ...

Contexte
En France, en 2020, en matière de rappels de produits alimentaires, il y a eu, selon mon décompte :
Total : 193

Les chiffres peuvent différer de plusieurs unités selon les sites d'information, mais le site source Oulah! qui existe désormais depuis cinq ans, reste, et de loin, la référence en matière de rappels ; mais rappelons-le, les données fournies ne sont que d’estimations, car les avis de rappels diffusés ne sont pas le reflet de la réalité sur le terrain … un peu comme les cas des données des toxi-infections alimentaires … où l’on ne voit que la partie émergée de l’iceberg.

Liste des rappels en France de juillet 2020
  1. Cidre Doux Ecusson 75 cl, le 1er juillet 2020, source Carrefour et Auchan.
  2. Pistaches, le 3 juillet 2020, source Leader Price.
  3. Saucisson sec Bio de marque Bonjour Campagne, le 6 juillet 2020, source DGCCRF. A noter que Carrefour avait diffusé un avis de rappel daté du 23 juin 2020.
  4. Chorizo fort 225 g de marque Leader Price, le 8 juillet 2020, source Leader Price.
  5. Chorizo fort 225 g de marque Casino, le 8 juillet 2020, Casino.
  6. Madeleines coquilles aux œufs frais Carrefour, le 8 juillet 2020, source Carrefour.
  7. Epinards hachés surgelés de marque Saint-Éloi, 1 kg, le 10 juillet 2020, soit 11 jours avant l’avis de rappel de la DGCCRF, source Intermarché.
  8. Houmous de lentilles corail et saumon bio 150g de marque Les Bons Moments-La Sablaise, le 15 juillet 2020, Biocoop
  9. Chorizo extra fort 225g de marque Casino, le 16 juillet 2020, source Casino.
  10. Chorizo fort 225g de marque Casino le 16 juillet 2020, source Casino.
  11. Chorizo doux 225g de marque Casino, le 16 juillet 2020, source Casino.
  12. Chorizo doux 225g de marque Leader Price, le 16 juillet 2020, source Leader Price.
  13. Chorizo fort 225g de marque Leader Price, le 16 juillet 2020, source Leader Price.
  14. Saucisse sèche de foie 250g de la Maison Milhau, le 21 juillet 2020, source Auchan, Carrefour et Casino.
  15. Terrine de saumon à l’aneth Marque Carrefour le Marché de la Société Entrées de la mer, le 23 juillet 2020, source Carrefour.
  16. Moules à l’escabèche de marque Saupiquet, le 27 juillet 2020, source Auchan et Casino, Système U et le 29 juillet 2020, Carrefour.
  17. Salade au thon italienne de marque Carrefour  250g, le 27 juillet 2020, source Carrefour.
  18. Cidre Fermier de Bretagne Doux 75cl de marque Reflets de France, le 27 juillet 2020, source Carrefour.
  19. Ravioli au bœuf de la marque Jardin Bio de la marque Naturenvie, le 27 juillet 2020, source Auchan, Casino, Système U et Houra.
  20. Terrine de porc et canard de marque Henri Raffin, le 28 juillet 2020, source Carrefour.
  21. Salades de thon, Niçoise, Mexicaine et Américaine, de marque NIXE de la société VIF ARGENT, le 30 juillet, source Lidl.
  22. «Potjevlesch - Terrine aux 3 viandes» de la marque Saveurs de nos régions, le 30 juillet 2020, source Lidl.
  23. 6 crêpes moelleuses Bio au sucre de canne marque Carrefour Bio, le 30 juillet 2020, source Carrefour.
  24. Paquets d'ail semoule fine de marque ARO, vendu chez Metro, le 31 juillet 2020, source DGCCRF.

A noter des curiosités à propos de ces rappels
  • Le communiqué de rappel des pistaches indique « Présence éventuelle d’une mycotoxine », mais comment est-ce possible d‘écrire autant de bêtises? Il aurait fallu écrire, « Dans ce produit, des toxines de moisissures ou mycotoxines ont été détectées. Dire le nom de famille de ces mycotoxines, Aflatoxines, etc. »
  • Rappel de chorizo chez Leader Price et Casino huit jours après le premier rappel … probablement un extension du rappel, mais nos autorités ne communiquent pas sur le sujet …
  • Carrefour informe du rappel de saucisson sec bio avec la date du 26 juin 2020 dans le communiqué diffusé, le rappel a dû être confiné, car 2 jours après, la DGCCRF communique sur ce rappel, étonnant, non ?
  • Un morceau de bois dans son paquet de pommes de terre rissolées de chez Lidl. Le bout de bois, qui semble pouvoir provenir d’une palette, fait plusieurs centimètres de long. Source La Voix du Nord. Pas de rappel ... voir l’article du blog
  • Il a été retrouvé de nouveau un ver dans les boîtes de lait Gallia, toujours pas de rappel en vue ... deux poids, deux mesures ...
  • Avis de rappel diffusé par la DGCCRF à propos d’épinards hachés surgelés 11 jours après les distributeurs, étonnant, non ?
  • Bis repetita pour les cidres Doux, deux rappels en un mois, jamais deux …
  • A noter qu’en France, la cause du rappel de ‘ravioli au bœuf de la marque Jardin Bio’ est la présence de corps étrangers, mais au Luxembourg, il s’agit de corps étrangers type verre … très étonnant, non ?
  • Dans la fiche signalétique de Metro sur le paquet d'ail semoule fine de marque ARO, il est noté la présence de sulfites et de traces éventuelles de graines de sésame, céleri, moutarde et gluten. Pas de chance, le rappel concernait la présence de l’allergène arachide non mentionnée sur l’étiquetage. 
  • Quatre produits bio au rappel en ce mois de juillet ...

Cause des rappels en France
·       Salmonella : 8
·       Allergènes : 4
·       Listeria monocytogenes : 3
·       Corps étrangers : 2 (morceaux de métal et verre)
·       Risque d’explosion de bouteille lié à une re-fermentation : 1
·       Présence éventuelle d’une mycotoxine : 1
·       Rupture de la chaîne du froid du produit : 1
·       Défaut potentiel de stérilisation : 1
·       Défaut d’étiquetage (La DLC et le numéro de lot ont été partiellement coupés) : 1
·       Potentielle montée en pression : 1
·       Défaut de stérilisation (gonflement de la boite) : 1

Notifications au RASFF de l'UE pour les produits d'origine France
Il s'agit de notifications du principal outil de l'UE permettant de connaître les problèmes rencontrés sur les produits alimentaires entre des Etats membres de l'UE et de l'AELE mais aussi des autres pays commercialisant avec l'UE.
  1. Référence 2020.3112, notification par la France le 31 juillet 2020 de morceaux de métal et de plastique dans des saucisses de poulet halal aux herbes de France. Le produit a été distribué en France mais pas d’information.
  2. Référence 2020.3107, notification par la Belgique le 31 juillet 2020       de la présence possible de champignons vénéneux (Gyromitra esculenta) dans des morilles séchées de France. Le produit n’a pas été distribué en France.
  3. Référence 2020.3106, notification par la France le 31 juillet 2020 de la présence de Salmonella enterica sérotype Typhimurium (dans 1 prélèvement sur 5 de 25g) dans des produits de poulets réfrigérés de France. Le produit a été distribué en France mais pas d’information.
  4. Référence 2020.3085, notification par la France le 31 juillet 2020 de la présence de morceaux de plastique dans des tranches d’emmental de France. Le produit a été distribué en France mais pas d’information.
  5. Référence 2020.3094, notification par la France le 30 juillet 2020 pour cause de la présence de Listeria monocytogenes (< 10 UFC/g) dans du saumon réfrigéré à l’aneth de France. Pas d’information en France.
  6. Référence 2020.3064, notification par la France le 28 juillet 2020 pour cause de dénombrement trop élevé de Escherichia coli (7 900 UFC/100g) dans des moules vivantes de France. Pas d’information en France.
  7. Référence 2020.3041, notification par l’Espagne le 28 juillet de taux élevé d’iode 674 µg/item) dans un complément alimentaire de France. Pas d’information en France.
  8. Référence 2020.3031, notification par la France le 24 juillet 2020 de la présence de morceaux de verre dans des raviolis de bœuf bio en contenant en verre de France. Produit distribué en France.
  9. Référence 2020.3017, notification par la Belgique le 24 juillet 2020 de la présence de lait non déclaré sur l'étiquetage dans des épinards hachés surgelés de France.
  10. Référence 2020.3012, notification par la France avec retard le 23 juillet 2020 d'un taux trop élevé de nitrates (334 mg/kg) dans du saucisson bio de France. Produit distribué en France, mais pas de rappel.
  11. Référence 2020.2941, notification par la France le 17 juillet 2020 de la présence de toxines DSP (somme des toxines lipophiles > 160 µg/kg), de toxines DSP, acide okadaïque et de toxines PSP dans des pétoncles vivants (Aequipecten opercularis) de France. Pas d’information en France.
  12. Référence 2020.2941, notification par la France le 17 juillet 2020 de la présence de toxines DSP (somme des toxines lipophiles > 160 µg/kg), de toxines DSP, acide okadaïque et de toxines PSP dans des pétoncles vivants (Aequipecten opercularis) de France. Pas d’information en France.
  13. Référence 2020.2912, notification par la France le 16 juillet de la présence de Listeria monocytogenes (<10 UFC/g) dans du saumon fumé en tranches réfrigéré de France. Deuxième notification en un mois pour du saumon fumé de France. Pas d’information en France
  14. Référence 2020.2839, notification par la France le 14 juillet 2020 de cas d’intoxication alimentaire suspectée (Salmonella Enteritidis) causée par des œufs de France. Pas d’information en France.
  15. Référence 2020.2725, notification par l’Espagne le 3 juillet 2020 de la présence de cadmium (1,4 mg/kg) dans des murex ou escargots de mer (Bolinus Brandaris) de France.
  16. Référence 2020.2727, notification par la Belgique de la présence de Salmonella (présence dans 25g) de viande congelée de poulet et de dinde séparée mécaniquement de France et d’Allemagne. Pas d’information en France
  17. Référence 2020. 2713, notification par l‘Italie le 3 juillet 2020 de viande cheval qui n’a pas eu un délai d'attente suffisant en raison de la présence de médicament vétérinaire de France.
  18. Référence 2020.2696, notification par la France le 2 juillet 2020 de la présence de Listeria monocytogenes (présence dans 25g) dans du saumon fumé de France. Pas d’information en France
  19. Référence 2020.2655, notification par la France le 1er juillet de la présence de Listeria monocytogenes (présence dans 25g) dans du fromage au lait pasteurisé de France. Pas d’information en France
  20. Référence 2020.2682, notification par la France le 1er juillet 2020 de la présence de Listeria monocytogenes (présence dans 25g) dans des jeunes pousses bio de France. Le produit avait rappelé en France le 25 juin par plusieurs distributeurs, voir l’article du blog sur rappels de juin, et au Luxembourg le 26 juin 2020. Toujours aussi rapide nos autorités sanitaires …

Le bilan de juillet au niveau du RASFF de l'UE est de 20 notifications pour les produits d'origine France, dont 13 notifications ont été émises par la France, ce qui est un progrès. Mais sur les sept mois de l’année 2020, nous sommes à 125 notifications dont 47 notifications seulement par la France.

Rappel à l'étranger de produits d'origine France
  • L’AFSCA de Belgique a signalé le rappel le 16 juillet 2020 d’épinards hachés » de la marque Saint Eloi, pour cause d’allergène lait non mentionné sur l'étiquette, soit 6 jours après la France, la coopération entre les Etats membres de l’UE fonctionne très bien … A noter qu’il y a eu une notification au RASFF de l’UE que le 24 juillet 202020 par la Belgique, vous avez dit réseau d’alerte rapide …
  • L'AFSCA de Belgique a signalé le rappel le 22 juillet 2020 par Brocéliande de saucisson bio sec pur porc (180g et 1,4kg) de la marque La Maison Suchel. Problématique : teneur trop élevée en nitrates. Notification par la France au RASFF de l'UE le 23 juillet 2020, référence 2020.3012. Produit distribué en France mais pas de rappel.
  • Les autorités du Luxembourg ont signalé le 25 juillet 2020 le rappel de moules à l'escabèche de la marque Saupiquet en raison de la présence éventuelle de morceaux de métal dans les produits. Pas d'information en France.
  • Les autorités du Luxembourg informent le 27 juillet 2020 du rappel de conserves de Ravioli au bœuf de la marque Jardin Bio suite au risque de présence de corps étrangers verre de la société NATURENVIE. Idem en Belgique le 28 juillet par l’AFSCA
  • Rappel le 31 juillet par les autorités du Luxembourg de découpes de poulet : Cuisse de poulet bio X2 S/AT, Barquette de 2 filets de poulet BIO S/AT, Poulet Bio Maine et Barquette de 6 aiguillettes de poulet bio pour cause de présence de Salmonella Typhimurium de la société LDC distribués par les magasins Auchan. Pas d’information en France. Voir les notifications au RASFF de l'UE. Rappel aussi aux Pays-Bas le 31 juillet 2020.
  • Rappel le 30  juillet par les autorités du Luxembourg et le 31 juillet 2020 par l’AFSCA de Belgique de barquettes de 2 filets de poulet BIO S/AT pour cause de présence de Salmonella Typhimurium distribués par les magasins Cora. Pas d’information en France. Voir les notifications au RASFF de l'UE.
Nous devrions entendre parler des rappels du 31 juillet au cours de ces prochains jours ... qui sait ? Rien ne presse ...
Notifications au RASFF de l'UE pour les produits distribués en France
Certaines de ces notifications peuvent être aussi présentes dans le RASFF consommateurs et cela donne parfois des rappels en France ?
  • Référence 2020.3068, notification par la Belgique le 29 juillet 2020 pour cause de taux trop élevé nitrates (4332,8; 4050 mg/kg) dans des épinards de  Belgique. Rappel au Luxembourg le 28 juillet 2020. Pas d’information en France.
  • Référence 2020. 3019, notification par la Belgique le 24 juillet 2020 de microcystines (4 084,99 µg/kg) produites par des cyanobactéries dans de la poudre d’algues klamath bio avec des matières premières des Etats-Unis, via la France. Super Greens de la marque Purasana en raison d’une concentration élevée en cyanotoxines. Rappel en Belgique le 22 juillet 2020 et au Luxembourg le 23 juillet 2020. Produit distribué en France mais pas d’information.
  • Référence 2020.2774, notification par les Pays-Bas le 8 juillet 2020, pour cause de risque d’étouffement dû à des pudding avec des mini fruits aromatisant de la marque Hogomas et présence d’un additif E 272 non autorisé. Rappel au Luxembourg le 1er juillet 2020. Pas d’information en France où le produit a été distribué.

Informations de nos autorités sanitaires sur les rappels de produits alimentaires et d’autres sujets
Pour ce mois de juillet, nos autorités sont présentes mais pas trop à propos des rappels de produits alimentaires, jugez plutôt …

DGCCRF
- La DGCCRF, qui vient de publier en fanfare son bilan d’activité 2019, alors qu’il n’y a pas de quoi pavoiser, les établissements contrôlés sont en baisse ainsi que le nombre d’analyses ...

- Quatre avis de rappel seulement diffusés, respectivement, le 6, 21, 29 et 31 juillet 2020 :

- A signaler une enquête de la DGCCRF sur les produits sans gluten, où l’on apprend que « 10 % des prélèvements effectués par la DGCCRF et analysés en laboratoire se sont révélés non conformes. » Par ailleurs, on ne sait pas à quelle date l’enquête a été faite.

Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
- Pas d’information sur les rappels en ce mois de juillet, un jeune et nouveau ministre est arrivé, mais rien de change, as usual … 
- Il n’y aura pas cette année d’Opération Alimentation Vacances (OAV). Cela n’a pas été annoncé, mais aucune information allant dans le sens de la réalisation de cette opération n’a été publiée.
- On a enfin des nouvelles de la Direction générale de l’alimentation, le rapport d'activité 2019 est paru, voir l’article du blog à ce sujet et le compte n'est pas bon.
- On apprend dans le rapport d’un audit de l’UE en France, voir l’article du blog, « Certaines inexactitudes dans le rappel des produits concernés du marché indiquent des faiblesses dans les procédures de rappel et de retrait, et font actuellement l'objet de mesures administratives engagées par les autorités compétentes. » Rassurez-vous ou non, ces mesures administratives ne sont pas pour tout de suite, de toutes façons depuis le temps que cela dure … ces fameuses « certaines inexactitudes » …

Notifications totales au RASFF de l'UE en juillet 2020
Pour l’UE, tous produits alimentaires confondus, l’effet COVID-19 s’est fait ressentir avec un fléchissement en avril ; le nombre total de notifications au RASFF de l’UE est en baisse par rapport aux sept premiers 2019. 

Le mois de juillet a un nombre de notifications au RASFF sensiblement identique aux données mensuelles du premier trimestre 2020, un retour à la normale, semble-t-il ?
  • Janvier : 267
  • Février : 269
  • Mars : 283
  • Avril : 184
  • Mai : 229
  • Juin : 233
  • Juillet : 287

Total : 1 752 notifications pour les sept premiers mois de 2020 versus 2 015 notifications mois pour la période équivalente de 2019.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !