lundi 24 janvier 2022

Stratégie agricole européenne: C'est prouvé, on va dans le mur !

«Stratégie agricole européenne: une étude néerlandaise matérialise le désastre», par Emmanuelle Ducros de l’Opinion, 24 janvier 2022. Extrait.

L’université de Wageningen, aux Pays-Bas, publie une étude d’impact sur les résultats à attendrede la stratégie «de la Ferme à la fourchette», promue par Bruxelles. A la clé, une chute des productions et un doublement des importations alimentaires, environnement, l’Europe perdrait sur tous les tableaux...

Les faits - La stratégie agricole européenne à 2030, appelée «Farm to fork», découle de la volonté de parvenir à la neutralité carbone en 2050. Elle consiste, entre autres, à pousser à 25 % la part de l’agriculture biologique, à ramener à zéro les importations de soja, à baisser de moitié les usages de pesticides et d’antibiotiques vétérinaires, de 20 % les épandages d’engrais, et à diminuer de 10 % les surfaces cultivées sur le continent. Mais les études sur ses effets potentiels se multiplient et arrivent toutes à des conclusions accablantes.

Une de plus. Avec l'étude d’impact publiée récemment par l’Université de Wageningen, aux Pays-Bas, les mauvaises nouvelles se suivent et se ressemblent sur la stratégie «farm to fork», déclinaison agricole du Pacte vert européen à horizon 2030. Depuis plusieurs mois, économistes, agronomes, spécialistes de la géopolitique alertent sur les conséquences – selon eux négligées – qu’aurait la mise en œuvre de ces préconisations de baisse drastique des usages d’intrants, de développement d’une agriculture bio moins productive, sur des surfaces cultivées réduites. Des objectifs «sortis d’un chapeau», dénonçait ainsi Paolo de Castro, vice-président de la commission agriculture du Parlement européen, dans nos colonnes.

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Troisième semaine de janvier 2022, semaine extraordinaire pour les rappels de produits alimentaires: 212 rappels , quel succès !

Quelle semaine palpitante à plus d’un trait, oui quel suspense !
Tout d’abord, vous allez voir ce que vous allez voir, les pathogènes n’ont qu’à bien se tenir car en France, il paraît que les pathogènes alimentaires seront sous surveillance en 2022.
Une unité Actia Fastypers a été créée par le ministère de l'Agriculture pour une durée de cinq ans, associée à l'Anses, l'Inrae, Actalia et l'Institut français du porc (IFIP). Il s’agit selon l’Anses, d’un partenariat pour mieux lutter contre les bactéries dans les ateliers de transformation des aliments.

Deux services de l'Anses sont impliqués, l'un ayant une expertise sur Salmonella et Listeria et l'autre ayant des connaissances sur les antibiotiques, les biocides, les résidus et la résistance.

L'accent est initialement prévu sur Listeria et Salmonella dans les secteurs porcin et laitier. La présence de Listeria et de Salmonella dans les sites de transformation des aliments pose plusieurs problèmes car elles peuvent survivre longtemps dans l'environnement et certaines souches peuvent être résistantes au traitement avec des désinfectants.

Les partenaires tenteront de comprendre comment ces bactéries parviennent à s'adapter et à persister dans l'environnement et dans les ateliers alimentaires, et développeront également des outils pour caractériser et détecter les souches bactériennes persistantes.

L'objectif est de développer des outils utilisables en routine par les producteurs et industriels agroalimentaires pour identifier les souches de bactéries présentes à différentes étapes de la chaîne d'approvisionnement. Les résultats de ces analyses peuvent aider les producteurs à prendre des décisions pour adapter le processus de nettoyage et de désinfection aux caractéristiques des souches bactériennes susceptibles d'être trouvées.

Un programme de sécurité microbiologique des aliments me semble de bon aloi, mais il y a eu déjà beaucoup de programmes et de travaux, les leçons ont-elles été retenues, voir à ce sujet un récent article sur le blog, pourquoi décider de ce partenariat sur cinq ans seulement, alors la sécurité microbiologie des aliments se doit d’être omni présente dans la vie des laboratoires et des entreprises alimentaires. La France se doit d’investir plus pour la Microbiologie, c’est essentiel !
On se donne donc rendez-vous dans cinq ans, et, en attendant, voici ce qu’il en est de l’actualité triviale de la semaine au niveau des rappels de produits alimentaires.

Sur le front des rappels, c’est du grand beau temps comme je l’ai indiqué lors des deux semaines précédentes de janvier 2022.

- Du 3 janvier au 9 janvier 2022, 57 produits alimentaires rappelés en France, ça commence doucement ...
- Du 10 au 16 janvier, 88 produits alimentaires. La vitesse de croisière s’est mis en route avec une première semaine timide …
- Mais avec la troisième semaine, du 17 au 22 janvier 2022, c’est l’explosion ! 212 avis de rappel, ça se passe de commentaire …

Vous lirez aussi les coulisses rappels, c’est instructif sur la façon dont cela se passe. Ce total de 212 rappels se décompose de la façon suivante:

- erreur de DLC: 123
- oxyde d’éthylène: 43
- Listeria monocytogenes: 31
- Salmonella: 8
- corps étrangers: 3
- métaux lourds (mercure): 2
- autre pesticide: 1
- corps étrangers métalliques: 1

Premier constat, l’oxyde d’éthylène n’est plus majoritaire dans les causes de rappels, voir aussi plus bas la rubrique Feuilleton oxyde d’éthylène en France. Les pathogènes sont hélas très présents, a-t'on gagné au change ?
Voici jour par jour le détail de ces avis de rappels.

Rappel du 17 janvier 2022, 10
Salmonella: 4
corps étrangers: 3
oxyde d’éthylène: 3
Coulisses des rappels
- Rappels au Royaume-Uni de yaourts aromatisés de marque Yoplait pour cause de présence de coprs étrangers métalliques, les 12 janvier et le 13 janvier 2022.
Notification au RASFF de l’UE par la France le 17 janvier 2022 d’un rappel de yaourts aromatisés de France pour cause de présence de morceaux métalliques. Notification 5 jours après le premier rappel au Royaume-Uni. La notification indique une mesure de retrait en France. Effectivement, RappelConso nous informe du rappel de desserts lactés saveur chocolat le 20 janvier 2022, soit trois jours après la notification, j‘ai connu plus rapide. La communication n’a pas pas donc bien fonctionné comme vous pouvez le constater, il est vrai que le Royame-Uni a quitté l’UE (Brexit) et les communications doivent être désormais difficiles.

Rappel du 18 janvier 2022, 14
oxyde d’éthylène: 8
Listeria monocytogenes: 3
Salmonella: 3

Rappel du 19 janvier 2022, 28
erreur de DLC: 18
oxyde d’éthylène: 7
Listeria monocytogenes: 2
présence de matrine (pesticide): 1

Rappel du 20 janvier 2022, 125
erreur de DLC: 85
Listeria monocytogenes: 19
oxyde d’éthylène: 18
métaux lourds (mercure): 2
corps étrangers métalliques: 1
Coulisses des rappels
- Le rappel à cause de corps étrangers métalliques concerne des desserts lactés dont on vous a narré les coulisses ci-dessus. Les anglais plus prompts que l’UE, ce doit être un hasard …
- A noter l’«exploit» de cette entreprise de viande et de volaille avec 85 avis de rappel pour cause d’erreur d’étiquetage sur la DLC, l’erreur est humaine mais …
- La présence de 19 avis de rappel pour cause de présence de Listeria monocytogenes est aussi à noter.
- 17 rappels de produits à base saumon, de St Jacques et de thon pour la seule journée du 20 janvier 2022 pour cause de présence de Listeria monocytogenes. C’est une bonne pêche ! - --- Rappel en Belgique le 22 janvier et au Luxembourg le 21 janvier de terrine au 2 saumons, pour l’instant pas de notifications au RASFF de l’UE ...
- Une notification par l’Allemagne au RASFF de l’UE le 20 janvier 2022 concernant la présence de STEC dans du camembert de France. Rappel en Allemagne le 21 janvier 2022, soit un jour après la notification au RASFF de l’UE.

Rappel du 21 janvier 2022, 35
erreur de DLC: 20
Listeria monocytogenes: 7
oxyde d’éthylène: 7
Salmonella: 1
Coulisses des rappels
- Concernant la présence de Salmonella, il s’agit du neuvième avis de rappel de ravioles depuis le 12 janvier 2022.
- Le feuilleton des avis de rappel pour cause de DLC erronée se poursuit avec désormais 105 avis de rappel ! L’entreprise s’en sortira-t’elle ?
- A noter le rappel deux marques distinctes de carottes râpées bio (Nature bio et Bio village) pour cause de présence d’oxyde d’éthylène. Et après ça, on vient vous dire que manger bio, c'est mieux ! Mais quelle idée de mettre autre chose qu’une simple vinaigrette, des pesticides ?

Notifications au RASFF de l’UE
Belle semaine, du 17 au 21 janvier 2022, 72 notifications au RASFF de l’UE dont 3 notifications pour la présence d’oxyde d’éthylène. 232 notifications depuis le debut de l’année 2022, dont 10 notifications pour la présence d’oxyde d’éthylène. L’incident continue ...

Feuilleton oxyde d’éthylène en France
Cela dure depuis septembre 2020, mais le décompte en France a débuté le 20 octobre 2020. Selon la DGCCRF, au 21 janvier 2022, 15 893 produits ont été rappelés (références et lots) versus 15 730 au 14 janvier, 15 446 au 7 janvier et 15 328 au 17 décembre 2021. Jusqu’à quand ?
A noter, seulement 43 rappels sur 214 liés à présence d’oxyde d’éthylène cette semaine. Le pire est que Listeria a presque remplacé l’oxyde d’éthylène …

Curiosité
Last but not the least, le site Alerte alimentation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation est toujours aux abonnés absents depuis le 17 jullet 2021, c’est de plus en plus extraordinaire ...

Mise à jour du 12 janvier 2022. On lira dans 60 millions de consommateurs,
Oxyde d’éthylène dans les bûches: l’alerte arrive trop tard. Dix jours après Noël, 21 références de bûches glacées ont été rappelées en raison de la présence de ce pesticide dans l’un de leurs ingrédients.

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dimanche 23 janvier 2022

Après sa saison ratée en 2019-2020, il paraît que norovirus a fait son retour en 2020-2021

Selon Santé publique de France, il y a eu en 2019-2020, une baisse historique des gastro-entrite aiguës jamais observée sur les 10 dernières années.

Mais qu'en sera-t-il en 2020-2021 ?

Apparemment d’après cet article paru dans Emerging Infectious Diseases, ce ne sera pas trop le cas en 2020-2021; voici donc «Retour de l'activité de norovirus et de rotavirus lors de l'hiver 2020-2021 à Hong Kong avec une stratégie de contrôle stricte de la COVID-19».

Résumé
Une diminution rapide de la gastro-entérite virale au cours de l'hiver 2019-2020 et un retour de l'activité de norovirus et de rotavirus au cours de l'hiver 2020-21 ont été observés alors que de multiples interventions non pharmaceutiques contre la maladie à coronavirus étaient en vigueur à Hong Kong. Le bénéfice collatéral initial des contre-mesures contre la maladie à coronavirus qui ont réduit le fardeau de la gastro-entérite virale n'a pas été pas durable.

La nouvelle pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) en cours est une crise de santé publique sans précédent dans l'histoire moderne de l'humanité. Une conséquence collatérale de cette pandémie est la diminution rapide concomitante de l'incidence des gastro-entérites virales au cours de la première année de la pandémie, comme on l'observe dans de nombreux pays, comme la Chine (1), les États-Unis (2), l'Angleterre (3), Allemagne (4), Japon (5) et Australie (6). Les explications les plus probables étaient une capacité réduite d’analyses qui a conduit à une sous-déclaration et à une large mise en œuvre d'interventions non pharmaceutiques non spécifiques pour la COVID-19, telles que le lavage fréquent des mains et la distanciation physique, qui ont réduit la transmission interhumaine des différents virus.

Conclusion
Une diminution brutale des activités de plusieurs virus diarrhéiques, en particulier norovirus et rotavirus, et le raccourcissement de leurs saisons ont été observés peu après la propagation mondiale initiale de la COVID-19 au début de 2020. Hong Kong a adopté une stratégie d'élimination à plusieurs volets pour contenir la COVID-19 depuis le premier cas importé fin janvier 2020 et a maintenu l'un des taux d'infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère les plus bas au monde à ce jour (<0,2 % de la population locale). Si l'on considère que la gastro-entérite virale a été principalement transmise par contact de personne à personne, les interventions non pharmaceutiques pour la COVID-19, telles que la distanciation sociale, pourraient avoir arrêté par inadvertance la propagation des pathogènes non respiratoires.

Le port universel du masque pourrait également avoir réduit le risque de transmission de norovirus, qui peut se propager par voie aérienne et par vomissements. La réduction spectaculaire des taux de virus positifs à des niveaux à peine détectables à l'hiver 2019-2020 n'est probablement pas un artefact de sous-déclaration, car le nombre correspondant d'échantillons de selles analysés n'a été que modérément réduit. Bien que le retour de la gastro-entérite virale soit anticipé dans les pays mettant en œuvre une stratégie de réduction accompagnée d'un assouplissement des mesures de contrôle des infections, les activités saisonnières de norovirus et de rotavirus observées à l'hiver 2020-21 à Hong Kong étaient dans une certaine mesure inattendues car d'importantes interventions non pharmaceutiques étaient toujours en vigueur. pendant cette période, comme à l'hiver 2019-20. Il est peu probable que ce résultat s'explique par la fatigue pandémique, car l'activité grippale saisonnière locale est restée à un niveau pratiquement nul sans précédent au cours de l'hiver 2020-2021. D'autres facteurs, tels que le déclin de l'immunité et donc l'accumulation d'une population sensible, pourraient jouer un rôle.

Cette étude est limitée par le manque de caractérisation du virus pour déterminer si l'augmentation de la gastro-entérite virale était le résultat de l'émergence de nouvelles souches, en particulier pour norovirus, dans lesquelles de nouvelles souches échappées au système immunitaire apparaissaient périodiquement. Il n'y a eu aucun rapport de variants nouveaux de norovirus et à propagation rapide détectés pendant la pandémie de la COVID-19. Une analyse supplémentaire sur la voie de transmission des cas serait utile car les interventions de santé publique pour la COVID-19 pourraient être moins efficaces pour les virus diarrhéiques qui peuvent se propager par les voies alimentaires ou hydriques.

En conclusion, les mesures de contrôle de la COVID-19 ont peut-être réduit par inadvertance les activités de plusieurs virus diarrhéiques à des niveaux à peine détectables au cours de l'hiver 2019-2020. Cependant, l'activité de norovirus et de rotavirus est revenue à l'hiver 2020-2021 à des niveaux similaires à ceux de la période pré-COVID-19. Le bénéfice collatéral initial des interventions non pharmaceutiques pour la COVID-19 qui ont réduit le fardeau de la gastro-entérite virale n'est pas durable, même dans une ville avec une distanciation sociale stricte et une stratégie continue de contrôle zéro COVID-19.

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«Lettre à Barbara Pompili qui incite à surveiller les paysans». La tribune Jean-Paul Pelras

Plus on sera nombreux à citer cet article de M. Jean-Paul Pelras paru dans l'Opinion, plus on montrera le flicage organisé par plusieurs adminisrations des agriculteurs en France ...

«Sachant que nous venons de perdre plus de 100 000 paysans en vingt ans, continuez à serrer la bride autour des pratiques agricoles françaises, et vous pourrez bientôt mettre vos contrôleurs au chômage car il ne restera plus un seul agriculteur à contrôler»  

Pour ceux qui ne pourront pas lire l’article de l’Opinion, réservé aux abonnés, ils pourront utilement lire l’excellent article d’André Heitz sur son blog, «Lettre à Barbara Pompili qui incite à surveiller les paysans», une tribune de M. Jean-Paul Pelras dans l'Opinion.

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Danemark: Une entreprise alimentaire sur quatre a une non-conformité lors du transport réfrigéré des aliments. Les notes sous forme de smileys évoluent

«Le contrôle danois constate des non-conformités dans le transport alimentaire», source Food Safety News.

Les autorités danoises ont découvert qu'un quart des entreprises ne respectaient pas les règles lors de la collecte ou de la livraison d’aliments.

Une campagne de contrôle de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) de mai à septembre 2021 a examiné le transport de denrées alimentaires au niveau de la vente au détail. Il ne couvrait pas la livraison occasionnelle d’aliments commandés dans des supermarchés ou des restaurants. Le rapport complet en danois est ici.

Les agents ont effectué 385 inspections pour analyser les conditions d'hygiène et de température pour le transport des aliments. Les marchandises réfrigérées doivent être déplacées à une température maximale de 5°C.

Si les aliments ne sont pas stockés et transportés correctement, il y a un risque que la chaîne du froid soit rompue et qu'ils soient contaminés. De nombreuses entreprises enregistrées ramassent elles-mêmes les aliments et livrent les produits finis dans leurs propres véhicules de transport, qui sont souvent des voitures ordinaires utilisées pour transporter d'autres choses également. Un temps de transport plus long, en particulier pendant les mois chauds d'été, est un autre problème.

Une entreprise sur quatre a reçu une amende ou un avertissement de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise. Certaines entreprises ont exprimé un manque de sensibilisation aux exigences de température applicables pendant le transport.

La majorité des inspections ont eu lieu dans des entreprises qui ramassent elles-mêmes des marchandises sur un marché de gros. Dans ce groupe, une entreprise sur trois a reçu un avertissement ou une amende pour avoir enfreint l'exigence selon laquelle les aliments réfrigérés doivent être transportés à une température inférieure à 5°C. Deux sanctions ot été liées au risque de contamination alimentaire.

Au cours de la campagne, il y a eu des retours selon lesquels les entreprises commençaient à utiliser des boîtes isothermes lors de la collecte de marchandises réfrigérées sur les marchés de gros.

Cependant, seuls quelques avertissements ont été imposés aux entreprises manipulant des aliments pour personnes âgées, la majorité respectant les règles.

En raison des résultats, l'administration vétérinaire et alimentaire danoise doit fournir des conseils, une fiche d'information sur les règles et demander aux organisations de l'industrie d'aider à créer une plus grande sensibilisation aux meilleures pratiques de transport alimentaire.
Nouveau classement en haut versus ancien classement en bas
Mise à jour des smileys
Pendant ce temps, l'administration vétérinaire et alimentaire danoise a simplifié le système vieux de 20 ans utilisé pour aider les consommateurs à comprendre si un établissement est bien en conformité ou non lors des contrôles officiels.

Le système de notation par smileys est passé de quatre à trois niveaux et comprend désormais un visage souriant heureux, un visage impassible et un visage triste. Le «léger» sourire a été abandonné.

Le changement a été motivé par des enquêtes montrant que les consommateurs avaient du mal à comprendre les notes et avaient du mal à évaluer dans quelle mesure un point de vente alimentaire se conformait aux règles.

À partir d'avril, les entreprises doivent également se connecter aux derniers rapports d'inspection sur findsmiley.dk de toutes les plateformes numériques où elles vendent des aliments, y compris sur des sites tels que Just Eat.

En France, il y a Alim'confiance avec quatre mentions (notes ou scores) relatives à chaque niveau d’hygiène de l’établissement: très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer, à corriger de manière urgente. Il serait certainement bien de resserrer les boulons car entre le très satisfaisant et le satisfaisant, le niveau de compréhension reste illisible. De plus Alim'confiance n'inspecte pas les plate-formes comme Deliverro, Uber, etc,

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Éducation, sécurité des aliments et enjeux

«Éducation, sécurité des aliments et enjeux», source article de Carl Custer paru le 21 janvier 2022 dans Food Safety News.

We need more than education
We need pathogen control
Hey Congress, we can’t do it alone
Avec mes excuses aux Pink Floyd

Le bâtiment du théâtre du Texas A&M College portait une inscription «L'ignorance est la malédiction de Dieu; la connaissance est l'aile avec laquelle nous volons vers le ciel.» Shakespeare.

Cette malédiction a entraîné des milliers de cas de maladies et de décès dus à l'ignorance des procédures de manipulation sûre des aliments.

A. La Dr Mindy Brashears parle ainsi
Dans une chronique récente (réservée aux abonnés -aa) la Dr Mindy Brashears (ancienne sous-secretaire pour la sécurité des aliments à l’USDA) a noté qu'il y a «... un mouvement insidieux que nous avons dans la société en ce moment, qui sape la science. Non seulement l'industrie de la viande et de la volaille a récemment été dépeinte sous un jour négatif, mais la communauté scientifique en a également pris un coup. Il y a une tendance, sinon une perspective solide pour certains, que la science n'est pas réelle et que les données ne sont pas fiables. De plus, elle a noté en préconisant l'éducation des consommateurs que «certains groupes ont insisté sur le fait que les consommateurs n'avaient aucune responsabilité en matière de sécurité des aliments et que les aliments devaient être exempts de pathogènes lorsqu'ils arrivaient au niveau du consommateur. Il n'y a aucune science dans cette approche et elle néglige un point important de la chaîne d'approvisionnement où les risques peuvent être réduits.

Elle a conclu: «En 2022, nous devons rester résolus à prendre des décisions fondées sur la science, soutenir la communauté scientifique et protéger le consommateur et la sécurité de notre approvisionnement alimentaire.»

Une partie de mon commentaire à l'article est ceci: «L'éducation des consommateurs est idéale et se poursuit depuis plus d'un demi-siècle. Elle échoue trop souvent. Dans les années 1970, «Un examen du rapport NAS-NRC. An Evaluation of the Salmonella Problem», du Microbiological Subgroup of the USDA Food Safety Committee. Ils ont cité des exemples de programmes actuels. Quinze ans plus tard, l'USDA a lancé la Hot Line pour répondre aux questions des consommateurs et développer des programmes éducatifs.

B. L'éducation est idéale et idéaliste et a hélas une histoire d'échec
Le comité de l'Académie nationale des sciences (NAS) sur Salmonella a publié «Une évaluation du problème de la Salmonella» en 1969. En 1970, des scientifiques de l'USDA ont examiné le rapport de la NAS dans «Une revue du rapport NAS-NRC. Une évaluation du problème de Salmonella. Tous ont convenu que les consommateurs avaient besoin de plus de formation pour manipuler les aliments en toute sécurité sanitaire.

La NAS a recommandé: «Le gouvernement fédéral devrait prendre l'initiative d'élaborer un plan coordonné industrie-professionnels-locaux-États-gouvernement fédéral pour le contrôle de la salmonellose qui générera le soutien technique et financier pour l'expansion des efforts d'éducation sur une base continue. …»

L'USDA a commenté: «Le Département est d'accord avec la recommandation par principe. Il n'est pas d'accord qu'une seule agence soit désignée pour coordonner la formation ou agir comme une autorité unique».

«L’USDA a lancé des programmes éducatifs coordonnés pour soutenir ses programmes de réglementation pour le contrôle et l'éradication de Salmonella chez les poulets et les dindes. Les programmes ont été inaugurés respectivement en 1935 et 1943,…» L'USDA a énuméré huit réalisations et énuméré sept choses qui devraient être faites, notamment «Poursuivre et intensifier les programmes éducatifs concernant les salmonelles dans l'environnement, leur maîtrise dans les aliments pour animaux et les produits animaux utilisés pour l'alimentation humaine.» et «Consacrer plus d'efforts éducatifs au secteur urbain de notre société concernant les salmonelles associées aux aliments, aux animaux domestiques et aux nettoyage-désinfecyion à la maison.»

Compte tenu des publications scientifiques du demi-siècle suivant sur l'expertise des consommateurs, il est évident que les efforts d'éducation n'ont pas été pleinement couronnés de succès.

Il existe plusieurs articles sur les échecs et les obstacles à la mise en œuvre des pratiques de sécurité sanitaire. Feng et Bruhn (2019) ont écrit: «Les obstacles au recours au thermomètre ont été classés en deux grands groupes: «la croyance qu'un thermomètre n'est pas nécessaire» et «la difficulté à sélectionner et à utiliser un thermomètre». Chaque groupe a ses aspects uniques. Quatre obstacles ont été reconnus dans le groupe «non nécessaire»: (I) la préférence pour des techniques alternatives, (ii) les médias grand public et les professionnels de l'alimentation se servent rarement de modèles et nient souvent le besoin de thermomètres alimentaires, (iii) une sensibilisation limitée aux problèmes potentiels de santé associés aux pratiques actuelles, et (iv) connaissances et sensibilisation limitées liées à l'utilisation d'un thermomètre pour des groupes d'aliments spécifiques. Six barrières ont été reconnues dans le groupe «difficile à sélectionner et à utiliser» dont des «difficultés à sélectionner le type de thermomètre alimentaire ...»

Je recommande le «tableau 4. Citations identifiant les obstacles à l'utilisation d'un thermomètre pour aliments parmi les consommateurs et les salariés du secteur alimentaire.» Ewen Todd dans un échange de courriels a écrit: «Certains auteurs appellent cela l'effet d'ancrage où nous avons tendance à revenir à nos racines culturelles, quelles que soient les informations qui nous sont données».

Dans un article, Todd (2020) a écrit: «En conclusion, ces cinq articles ajoutent à nos connaissances sur la façon de comprendre pourquoi il est si difficile de prévenir et de maîtriser les maladies d'origine alimentaire. Les consommateurs et le public en général réagissent aux informations diffusées et de nos jours dans les réseaux sociaux, ainsi qu'à leur culture de base, pour établir leur ancrage sur la façon dont ils perçoivent les risques de maladie liés à la consommation d'aliments spécifiques.

Un autre exemple d'ignorance de la science et de l'éducation a été après l'épidémie de Escherichia coli O157:H7 dans du salami. L'industrie a passé un contrat avec le Food Research Institute pour élaborer des directives de transformation afin de prévenir une autre épidémie. Après plusieurs années, le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l'USDA a sondé l'industrie pour déterminer la conformité et a trouvé 49 établissements n'utilisant pas les directives. Ils n'ont modifié leurs processus qu'après qu'une analyse microbiologique ait trouvé des pathogènes dans leurs produits finis. La survie de pathogènes entériques avait été établie auparavant par Smith et Palumbo (1975), mais ignorée à la fois par l'industrie et l'USDA.

Ainsi, les programmes d'éducation à la sécurité des aliments ne seront pas pleinement couronnés de succès, en particulier par ceux qui sont ignorants de la science. L'opposition à la vaccination et aux masques Covid-19 est un exemple extrême d'ignorance civile.

Un autre problème de consommation est la conception des cuisines domestiques. Peu sont conçus pour prévenir la contamination croisée entre le cru et le prêt à consommer. Ma propre cuisine de 1958, bien que beaucoup plus grande que celle de la maison précédente de 1948, offre de nombreuses possibilités de contamination croisée. La plupart des cuisines domestiques ne satisfont pas aux spécifications de vente au détail des juridictions locales et certainement pas aux exigences du FSIS en matière de séparation. Ainsi, les occupants doivent être compétents en technique aseptique, ne pas acheter de volaille crue, ou être très chanceux.

Quelles sont les solutions ? Le statu quo est de laisser les ignorants souffrir.
1. Autoriser les consommateurs à acheter de la viande ou de la volaille crue de la même manière que certaines juridictions exigent un manager alimentaire certifié sur place pendant toutes les heures d'ouverture.

2. Éliminer les pathogènes dans les abattoirs. Cela est abordé dans la section suivante.

3. Inciter les producteurs à éliminer le portage zoonotique chez leurs animaux. Cette option est idéale et idéaliste mais peut être accomplie comme Pomeroy l'a fait dans les années 1970. Il est également similaire à «One Health Approach» de l'USDA:

Oui, continuez à éduquer les consommateurs; il y aura toujours des zoonoses sauvages dans l'environnement, mais on peut faire plus pour réduire les pathogènes des produits inspectés par le FSIS. N'ignorez pas ce problème.

C. Les abattoirs transmettent des pathogènes
L'incapacité des abattoirs inspectés à éliminer les pathogènes transportés par les animaux entrants est l'une des sources de pathogènes entrant dans les opérations domestiques et de vente au détail. Une illustration est la prévalence de Salmonella autorisée par le FSIS Salmonella Performance Standard. Les normes, basées sur des enquêtes, reconnaissent le problème de l'élimination des pathogènes du porc et de la volaille en raison de la présence de matières fécales non visibles dans les follicules vides. Les carcasses de bœuf, parce qu'elles sont écorchées, ont des normes inférieures. Étant donné que les vaches et les taureaux plus âgés sont généralement plus porteurs de pathogènes, ils ont un niveau plus élevé que les bouvillons et les génisses plus jeunes. La déclaration selon laquelle certains sérotypes épidémiques de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) sont des contaminants dans la viande hachée bovine et les parures désignées a incité à un meilleur contrôle après abattage.

La recherche a développé et évalué de nombreuses interventions sur les carcasses, notamment le chlore, l'acide acétique, l'acide peracétique, l'acide lactique et l'eau chaude, pulvérisée et pulsée. Certaines sont utilisées seules ou en combinaison et pourtant des pathogènes se retrouvent sur le produit.

D. One Health avant abattage ou avant récolte
L'incapacité à éliminer les pathogènes pénétrant sur les animaux a stimulé des décennies de recherche sur le contrôle avant récolte par les universités, l'industrie et l’Agricultural Research Service (ARS). Des recherches similaires ont démontré la contamination environnementale provenant des installations de production d'animaux destinés à l'alimentation, parfois appelées Concentrated Animal Feeding Operations (CAFO) et des laiteries. L'environnement comprend des eaux récréatives, des champs de production et des vergers. Les vecteurs comprennent le ruissellement de l'eau, le vent et les animaux sauvages, y compris les insectes et les oiseaux.

Il manque des incitations pour mettre en œuvre les interventions connues pour réduire le portage de pathogènes. Une incitation pourrait être l'application de la réglementation de l'EPA. D'autres incitations pourraient être la législation du Congrès pour inclure les pathogènes humains dans la juridiction de l'APHIS ou placer l'environnement avant récolte sous la juridiction du FSIS. Une autre consisterait à déclarer les souches épidémiques de pathogènes comme contaminants, comme le FSIS l'a fait pour certains STEC.

L'élimination des pathogènes est pratique, Pomeroy (1989). Il a éliminé le portage de Salmonella chez les dindes dans les années 1970, en commençant par des dindonneaux sans Salmonella et en utilisant la biosécurité, notamment en ne les nourrissant que de céréales et de protéines de produits de mer. Actuellement, les producteurs ont également des vaccins, des bactériophages, des prébiotiques, des probiotiques et d'autres contrôles. Ce qui manque, ce sont les incitations.

Un commentaire sur l'article de Brashears était: «Que diriez-vous d'éduquer ces futurs consommateurs sur le concept de responsabilité personnelle à un moment donné de la maternelle à la 12e année ?» J'ai répondu: «... que diriez-vous si les producteurs assument la responsabilité de la contamination environnementale de leurs chantiers, y compris le fumier ? Il y a beaucoup de données scientifiques sur le mouvement des pathogènes vis-à-vis de l'air, de l'eau et des oiseaux», et j’ai cité, Smith, O.M. et al. 2022. A trait-based framework for predicting foodborne pathogen risk from wild birds. Ecological Applications.

Conclusion
L'éducation est l'un des nombreux piliers de la sécurité des aliments. Dans un monde idéal, cela pourrait être le seul pilier, mais cela nécessiterait une refonte des cuisines domestiques et de détail, une formation obligatoire et des licences. L'approche One Health est nécessaire pour réduire la contamination environnementale due à la production d'animaux destinés à l'alimentation, moins de pathogènes entrant dans les abattoirs et moins de pathogènes dans les champs et les vergers. Ainsi, moins de pathogènes pénètrent dans les cuisines domestiques et de détail où, espérons-le, des préparateurs compétents élimineraient les dangers. Pensez à la combinaison de la vaccination, des masques et de la distance. Chacun seul est imparfait pour arrêter le virus de la COVID-19, mais ensemble, ils réduisent le risque à un minimum. Pour la sécurité des aliments, une approche similaire de défense en profondeur est nécessaire.

Commentaire
Je suis globalement d’accord avec Car Custer même si ce qu’il rapporte provient des Etats-Unis. Nous aussi en France avons nos problèmes, mais avons-nous tiré les leçons des programmes de recherche précédents. L’éducation me semble la clé car de là provient la maîtrise des pathogènes dans les usines et à la maison.
Un mot enfin pour dire que je ne suis pas certain que la paroles de la chanson des Pink Floyd soit un hymne à l’éducation, mais plutôt un hymne à la déconstruction de l’éducation telle que je l’ai connue, mais fort à propos, Carl Custer a modifié les paroles ...

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

Dans la série les produits naturels font du bien à notre santé, des smoothies rappelés en raison de la présence de toxines naturelles dans des baies de sureau crues

Ah, les produits naturels et leurs effets protecteurs sur la santé, tellement naturels, bien évidemment, ça ne s’invente pas, voici que l’on rappelle ces produits  et de plus, le produit s'appelle Immunity ...

Santé Canada nous informe que la consommation de «Smoothie super fonctionnel – Immunity» de marque Evive peut causer un empoisonnement au cyanure.»
Le produit visé ne doit pas être consommé car il contient des baies de sureau crues, qui renferment naturellement des glycosides cyanogènes, lesquels peuvent causer un empoisonnement au cyanure.

Problème
Evive Nutrition Inc. procède au rappel de «Smoothie super fonctionne – Immunity» de marque Evive en raison de la présence de baies de sureau crues, qui renferment des glycosides cyanogènes (toxines naturelles).
Le produit visé par le rappel a été vendu en ligne.

Ce que vous devriez faire
Si vous croyez avoir été malade après avoir consommé un produit visé par un rappel, communiquez avec votre médecin.
Vérifiez si vous avez le produit visé par le rappel à la maison.
Ne consommez pas le produit visé par le rappel.
Des produits visés par un rappel devraient être jetés ou rapportés à l'établissement où ils ont été achetés.

Les baies de sureau crues renferment naturellement des glycosides cyanogènes, qui peuvent libérer du cyanure après avoir été ingérés. Le corps humain peut éliminer de petites quantités de cyanure, mais de plus grandes quantités peuvent entraîner un empoisonnement au cyanure pouvant mener au décès.

Les symptômes de l'empoisonnement au cyanure sont les suivants: faiblesse et confusion, anxiété, agitation, maux de tête, nausées, difficultés respiratoires et essoufflement, évanouissement convulsions et arrêt cardiaque.

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