mercredi 2 octobre 2019

Il paraît que le réseau d’alerte rapide de l’UE est rapide, il paraît …


Il paraît que le réseau d’alerte rapide de l’UE est rapide, il paraît …

Eh oui, il paraît que le réseau d’alerte rapide de l’UE est rapide, il paraît … et c’est même ce que rapportait le bilan RASFF 2018 qui célébrait aussi la coopération entre les Etats-membres, comme l’AAC (ou Administrative Assistance and Cooperation System) par pays notifiant en 2018 (en gros, il s’agit d’une assistance administrative mutuelle).

Hum, hum ...

Malheureusement comme on l’a vu dans l’article sur le bilan du RASFF 20018 ici, c’est loin d’être le cas.

En voici un exemple emblématique, si je puis dire …

Le 25 septembre 2019, la DGCCRF publie un avis de rappel d'une matière grasse tartinable Bio Vegan de marque Naturli en raison de la présence de lait non mentionné sur l'étiquetage.

Classique, banal, pas de quoi écrire un article, me direz-vous …

Et pourtant, le 8 août 2019, le Royaume-Uni notifie au RASFF de l’UE une alerte à propos d’une matière grasse végétale sans lait, végan et bio, parce qu’elle contenait du lait (4,6; 5,1 mg/kg). Le produit a été distribué dans près de 30 pays.



Mais en France, il a eu lieu que le 28 septembre. Pour comprendre cela, il nous faut regarder les demandes d’informations des Etats-membres au sujet de cette notification. 

C’est un peu long et on ne trouve pas trace de demande d’informations par la France qui au final publie un avis de rappel, mais plus d’un mois et demi après la notification initiale, étonnant, non?
Reference
Follow-up from
Date
Follow-up type
fup2
Denmark
09/08/2019
outcome of investigations
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Denmark
14/08/2019
outcome of investigations
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Sweden
21/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Sweden
23/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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United Kingdom
23/08/2019
additional information
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Germany
26/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Hungary
27/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Slovenia
28/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Denmark
28/08/2019
additional information
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Denmark
28/08/2019
outcome of investigations
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Italy
28/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Ireland
28/08/2019
outcome of investigations
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Denmark
28/08/2019
additional information
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New Zealand
29/08/2019
follow-up from non-member country
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Finland
29/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Denmark
29/08/2019
additional information
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Sweden
29/08/2019
additional information
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Germany
29/08/2019
outcome of investigations
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Australia
30/08/2019
follow-up from non-member country
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Iceland
30/08/2019
outcome of investigations
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United Kingdom
30/08/2019
additional information
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Sweden
30/08/2019
outcome of investigations
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Croatia
30/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Ireland
30/08/2019
outcome of investigations and measures taken
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Spain
30/08/2019
outcome of investigations
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United Kingdom
31/08/2019
additional information
fup30
Malta
02/09/2019
measures taken
fup31
Israel
02/09/2019
follow-up from non-member country
fup32
Finland
02/09/2019
outcome of investigations
fup33
Czech Republic
03/09/2019
outcome of investigations and measures taken
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Denmark
03/09/2019
outcome of investigations
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United Kingdom
03/09/2019
additional information
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Cyprus
04/09/2019
outcome of investigations and measures taken
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Austria
05/09/2019
outcome of investigations and measures taken
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Poland
06/09/2019
outcome of investigations and measures taken
fup39
Sweden
06/09/2019
request
fup40
Netherlands
06/09/2019
additional information
fup41
Portugal
09/09/2019
outcome of investigations and measures taken
fup42
Italy
10/09/2019
outcome of investigations and measures taken
fup43
Sweden
12/09/2019
outcome of investigations
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Romania
13/09/2019
measures taken
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Denmark
16/09/2019
outcome of investigations
fup46
Czech Republic
17/09/2019
outcome of investigations
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Slovenia
18/09/2019
outcome of investigations and measures taken
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Spain
19/09/2019
outcome of investigations
fup49
Poland
26/09/2019
measures taken
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Cyprus
27/09/2019
additional information
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Slovakia
27/09/2019
outcome of investigations and measures taken
fup52
Spain
30/09/2019
outcome of investigations
Bien entendu, il y a ceux qui penseront que cette alerte n'est pas très significative et que le risque est faible, hum, hum, mais il s'agit d'allergène présent dans un produit qui ne devrait pas en contenir, le risque peut être très grave!

A suivre pour la prochaine édition ...


Complément du 4 octobre 2019. Voici deux nouveaux exemples très récents de rappels tardifs, 


1er octobre 2019 : rappel des compléments alimentaires Sultan's Paste Gold Series for men & women de marque DoraLife pour cause de « présence d’une substance médicamenteuse interdite », dit la DGCCRF. En fait il s’agit de sildénafil. 

Rappel en Allemagne le 18 septembre et en Belgique le 27 septembre 2019 Pour mémoire, ces rappels interviennent après une notification au RASFF de l’UE par l’Allemagne le 18 septembre 2019 d’une substance non autorisée, le sildénafil (2,6 mg/kg) dans un complément alimentaire de Turquie. 

La France s’est décidée à prendre des mesures, (le rappel publié par la DGCCRF), que le 30 septembre … merci de demander pourquoi à la DGCCRF !


2 octobre 2019 : rappel des sachets de riz « Glutinous Roundgrain Rice » 1kg pour cause de « présence d’un pesticide interdit à une teneur supérieure à la limite règlementaire », nous dit la DGCCRF, mais rappel le 18 septembre en Belgique pour cause de dépassement de la norme du pesticide du tricyclazole, avec pourtant la même information qu’en France, étonnant, non ? 

mardi 1 octobre 2019

Les dirigeants de la FDA estiment qu’un tableau de bord aidera à révéler l'évolution de la sécurité des aliments


« Les dirigeants de la FDA estiment qu’un tableau de bord aidera à révéler l'évolution de la sécurité des aliments », source article de l’US Food and Drug Administration paru le 1er octobre 2019 dans Food Safety News.
Le sous-commissaire de la FDA, Frank Yiannas, à gauche, et le commissaire par intérim de la FDA, Ned Sharpless

NB : Ned Sharpless, commissaire par intérim de la FDA pour les aliments et médicaments, et Frank Yiannas, sous-commissaire pour les politiques et les réponses concernant les aliments, ont rédigé cette déclaration commune.


Après une série de problèmes à grande échelle liés à la sécurité des aliments il y a près de 10 ans, le Congrès a adopté le Food and Drug Administration Food Safety Modernization Act, ou FSMA, afin de transformer notre système de sécurité sanitaire des aliments principalement axé sur la réponses aux problèmes vers un système qui prévient en premier lieu les problèmes de se produire.

Il s’agissait du changement le plus important apporté au cadre de la sécurité des aliments depuis des décennies. C’est une étape importante qui a permis à la FDA de se doter de nouvelles autorités pour remplir son obligation de protéger les consommateurs. Et maintenant, alors que nous entamons une New Era of Smarter Food Safety ou une nouvelle ère de sécurité des aliments plus intelligente, nous savons qu’améliorer encore la conformité aux exigences fondamentales de la FSMA sera essentiel à notre succès.

Alors que les sept règles fondamentales de la FSMA atteignent leurs dates de conformité au cours des prochaines années, il est important de commencer à suivre leur impact sur le système de sécurité des aliments. Pour nous aider à mesurer les progrès et à continuer d'affiner notre mise en œuvre, la FDA a mis en place un tableau de bord dans lequel nous publierons des statistiques relatives à la mise en œuvre de la loi.

Le nouveau tableau de bord sur la sécurité des aliments lancé aujourd'hui fait partie du FDA-TRACK, un outil utilisé par la FDA pour surveiller certains programmes de la FDA au moyen de mesures de performance et de projets clés, ainsi que des mises à jour régulières pour assurer la transparence avec le public.

Alors que nous prévoyons qu'il faudra plusieurs années pour établir les tendances dans les données, les données initiales montrent que depuis 2016, la majorité des entreprises inspectées respectent les nouvelles exigences des règles de contrôle préventif.

D’autres données de la FDA montrent également que, dans l’ensemble, l’industrie a amélioré le délai de passage d’un événement de rappel à un rappel volontaire, passant d’une moyenne de quatre jours en 2016 à environ deux jours en 2019.

En fait, en comparant les données de la FSMA avec nos rappels, les données donnent une image plus globale et démontrent l’efficacité des mesures préventives alors que les rappels d’aliments ont de nouveau atteint leur niveau le plus bas depuis cinq ans.

À ce stade, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude qu'il s'agit de tendances significatives représentatives de l'ensemble de l'industrie alimentaire. Cependant, il s'agit d'un début encourageant, car l'industrie, la FDA et nos partenaires chargés de la réglementation travaillent ensemble pour améliorer la sécurité des aliments et protéger les consommateurs.

Le nouveau tableau de bord présente des mesures des résultats en matière de sécurité des aliments, des mesures associées et des données initiales pour certains aspects de la FSMA. Au fil du temps, le tableau de bord de la sécurité des aliments sera alimenté par des données supplémentaires montrant davantage de résultats de la FSMA et, nous l'espérons, une réduction globale des maladies d'origine alimentaire imputables aux produits alimentaires réglementés par la FDA. Les mesures initiales suivent les résultats dans les domaines des inspections et des rappels pour trois règles de la FSMA. Ils incluent:

Règles sur les bonnes pratiques de fabrication actuelles, l'analyse des dangers et les contrôles préventifs fondés sur les risques, tant pour les denrées alimentaires que pour les aliments pour animaux (règles de contrôle préventif). Les premières dates de conformité pour ces règles ont eu lieu en septembre 2016.

Sécurité sanitaire des aliments importés, y compris les données pertinentes pour la règle relative au  Foreign Supplier Verification Program (FSVP) ou programme de vérification des fournisseurs étrangers. La première date de conformité pour les importateurs soumis au FSVP est intervenue en mai 2017.

Les données publiées aujourd'hui ne donnent qu'un aperçu du respect de ces réglementations par les entreprises nationales et étrangères.

De nombreux facteurs influenceront ces données au fil du temps, en particulier dans les premières phases de la mise en œuvre. Par exemple, certaines règles comportent des dates de conformité échelonnées en fonction de la taille de l'entreprise pour donner aux petites entreprises plus de temps pour se conformer. Les données aideront à terme l’agence à identifier les tendances en matière de sécurité sanitaire des aliments, à améliorer son cadre de sécurité sanitaire des aliments fondé sur les risques et à moderniser ses approches en matière de sécurité sanitaire des aliments de façon à nous préparer à une nouvelle ère de sécurité aliments plus intelligente (New Era of Smarter Food Safety).

La publication de ces indicateurs aujourd'hui fait partie de notre engagement à renforcer la transparence et la responsabilité de toutes les parties prenantes responsables de l'amélioration de la sécurité sanitaire des approvisionnements alimentaires. Nous prévoyons de mettre à jour les données de ces trois règles de la FSMA tous les trimestres, notre objectif étant de publier en fin de compte des données pour toutes les sept règles.

Nous savons que nous ne pouvons pas arrêter toutes les éclosions de maladies d’origine alimentaire; cependant, réduire le nombre de cas de maladie et de décès attribués aux aliments contaminés est un objectif commun des producteurs, des fabricants, des conditionneurs, des fournisseurs, des importateurs et des autorités chargées de la réglementation. Cet objectif peut être atteint grâce à la mise en œuvre réussie du FSMA et à la modernisation de nos approches en matière de sécurité des aliments de la ferme à la fourchette.

NB : Le blog avait déjà publié, Le numérique invite à changer de comportement en matière de sécurité des aliments, selon Franck Yiannas de la FDA.

Commentaires. On aimerait bien aussi avoir en France des données régulières et transparentes sur la sécurité des aliments et aussi savoir comment nos autorités comptent faire baisser le nombre étonnamment élevé de rappels de produits alimentaires ...

Des parcs d'engraissement du Nebraska se préparent à tester un nouveau vaccin européen contre E. coli


« Des parcs d'engraissement du Nebraska se préparent à tester un nouveau vaccin européen contre E. coli », source article de Dan Flynn publié le 1er octobre 2019 dans Food Safety News.

Un troisième vaccin contre E. coli O157:H7 destiné aux bovins est en cours de développement commercial, afin de contribuer à la prévention de maladies humaines. Un essai sur le terrain au Nebraska devrait bientôt commencer.

Deux vaccins nord-américains mis au point depuis 2010 ont prouvé leur efficacité, mais pour diverses raisons, notamment leur coût, ils restent peu demandés sur le marché.

Une entreprise écossaise, dirigée par Roslin Technologies dans le cadre d’un accord avec le Moredun Research Institute, le Scotland’s Rural Collge et le Roslin Institute de l’Université d’Édimbourg, a conclu un accord de financement commercial pour le troisième vaccin.

Simon Wheeler, dirigeant de Roslin Technologies, est le responsable du projet. Les chercheurs principaux, le professeur David Gally de l'institut Roslin et Tom McNeilly de l'institut de recherche de Moredun, apporteront une contribution importante.

« Les Drs. David Gally et Tom McNeilly ont effectué des recherches préliminaires approfondies sur le vaccin », a déclaré Wheeler. « Ils ont fait la recherche fondamentale nécessaire pour comprendre si le vaccin fonctionne et les bases scientifiques qui le sous-tendent. »

Wheeler dit que l'équipe reste intacte alors que le vaccin atteint son développement commercial.

Selon le nouvel accord de financement, Roslin Technologies réalisera un essai de validation en deux étapes de mai à septembre 2020 dans le Nebraska.

« Le plus grand marché pour ce vaccin est les États-Unis et l'Amérique du Sud », a déclaré McNeilly. « Pour être commercialement viable, il faut montrer que le vaccin fonctionne dans leur système. »

« Nous avons une merveilleuse collaboration avec l'USDA, qui a accepté de mener un essai sur le terrain dans le Nebraska avec l'aide de Roslin Technologies. »

Une licence pour le troisième vaccin nécessitera des résultats positifs lors d’essais à grande échelle, y compris ceux impliquant les parcs d’engraissement des États-Unis. McNeilly et Gally vont concevoir et exécuter les essais sur le terrain, surveiller le bétail, administrer le vaccin et collecter les données.

« Je suis ravi que Roslin Technologies ait investi dans le vaccin, car il laisse la chance à une décennie de travail, d'investissement et de recherche de passer à la phase suivante », a déclaré Gally.

Il a également déclaré que cet investissement signifiait que l'équipe écossaise « pouvait établir une collaboration avec des partenaires américains pour comprendre le fonctionnement du vaccin. »

Le vaccin expérimental agit en limitant la l’excrétion et la transmission de E. coli O157:H7 aux bovins. Bien que les bactéries ne nuisent pas au bétail, les agriculteurs et les éleveurs seront encouragés à vacciner les animaux contre l'infection pour prévenir les dommages futurs à l'homme.

L’équipe recherche des résultats plus efficaces et plus abordables que les deux vaccins développés aux États-Unis et au Canada.

Au moment de passer à la phase commerciale, Roslin Technologies a confié à son directeur informatique, le professeur Jacqui Matthews, la responsabilité générale du projet de vaccin.

E. coli O157:H7 est un sérotype de l'espèce bactérienne Escherichia coli et est l'un des types de E. coli producteurs de shigatoxines. C'est une cause de maladie chez l'homme, généralement d'origine alimentaire, résultant de la consommation d'aliments crus et/ou contaminés, notamment le lait non pasteurisé et la viande bovine hachée insuffisamment cuite.

Les États-Unis, ainsi que le Royaume-Uni, l'Argentine et la Suède, ont des éclosions de souches plus virulentes du pathogène. Selon Roslin Technologies, E. coli O157:H7 est à l'origine de 1 à 10 infections pour 100 000 habitants.

Les personnes sont à risque lorsqu'elles entrent en contact avec les excréments des bovins ou indirectement avec de l'eau contaminée, des aliments ou l'environnement. E. coli O157:H7 peut tout provoquer, de la diarrhée à l’insuffisance rénale, à partir des toxines produites par la bactérie.

Dîner avec la reine Elisabeth et éviter une intoxication alimentaire


« L’entourage de la reine Elisabeth suit un protocole strict (pas tant que ça) à propos de l’intoxication alimentaire », source DougPowell dubarfblog.

La reine Elisabeth a un moyen astucieux de ne pas se faire intoxiquer à table. Un nouveau documentaire intitulé « Secrets of the Royal Kitchen » explore les tenants et les aboutissants des cuisines de Buckingham Palace, y compris les efforts inlassables déployés par le personnel royal pour protéger Elizabeth. Voici un aperçu de tous les éléments intéressants d’un banquet avec la reine.

Lors des banquets officiels, le personnel de Sa Majesté est tenu de suivre un protocole strict pour assurer sa sécurité sanitaire - et la longueur de ses efforts pour sa sécurité risque de vous surprendre.

Un chef personnel du palais prépare les plats pour tous les invités. Selon le New York Post, les membres du personnel d’Elizabeth ont ensuite choisi une assiette au hasard pour elle afin d’empêcher toute personne de l’empoisonner.

Le seul moyen d'empoisonner la reine Elizabeth est de contaminer tous les plats. Cette tactique a porté ses fruits jusqu'à présent, mais nous ne pouvions pas imaginer pourquoi quelqu'un voudrait empoisonner la reine.

« Une fois que tout est fini, un page choisit au hasard une des assiettes à servir à sa majesté », a déclaré Emily Andrews, correspondante de la famille royale. « Donc, si quelqu'un veut empoisonner le monarque, il doit empoisonner tout le monde. »

Le documentaire a également révélé que les invités du banquet sont tenus de respecter certaines règles strictes lorsqu'ils dînent avec la reine Elizabeth.

Cela comprend de finir son assiette avant que Sa Majesté n’ait fini de manger. C’est une vieille tradition qui était plus un problème dans le passé car les invités courraient pour finir leur plat. Ce n'est pas clair si le palais oblige les visiteurs à suivre ce protocole ou s'ils sont devenus plus flexibles ces dernières années.

Bien entendu, il existe de nombreuses autres traditions que les invités sont tenus de suivre lorsqu'ils mangent avec la reine.

Pour commencer, personne ne s'assoit avant qu'Elizabeth ne soit assise. Vous ne pouvez pas non plus commencer à manger avant qu’elle ait pris sa première bouchée.

Elizabeth a également un menu personnel qui a été élaboré à sa convenance. Elle planifie ses repas trois jours à l'avance pour donner au chef du palais suffisamment de temps pour rassembler les ingrédients.

Elizabeth choisit ses plats et ce qu’elle n’aime pas sont biffés parfois sur des pages entières, chaque fois qu'elle participe à un événement royal le soir ou qu'elle ne dîne pas au palais.

Septembre 2019: Rentrée en petite forme, seulement 33 rappels de produits alimentaires, mais 23 avec la présence de Listeria!

Calendrier du consommateur français : Tous les jours des rappels au menu?
En janvierfévriermarsavril, mai, juinjuillet et août, il y a eu respectivement, 20, 25, 35, 43, 36, 19, 26 et 46 avis rappels de produits alimentaires. 

Au 18 septembre 2019, dans un précédent article, nous en étions restés à 19 rappels soit plus d'un avis de rappel de produits alimentaires par jour!

Le total de septembre serait autour de 33 rappels, soit un total pour l'année en cours de 283  rappels!

Un grand merci au site Oulah! qui référence en temps et en ligne les avis de rappels, mieux que des revues professionnelles et des associations ou revues de consommateurs, qu'on se le dise! 

Voici donc les rappels de produits alimentaires publiés après le 18 septembre 2019, en précisant que vu le nombre important de rappels opérés par Les Fromageries Occitanes (LFO), il est possible que ce chiffre soit plus élevé.

19 septembre 2019 : rappel par Carrefour de « Jambon cuit qualité supérieure – découenné dégraissé sans traitement antibiotique 4 tranches » de la marque FQC de la société « Brocéliande AHL SAS », suite à la mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes.

20 septembre 2019 : rappel par Carrefour de fromages basques de la société LFO SAS : Bamalou au lait cru de marque Bamalou ; Bethmale de Bamalou au lait cru de marque Bamalou ; Bethmale au lait cru ; Bethmale Bamalou au lait cru ; Mouchane au lait cru de marque Bamalou ; Petit Bethmale au lait cru de marque Bamalou ; Bethmale au lait cru de marque Capitoul. Sur l’avis de rappel, il est indiqué : « Par mesure de précaution, en raison d’une suspicion de Listeria monocytogenes ». rappel tardif chez Système U de Bethmale au lait cru de marque Comptoir des Affineurs et Bamalou. La LFO SAS avait déjà procédé à trois rappels lors de la première quinzaine de septembre ...

20 septembre 2019 : rappel par Auchan de 10 lots d’une sélection fromagère du Sud-Ouest de la société FROMAPAC pour cause de présence de Listeria monocytogenes.  Rappel de 11 lots chez Carrefour. Cela semble lié à la contamination initiale chez LFO. Rappel aussi au Luxembourg

23 septembre 2019: rappel chez Intermarché de Bethmale au lait cru –180 g de marque Capitoul et de Bethmale au lait cru –190 g de marque Comptoir des Affineurs par la société LFO SAS.Un contrôle microbiologique a mis en évidence dans les produits cités ci-dessus la présence de Listeria monocytogenes
Une notification au RASFF de l'UE par la France a eu lieu le 23 septembre 2019. Rappel au Luxembourg de Bethmale de marque Bamalou le 25 septembre.

24 septembre 2019: rappel par Netto de Bethmale d'environ 200 g (190 ou 200 g?) de la société Fromapac. On suppose que c'est pour cause de présence de Listeria monocytogenes car l'information fournie ne le précise, elle indique simplement que c'est un fromage au lait cru ... C'est une information de hard discounter très très rapide ... ça mérite une mention spéciale! Voir aussi l'article sur les bizarreries des rappels.

A noter que quatre références de fromages sont en tout rappelées, Fromapac Bethmale d’environ 200 g mais aussi du Bethmale de marque Capitoul et de la marque Comptoirs des Affineurs, une sélection fromgère du Sud-Ouest de chez Fromapac et du Bethmale au lait cru de la marque Comptoir des Affineurs. 

25 septembre 2019: rappel d'une matière grasse tartinable Bio Vegan de marque Naturli en raison de la présence de lait non mentionné sur l'étiquetage.Source DGCCRF. A noter que le rappel en Allemagne a eu lieu le 23 août 2019. Cela fait à une notification au RASFF de l'UE par le Royaume-Uni le 8 août 2019 ...

25 septembre 2019 : La DGCCRF rapporte le rappel de quatre produits de farine de sarrasin 500 g Bio des marques Ma Vie Sans Gluten / Jardin Bio / Nature & Cie / Jardin Bio / Graines d'Alisa, suite à une détection d’alcaloïdes tropaniques (Datura) à un taux supérieur aux recommandations. Il y avait déjà eu deux rappels pour ce type de produits en août 2019, 1 et 2. Ne dit-on pas, jamais deux sans trois ... Pour mémoire, un rappel de farine de sarrasin de la marque Ma Vie Sans Gluten chez Naturalia avait déjà été effectif le 18 septembre dans cet article du blog.

25 septembre 2019 : rappel par Casino de BQ Bethmale 200 g de la société FROMAPAC pour cause de présence de Escherichia coli O26:H11.

25 septembre 2019 : rappel par Casino de fromages de la spécialité fromagère Sud-Ouest de la société FROMAPAC pour cause de présence de Escherichia coli O26:H11.

23 septembre 2019: rappel chez Intermarché de Bethmale au lait cru de marque Comptoir des Affineurs par la société LFO SAS en raison d’une suspicion de Listeria monocytogenes dans le produit.

25 septembre 2019 : rappel par Netto de Tomates pelées concassées 390 g de marque Gotxoki de la société ELIKA en raison d’un risque de présence de graines de datura. Rappel un jour plus tard chez Intermarché.

26 septembre 2019: Information de CarrefourSur demande de la société Les Fromageries Occitanes, la société FROMAPAC procède au rappel consommateurs de fromages de la Sélection fromagère Sud-Ouest, un contrôle réalisé chez les Fromageries Occitanes a mis en évidence un résultat non conforme sur le BETHMALE présent dans l’assiette fromagère Sud-Ouest : présence de Escherichia coli O26:H11. La France a notifiée le 27 septembre 2019 au RASFF de l'UE la présence de Escherichia coli O26:H11 dans du Bethmale au lait cru.

27 septembre 2019 : rappel d’ananas en conserve de marque Mount Elephant de Chine. Présence possible de fil métallique. Source DGCCRF. Ce rappel fait suite à une notification d’alerte des Pays-Bas au RASFF de l’UE le 24 septembre 2019.

27 septembre 2019 : La société « LE CHEF » procède le 27 septembre 2019 au rappel du Couscous 350 g vendu au rayon frais traditionnel de chez Carrefour, suite à la mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes.
Ce lot ne se trouve plus en magasin, sa date de péremption étant dépassée. Nous procédons néanmoins, par mesure de précaution, au rappel des produits qui seraient potentiellement encore détenus par des consommateurs et qui l’aurait congelé.

Pour l'ensemble des rappels de septembre 2019, Listeria monocytogenes arrive très largement en tête avec près de 23 sur 33 rappels ... viennent ensuite,
  • Datura : 3
  • STEC : 4
  • Allergènes : 4
  • Corps étrangers : 2
  • Salmonella : 1
Au niveau du RASFF de l’UE, à fin septembre 2019, nous en sommes à 155 notifications pour les produits d’origine France, le record de 2019 avec 215 notifications sera-t’il battu ?

62 sur 155 sont notifiées par la France, soit 40% des notifications.

Dans le détail, cela donne la part du lion principalement aux micro-organismes dangereux et d'altération,
  • Salmonella : 21
  • Listeria monocytogenes : 19
  • Escherichia coli et STEC : 18
  • Anisakis : 17
  • Allergènes : 10
  • Corps étrangers : 10
  • Ambroisie : 8
  • Norovirus : 6
  • DSP (phycotoxines) : 6
  • Histamine : 4
  • Produits infestés par des moisissures : 4
  • Mycotoxines : 2

Parmi les pathogènes, norovirus, Listeria et Salmonella, notons un total de huit notifications pour des cas d’intoxication alimentaire.