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mardi 10 janvier 2023

Le tweet de la semaine !

 Merci à Olivier Masbou et son excellent blog-notes de m'avoir signalé cette information.

jeudi 22 décembre 2022

Les éleveurs néo-zélandais toujours «asphyxiés» par le plan de taxation punitive

Le blog vous en avait déjà parlé dans «En Nouvelle-Zélande, une police des pets de vaches ?»

«Les éleveurs néo-zélandais toujours «asphyxiés» par le plan de taxation», source La France Agricole.

Malgré des changements apportés au plan de taxation des émissions de gaz à effet de serre émises par les animaux d’élevage, les agriculteurs néo-zélandais ne décolèrent pas. Ils dénoncent une «réponse punitive» du gouvernement, qui fait de «vagues promesses».

Dévoilé le 11 octobre dernier, le plan controversé du gouvernement néo-zélandais sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre du bétail ne passe toujours pas auprès des éleveurs. Et ce, malgré plusieurs changements apportés ce mercredi 21 décembre 2022.

Le méthane, un facteur du changement climatique
La Nouvelle-Zélande entend mettre sur pied la première taxe sur les émissions de méthane et de protoxyde d'azote au monde, pour contrôler l'empreinte environnementale de ses six millions de vaches et vingt-six millions de moutons.

Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant de changement climatique. Ce composé chimique est responsable d'environ 30% du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, bien qu'il ne représente qu'une fraction de la composition du gaz à effet de serre.

Développer la sylviculture pour réduire la taxe
Selon la première version du plan néo-zélandais, les éleveurs devront payer en fonction des émissions de leurs animaux, ce qui a fait bondir la communauté agricole néo-zélandaise et provoqué des manifestations à la fin d'octobre.

Les fermiers avaient tout simplement demandé à la Première ministre, Jacinda Ardern, d'abandonner cet impôt, en pointant le risque d'une augmentation des prix des denrées alimentaires.

L'un des changements apportés par le gouvernement inclut la possibilité de contrebalancer les émissions de carbone animales par le développement de la sylviculture sur les exploitations, afin de profiter d'une taxe faible. «Notre objectif commun est d'aider les fermiers à exporter plus, réduire leurs émissions et faire en sorte que notre secteur agricole reste compétitif au niveau international», a déclaré Jacinda Ardern dans un communiqué.

Un plan qui ne passe toujours pas
«La Nouvelle-Zélande est la seule à opter pour une réponse punitive», a critiqué dans un communiqué le président de la Fédération des fermiers néo-zélandais, Andrew Hoggard, ajoutant que la production agricole était un secteur «efficace» et «non-subventionné».

Il a également accusé le gouvernement de faire «de vagues promesses», malgré la volonté de Jacinda Ardern de mettre en place «un système de réduction des émissions durable».

jeudi 17 novembre 2022

L'agribashing au quotidien sur une radio publique

samedi 5 novembre 2022

Petit message d'un agriculteur à ceux qui les insultent en permanence

Celui qui est interpellé ici est, me semble-t-il, une personne en particulier, qui se dit journaliste, mais il y en a tant d'autres ...

Un complément par un journaliste ou un militant sur Radio-France, pluralité oblige ...
Je ne connais pas Chantal Morel et je trouve que ses propos sont sensés.

jeudi 20 octobre 2022

Nouvelle-Zélande : Manifestation contre un projet de taxation des «pets» de vache»

Après En Nouvelle-Zélande, une police des pets de vaches ?, voici «Manifestation contre un projet de taxation des «pets» de vache», source AGIR du 20 octobre 2022.

Des fermiers ont manifesté jeudi en Nouvelle-Zélande contre un projet du gouvernement de taxer les émissions de gaz à effet de serre du bétail. Des convois ont convergé vers Wellington, Auckland, Christchurch et plusieurs autres communes de l'archipel.

Les participants demandaient au gouvernement de centre-gauche de renoncer à son projet de taxer «les pets et les rots» émis par les animaux d'élevage. La semaine dernière, la première ministre Jacinda Ardern a révélé un plan visant à mettre en place un impôt de ce type, ce qui constituerait une première mondiale.

Les gaz, comme le méthane, naturellement émis sous forme de pets et de rots par les 6,2 millions de vaches et 26 millions de moutons néo-zélandais, ainsi que le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail, figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.

Vendre la viande plus chère
Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant contribuant au réchauffement climatique.

Cette taxe est nécessaire pour ralentir le changement climatique, a fait valoir Mme Adern. Elle pourrait même bénéficier aux agriculteurs, qui pourront ainsi vendre une viande plus onéreuse, car respectueuse du climat.

Mais «nous n'allons pas l'accepter», lui ont répondu jeudi les fermiers. Des milliers de travailleurs du secteur agricole se sont joints à la manifestation pour décrier ce projet de loi.

«L'engagement idéologique du gouvernement en faveur de taxes punitives et contre-productives sur les émissions de la production agricole menace l'existence des communautés rurales», a déclaré Bryan McKenzie de Groundswell NZ, l'organisation à l'origine de cette manifestation.
Source : Agence Télégraphique Suisse (ATS)

mercredi 12 octobre 2022

En Nouvelle-Zélande, une police des pets de vaches ?

Dans la série, passé les bornes, il n'y a plus de limites, voici que «La Nouvelle-Zélande veut taxer les pets de vaches», source AGIR.

La Nouvelle-Zélande a dévoilé mardi son projet de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d'élevage. Cela dans le cadre d'une proposition controversée visant à lutter contre le changement climatique.

La Première ministre Jacinda Ardern a déclaré que cette taxe serait la première de ce type au monde. Les gaz naturellement émis par les 6,2 millions de vaches néo-zélandaises figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.

Le programme prévoit que les agriculteurs paient pour les émissions de gaz de leurs animaux, comme le méthane contenu dans les pets et les rots des vaches, et le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail.

Compensation
Mme Ardern a déclaré aux agriculteurs qu'ils devraient être en mesure de récupérer leur argent, en augmentant les prix de leurs produits respectueux du climat.

Elle a déclaré que cette «proposition réaliste» réduirait les émissions agricoles tout en rendant les produits plus respectueux de l'environnement, renforçant ainsi la «marque d'exportation» de la Nouvelle-Zélande.

Le gouvernement espère aboutir à une signature de son projet d'ici à l'année prochaine et la taxe pourrait être introduite dans trois ans.

Coût électoral?
Mais avec les élections prévues dans quinze mois en Nouvelle-Zélande, ce projet pourrait coûter à Mme Ardern des bulletins de vote ruraux, car les agriculteurs ont rapidement condamné le projet.

Andrew Hoggard, président du lobby Federated Farmers, a déclaré que ce projet «arracherait les tripes des petites villes de Nouvelle-Zélande». La taxe pourrait, selon lui, inciter les agriculteurs à faire pousser des arbres sur des champs actuellement utilisés pour l'élevage.

L'organisation «Beef + Lamb New Zealand», qui représente les éleveurs d'ovins et de bovins du pays, estime de son côté que le projet ne tient pas compte des mesures rurales déjà en place pour lutter contre les gaz à effet de serre.

«Les agriculteurs néo-zélandais possèdent plus de 1,4 million d'hectares de forêts primitives sur leurs terres qui absorbent le carbone», a souligné son président Andrew Morrison.

NB : On lira aussi une version dans La France Agricole.

Complément

dimanche 31 juillet 2022

Des éleveurs français vont encore disparaître si on se bouge pas maintenant !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 9 avril 2022

Etats-Unis: Des analyses révèlent la présence d’antibiotiques chez des bovins ‘élevés sans antibiotiques’

«Des analyses révèlent la présence d’antibiotiques chez des bovins ‘élevés sans antibiotiques’», source article de Chris Dall dans CIDRAP News.

Une nouvelle étude soulève des questions troublantes sur la mesure dans laquelle les consommateurs peuvent faire confiance aux étiquettes de viande qui prétendent que les animaux ont été élevés sans l'utilisation d'antibiotiques.

L'étude, publiée dans Science, a révélé que, sur une période de 7 mois, dans 42% des parcs d'alimentation certifiés élevés sans antibiotiques (ESA) dans un seul abattoir de bovins, au moins un animal a été testé positif aux antibiotiques régulièrement utilisés dans aliments pour animaux et dans l’eau. Les bovins provenant de lots avec au moins un test positif représentaient environ 15% des bovins certifiés ESA transformés dans l'installation.

Dans 5% des lots, tous les bovins ont été testés positifs aux antibiotiques. Le label ESA n'est que l'une des nombreuses étiquettes approuvées par l’USDA par l'intermédiaire du Food Safety Inspection Service (FSIS). D'autres labels incluent «Aucun antibiotique administré», «Aucun antibiotique ajouté», «Élevé sans antibiotique» et «Jamais aucun antibiotique». La viande de bovins, de porcs et de volailles qui ne reçoit pas d'antibiotiques est vendue sous ces labels

L’étiquetage affirme que les animaux n'ont reçu aucun antibiotique à aucun stade de leur vie. Les producteurs de viande qui utilisent cet étiquetage facturent plus cher leurs produits pour couvrir les coûts de production plus élevés, et les consommateurs qui s'inquiètent de l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux producteurs d'aliments ou qui pensent simplement que la viande élevée sans antibiotiques est plus saine, comptent sur eux.

Mais l'auteur principal de l'étude, menée par des chercheurs de l’Antibiotic Resistance Action Center de l'Université George Washington et de Food In-Depth, dit que les résultats pourraient affaiblir la confiance des consommateurs dans ces labels.

«Il s'agit d'une stratégie basée sur le marché pour réduire l'utilisation d'antibiotiques dans la production animale», a dit Lance Price, fondateur et codirecteur de l'Antibiotic Resistance Action Center à CIDRAP News. «Mais cela ne fonctionne que si l’étiquetage est vrais.»

Les labels ne sont pas soutenus par des essais
Le problème, comme l'expliquent Price et ses co-auteurs, est qu'il n'y a pas de véritable mécanisme d'application pour prouver si les producteurs de viande adhèrent aux allégations d'élevage d'animaux sans antibiotiques.

Les producteurs qui souhaitent commercialiser leurs produits sous ces labels doivent soumettre à l'USDA la descriptions des contrôles qu'ils utiliseront pour s'assurer que leurs animaux ne reçoivent pas d'antibiotiques, ainsi que leur protocole de traçabilité et de séparation des produits ESA et une déclaration sur l’honneur signée décrivant comment les animaux ont été élevés pour soutenir les allégations du label. Les animaux malades qui ont besoin d'antibiotiques pour traiter une infection sont censés être isolés et ne peuvent plus être vendus sous le label ESA.

L'USDA, cependant, n'effectue d’essais pour vérifier les allégations. Le FSIS effectue occasionnellement des analyses - sur environ 7 000 animaux par an - pour détecter les résidus d'antibiotiques dans la viande dans le cadre du programme national sur les résidus, mais ces analyses cherchent à déterminer si les antibiotiques dans les tissus animaux dépassent les limites maximales de résidus fixées par la Food and Drug Administration (FDA). L'agence effectue également ces analyses pour rechercher des résidus de produits chimiques et de pesticides.

«Ils recherchent des résidus qui pourraient nuire à quelqu'un s'ils mangeaient de la viande», a dit Gail Hansen, consultante en santé publique et vétérinaire qui n'a pas participé à l'étude. «Et ils ne testent qu'un petit nombre d'animaux.»

De plus, les analyses utilisées par le FSIS pour détecter les résidus d'antibiotiques sont basés sur d'anciennes définitions liées aux réactions allergiques et ne sont pas suffisamment sensibles pour déterminer si un animal a reçu des antibiotiques, a expliqué Price. «Ils ne sont certainement pas utilisés pour vérifier les allégations d'abstinence absolue», a-t-il dit.

En outre, en vertu de la loi, l'USDA a le pouvoir exclusif de déterminer si l’étiquetage de la viande est véridique ou exact. Cela offre une couverture aux entreprises de viande et aux distributeurs.

Préoccupés par cette faiblesse potentielle, Price et ses collègues se sont rendus dans une installation qui abattait du bétail pour le marché ESA et ont analysé des prélèvements d'urine du bétail à l'aide d'un test rapide à flux latéral qui dépiste 17 antibiotiques couramment utilisés dans les aliments pour animaux et l'eau. Pendant 7 mois, ils ont prélevé des animaux de chaque lot de bovins ESA livrés pour la transformation dans l'installation (taille moyenne du lot, 122 bovins, nombre moyen d'animaux testés par lot, 2).

Dans l'ensemble, ils ont testé 699 bovins provenant de 312 lots et de 33 parcs d'engraissement différents certifiés ESA. Les lots comprenaient 38 219 bovins, qui faisaient tous partie d'un programme «Jamais aucun antibiotique (No Antibiotics Ever)». Trois des parcs d'engraissement avaient plusieurs lots dans lesquels tous les prélèvements étaient positifs pour les antibiotiques, quatre avaient les deux prélèvements positifs dans un seul lot et sept avaient un prélèvement positif dans plus d'un lot. Les antibiotiques les plus couramment détectés étaient la chlortétracycline et l'oxytétracycline.

«Ce sont des médicaments qui sont utilisés dans les aliments pour animaux et au niveau du troupeau», a dit Price, très probablement pour la prévention des maladies. Avec le bœuf élevé de manière conventionnelle, les parcs d'engraissement sont les endroits où les antibiotiques sont couramment utilisés pour prévenir les maladies qui surviennent pendant le processus d'expédition (fièvre de l'expédition) ou découlent d'une alimentation riche en nutriments, qui peuvent provoquer des abcès du foie. De toute façon, le bétail ESA ne devrait pas les recevoir.

Problèmes d'utilisation excessive d'antibiotiques dans la production de viande
Qu'il s'agisse de producteurs qui trichent intentionnellement le système ou simplement de la paperasse bâclée, a dit Price, les résultats fournissent la preuve que les animaux traités aux antibiotiques font leur entrée dans le programme ESA. Et en tant que personne qui a soutenu ces labels et encouragé les consommateurs préoccupés par l'utilisation d'antibiotiques dans le bétail à les rechercher, cela l’a perturbé.

«Professionnellement, j'envoie des gens vers ces labels depuis des années», a-t-il déclaré. «Personnellement, en tant que consommateur qui a dépensé des milliers de dollars pour ces produits au fil des ans… est-ce que j'en ai eu pour mon argent ?»

La préoccupation concernant l'utilisation excessive d'antibiotiques médicalement importants - les antibiotiques qui sont également utilisés pour traiter les infections humaines - chez les bovins et autres animaux producteurs de denrées alimentaires est qu'elle contribue à la croissance et à la propagation de bactéries résistantes aux antibiotiques. En 2017, la FDA a imposé des règles qui empêchent les producteurs d'utiliser des antibiotiques pour stimuler la croissance, mais l'industrie utilise toujours une grande quantité d'antibiotiques médicalement importants dans les aliments pour animaux et l'eau pour la prévention des maladies.

L'espoir des défenseurs de la gestion des antibiotiques est que la demande croissante de viande ESA pourrait freiner l'utilisation d'antibiotiques dans la production de viande.

Matthew Wellington, directeur de la campagne de santé publique de l’US PIRG (Public Interest Research Groups) Education Fund, qui a fait pression sur l'industrie de la viande pour qu'elle cesse de surutiliser des antibiotiques médicalement importants par le biais de campagnes auprès des consommateurs, déclare que l'étude est un signe que l'USDA doit intensifier ses systèmes de contrôle et de vérification.

Les consommateurs ont besoin d'être convaincus que lorsqu'ils votent avec leur portefeuille pour soutenir la viande élevée sans abus d'antibiotiques, cela va aux producteurs qui respectent vraiment ces normes», a-t-il déclaré.

Invité à commenter les résultats, un porte-parole du FSIS a dit que rien n'indiquait que la viande analysée était impropre à la consommation et qu'il enregistrait toutes les non-conformités des limites maximales de résidus détectées. Mais la personne a déclaré que le FSIS avait hâte d'examiner l'étude pour déterminer les prochaines étapes «le cas échéant».

«Le FSIS prend très au sérieux sa responsabilité de s'assurer que les étiquetages de viande, de volaille et des ovoproduits soient véridiques et non trompeurs», a dit le porte-parole. «Les étiquetages peuvent être annulés s'il existe des preuves que la déclaration n'est pas véridique.»

Suppression de l'incitation à tricher
À l'avenir, Price et ses collègues exhortent l'USDA à mettre en place un système de vérification rigoureux pour s'assurer que les déclarations ESA soient véridiques. Cela pourrait être fait, a déclaré Price, en suivant un protocole similaire à celui utilisé dans leur étude : en utilisant des tests sensibles en temps réel et en échantillonnant quelques animaux par lot.

«Cela pourrait être fait de façon très bon marché, très rapidement et à temps pour rediriger ces animaux afin qu'ils ne se rendent pas sur le marché ESA», a-t-il déclaré.

Les auteurs de l'étude recommandent également que l'USDA crée un fonds pour indemniser les producteurs d’animaux ESA s'ils doivent traiter leurs animaux avec des antibiotiques et les isoler du marché des animaux ESA. Le fonds couvrirait l'argent supplémentaire que les agriculteurs et les éleveurs consacrent aux suppléments et que les exploitants de parcs d'engraissement dépensent pour des régimes moins riches en énergie pour les bovins ESA. Cela permettrait aux producteurs d’animaux ESA de donner la priorité au bien-être animal sans craindre de perdre leur investissement.

Dans le système actuel, dit Hansen, il n'y a pas beaucoup d'incitations à respecter les règles. Les agriculteurs et les éleveurs élevant des bovins ESA subissent une perte importante s'ils doivent administrer des antibiotiques à un animal juste avant l'abattage.

«Nous avons beaucoup d'incitations à faire de mauvaises choses, et pas beaucoup d'incitations à faire de bonnes choses», a-t-elle dit. «Il doit y avoir un moyen d'indemniser les agriculteurs et les éleveurs s'ils doivent donner des antibiotiques pendant un certain temps.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

jeudi 10 mars 2022

France: Les pratiques agricoles en question

Mise à jour du 12 mars 2022. On lira Le bruit et l’odeur des vaches: un éleveur condamné en appel

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog. 

mardi 8 mars 2022

Sur les Champs-Elysées, la «folie» d’une transhumance béarnaise

Sur les Champs-Elysées, la «folie» d’une transhumance béarnaise, à voir sans modération ...

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

vendredi 11 février 2022

Protégeons ceux qui nous nourrissent

«Des éleveurs témoignent de leur souffrance dans une vidéo», source agri-mutuel.

Si les associations animalistes qui s’introduisent dans les élevages défrayent régulièrement la chronique médiatique, Les Z’Homnivores, collectif d’acteurs de la production alimentaire, n’entendent pas leur laisser le monopole du registre dramatique. L’organisation a recueilli, dans une vidéo, les témoignages d’éleveurs victimes de ces intrusions et dénonce les conséquences psychologiques importantes de ces actions sur les éleveurs.

Depuis quelques années, des associations qui ont pour but de mettre fin à l’élevage s’introduisent régulièrement dans les exploitations et multiplient les actions de dégradation, de harcèlement et de «name and shame» sur les éleveurs. Avec des conséquences psychologiques non négligeables pour ces derniers. Dans une vidéo, le collectif les Z’Homnivores dénonce la violence des actions menées par les militants de ces associations, en donnant la parole aux éleveurs.

En 2020, une trentaine d’actes de violence animaliste ont été commis dans des fermes à des fins idéologiques, rappelle l’organisation. «Une tendance qui ne cesse de progresser et dont les chiffres ne révèlent qu’une infime partie de la réalité au regard du peu de plaintes déposées par les victimes», ajoute le collectif.

Témoignant à visage caché, les éleveurs émus relatent le sentiment de peur suite à ces attaques. Philippe (le prénom a été changé) avoue avoir été «complètement choqué» par l’intrusion. D’autres dénoncent l’humiliation qui a suivi, la honte vis-à-vis des voisins. «On a eu peur des représailles, peur pour les enfants», explique un éleveur. «Je n’osais plus sortir», ajoute un autre.

Retrouvez en vidéo le témoignage des éleveurs:
Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mardi 26 octobre 2021

Soutenons nos éleveurs

Le blog relaie bien volontiers un article de Réussir, «Sanders soutient les éleveurs à travers une campagne de communication».
Signée «Soutenons nos éleveurs», cette campagne en ligne s’adresse à tous les consommateurs et à pour but de les faire réfléchir aux réalités de l’élevage.

Le saviez-vous ?

Près d’un poulet sur 2 consommé en France est importé* et les importations de poulets ont quasiment doublé en 20 ans, passant de 25% en 2000 à 45% en 2020.

Peut-être faites-vous déjà partie des consommateurs qui prêtent attention à l’origine de votre poulet lorsque vous êtes dans les rayons de votre supermarché ou bien chez votre commerçant préféré ? Si c’est le cas, vous contribuez déjà à soutenir nos éleveurs français qui font tant pour nous nourrir et ils vous en remercient.

Mais vous êtes-vous déjà demandé d’où venait le poulet qui constitue les plats que vous choisissez au restaurant, à la cantine, quand vous achetez un sandwich… ? On y pense moins mais ces occasions de consommation sont tout aussi fréquentes et souvent synonymes d’importation.**


*42% pour être précis (source FranceAgriMer d'après Eurostat et douane française)
**70% à 80% du poulet consommé en restauration collective est importé (source Anvol, interprofession de la filière avicole)

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mardi 21 septembre 2021

L'utilisation d'antibiotiques chez les volailles britanniques a considérablement diminué, selon un rapport

«L'utilisation d'antibiotiques chez les volailles britanniques a considérablement diminué, selon un rapport», source CIDRAP News.

L'utilisation d'antibiotiques par les aviculteurs au Royaume-Uni a diminué de près de 75 % depuis 2012, selon un rapport publié par le British Poultry Council (BPC) la semaine dernière.

Le rapport du BPC 2021 sur la gestion des antibiotiques montre que les agriculteurs britanniques élevant des poulets, des dindes et des canards ont utilisé 21 tonnes d'antibiotiques en 2020, contre 81,7 tonnes en 2012, soit une baisse de 74,2%.

L'utilisation de fluoroquinolones et d'antibiotiques d'importance critique a diminué respectivement de 97,2% et 95,5%. L'utilisation d'antibiotiques chez les poulets et les dindes est inférieure aux objectifs sectoriels approuvés par le gouvernement et fixés par la Responsible Use of Medicines in Agriculture Alliance, qui établit des normes pour la sécurité des aliments, la santé animale et le bien-être des animaux dans l'industrie britannique de l'élevage.

Cete baisse fait suite à la mise en place en 2011 du BPC Antibiotic Stewardship Scheme, en vertu duquel le secteur avicole britannique a mis fin à l'utilisation préventive des antibiotiques, introduit une interdiction volontaire de l'utilisation des céphalosporines de troisième et quatrième générations, s'est engagé à réduire l'utilisation des fluoroquinolones et a arrêté en utilisant l'antibiotique de dernier recours la colistine.

«En tant que secteur produisant la moitié de la viande consommée par ce pays, notre gestion des antibiotiques joue un rôle crucial dans la santé et le bien-être des oiseaux, en garantissant une utilisation responsable des antibiotiques, en protégeant l'efficacité des antibiotiques et en aidant à produire des aliments en qui les gens peuvent avoir confiance», a dit le responsable du BPC, Richard Griffiths, dans un communiqué de presse du BPC.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

mardi 18 mai 2021

Agribashing : le ras-le bol des éleveurs bovins

Une tribune est parue dans Le Point du 12 mai 2021 par les syndicats Confédération Paysanne, Fédération Nationale Bovine, Coordination Rurale et Jeunes Agriculteurs, «Viande rouge et environnement : pour en finir avec les contre-vérités»

Les représentants des quatre principaux syndicats des éleveurs de bovins viande dénoncent un débat public déconnecté des réalités.

Comme le rapporte sur son blog-notes, Olivier Masbou, Le fait est suffisamment rare pour ne pas lui accorder une grande signification. La Confédération Paysanne, la Fédération Nationale Bovine, la Coordination Rurale et les Jeunes Agriculteurs ont signé une tribune commune.

Extraits : « cela fait des années que circulent des contre-vérités sur les empreintes écologiques de nos productions, fondées sur des données issues de la méthode d’analyse de cycle de vie, ACV, conçue à l’origine pour l’industrie ». Ce calcul « est défavorable aux systèmes d’élevage bovins dédiés à la production de viande rouge en France : une immense majorité de fermes familiales, autonomes et basées sur l’herbe, reconnues pour leurs vertus agro-écologiques (.) plus le cycle de vie est long, plus le produit est pénalisé. Ainsi, une viande produite industriellement en feedlot (système hors sol américain) a une meilleure empreinte carbone qu’une viande de vache élevée sur nos prairies (.) Les ‘empreintes eau’ annoncent des quantités astronomiques d’eau pour produire 1 kg de viande : elles prennent en compte pour 95 % l’eau de pluie qui tombe sur nos prairies (.) Les vrais écologistes et agronomes le savent : il ne peut y avoir d’agriculture durable sans élevage. Certains pourront en conclure que produire des céréales ou des légumes serait plus efficient sur nos sols. Mais il faut vraiment ne jamais sortir de chez soi pour imaginer que l’on peut cultiver des végétaux partout. Les monts du Cantal ou les piémonts du Morvan n’ont pas la fertilité de la Beauce. L’herbe, que seuls les ruminants peuvent digérer, y est la seule option ». Les auteurs demandent la création de « méthodes d’évaluation qui permettent une information fiable des consommateurs(.) Et en attendant, que cesse la diffusion de ces chiffres biaisés ».

Le texte est signé par Alexandre Armel, éleveur dans l’Allier, responsable section viande de la Coordination rurale ; Bruno Dufayet, éleveur dans le Cantal, président de la Fédération nationale bovine ; Nicolas Girod, éleveur dans le Jura, porte-parole de la Confédération paysanne ; Mathieu Theron, éleveur dans le Cantal, responsable bovins viandes des Jeunes Agriculteurs.

Autre exemple dans les salades cette fois-ci, sans doute en rapport avec une émission de radio sur le bio où, selon Alerte Envoronnement, c'était mensonges à tous les étages ...

lundi 29 mars 2021

Manifestations d'éleveurs à Clermont-Ferrand et Lyon pour «défendre leur métier»

Les éleveurs à Clermont-Ferrand et Lyon pour «défendre leur métier», source AFP le 26 mars 2021

«France, veux-tu encore de tes paysans ?» : des milliers d'éleveurs ont manifesté jeudi à Clermont-Ferrand et à Lyon pour «défendre leur métier» et réclamer des «réponses rapides» au gouvernement, ont constaté des journalistes de l'AFP.

À la mi-journée, quelque 800 tracteurs, selon les organisateurs, avaient pris place face à la statue de Vercingétorix place de Jaude dans le centre de Clermont-Ferrand, venus des quatre départements auvergnats, mais aussi de la Bourgogne, du Limousin, du Lot, de l’Aveyron, de la Loire ou de la Nièvre, entraînant d’importantes perturbations sur les principales voies d’accès à la ville dans la matinée.

«Paysans en péril, Macron réagis !», «Doit-on mourir pour vous nourrir ?», «N’abandonnez pas les éleveurs», pouvait-on lire sur les pancartes installées sur les engins, parfois surmontées d’un mannequin au bout d’une corde. À Lyon, environ 200 tracteurs selon les organisateurs, 132 selon la préfecture, ont également convergé en fin de matinée vers le centre. Ils étaient partis dans la matinée notamment de la Loire, de l’Ain ou bien de l’Isère et avaient emprunté l’A43, l’A7 ou l’A89 où la circulation avait été momentanément perturbée. Les tracteurs ont ceinturé à la mi-journée la place Bellecour, où des responsables syndicaux ont pris la parole sur une estrade surmontée d’une banderole «On vous nourrit, mangez Français».

Les éleveurs estiment que le prix de la viande payé aux producteurs est trop bas et réclament le maintien des aides européennes, alors que les consultations sont en cours sur la future Pac (Politique agricole commune). «On est venus défendre notre métier, face à une avenir incertain. Avec les baisses qu’on nous annonce, nos revenus vont être très impactés. La loi Egalim (loi alimentation), c’est du pipeau !», a notamment déclaré à l’AFP Maxime Donavy, éleveur venu du Cantal pour manifester à Clermont-Ferrand.

Complément du 31 mars 2021.

Autre complément, l'agribashing en direction de nos enfants sur TF1, 

Mise à jour du 20 avril 2021. On lira «Il ne faut pas désagriculturaliser la France comme elle a été désindustrialisée!» paru le 20 avril 2021 dans Figaro/Vox. Tribune disponible en intégralité.

La géographe Sylvie Brunel appelle à protéger et à venir en aide à l’agriculture française, qui est un secteur stratégique essentiel pour l’avenir du pays.

Quel que soit leur modèle agricole, les paysans de France sont les premiers artisans de notre santé et de notre indépendance économique, mais aussi de notre écologie quotidienne.

L’agriculture française, familiale, est durable, par ses méthodes très exigeantes, les paysages qu’elle produit, qui font de notre pays la première terre d’accueil des touristes dans le monde.

jeudi 4 février 2021

Le Danemark va durcir les règles à propos de Salmonella Dublin dans le bétail

«Le Danemark va durcir les règles à propos de Salmonella Dublin», source article de Joe Whitworth paru le 4 février 2021 dans Food Safety News.

L'Administration vétérinaire et alimentaire danoise renforce les contrôles sur un type de Salmonella chez les bovins.

Salmonella Dublin peut provoquer des fausses couches et une réduction de la production de lait chez les vaches ainsi que des maladies graves chez l'homme. Le bétail peut être infecté sans être malade.

L'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) intensifie les contrôles dans les troupeaux qui se révèlent infectés. L'objectif est d'éradiquer le pathogène dans la production bovine.

Efforts continus

À partir de juillet, les propriétaires de troupeaux infectés subiront deux inspections annuelles de l'administration vétérinaire et alimentaire danoise qu'ils devront payer pour vérifier si les restrictions sont respectées dans le cadre d'un programme de contrôle récemment approuvé.

Actuellement, environ 10% des troupeaux de bovins sont infectés par Salmonella Dublin, contre 25 % en 2002. L'objectif initial était d'éradiquer Salmonella Dublin d'ici 2012. Le nombre de consommateurs infectés a presque diminué de moitié, passant de 44 en 2002 à 25 en 2017.

«Par conséquent, nous savons que les éleveurs de bovins peuvent se débarrasser de Salmonella Dublin s'ils assurent une bonne hygiène et séparent les animaux infectés et en bonne santé», a dit Annette Perge, de l'administration vétérinaire et alimentaire danoise.

Le futur plan de lutte comportera deux niveaux d'infection par Salmonella Dublin - troupeaux de bovins infectés et non infectés - au lieu des trois actuels. Il y aura également des exigences plus strictes pour les plans d'action dans les troupeaux infectés, un échantillonnage accru et des plans doivent être préparés avec un vétérinaire.

Plan multi-agences

L’Administration vétérinaire et alimentaire danoise, l’Université technique du Danemark, l’Université de Copenhague, le Conseil danois de l’agriculture et de l’alimentation, SEGES (un centre de connaissances et d’innovation agricoles) et l’Association vétérinaire danoise ont préparé le plan.

Les éleveurs doivent déjà tester les animaux pour Salmonella Dublin quatre fois par an. Si un troupeau est infecté, l’Administration vétérinaire et alimentaire danoise fixe des exigences particulières pour la manipulation des animaux afin d’empêcher la propagation de l’infection. Il est également interdit à l'éleveur de vendre ou de déplacer les animaux.

Chaque année, 20 à 30 personnes contractent une infection à Salmonella Dublin. C'est fatal pour un sur trois.

Les personnes peuvent être infectés par Salmonella Dublin au contact du bétail. Cela peut également être transmis par les aliments, tels que la viande fraîche ou le lait non pasteurisé, provenant d'animaux infectés.

En 2018, le ministère de l'Environnement et de l'Alimentation a adopté une loi sur le contrôle de Salmonella Dublin chez les bovins.

À l'époque, le gain financier pour l'industrie résultant de l'éradication de ce type de Salmonella était estimé entre 23 et 28 millions de couronnes danoises (3,7 à 4,5 millions de dollars américains) par an.