vendredi 11 février 2022

Protégeons ceux qui nous nourrissent

«Des éleveurs témoignent de leur souffrance dans une vidéo», source agri-mutuel.

Si les associations animalistes qui s’introduisent dans les élevages défrayent régulièrement la chronique médiatique, Les Z’Homnivores, collectif d’acteurs de la production alimentaire, n’entendent pas leur laisser le monopole du registre dramatique. L’organisation a recueilli, dans une vidéo, les témoignages d’éleveurs victimes de ces intrusions et dénonce les conséquences psychologiques importantes de ces actions sur les éleveurs.

Depuis quelques années, des associations qui ont pour but de mettre fin à l’élevage s’introduisent régulièrement dans les exploitations et multiplient les actions de dégradation, de harcèlement et de «name and shame» sur les éleveurs. Avec des conséquences psychologiques non négligeables pour ces derniers. Dans une vidéo, le collectif les Z’Homnivores dénonce la violence des actions menées par les militants de ces associations, en donnant la parole aux éleveurs.

En 2020, une trentaine d’actes de violence animaliste ont été commis dans des fermes à des fins idéologiques, rappelle l’organisation. «Une tendance qui ne cesse de progresser et dont les chiffres ne révèlent qu’une infime partie de la réalité au regard du peu de plaintes déposées par les victimes», ajoute le collectif.

Témoignant à visage caché, les éleveurs émus relatent le sentiment de peur suite à ces attaques. Philippe (le prénom a été changé) avoue avoir été «complètement choqué» par l’intrusion. D’autres dénoncent l’humiliation qui a suivi, la honte vis-à-vis des voisins. «On a eu peur des représailles, peur pour les enfants», explique un éleveur. «Je n’osais plus sortir», ajoute un autre.

Retrouvez en vidéo le témoignage des éleveurs:
Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

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