«Les éleveurs néo-zélandais toujours «asphyxiés» par le plan de taxation», source La France Agricole.
Malgré des changements apportés au plan de taxation des émissions de gaz à effet de serre émises par les animaux d’élevage, les agriculteurs néo-zélandais ne décolèrent pas. Ils dénoncent une «réponse punitive» du gouvernement, qui fait de «vagues promesses».
Dévoilé le 11 octobre dernier, le plan controversé du gouvernement néo-zélandais sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre du bétail ne passe toujours pas auprès des éleveurs. Et ce, malgré plusieurs changements apportés ce mercredi 21 décembre 2022.
Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant de changement climatique. Ce composé chimique est responsable d'environ 30% du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, bien qu'il ne représente qu'une fraction de la composition du gaz à effet de serre.
Les fermiers avaient tout simplement demandé à la Première ministre, Jacinda Ardern, d'abandonner cet impôt, en pointant le risque d'une augmentation des prix des denrées alimentaires.
L'un des changements apportés par le gouvernement inclut la possibilité de contrebalancer les émissions de carbone animales par le développement de la sylviculture sur les exploitations, afin de profiter d'une taxe faible. «Notre objectif commun est d'aider les fermiers à exporter plus, réduire leurs émissions et faire en sorte que notre secteur agricole reste compétitif au niveau international», a déclaré Jacinda Ardern dans un communiqué.
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