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mercredi 13 décembre 2023

On donne vraiment la parole à n'importe qui

Surtout ne tenez pas compte de l'avis de ce triste Monsieur ...

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

mardi 15 août 2023

Actualités des maladies infectieuses chez le chat

L’Anses a publié un tweet dont je reproduits l’image ci-dessus.
L’Anses ne croyait pas si bien dire ...

Alerte au typhus du chat à Angoulême où une épidémie a déjà tué des dizaines d’animaux

Une épidémie de typhus touche les chats depuis le début de l’été à Angoulême (Charente). Ce virus, très contagieux, a déjà tué de nombreux félins. Les associations ont mis en place des protocoles sanitaires pour leurs pensionnaires et alertent sur la nécessité de vacciner les animaux.

Associations et vétérinaires alertent sur une épidémie de typhus du chat qui fait rage à Angoulême (Charente) ces dernières semaines, rapporte La Charente Libre. De nombreux félins ont succombé à la maladie depuis le début de l’été, ce qui a poussé les différentes structures à mettre en place des mesures drastiques.

En effet, le typhus du chat est une infection très contagieuse et mortelle dans la majorité des cas pour les félins vulnérables ou non vaccinés. Le virus peut se répandre très rapidement et se transmet par contact. L’année dernière, le typhus avait déjà tué des dizaines de matous dans la ville. Source O.-F. du 14 août 2023.

Chypre : une épidémie de péritonite infectieuse féline entraîne la mort de 30% des chats

Le coronavirus félin (FCoV) est très courant et ne cause généralement pas de problèmes graves, à part une légère diarrhée.

La maladie, la péritonite infectieuse féline (PIF) est causée par une variante mutée du coronavirus félin. La PIF est une maladie très grave. Quand un chat attrape la PIF, c'est progressif et presque toujours mortel.

Les autorités signalent une épidémie à Chypre, qui a commencé en janvier 2023. Les organisations locales de protection des animaux estiment qu'environ 20 à 30% des chats du pays, soit environ 300 000 chats, sont morts pendant l'épidémie. Source Outbreak News.

Voir aussi,

mercredi 26 juillet 2023

La Corée du Sud détecte la grippe aviaire H5N1 chez des chats d’un refuge

«La Corée du Sud détecte la grippe aviaire H5N1 chez des chats d’un refuge», source article de Lisa Schnirring paru le 35 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Le ministère sud-coréen de l'Agriculture a annoncé aujourd'hui que des tests ont confirmé la grippe aviaire H5N1 chez deux chats dans un refuge à Séoul, selon un communiqué traduit et publié par Avian Flu Diary (AFD), un blog d'information sur les maladies infectieuses.

Les chats ont été testés après avoir montré des symptômes d'infection respiratoire, et les résultats des tests ont confirmé aujourd'hui le H5N1.

Selon un article paru dans des médias sud-coréens, depuis juin, environ un ou deux décès de chats par jour ont été signalés dans le refuge.

Les découvertes ont déclenché des actions de réponse au refuge et renforcé la surveillance des personnes qui ont été en contact avec les chats, selon le communiqué du ministère sud-coréen de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA). Jusqu'à présent, aucun symptôme n'a été identifié chez les contacts. Les responsables de la santé ont mis en place des mesures de quarantaine d'urgence au refuge de Séoul et ont étendu la surveillance des installations d'élevage d'animaux dans un rayon de 10 km autour du refuge, avec des inspections prévues pour les centres de protection des animaux à l'échelle nationale.

Une enquête épidémiologique est en cours. Jusqu'à présent, il n'y a aucun détail sur la façon dont les chats ont pu contracter le virus. De plus, il n'est pas clair si le virus H5N1 est le même que celui qui a été récemment détecté chez les chats polonais.

Les nouvelles détections chez les chats, faisant suite à une épidémie inhabituelle chez les chats polonais dans une vaste zone géographique, suscitent des inquiétudes quant au risque que les animaux transmettent le virus aux humains, ce qui est peu probable mais possible, a dit le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis dans une récente évaluation des risques.

En outre, les infections chez les chats ajoutent aux inquiétudes concernant le nombre croissant de détections de H5N1 chez les espèces de mammifères, y compris dans les élevages d'animaux à fourrure en Finlande. Les scientifiques surveillent de près les indices génétiques pour savoir si le virus a changé pour infecter et se propager plus facilement parmi les mammifères.

Concernant les épidémies d'élevages d'animaux à fourrure en Finlande, l'Agence finlandaise de l'alimentation a élargi aujourd'hui la zone de transmission au-delà des provinces touchées pour inclure quatre autres provinces, selon un communiqué traduit et publié par l'AFD. La désignation des zones de transmission impose des règles destinées à freiner la transmission de la grippe aviaire, telles que l'obligation de garder les volailles et les oiseaux captifs à l'intérieur. Le pays a continué à signaler des détections de H5N1 chez des oiseaux sauvages, principalement des goélands et d'autres oiseaux de mer, au cours des mois d'été.

Les épidémies d'élevages d'animaux à fourrure concernent principalement des renards mais aussi des visons et des chiens viverrins, et le nombre d'installations touchées est de 12.

Mise à jour du 14 septembre 2023

Doit-on dire influenza aviaire ou grippe aviaire ? Source Anses.
Quand la maladie se manifeste chez les oiseaux, on parle d’influenza aviaire.
Quand un humain est touché par des virus influenza A d’origine aviaire, on parle alors de grippe aviaire.

mardi 18 juillet 2023

L'OMS se penche sur les risques de grippe aviaire H5N1 chez des chats de compagnie polonais

«L'OMS se penche sur les risques de grippe aviaire H5N1 chez les chats de compagnie polonais», source article de Lisa Schnirring paru le 17 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Dans un communiqué le 16 juillet 2023, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la surveillance des contacts humains avec des chats infectés par la grippe aviaire H5N1 en Pologne était terminée, et qu'aucun n'avait signalé de symptômes, et que le risque était faible à modéré pour les propriétaires de chats et ceux, tels que les vétérinaires, qui ont une exposition professionnelle.

L’article de l'OMS contenait plus de détails sur l'enquête, mais jusqu'à présent, la source du virus n'a pas été déterminée. Bien que des chats aient déjà été infectés par le H5N1, le rapport de la Pologne faisant état d'un nombre élevé de chats infectés par la grippe aviaire H5N1 sur une vaste zone géographique est une première mondiale.

Jusqu'à présent, les scientifiques ont testé des échantillons de 46 chats de compagnie et 1 caracal captif. Parmi ceux-ci, 29 provenant de 13 zones géographiques étaient positifs pour le H5N1. Les symptômes cliniques pour certains étaient graves, notamment des problèmes respiratoires, une diarrhée sanglante et des symptômes neurologiques.

Onze chats sont morts et 14 ont été euthanasiés. L'autopsie de certains chats a montré que certains avaient une pneumonie.

Les autorités enquêtent sur toutes les sources possibles

L'OMS a déclaré qu'il existe plusieurs sources possibles du virus chez les chats, notamment le contact direct ou indirect avec des oiseaux infectés ou leur environnement, la consommation d'oiseaux infectés ou la consommation d'aliments contaminés par le virus. «Les autorités enquêtent sur toutes les sources potentielles et à ce jour n'en ont exclu aucune», a dit l'OMS.

Sur 25 chats avec des informations disponibles, 5 étaient des chats d'intérieur sans accès à l'extérieur. Sept ont eu l'occasion d'entrer en contact avec des oiseaux sauvages.

L'analyse génétique suggère que les cas sont étroitement liés, le virus étant le plus similaire à celui des oiseaux sauvages qui a récemment alimenté certaines épidémies chez des volailles polonaises.

Une mise à jour publiée le 18 juillet par le vétérinaire en chef de Pologne indique que 61 chats ont été testés, dont 34 positifs. Le communiqué a été traduit et publié par Avian Flu Diary, un blog d'actualités sur les maladies infectieuses. Les responsables ont déclaré que plusieurs études de séquençage génétique sont toujours en cours, mais les résultats suggèrent que le virus chez les chats est le plus lié à un échantillon obtenu à partir d'une cigogne blanche en juin dans le district polonais de Tarnow.

Les responsables ont également déclaré que le nombre de cas signalés avait considérablement diminué.

La Lettonie découvre le H5N1 chez des renards

Dans d'autres développements du H5N1, la Lettonie a signalé avoirrapporté le H5N1 chez deux renards roux de différentes parties du pays, selon une notification de l'Organisation mondiale de la santé animale (WOAH).

Un renard a été trouvé le 1er juin près de la ville de Daugavpils et l'autre le 7 juillet à environ 34 km au nord-ouest près de la ville de Jekabpils. Les deux sites se trouvent dans le sud-est de la Lettonie.

L'USDA commence la vaccination contre les condors

Ailleurs, le ministre américain de l'Agriculture (USDA) a annoncé qu'il commencerait à vacciner les condors de Californie en voie de disparition contre la grippe aviaire hautement pathogène cette semaine, après que des tests sur des vautours noirs ont montré que la vaccination avait provoqué une réponse immunitaire.

Dans son communiqué, l'USDA a déclaré qu'il commencerait la vaccination contre le condor en immunisant seulement trois oiseaux. Si aucun événement indésirable n'est observé, l'essai se poursuivra la semaine suivante avec la vaccination d'autres oiseaux. Les scientifiques mesureront la réponse immunitaire 21 et 42 jours après la vaccination, et l'essai devrait se poursuivre jusqu'en septembre.

L'USDA a annoncé en mai un plan de vaccination des condors dans le troupeau de l'Arizona-Utah afin d'éviter davantage de décès dus au H5N1 chez les oiseaux protégés. Le virus a tué au moins 21 condors, dont 8 couples reproducteurs,

Mise à jour du 14 septembre 2023

Doit-on dire influenza aviaire ou grippe aviaire ? Source Anses.
Quand la maladie se manifeste chez les oiseaux, on parle d’influenza aviaire.
Quand un humain est touché par des virus influenza A d’origine aviaire, on parle alors de grippe aviaire.

mardi 27 juin 2023

Pologne : Neuf chats testés positifs pour la grippe aviaire H5N1

Pas besoin d’un podcast d’anticipation, cher à l’Anses, qui interroge les liens entre santé humaine et santé animale, voici qu’en «Pologne : Neuf chats testés positifs pour la grippe aviaire H5N1 », source Oubreak News Today.

Selon le vétérinaire en chef de la Pologne (CVO), les résultats des analyses sur des prélèvements réalisés sur des chats morts de Lublin et de Poznań sont disponibles :

Le 26 juin, 11 échantillons ont été testés à l'Institut vétérinaire national de Puławy, dont 9 ont donné un résultat positif pour la grippe H5N1. Les échantillons positifs proviennent de Poznań, Tri-City et Lublin. D'autres études détaillées du matériel génétique des virus sont en cours.

De plus, des études préliminaires excluent l'origine du virus de la grippe aviaire qui a rendu les goélands malades ces dernières semaines.

Une réunion sanitaire et épizootique a eu lieu, où un plan d'action supplémentaire a été discuté.

Des travaux sont en cours pour établir un protocole de surveillance de la maladie chez le chat afin de recueillir des données plus détaillées sur son évolution et sa survenue.

La source de l'infection n'a pas encore été identifiée.

En analysant les données d'autres pays, il a été établi que les règles pour prévenir un éventuel contact des chats avec le virus devraient être basées sur :


- Garder les chats à l'intérieur si possible.
Toute libération de l'animal sur le balcon ou la terrasse doit être précédée d'un lavage des salissures avec des détergents standards ;
- Emêcher le contact entre les chats et d'autres animaux sauvages, y compris les oiseaux.
- Empêcher les chats d'entrer en contact avec des chaussures utilisées à l'extérieur de la maison ;
- Nourrir les chats uniquement avec des aliments provenant de sources connues ;
- Se laver les mains après contact avec les animaux (maintenir les règles d'hygiène standard après être sorti à l’extérieur).

Commentaire
Cela serait-il une conséquence du nombre anormalement élevé de chats dans ce pays qui chassent les oiseaux un peu partout ?

NB : Photo d'illustration.

Complément
On lira aussi les articles parus dans Avian Flu Diary et  Flu Trackers.

mercredi 31 mai 2023

Les chats peuvent jouer un rôle dans la transmission de la COVID-19

«
Les chats peuvent jouer un rôle dans la transmission de la COVID-19», source ASM News du 31 mai 2023.

Les chats peuvent jouer un rôle dans la transmission du SRAS-CoV-2, et leur environnement contaminé (leur panier, dans cette étude) peut être infectieux, selon de nouvelles études. L'étude a été publiée dans Microbiology Spectrum, une revue de l'American Society for Microbiology. 

En pratique, après l'introduction du SRAS-CoV-2 dans notre foyer, nous devons considérer notre chat comme faisant partie de la famille en ce qui concerne la transmission du virus», a déclaré le co-auteur de l'étude, Wim van der Poel, professeur en virus émergents et zoonotiques, Wageningen University and Research, Pays-Bas. 

Van der Poel et ses collègues ont mené l'étude pour mieux comprendre le risque d'infection à la COVID-19 qui pourrait provenir de chats infectés par le SRAS-CoV-2. Dans l'étude, 16 chats ont été soit directement exposés au virus SARS-CoV-2 obtenu à partir d'un patient humain naturellement infecté, exposés indirectement à partir d’un chat directement exposé ou exposés à partir du panier dans lequel le chat infecté était hébergé. Tous les chats ont été régulièrement prélévés pendant toute la durée de l'étude. Des prélèvements nasaux, oropharyngés, de sang et environnementaux ont été analysés pour la présence de SRAS-CoV-2. Des prélèvements de sang ont également été testés pour le développement d'anticorps vis-à-vis du SARS-CoV-2. Les chats ont été prélevés pendant 3 semaines, en commençant le jour de l'exposition directe au virus. Des prélèvements nasaux et des prélèvements oropharyngés ont été prélevés 3 fois au cours de cette période. Des prélèvements oraux et rectaux ont été prélevés 15 fois au cours de cette période. 

Les chercheurs ont découvert que les chats sont sensibles au SRAS-CoV-2 et que les chats infectés peuvent transmettre le virus à d'autres chats et dans leur environnement. Ils ont découvert que l'environnement contaminé peut être infectieux, mais que cette infectiosité décroît rapidement. 

«La transmission du SRAS-CoV-2 entre les chats est efficace et peut être maintenue», a dit van der Poel. «Les infections des chats par exposition à un environnement contaminé par le SRAS-CoV-2 ne peuvent être ignorées si les chats sont exposés peu de temps après la contamination.»

La durée moyenne de contagiosité était d'un peu plus d'1/3 de jour. La durée de l'infectiosité a été calculée à partir des périodes pendant lesquelles le virus a été détecté dans les excréments (liquide oral et nasal ou matières fécales). 

«Nous n'avons pas exposé les humains aux chats infectieux. Nos manipulateurs d’animaux ont toujours été entièrement protégés», a déit van der Poel. «Nous devons supposer que les propriétaires de chats peuvent être infectés par des chats infectés par le SRAS-CoV-2 puisque ces chats excrètent un virus infectieux.»

Les chercheurs ont dit qu'ils continueraient à étudier la sensibilité au SRAS-CoV-2 chez différentes espèces animales et se concentreraient sur les risques de transmission du virus.

Mise à jour du 11 juin 2023

L'Anses parle d'anticipation mais c'est déjà une réalité ...

dimanche 16 avril 2023

Les hommes malades des animaux. Des bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient être transmises entre les chiens et les chats et leurs propriétaires

«Une étude anglo-portugaise montre que des «superbactéries» résistantes aux antibiotiques sont transmises entre les chiens et les chats et leurs propriétaires, selon une étude qui le suggère fortement», source EurekAlert!, d’après l’European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases (ECCMID) Copenhague, 15-18 avril 2023.

Des personnes au Royaume-Uni et au Portugal sont porteuses des mêmes bactéries multirésistantes que leurs animaux de compagnie ; c’est un appel à ce que les chiens et les chats soient inclus dans les évaluations de la résistance aux antibiotiques.

La preuve que des bactéries multirésistantes sont transmises entre les chats et les chiens de compagnie et leurs propriétaires sera présentée à l’ECCMID.

Selon une étude portugaise, six animaux de compagnie au Portugal et un au Royaume-Uni étaient porteurs de bactéries résistantes aux antibiotiques similaires à celles retrouvées chez leurs propriétaires.

La découverte souligne l'importance d'inclure les ménages possédant des animaux de compagnie dans les programmes visant à réduire la propagation de la résistance aux antimicrobiens.

La résistance aux antibiotiques atteint des niveaux dangereusement élevés dans le monde entier. Les infections résistantes aux médicaments tuent environ 700 000 personnes par an dans le monde et, avec un chiffre qui devrait atteindre 10 millions d'ici 2050 si aucune mesure n'est prise.

L’OMS a déclaré que la résistance aux antimicrobiens était l’une des 10 plus grandes menaces pour la santé publique auxquelles se trouvait confrontée l’humanité.
L’utilisation abusive et excessive des antimicrobiens est le principal facteur ayant conduit à l’apparition de pathogènes résistants aux médicaments.

Les chiens, les chats et autres animaux de compagnie sont connus pour contribuer à la propagation d'agents pathogènes résistants aux antibiotiques qui peuvent causer des maladies humaines. Juliana Menezes et ses collègues du Laboratoire de résistance aux antibiotiques du Centre de recherche interdisciplinaire en santé animale de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Lisbonne, Portugal, ont voulu savoir si les animaux de compagnie traités avec des antibiotiques pour des infections partageaient ces agents pathogènes avec leurs propriétaires.

Les chercheurs ont testé des échantillons fécaux de chiens et de chats et de leurs propriétaires pour les entérobactéries (une grande famille de bactéries qui comprend E. coli et Klebsiella pneumoniae) résistantes aux antibiotiques courants.

Ils se sont concentrés sur les bactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération (utilisées pour traiter un large éventail d'affections, notamment la méningite, la pneumonie et la septicémie, elles sont classées parmi les antibiotiques les plus importants pour la médecine humaine par l'OMS) et les carbapénèmes (qui font partie de la dernière ligne de défense lorsque d'autres antibiotiques ont échoué). L'étude longitudinale prospective a impliqué cinq chats, 38 chiens et 78 humains de 43 ménages au Portugal et sept chiens et huit humains de sept ménages au Royaume-Uni.

Au Portugal, un chien (1 animal de compagnie sur 43, 2,3%) a été colonisé par une souche de Escherichia coli multirésistante productrice de carbapénase OXA-181. L'OXA-181 est une enzyme qui confère la résistance aux carbapénèmes.

Trois chats et 21 chiens (24/43 animaux de compagnie, 55,8%) et 28 propriétaires (28/78, 35,9%) hébergeaient des entérobactéries productrices de BLSE/Amp-C. Celles-ci sont résistantes aux céphalosporines de troisième génération.

Dans huit ménages, deux maisons avec des chats et six avec des chiens, l'animal de compagnie et le propriétaire étaient porteurs de bactéries productrices de BLSE/AmpC. Dans six de ces maisons, l'ADN des bactéries isolées des animaux de compagnie (un chat et cinq chiens) et de leurs propriétaires était similaire, ce qui signifie que ces bactéries ont probablement été transmises entre les animaux et les humains. On ne sait pas s'ils ont été transférés d'un animal de compagnie à un humain ou vice versa.

Au Royaume-Uni, un chien (1/7, 14,3%) a été colonisé par des E. coli multirésistants produisant des bêta-lactamases NDM-5 et CTX-M-15. Ces E. coli sont résistants aux céphalosporines de troisième génération, aux carbapénèmes et à plusieurs autres familles d'antibiotiques.

Des entérobactéries productrices de BLSE/AmpC ont été isolées chez cinq chiens (5/7, 71,4%) et trois propriétaires (3/8, 37,5%).

Dans deux ménages avec des chiens, l'animal et le propriétaire étaient porteurs de bactéries productrices de BLSE/AmpC. Dans l'une de ces maisons, l'ADN des bactéries isolées du chien et du propriétaire était similaire, ce qui suggère que les bactéries sont probablement passées de l'un à l'autre. La direction du transfert n'est pas claire.

Tous les chiens et chats ont été traités avec succès pour leurs infections de la peau, des tissus mous et des voies urinaires.

Les propriétaires n'avaient pas d'infections et n'avaient donc pas besoin de traitement.

Mme Menezes, doctorante, a dit : «Dans cette étude, nous apportons la preuve que des bactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération, des antibiotiques d'importance critique, sont transmises des animaux de compagnie à leurs propriétaires.»

«Les chiens et les chats peuvent contribuer à la propagation et à la persistance de ces bactéries dans la communauté et il est d'une importance vitale qu'ils soient inclus dans les évaluations de la résistance aux antimicrobiens.»

«Les propriétaires peuvent réduire la propagation des bactéries multirésistantes en pratiquant une bonne hygiène, notamment en se lavant les mains après avoir ramassé les excréments de leur chien ou de leur chat et même après les avoir caressés.»

En Allemagne
Dans une autre étude, «Des chiens et des chats pourraient transmettre des microbes résistants aux antibiotiques aux propriétaires, selon une étude», source The Guardian, d’après l’European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases (ECCMID) Copenhague, 15-18 avril 2023.

Des écouvillons prélevés sur des personnes hospitalisées ont trouvé des microbes partagés avec des animaux domestiques à la maison montrant la même résistance aux antibiotiques.

Des chiens et des chats en bonne santé pourraient transmettre des organismes multirésistants aux propriétaires hospitalisés. De plus, les humains pourraient transmettre ces microbes dangereux à leurs animaux de compagnie, selon de nouvelles recherches qui seront présentées au prochain Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses à Copenhague. Cependant, les chercheurs ont souligné que le risque d'infection croisée est actuellement faible.

L'étude de plus de 2 800 patients hospitalisés et de leurs animaux de compagnie a été réalisée par le Dr Carolin Hackmann de l'hôpital universitaire Charité de Berlin, en Allemagne, et ses collègues. «Nos résultats confirment que le partage de micro-organismes multirésistants entre les animaux de compagnie et leurs propriétaires est possible», a-t-elle dit lors de la conférence.

jeudi 7 avril 2022

Des chiens et des chats partagent des bactéries résistantes et des gènes de résistance avec leurs propriétaires, selon une étude

«Des chiens et des chats partagent des bactéries résistantes et des gènes de résistance avec leurs propriétaires, selon une étude», source CIDRAP News

Une étude observationnelle qui sera présentée plus tard ce mois-ci à l’European Congress of Clinical Microbiology and Infectious Diseases (ECCMID) suggère qu'un contact étroit avec des animaux de compagnie pourrait entraîner le partage de bactéries multirésistantes et de gènes de résistance.

D l'étude, des chercheurs de l'Université de Lisbonne au Portugal et du Royal Veterinary College ont prélevé des échantillons fécaux d'animaux de compagnie sains (ACs, en particulier des chiens et des chats) et de leurs propriétaires dans 41 foyers domestiques au Portugal et 42 foyers domestiques au Royaume-Uni à des intervalles mensuels. pendant 4 mois.

Ils ont examiné des échantillons fécaux pour les entérobactéries résistantes aux carbapénèmes ou Acinetobacter spp. et pour les gènes des bêta-lactamaseq à spectre étendu (BLSE) ou d'AMPc à médiation plasmidique (pAMPc).

Aucune entérobactérie ou Acinetobacter résistante aux carbapénèmes n'a été retrouvée, mais 15 des 103 ACs (14,6%) et 15 des 112 humains (13,2%) hébergeaient des entérobactéries productrices de BLSE/pAMPc (BLSE-E). Parmi ceux-ci, 7 ACs (6 au Portugal et un au Royaume-Uni) et 5 membres du ménage (4 au Portugal et 1 au Royaume-Uni) étaient porteurs d'au moins une souche multirésistante.

Dans quatre foyers domestiques portugais, les gènes de résistance BLSE/pAMPc retrouvés chez les animaux de compagnie correspondaient à ceux des échantillons de selles de leur propriétaire. Dans trois de ces ménages, les gènes de résistance appariés n'ont été récupérés qu'à un moment donné, mais dans un foyer domestique, le partage de souches a été noté à deux moments consécutifs, suggérant une colonisation persistante des bactéries partagées au sein du foyer.

De plus, dans deux des foyers domestiques, les microbes des animaux de compagnie correspondaient aux souches de Escherichia coli dans l'échantillon de selles de leur propriétaire, mais dans les deux autres, il n'y avait aucune preuve de partage de bactéries.

«Bien que le niveau de partage des foyers domestiques que nous avons étudiés soit faible, les porteurs sains peuvent répandre des bactéries dans leur environnement pendant des mois, et ils peuvent être une source d'infection pour d'autres personnes et animaux plus vulnérables tels que les personnes âgées et les femmes enceintes», a dit le co-auteur de l'étude, Juliana Menezes de l'Université de Lisbonne, a dans un communiqué de presse de l’ECCMID.

«Nos résultats renforcent la nécessité pour les personnes de pratiquer une bonne hygiène autour de leurs animaux de compagnie et de réduire l'utilisation d'antibiotiques inutiles chez les animaux de compagnie et les humains.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

dimanche 4 juillet 2021

Les propriétaires de chiens et de chats atteints de la COVID-19 la transmettent souvent aux animaux de compagnie

«Les propriétaires de chiens et de chats atteints de la COVID-19 la transmettent souvent aux animaux de compagnie», source article de Marie Van Beusekom paru le 2 juillet 2021 dans CIDRAP News.

Deux nouvelles études non publiées suggèrent que des personnes atteintes de la COVID-19 le transmettent souvent à leurs chiens et chats, en particulier s'ils partagent un lit avec leurs chats, bien que les animaux de compagnie ne présentent généralement aucun symptôme ou des symptômes légers, mais dans quelques cas, ils pourraient avoir une maladie grave.

Les études seront présentées à l’European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases (ECCMID) du 9 au 12 juillet.


Aucune preuve que les animaux de compagnie peuvent infecter les humains
Selon un communiqué de l'ECCMID sur la première étude, des chercheurs de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas ont envoyé une clinique vétérinaire mobile dans 196 foyers de propriétaires de chiens et de chats qui avaient été testés positifs pour COVID-19 de 2 à 200 jours auparavant. Le personnel vétérinaire a obtenu des écouvillons naso-gorge et rectaux des animaux de compagnie pour rechercher une infection active à coronavirus, ainsi que des échantillons de sang pour rechercher des preuves d'anticorps d'une infection précédente.

Six des 154 chats (3,9%) et 7 des 156 chiens (4,5%) ont été testés positifs pour la COVID-19, tandis que 31 chats (20,1%) et 23 chiens (14,7%) avaient des anticorps anti-coronavirus. Les 11 animaux de compagnie qui ont subi une deuxième série de tests après 1 à 3 semaines supplémentaires ont été testés positifs pour les anticorps, et 3 chats étaient toujours positifs pour la COVID-19. Les animaux ne présentaient aucun symptôme ou des symptômes légers.

Aucun des huit chats et chiens vivant dans les mêmes maisons que les animaux de compagnie testés positifs pour le coronavirus n'a été infecté, ce qui suggère que le virus ne s'est pas propagé parmi les animaux. Les chercheurs ont dit que des études antérieures avaient révélé que la COVID-19 était plus courante chez les animaux de compagnie de propriétaires infectés que chez les animaux de compagnie sans un tel point de contact pour la transmission d'homme à animal plutôt que la propagation d'un animal à l'autre.

Les chercheurs ont également dit que les résultats montrent que la transmission de la COVID-19 entre les humains et les animaux est courante. L'auteur principal de l'étude, Els Broens, a dit que les personnes atteintes de la COVID-19 devraient éviter tout contact avec les animaux de compagnie ainsi qu'avec les personnes.

«La principale préoccupation, cependant, n'est pas la santé des animaux - ils n'avaient aucun ou des symptômes légers de la COVID-19 - mais le risque potentiel que les animaux de compagnie puissent agir comme un réservoir du virus et le réintroduire dans la population humaine», a-t-elle dit dans le communiqué.

«Heureusement, à ce jour, aucune transmission d'un animal à l'autre n'a été signalée. Ainsi, malgré la prévalence plutôt élevée parmi les animaux des ménages positifs à la COVID-19 dans cette étude, il semble peu probable que les animaux jouent un rôle dans la pandémie.»

Les chats particulièrement sensibles à l'infection

Un deuxième communiqué de presse de l'ECCMID détaille une étude de l'Université de Guelph au Canada qui impliquait d’analyser 48 chats et 54 chiens de 77 survivants de la COVID-19 pour les anticorps du coronavirus. On a demandé aux propriétaires comment ils interagissaient avec leurs animaux de compagnie, notamment s'ils les caressaient ou les embrassaient et s'ils les autorisaient à s'asseoir sur leurs genoux, à dormir dans leur lit ou à embrasser ou lécher leur visage.

Les chercheurs ont également testé 75 chiens et chats dans un refuge pour animaux et 75 chats errants traités dans une clinique vétérinaire à faible coût pour les anticorps anti-coronavirus. Trente-deux des 48 (67%) chats avec un propriétaire et 23 des 54 (43%) des chiens avec un propriétaire avaient des anticorps, comparativement à 7 (9%) chiens et chats au refuge pour animaux et 2 (3%) des chats errants.

Onze (20%) des chiens avec un propriétaire présentaient des symptômes, le plus souvent une léthargie et une perte d'appétit. Certains chiens ont eu une toux ou une diarrhée légère et passagère. Treize chats avec un propriétaire (27%) présentaient des symptômes, le plus souvent un écoulement nasal et des difficultés respiratoires. Alors que la plupart des cas étaient bénins, trois étaient graves.

Le temps que les chiens et les propriétaires passaient ensemble et le type de contact qu'ils avaient n'ont pas changé la probabilité d'infection des chiens. Mais ce n'était pas le cas des chats, qui couraient un risque plus élevé d'infection à coronavirus plus ils passaient de temps avec leurs propriétaires, surtout s'ils partageaient un lit.

Les chercheurs ont dit que les chats ont des facteurs biologiques qui les rendent plus vulnérables que les chiens à la COVID-19, tels que des récepteurs viraux qui permettent au virus d'infecter plus facilement les cellules. Les chats sont également plus susceptibles que les chiens de dormir près du visage de leur propriétaire, ce qui augmente leur exposition au virus.

Ils ont ajouté que parce que le taux d'infection chez les animaux avec propriétaires était plus élevé que chez ceux du refuge et les chats errants, les humains transmettent plus probablement le virus aux animaux de compagnie que l'inverse, ce que des études antérieures ont également montré.

L'auteur principal, Dorotheee Bienzle, recommande aux propriétaires infectés de se tenir à l'écart de leurs animaux de compagnie et de ne pas les laisser entrer dans leur chambre. «Je vous recommanderais également de garder votre animal de compagnie à l'écart des autres personnes et des autres animaux de compagnie», a-t-elle dit dans le communiqué.
«Bien que les preuves que les animaux domestiques puissent transmettre le virus à d'autres animaux soient limitées, cela ne peut être exclu», a-t-elle ajouté. «De même, bien qu'il n'ait pas été démontré que les animaux de compagnie transmettent le virus aux humains, la possibilité ne peut pas être complètement exclue.»

NB : L’Anses avait rapporté dans une actualité du 11 mars 2020, «COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie».

mercredi 19 août 2020

La nourriture de votre animal de compagnie vous rend-elle malade? Une étude révèle que beaucoup de propriétaires ne connaissent pas les risques


« La nourriture de votre animal vous rend-elle malade? Une étude révèle que beaucoup ne connaissent pas les risques », source communiqué de l’Université Perdue du 18 août 2020.

Chaque année, plus de 50 millions d'Américains développent des problèmes gastro-intestinaux qui les amènent à remettre en question la sécurité sanitaires de leurs repas les plus récents. Il est tout à fait possible que leur détresse ne soit pas causée par la nourriture qu'ils ont mangée, mais par les repas servis à leurs amis à poils.

Une étude menée par Yaohua «Betty» Feng de l'Université Purdue, professeur adjoint en science des aliments, a montré que de nombreux Américains ne se lavent pas les mains après avoir nourri ou joué avec leurs chats et chiens et ne sont pas conscients du risque de contracter une maladie d'origine alimentaire liée à ces activités.

« Presque tous les propriétaires de chiens et de chats interagissent étroitement avec leurs animaux de compagnie avec des câlins, dormir avec eux, les embrasser, mais après ces interactions, moins d'un tiers d'entre eux se lavent les mains avec du savon », a dit Feng, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Protection. « Ils ne considèrent pas vraiment qu'ils pourraient tomber malades ou qu'un pathogène d'origine alimentaire pourrait être transféré de leur animal à eux-mêmes. »
(...)
Il y a eu plus d'une douzaine de rappels d'aliments pour animaux de compagnie en 2020 aux Etats-Unis en raison de la présence d'un agent pathogène d'origine alimentaire. L'année dernière, plus de 150 personnes ont été atteintes de salmonelles dans des friandises pour chiens à oreilles de porc.

« Certains chiens et chats ne présentent pas de symptômes, même s'ils ont été contaminés par des agents pathogènes d'origine alimentaire comme Salmonella. Ils ont le potentiel de partager ces agents pathogènes avec leurs propriétaires lorsqu'ils interagissent avec eux », a déclaré Feng.

Selon l'enquête menée auprès de plus de 1000 propriétaires de chats et de chiens aux États-Unis:
  • 93 pour cent des propriétaires d'animaux font des câlins à leur animal, 70 pour cent permettent à l'animal de le lécher, 63 pour cent dorment avec leur animal et 61 pour cent embrassent leur animal.
  • Seulement 31 pour cent se lavent les mains après avoir joué avec leurs animaux de compagnie et 42 pour cent ne se lavent pas les mains après avoir nourri leurs animaux.
  • 8 pour cent ont déclaré manger de la nourriture pour animaux de compagnie.
L'étude a montré que 78% des personnes n'étaient pas au courant des récents rappels d'aliments pour animaux de compagnie ou des éclosions associées à des agents pathogènes d'origine alimentaire dans ces aliments. Un quart des personnes ne considèrent pas les aliments secs pour animaux de compagnie et les friandises comme des sources potentielles de ces agents pathogènes.

Les régimes alimentaires à base de viande crue ou de produits animaux crus sont de plus en plus répandus pour des bienfaits supposés pour la santé. L'étude a montré qu'environ 25% des répondants nourrissent leurs animaux de compagnie avec des aliments crus, mais environ la moitié de ces personnes n'ont pas déclaré se laver les mains après les avoir nourri et ont permis à leurs animaux de les lécher.

Feng a dit que les résultats suggèrent que les propriétaires d'animaux de compagnie ont besoin de plus d'éducation sur la sécurité sanitaire des aliments pour les animaux de compagnie et sur la manipulation appropriée des aliments et des animaux de compagnie pour éviter de contracter une maladie. Elle prévoit de développer du matériel qui répondra à ces problèmes.

Voici quelques conseils pour prévenir les propriétaires d'animaux de contracter des maladies d'origine alimentaire:
  • Se laver les mains avec du savon et de l'eau après avoir préparé de la nourriture pour les animaux domestiques, avoir caressé ou joué avec des animaux, et avant de préparer de la nourriture pour les gens.
  • Évitez de nourrir votre animal de compagnie avec de la viande crue.
  • Manipulez et stockez soigneusement les aliments pour animaux de compagnie pour éviter toute contamination croisée.
  • Tenez-vous informés des rappels d'aliments pour animaux de compagnie et conservez des registres des numéros de lot d'aliments pour animaux de compagnie et d'autres informations pour un suivi potentiel.
« Nous ne disons pas que vous ne devriez pas embrasser votre chien, mais vous devez connaître les risques et comment vous protéger contre la possibilité de contracter une maladie », a dit Feng. « Connaître les risques encourus par votre animal fera de vous un propriétaire d’animal averti et évitera certains des pièges qui pourraient vous rendre malade, vous ou votre animal. »

Résumé
La nourriture pour animaux de compagnie a été identifiée comme une source de bactéries pathogènes, notamment Salmonella et Escherichia coli. Une épidémie récente liée à des friandises pour animaux de compagnie contaminées par Salmonella a infecté plus de 150 personnes aux États-Unis. Le mécanisme par lequel les aliments contaminés pour animaux de compagnie conduisent à des maladies humaines n'a pas été expliqué. Les connaissances des propriétaires d’animaux sur la salubrité des aliments et leurs pratiques de manipulation des aliments pour animaux n’ont pas été signalées. Cette étude a évalué les connaissances des propriétaires d'animaux de compagnie en matière de sécurité des aliments et les pratiques de manipulation des aliments pour animaux grâce à une enquête en ligne auprès des consommateurs. L’enquête comprend 62 questions et évalue (1) les connaissances des propriétaires en matière de sécurité des aliments et les pratiques de manipulation des aliments pour animaux de compagnie; (2) l’interaction des propriétaires avec les animaux de compagnie; (3) la perception des risques par les propriétaires en ce qui concerne leur propre santé, celle de leurs enfants et celle de leurs animaux de compagnie.

L'enquête a été testée à titre pilote auprès de 59 propriétaires d'animaux avant d'être distribuée à un panel de consommateurs national, géré par Qualtrics XM. Tous les participants (n = 1 040) étaient propriétaires de chiens et/ou de chats aux États-Unis. Presque tous les propriétaires d'animaux ont interagi avec leurs animaux (93%) et la plupart ont fait des câlins, ont permis à leurs animaux de les lécher et ont couché avec leurs animaux de compagnie. Moins d'un tiers des propriétaires d'animaux se sont lavé les mains avec du savon après avoir interagi avec leurs animaux de compagnie.

Plus de la moitié (58%) des propriétaires ont déclaré se laver les mains après avoir nourri leur animal. La plupart des propriétaires d'animaux ont donné à leurs animaux des aliments secs et des friandises sèches. Certains ont donné à leurs animaux de compagnie de la viande crue ou des régimes de produits animaux crus parce qu’ils pensaient que ces régimes étaient bénéfiques pour la santé générale de leur animal. De nombreux propriétaires (78%) n'étaient pas au courant des rappels d'aliments pour animaux de compagnie ou des éclosions associées à des agents pathogènes d'origine alimentaire. Moins de 25% considéraient les aliments secs pour animaux de compagnie et les friandises comme une source potentielle d'agents pathogènes d'origine alimentaire. Les résultats de cette étude ont indiqué le besoin d'éducation des consommateurs sur la manipulation des aliments pour animaux de compagnie. Les données collectées peuvent aider à développer des modèles d'évaluation des risques plus précis et à sensibiliser les consommateurs à la manipulation des aliments pour animaux de compagnie.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous