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jeudi 21 juillet 2022

En route pour la réussite d'un contrôle en sécurité des aliments. Ce n'est pas en France mais en Belgique que cela se passe ...

La sécurité des aliments en Belgique est entre les mains d’une seule agence, l’Agence fédérale de la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), et je pense que cela fonctionne pas si mal que ça.

Je me suis permis à plusieurs reprises de conseiller à nos autorités de regarder ce qui se passe outre Quiévrain, en vain me semble-t-il …,

Alors que nos inspections en sécurité des aliments sont plus que faiblardes, voici une initiative de l’AFSCA, qui j’espère, cette fois-ci, attirera l’attention de nos autorités sanitaires.

Nouveau ! Découvrez la version didactique en ligne de notre brochure «En route vers la réussite d'un contrôle AFSCA» !

Pas mal, non ? Et en plus, c’est interactif ...

Vous souhaitez ouvrir un nouvel établissement ?
Vous craignez le contrôle de l'AFSCA ?
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations utiles pour que tout se déroule parfaitement
Allons-y !
L'équipe de formation de l'AFSCA
AVANT DE DÉMARRER VOTRE ACTIVITÉ

COMMENT SE DÉROULE UN CONTRÔLE DE L'AFSCA ?

PRÉPARER LE CONTRÔLE

INFORMATIONS PRATIQUES

VOTRE RESPONSABILITÉ

CERTIFIER VOTRE AUTOCONTRÔLE: LE SMILEY

PUBLICATION DES RESULATS DE L’INSPECTION

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 27 février 2022

Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments

«Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments», source Cordis.

La présence de «corps étrangers» dans les aliments constitue un problème coûteux pour les fabricants de produits alimentaires et pour l’environnement. Les rappels de produits nuisent à l’image de marque et accroissent le gaspillage alimentaire.

La protection de la santé humaine dans l’industrie alimentaire est primordiale. Cependant, malgré les progrès de la technologie de transformation alimentaire et l’application de normes de sécurité rigoureuses dans le secteur, les technologies d’inspection conventionnelles ne détectent pas toujours à temps les éventuelles contaminations. Dès lors, il n’est pas rare de trouver des corps étrangers tels que des plastiques ou des insectes dans nos aliments. Pour remédier à ce problème, le projet XSpectra, financé par l’UE, propose une solution novatrice: un détecteur à rayons X appelé XSpectra®, du nom du projet, qui peut analyser la composition d’un produit directement sur la chaîne de production. «Pour faciliter et accélérer la commercialisation du produit, la technologie a été testée sur une ligne de production dans le cadre du projet», souligne Bruno Garavelli, coordinateur du projet, directeur général et cofondateur de la société de sécurité alimentaire Xnext.

Surmonter les limites actuelles
«XSpectra® est une technologie révolutionnaire capable de surmonter toutes les limites des systèmes d’inspection traditionnels grâce à un nouveau concept technologique», souligne Bruno Garavelli. Les détecteurs de métaux peuvent repérer certains types de contaminants métalliques, et les rayons X conventionnels ne sont capables de détecter que quelques types de contamination: métaux, roches, verres. XSpectra® peut non seulement mieux voir ces contaminants, mais il peut également détecter d’autres contaminants tels que les plastiques, les noyaux, les graines, les insectes, les morceaux de bois et les os non calcifiés. Ceci est possible grâce à la combinaison de technologies innovantes: la photonique, l’électronique nucléaire, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. XSpectra® effectue une analyse spectroscopique multiénergie en temps réel jusqu’à 1 024 niveaux d’énergie, alors que les solutions d’inspection classiques s’arrêtent à 2. «En quelques millisecondes, notre détecteur peut scanner un produit et exécuter une analyse chimique et physique pour établir la conformité aux exigences de qualité et de sécurité», confirme Bruno Garavelli.

Vers une mise sur le marché
Le projet a permis à la jeune entreprise, Xnext, de pénétrer le marché et d’acquérir la crédibilité nécessaire pour démontrer que XSpectra® n’est pas uniquement une technologie prometteuse. «Il s’agit en réalité d’un produit industriel fiable et de belle apparence, auquel nous avons donné un sens de l’esthétique. Le projet a été fondamental à cet égard», souligne Bruno Garavelli. Il a pu confirmer combien la solution XSpectra® est indispensable pour tous les acteurs du secteur alimentaire qui souhaitent atteindre les normes les plus élevées en matière de sécurité et de qualité des aliments. «Nous avons conçu une machine entièrement opérationnelle, que nous avons lancée sur le marché en franchissant la phase du prototype. Nous opérons maintenant dans quatre secteurs alimentaires différents avec d’excellents résultats: viande transformée, fromage, biscuits et pâtes farcies», ajoute Bruno Garavelli. Leurs machines peuvent inspecter chaque mois jusqu’à 36 millions de minipaquets de fromage, 6 millions de paquets de biscuits ou 2 millions de raviolis. Fort de la réputation qu’il s’est forgée en Italie et en France, où 11 machines ont été installées, le projet a reçu des demandes pour XSpectra® d’Asie, du Canada et des États-Unis. Évoquant l’avenir, Bruno Garavelli confirme: «Nous allons continuer à travailler pour maintenir notre avantage concurrentiel, en améliorant à la fois le matériel et le logiciel de XSpectra® grâce à des activités de recherche et de développement.» Un détecteur à double résolution spatiale est actuellement à l’étude. Grâce à XSpectra®, les producteurs d’aliments disposent d’une technologie capable d’identifier de nombreux corps étrangers et d’améliorer l’efficacité de la chaîne en réduisant les fausses alertes et en fournissant un retour d’information en temps réel sur l’internet des objets. «Les consommateurs peuvent manger des aliments sûrs, et l’environnement bénéficiera également d’une diminution du gaspillage de nourriture et de ressources», conclut Bruno Garavelli.

Merci à Joe Whitwoth de m’avoir signalé l’information.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

jeudi 17 février 2022

France: l'inspection en restauration commerciale existe, je l'ai rencontrée

Bruno Longhi sur twitter a eu la bonne idée de signaler sur le site L’Hôtellerie Restauration, un article intilulé «Hygiène: Dans les coulisses d’une inspection». 

Bien qu’elle soit une denrée rare en France, en dehors de la pandémie de la COVID, l’inspection constitue un élément incontournable de la sécurité des aliments pour la restauration commerciale et collective. Si elle est devenue rare, c’est notamment en raison de la baisse très significative des inspections en France, les chiffres sont connus !

Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.

En Belgique, on fait appel à des organismes de certification agréés par l’AFSCA qui peuvent certifier un système d’autocontrôle et délivrer un smiley. Pratique pour pallier le manque d’inspection …

En France, en 2021, selon Datasoft de la DGAL, il ya eu 32 853 inspections dont 9 529 dans la restauration commerciale, une misère ...

Au niveau des toxi-infection alimentaires collectives de France, un bilan de 2016 notait en conclusion,
Depuis avril 2017, les consommateurs ont accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) sur le site www.alim-confiance.gouv.fr. Cette mesure a été prévue par la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du 13 octobre 2014. L’impact de cette mesure incitative à l'amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir.

Cette mention a disparu des bilans suivants, étonnant, non?

Autre aspect à signaler, en relation avec la pandémie de la COVID, il y a eu en 2020, -43% de toxi-infections alimentaires collectives par rapport à 2019. Cela étant, la part des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux a diminué en passant de 40,8% à 36,5%.

Une inspection minutieuse
De nombreux points sont ensuite contrôlés, suivant une grille d’évaluation inspirée du Vade-mecum sectoriel remise directe.

L’affichage de l’origine de la viande bovine (en attendant que l’affichage des autres viandes ne devienne aussi obligatoire, à partir du 1er mars 2022).

La liste des fournisseurs, pour être sûre qu’ils soient agréés ou aient une dérogation à l’agrément. Le problème s’est présenté dans cet établissement car la gérante a acheté du fromage à la coupe dans une grande surface. Dans ce cas de figure, le magasin doit avoir une dérogation à l’agrément pour pouvoir vendre au détail à des professionnels. Seule la viande hachée fraîche en est exclue car c’est un produit trop fragile.

Les vestiaires, en vérifiant la présence de sanitaires et de lave-mains en bon état de marche et propres. La gérante a expliqué comment étaient lavées les tenues.

La zone de réception. Dans cet établissement, la gérante ne fait pas de contrôle de température lors de la réception des produits frais car elle fait «confiance aux fournisseurs». Malgré cette relation de confiance, la température des matières premières fraîches ou surgelées doit être contrôlée et les DLC (dates limites de consommation) vérifiées. La gérante devra investir dans un thermomètre à sonde.

La zone de stockage: les produits sont bien rangés et la pièce propre. Les œufs sont à température ambiante mais cela ne pose pas de problème s’il n’y a pas de variation de température. Dans le congélateur, une partie est réservée aux matières premières pour la crêperie et l’autre à la consommation personnelle car la gérante vit sur place. Cela n’est pas gênant si les parties sont bien différenciées. On remarque que les produits d’entretien ne sont pas stockés dans un local fermé, mais ils sont malgré tout bien séparés des produits alimentaires.

La réutilisation des boîtes à usage unique. Pour éviter la migration dans les aliments de nanoparticules de plastique, les contenants à usage unique (pots de crème fraîche, bacs de glace…) ne doivent pas être réutilisés pour la conservation de denrées alimentaires. C’est bien le cas ici. Cette migration de particules plastiques peut également concerner le film alimentaire: l’étiquette précise dans quelle échelle de température il peut être utilisé. Sur le film utilisé ici, il est écrit par exemple qu’il ne doit pas être en contact avec des aliments gras.

Commentaire: Il ne faut pas écrire sur un film alimentaire.

Températures des réfrigérateurs et congélateurs: dans cet établissement, les deux réfrigérateurs et les deux congélateurs disposent d’un affichage digital de la température, ainsi que d’un thermomètre de contrôle à l’intérieur. Il n’y a pas de relevé écrit de température mais, dans le cadre de l’instruction technique DGAL/SDSSA/2018-924 concernant la flexibilité, seules les non-conformités et les mesures correctives doivent être notées.

Cette crêperie respecte bien la marche en avant, même si les locaux sont petits. Ils sont fonctionnels et bien aménagés. Il y a un réfrigérateur pour les matières premières et un second pour les produits finis. Tout est protégé et daté. Les réfrigérateurs et les joints des portes sont propres et en bon état.

La traçabilité des produits est un point important. L’inspectrice demande les étiquettes du jambon cru, du saindoux et du chorizo. Elles sont à conserver jusqu’à l’utilisation complète du produit.

La liste des allergènes est bien présente dans cet établissement mais est incomplète: les sulfites souvent présents dans la moutarde ou le vinaigre, et donc dans les vinaigrettes servies avec les salades, n’apparaissent pas dans la liste. Les allergènes présents dans les glaces ne sont pas détaillés. La gérante contactera le fournisseur pour obtenir cette liste.

Commentaire. La liste des allegènes est incomplète, c’est donc une non-conformité importante.

La plonge est propre et bien conçue. Il y a une lampe anti-insectes dans ce local mais elle n’est pas allumée en hiver. Même si aucun nuisible n’est visible, il est préférable de la laisser fonctionner toute l’année, sans oublier de changer la lampe qui perd de son efficacité au fil du temps.

La formation du personnel: la gérante a suivi une formation en hygiène en 2000 mais elle se tient régulièrement informée des changements dans la règlementation, par la chambre des métiers. Une mise à jour pourrait cependant être intéressante.

Commentaire. Avoir fait une formation en 2000, c‘est bien, mais à mettre à jour ses connaissances, c’est mieux. Ainsi en Belgique, l’AFSCA propose des formations gratuites et des formations par e-learning.

Aucune analyse microbiologique n’est réalisée dans cet établissement dans le cadre des auto-contrôles, mais étant donné qu’il n’y a pas de préparation à risque et que toutes les garnitures et les galettes sont réalisées juste avant le service ou conservées peu de temps, cela n’est pas nécessaire.

Pour conclure l’inspection, Madame Guillome explique les modalités d’Alim’confiance. Pour cet établissement, propre et bien aménagé, ce sera ‘très satisfaisant’ car même s’il y a quelques détails à rectifier, ils ne présentent aucun danger sanitaire pour la clientèle.

Commentaire. «Très satisfaisant» signifie selon Alim’confiance, «Etablissements ne présentant pas de non-conformité, ou présentant uniquement des non-conformités mineures.» Etant donné qu’il y a une non-conformité grave sur la liste incomplète des allergènes, le niveau «satisfaisant» aurait été préférable. Il s’agit des «Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques.»

Pas de hiérarchie dans les notes ou scores en hygiène chez nos amis belges avec le système de smiley. Il s’agit d’«un autocollant, qui atteste que l'entreprise active dans la chaîne alimentaire qui le détient a mis en place un système d’autocontrôle crédible et dont le système d’autocontrôle a été validé et certifié.»

Au Royaume-Uni, une note ou un score de 5 est le haut de l’échelle, cela signifie que les normes d'hygiène sont très bonnes et entièrement conformes à la loi. Par ailleurs, chose inconnue en France, au Royaume-Uni, avec la note de l’entreprise, vous avez accès à un condensé de l’inspection.

NB: Tous les liens sont de mon fait -aa.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

vendredi 16 juillet 2021

Brexit: 1,33% des marchandises contrôlées par la France ont fait l'objet d'un refus d'admission sur le territoire européen. Tout ça pour ça !

Les citoyens du Royaume-Uni ont choisi et ont quité l’UE, c’est leur droit, mais que dire de ce document adminsitratif (tableau de chasse bien maigre) publié sur le site du ministère de l’agriculture le 15 juillet 2021, «Brexit : bilan 6 mois après la mise en place des contrôles sanitaires et phytosanitaires», jugez plutôt …

Tous ces contrôles pour seulement «1,33% des marchandises contrôlées ont fait l'objet d'un refus d'admission sur le territoire européen en raison des non conformités détectées lors du contrôle.» Que tout cela semble ridicule !

Extrait de la mise en oeuvre des contrôles par le service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières:

Le Royaume-Uni est désormais considéré comme un pays tiers de l’Union Européenne, ce qui a généré un surcroit d’activité pour le Service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), service à compétence nationale de la DGAL, chargé des contrôles sanitaires et phytosanitaires (SPS) aux frontières françaises et européennes.

Si les contrôles ont démarré le 1er janvier 2021 suite à la fin de la période de transition, le SIVEP a initié sa réorganisation dès la fin 2018, avec la création des nouveaux postes de contrôle frontaliers (PCF) sur la façade transmanche, ainsi que le recrutement et la formation de nouveaux agents. Les formations organisées avec l'appui de l'ENSV et de l’Infoma ont représenté 18% de l’activité formation continue de l’Infoma en 2020, année durant laquelle 244 agents ont été formés. Ces formations ont mobilisé de nombreux formateurs internes du ministère lors des phases théoriques et lors de phases d’immersion sur le terrain, au cours desquelles ils ont été accompagnés par des inspecteurs plus expérimentés des PCF historiques et Brexit, dont il convient de souligner l’implication remarquable dans le contexte de la crise sanitaire.

Depuis le 1er janvier 2021, ce sont plus de 44 000 envois qui ont été contrôlés dans ces PCF du littoral de la Manche - Mer du Nord, et plus de 2 300 envois contrôlés chaque semaine actuellement. Ces contrôles sont principalement réalisés dans les postes de contrôle frontaliers de Calais-Boulogne (83%), Dunkerque (8%) et Caen-Ouistreham (8%). Les 1% restants sont contrôlés dans les autres PCF, à Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg, Le Havre et Dieppe. Ces contrôles concernent majoritairement (56%) des marchandises destinées à d’autres Etats membres de l’Union européenne.

Les marchandises contrôlées sont surtout des produits d’origine animale (85%), et des animaux vivants (11%). Les végétaux et l’alimentation animale d’origine non animale représentent respectivement 3% et 1% des contrôles. Ainsi, depuis janvier, l'activité Brexit représente 45% de l'activité des PCF français, dont 74% des contrôles d'animaux vivants et 69% des contrôles de produits d'origine animale. Sur ces 6 premiers mois, près de 500 envois, soit 1,33% des marchandises contrôlées ont fait l'objet d'un refus d'admission sur le territoire européen en raison des non conformités détectées lors du contrôle.

Pour la première fois, en mai dernier, l’activité Brexit a dépassé la moitié de l’activité totale du SIVEP. Cette augmentation s’est poursuivie en juin (+10,5%) avec près de 10 000 contrôles réalisés, correspondant à 53,4% de l’activité du SIVEP et pourrait se confirmer pendant l’été, notamment avec la reprise d’activité de certaines compagnies maritimes.

mercredi 9 juin 2021

Arbitrage en cas de contestation d'une note à l'inspection en sécurité des aliments, et c'est à New York que ça se passe !

«Faire face à l’arbitrage lié à l'inspection des restaurants», source Doug Powell du barfblog.

Voic un article paru dans The American Review of Public Administration et qui a pour titre, Suivre la lettre de la loi? Les effets de l'arbitrage administratif pour résoudre les différends dans l'initiative de notation ou des scores des restaurants de New York.

Résumé

L'arbitrage administratif peut servir de forum quasi-judiciaire pour résoudre les différends résultant des réglementations gouvernementales. La Ville de New York a récemment exigé des restaurants qu'ils affichent des notes comportant une lettre reflétant leur conformité à la réglementation en matière de sécurité des aliments et a intégré un système d'arbitrage administratif facilement accessible dans sa conception des règles. Cette étude examine la mise en œuvre de cette caractéristique de la politique en utilisant une approche de régression par discontinuité pour explorer les effets de la politique de notation sur les processus d’arbitrage et les résultats réglementaires.

Les données quantitatives comprenaient 222 527 dossiers d'inspection de la sécurité des aliments (2007-2014), des données qualitatives comprenaient des entretiens, des observations et un examen des documents. Les restaurants étaient plus susceptibles de voir les infractions réduites et les notes améliorées lors de l'arbitrage lorsque les notes ou scores étaient en jeu.

De plus, les résultats de l'arbitrage étaient hautement sensibles aux différences de la note près du seuil de la note. Les représentants professionnels ont aidé les restaurants à négocier l'interprétation des règles dans des procédures quasi-judiciaires, assouplissant la rigidité de la réglementation. L'expertise des représentants était cohérente avec le fait d'avoir un «effet de répétition», ce qui peut fausser l'utilisation de tel forum pour garantir la justice et l'équité.

Cette étude met en lumière les ramifications de l'inclusion de systèmes alternatifs de règlement des différends dans la mise en œuvre des politiques réglementaires.

lundi 1 mars 2021

Les rayons X et la sécurité des aliments: Deux idées fausses courantes sur les inspections aux rayons X

Machine à rayons inspectant de la viande tranchée. Photo WIPOTEC.
«Les rayons X et la sécurité des aliments : deux idées fausses courantes sur les inspections aux rayons X», source article de Jim Renehan paru dans Food Safety News.

L'inspection par rayons X des produits alimentaires est de plus en plus populaire dans le monde. Cela est probablement dû à deux facteurs.

D'abord et avant tout, il y a les coûts élevés associés à un rappel d'aliments causé par une contamination par des corps étrangers.

Deuxièmement, des études menées par la FDA et d'autres organisations ont conclu que scanner des aliments avec des scanners à rayons X ne pose pas de risque pour la santé, mettant fin à toute préoccupation persistante à cet égard.

Au cours de cette hausse, il est reconnu que cette approche sophistiquée de l'inspection peut détecter plus que du métal.

Cette distinction est importante, car les fournisseurs de produits alimentaires et les utilisateurs finaux identifient généralement le verre, la céramique et même les plastiques denses comme les coupables fréquents de substances étrangères.

Les scanners à rayons X peuvent également exécuter des fonctions de contrôle de la qualité au-delà de la détection de substances étrangères. Par exemple, dans des pots de yaourt ou des bouteilles de ketchup, des systèmes à rayons X peuvent être utilisés pour vérifier les niveaux de remplissage précis. Dans d'autres segments alimentaires, les pizzas peuvent être vérifiées pour assurer une rondeur adéquate, des pralines peuvent être comptées dans le plateau de l'équipement avant conditionnement et, peut-être plus impressionnant, le fromage peut être classé en fonction de sa maturité.

Malgré son large éventail d'avantages potentiels, cependant, des idées fausses persistent sur l'inspection par rayons X et ses applications. Dissipons deux des mythes les plus courants.

Mythe 1: Plus la densité est élevée, plus la détectabilité est élevée

Il est bien entendu que l'efficacité d'un module d'inspection aux rayons X dépend en grande partie de la densité des corps étrangers qu'il est chargé de détecter. Et bien que cela puisse être le cas dans certains scénarios d'application, cette vision de la détectabilité centrée sur la taille n'est en aucun cas un point commun universel.

La réalité est que la principale caractéristique qui détermine l’absorption du rayonnement par l’unité, et donc sa détectabilité, est le numéro atomique de l’objet étranger. Plus il «rayonne», plus il est facile à détecter; et tandis que la taille tend à augmenter cette caractéristique, le tableau complet est beaucoup plus complexe.

Prenons l'exemple du verre.

Pour les scanners à rayons X chargés de trouver des objets étrangers enveloppés du verre, un facteur clé est le type de verre. Contrairement à, disons, l'acier inoxydable 316, le verre n'est pas une composition de matériau strictement définie. Le verre utilisé pour les applications d'emballage telles que les bouteilles et les pots constitue le risque le plus élevé de contamination, en raison de la nature variable de sa composition. Cela présente un large éventail de scénarios dans lesquels un scanner à rayons X doit faire la distinction entre le matériau en verre approprié du conteneur et tout morceau de contamination du verre causé par un matériau étranger caché dans le produit.

Pendant ce temps, le «verre sodocalcique» (ou soda-lime glass en anglais) se compose principalement de dioxyde de silicium, mais il existe une forte variation concernant le pourcentage. Un autre facteur favorisant la variabilité de la composition est que le verre d’aujourd’hui est principalement recyclé.

Tout cela conduit à un peu de variation en raison de différents ingrédients, additifs et contaminants qui peuvent augmenter considérablement l'absorption du verre. Par exemple. le silicium seul a un numéro atomique de 14, juste légèrement plus que l'aluminium (13) ; cela conduit à des taux d'absorption similaires. Mais si le verre est contaminé par quelque chose comme le plomb (numéro atomique 82), il aura une absorption beaucoup plus élevée même si la densité globale reste similaire à celle du verre autonome.

Cet effet devient particulièrement important lors des essais de comparaison entre des systèmes à rayons X. Ici, il est déconseillé de comparer les résultats de détection de modules concurrents, car le verre qu'ils testent peut ne pas être créé de la même manière. Dans ce scénario, la machine détectant du verre contenant même des traces d'une substance avec un numéro atomique plus élevé présente un avantage inhérent et injuste. En d'autres termes, comparer la détection du verre à la détection du verre revient souvent à comparer des pommes à des oranges.

Néanmoins, le paradigme de densité couramment perçu utilisé dans les applications quotidiennes n'est pas totalement erroné. Si un problème d'objet étranger survient dans l'usine, cette approche simplifiée de l'assurance qualité est généralement suffisante pour déterminer efficacement si le problème doit être étudié de manière plus approfondie. Si le contaminant flotte dans l'eau, il n'est pas nécessaire d'effectuer d'autres tests car, dans des circonstances habituelles, un système à rayons X à énergie unique ne pourra pas le retrouver. S'il ne flotte pas, cela vaut la peine d'avoir une discussion avec des experts en radiologie, qui pourraient avoir des installations d'essai locales pour une enquête plus approfondie.

Mythe 2: L'inspection aux rayons X nécessite beaucoup d'espace, même pour les petits produits

Alors que les unités d'inspection à rayons X nécessitent certainement une certaine quantité d'espace supplémentaire, leur impact global sur l'espace précieux au sol peut facilement être atténué.

L'hésitation est compréhensible: dans l'industrie agroalimentaire en particulier, l'espace est toujours une priorité, surtout lorsqu'il s'agit d'intégrer de nouveaux équipements dans des lignes de production existantes. Une approche consiste à intégrer complètement une unité de radiographie spéciale dans une machine de thermoformage et de remplissage (FFS pour form fill and seal, formage remplissage, scellage) une solution ordonnée dans, par exemple, la production de pots de yaourt.

Une autre approche novatrice consiste à combiner des unités compatibles. Malgré les exigences d'espace spécifiées pour la radioprotection, un scanner à rayons X peut néanmoins partager l'espace utilisé pour d'autres tâches d'inspection, telles que la pesée de contrôle. En fait, il existe des solutions axées sur l'efficacité qui combinent avec compétence les fonctions d'inspection aux rayons X et de contrôle de poids dans un espace étonnamment condensé. Ces modules à double tâche peuvent également être équipés de systèmes de vision qui apportent des avantages supplémentaires, notamment un changement de produit plus rapide via la reconnaissance d'étiquettes centrée sur le logiciel et l'analyse des métriques de fabrication pour une efficacité de ligne optimisée.

Beaucoup de ces unités sont extrêmement fonctionnelles malgré leur compacité, combinant la détection des contaminants avec l'objectif centré sur le retour sur investissement de minimiser le gaspillage grâce à un pesage de précision. Les applications où ces types de solutions communes sont particulièrement utiles comprennent les plats cuisinés conditionnés en unités, les plats cuisinés dans des plateaux en aluminium et les petits produits conditionnés en fin de ligne. Beaucoup offrent des systèmes de contrôle qualité avancés qui distinguent si un produit a été rejeté pour son poids ou sa contamination, une première étape utile et réduisant les temps d'arrêt pour le nettoyage-désinfection. Pour plus de facilité d'utilisation, certains proposent des interfaces homme-machine (IHMs) avec écran tactile liées des icônes pour une communication intégrée de l'équipement et un transfert de produit transparent.

De plus, un scanner à rayons X peut être réduit pour correspondre à la taille des produits qu'il inspecte. Ces modèles réduits sont spécialement conçus pour les petits produits tels que les sachets de soupe, les barres de céréales, le chocolat ou les petits plateaux. Malgré leur petite taille, ces unités offrent souvent des débits impressionnants sans sacrifier la précision ou la polyvalence, ce qui en fait un module adapté à diverses applications d'inspection des petits articles.

Jim Renehan est directeur marketing de WIPOTEC-OCS, un fabricant et fournisseur, leader en équipements de pesage de précision en mouvement et de scanner à rayons X.

mardi 9 février 2021

Les données 2020 de la FDA montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires

«
Les données de la FDA pour 2020 montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires», source Food Safety News.

Les données d'observation des inspections de la FDA pour l'exercice financier 2020 (FDA’s Inspection Observation Data for the Fiscal Year (FY) 2020), illustrant la fréquence à laquelle des non-conformités particulières ont été constatées lors des inspections d'installations alimentaires entre octobre 2019 et septembre 2020, sont publiées.

La société Registrar Corp., basée à Hampton en Virginie, a procédé à cette ventilation des données de la Food and Drug Administration et a fourni une analyse des cinq principales catégories de non-conformités citées par les inspecteurs de la FDA au cours de l'exercice 2020:

1. Programmes de conformité des fournisseurs étrangers

En vertu de la Loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (FSMA), la FDA exige que la plupart des importateurs de produits alimentaires développent et maintiennent des programmes de vérification des fournisseurs étrangers (FSVPs pour Foreign Supplier Verification Programs) pour leurs fournisseurs. L'exigence est conçue pour aider à garantir que les fournisseurs soient conformes à la FDA et produisent des aliments de façon sûre.

Lors des inspections FSVP, la FDA attend des importateurs qu'ils présentent des FSVPs complets qui garantissent de manière adéquate la sécurité des aliments des fournisseurs. Au cours de l'exercice 2020, la FDA a cité 514 établissements qui n’ont pas développé de FSVP. Alors que la plupart des inspections des installations alimentaires ont été interrompues pendant la majeure partie de 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, la FDA a continué à mener des inspections FSVP à distance. Les citations liés au FSVP ont augmenté de 51% par rapport à 2019. C'est la troisième année consécutive que l'incapacité à développer un FSVP était la non-conformité d'inspection la plus citée.

2. Analyse des dangers

En 2020, la FDA a cité 104 cas où les installations n'ont pas fourni une analyse des dangers adéquate. L'agence exige de la plupart des installations alimentaires qu'elles identifient les dangers biologiques, chimiques ou physiques potentiels pouvant survenir dans l'installation et établissent des contrôles préventifs pour ces dangers. C'est une autre façon dont la FDA s'assure que les installations respectent les protocoles de sécurité des aliments.

Ces dangers peuvent varier. Par exemple, une installation peut déterminer qu'il est possible que des pathogènes survivent au traitement destiné à les éliminer. Alternativement, l'établissement peut identifier les zones où un nettoyage inadéquat de l'équipement peut entraîner un contamination croisée avec des allergènes.

3. Lutte contre les nuisibles

Lors des inspections des installations, les inspecteurs de la FDA recherchent des signes d'infestations potentielles par des nuisibles. La FDA a cité 98 installations qui n’ont pas réussi à prévenir l’entrée des nuisibles dans leur installation alimentaire ou pour avoir abusé des pesticides d'une manière qui pourrait causer une contamination alimentaire potentielle.

4. Contrôles de la fabrication

Les contrôles de la fabrication, de la transformation, de l'emballage et du stockage représentent 95 des citations d'installations alimentaires en 2020. Cette citation indique qu'une installation n'a pas mené d'opérations dans des conditions qui minimiseraient les risques de croissance potentielle des micro-organismes, de contamination croisée par des allergènes ou de contamination et d’altération des aliments. La FDA exige que les installations fournissent des environnements contrôlés lors de la manipulation des produits alimentaires afin d'éviter les risques potentiels pour la santé des consommateurs.

5. Personnel

La cinquième non-conformité la plus citée lors des inspections alimentaires au cours de l'exercice 2020 était liée à des problèmes de personnel. Celles-ci peuvent inclure des problèmes d’hygiène ou d’autres bonnes pratiques de fabrication liées à la manipulation des produits alimentaires par les employés. La FDA a publié 87 citations pour cette non-conformité.

Nettoyage-désinfection

Bien qu'aucune citation en matière de nettoyage-désinfection ne figure à elle seule dans le top cinq, les citations en matière de nettoyage-désinfection représentent une part importante des non-conformités de l'exercice 2020 lorsqu'elles sont combinées avec d'autres non-conformités. Par exemple:

  • La FDA a cité 81 fois des installations de transformation des produits de la mer pour ne pas avoir correctement surveillé leurs pratiques de nettoyage-désinfection. Celles-ci pourraient inclure, mais sans s'y limiter, une surveillance insuffisante de «la salubrité de l'eau qui entre en contact avec les aliments, l'état et la propreté des surfaces en contact avec les aliments» ou «l'entretien des installations de lavage des mains, de désinfection des mains et des toilettes».
  • La FDA a cité 80 installations pour des problèmes d'entretien et de nettoyage-désinfection de l'entreprise. Celles-ci sont le résultat de l'incapacité à maintenir une installation alimentaire propre et salubre, ce qui peut également constituer des menaces environnementales pour les produits alimentaires. La FDA a cité des installations pour ne pas avoir désinfecté leur équipement 58 fois.
  • La FDA a cité 45 fois des installations concernant le nettoyage-désinfection des surfaces en contact avec les aliments. Cela signifie généralement que les ustensiles et les surfaces utilisés dans la préparation des aliments n'ont pas été correctement nettoyés pour éviter la contamination du produit.

Se préparer pour l'exercice 2021

Alors que les non-conformités au FSVP ont connu une augmentation significative, des autres principales citations ont été émises moins de fois au cours de l'exercice 2020 que de l'exercice 2019. Cela est probablement dû au report temporaire de la plupart des inspections des établissements alimentaires en 2020 en raison du COVID 19.

Pour 2020, les enregistrements d'installations alimentaires de la FDA ont totalisé 241 567 dans le monde. Les inscriptions pour 2021 sont en baisse d'environ 25% à 182 147.

Les experts en sécurité des aliments de Registrar Corp. aident les entreprises à réussir les inspections des installations et à se conformer aux autres réglementations de la FDA.

mardi 12 janvier 2021

Fermeture d'urgence d'un restaurant en Seine Saint-Denis, les inspections semblent exister même pendant la pandémie de COVID-19

Dans la rubrique, il n'y a pas que le confinement qui fait fermr les restaurants, voici une information fournie sur twitter par Bruno Longhi, «Seine-Saint-Denis. Fermeture d'urgence d'un restaurant de Saint-Ouen sur ordre de la préfecture», source actu.fr du 7 janvier 2021.

Apparemment les inspections sanitaires fonctionnent malgré leur baisse (voir ce qui se passe en Irlande) durant la pandémie du COVID-19 … mais, avec ce cas, on croirait voir un exemple souvent emprunté à l’Angleterre ...

Les services de la préfecture ont effectué un contrôle dans le restaurant Le 216 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Celui-ci a été fermé d'urgence pour problèmes d'hygiène.

C’est une fermeture d’urgence qu’a acté la préfecture de Seine-Saint-Denis concernant le restaurant Le 216, situé 109 avenue Michelet, à Saint-Ouen. Après une inspection, les services de la préfecture ont constaté «de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et des installations».

La liste des manquements est longue
La direction départementale de la protection des populations de Seine-Saint-Denis s’est rendue mardi 22 décembre 2020 à l’établissement Le 216 pour une inspection. Et les enquêteurs ont eu de quoi faire, les manquements sont nombreux :
  • Absence totale de lutte contre les nuisibles en présence de rats et de moucherons
  • Hygiène manuelle inexistante
  • Absence d’utilisation de savon bactéricide
  • Absence de maîtrise de la chaîne du froid
  • Absence de maintenance des locaux et des équipements
  • Absence de formation des employés aux bonnes pratiques en hygiène alimentaire
  • Absence de procédure de nettoyage et de et désinfection des locaux et du matériel
Les services ont donc acté que tout cela faisait courir un risque grave de santé publique. Pour toutes ces raisons, la préfecture a pris un arrêté de fermeture immédiat pour une durée indéterminée. 
Le propriétaire du restaurant peut faire appel de cette décision dans un délai de deux mois auprès du tribunal de Montreuil, en attendant l’établissement est fermé.

Le restaurant ne figure pas encore sur le dispositif Alim’confiance du ministère de l’agriculture, mais il est en 6e position parmi les pires restaurants de Saint-Ouen, selon ce classement des Worst rated restaurants in Saint-Ouen, France ...

Mise à jour du 25 janvier 2021. On lira cette information fournie par Bruno Longhi

Seine-Saint-Denis. Fermeture d'urgence de trois restaurants à Epinay sur ordre de la préfecture. 
Les services de la préfecture ont effectué des contrôles dans trois restaurants à Epinay (Seine-Saint-Denis). Ils ont été fermés d'urgence pour problèmes d'hygiène.