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jeudi 13 octobre 2022

Un tiers des sites anglais n'affichent pas leur note en hygiène des aliments, selon une enquête

«Un tiers des sites anglais n'affichent pas leur note en hygiène des aliments, selon une enquête», source article de Joe Whitworth paru le 13 octobre 2022 dans Food Safety News.

Un tiers des magasins d'alimentation en Angleterre n'affichent pas leur note en hygiène des liments, mais ce chiffre a diminué ces dernières années, selon une enquête.

En Irlande du Nord et au Pays de Galles, les entreprises sont légalement tenues d'afficher leur autocollant FHRS (Food Hygiene Rating Scheme ou système de notation de l’hygiène des aliments), mais ce n'est pas le cas en Angleterre. Le système va de 0 à 5, 5 indiquant «très bon» et 0 signifiant «amélioration urgente nécessaire».

Une étude de novembre et décembre 2021 comprenaient 1 522 audits secrets d'entreprises alimentaires en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord et 1 500 entretiens téléphoniques avec des entreprises. Il s'agissait du premier rapport de ce type depuis la pandémie de COVID-19, mais les responsables ont dit qu'il était difficile de juger de l'impact de la pandémie sur les résultats de l'enquête.

Tendances de l'affichage physique et en ligne des autocollants
En Angleterre, près des deux tiers des entreprises affichaient une note en hygiène des aliments, soit à l'intérieur, soit visible de l'extérieur de leurs locaux. Cela se compare à 61% en 2019 et à 55% en 2017.

Le chiffre d'affichage était de 84% en Irlande du Nord et de 85% au Pays de Galles en 2021. Il s'agit d'une légère baisse pour les deux pays par rapport à 2019 et il y a également eu une baisse de la proportion ayant l'autocollant dans un endroit visible de l'extérieur. Les plats à emporter et les sandwicheries étaient plus susceptibles d'afficher leur note que les établissements d'hébergement, les pubs, les bars et les discothèques.

La plupart des répondants ont convenu que l'affichage d'une note en hygiène des aliments montre aux clients qu'ils prennent l'hygiène alimentaire au sérieux. Il était également largement admis qu'une note plus élevée donnait aux entreprises un avantage concurrentiel par rapport à celles dont les résultats étaient inférieurs.

Parmi les entreprises disposant d'un site Internet, seules quelques-unes affichaient leur note en hygiène des aliments, Pays de Galles 11%, Irlande du Nord 8% et Angleterre 5%. L'affichage autodéclaré des notes sur les sites Internet était nettement plus élevé que ce qui avait été constaté lors des audits.

La plupart des entreprises ont estimé que l'affichage des notes en hygiène des aliments devrait devenir obligatoire pour au moins certaines plates-formes en ligne, mais seulement un cinquième environ ont dit que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leur note sur toutes les plates-formes Internet utilisées.

Il y a un fort soutien pour l'affichage obligatoire avec environ neuf entreprises sur 10 en Irlande du Nord et au Pays de Galles affirmant que l'exigence légale est une bonne chose. Le soutien est presque aussi élevé en Angleterre, 85% des entreprises pensant que ce serait bien. Ce chiffre est en hausse par rapport à 79% en 2019.

La FSA espérait qu'une proposition de notation obligatoire en Angleterre serait incluse dans un récent livre blanc du ministère de la Santé et des Affaires sociales. Cependant, cela a été retardé suite à la démission du Premier ministre. La FSA n'a pas été en mesure de tenir une consultation, de sorte que les projets de soumission pour la législation ont été suspendus jusqu'à l'été 2023.

Raisons du non affichage
La majorité était satisfaite de sa note en hygiène des aliments. Ceux avec un meilleur score ont montré des niveaux de satisfaction plus élevés. Les raisons signalées par les entreprises insatisfaites incluent qu'elles s'attendaient à une note plus élevée, qu'elles avaient le sentiment que la note n'était pas juste et que l'inspection s'est déroulée à un moment inopportun.

La plupart des entreprises ont estimé que la note la plus faible en matière d'hygiène des aliments dont elles seraient satisfaites serait un 5. Cependant, beaucoup ont estimé qu'un 4 serait «suffisamment bon» pour qu'elles l'affichent.

Ceux qui avaient reçu une note de 4 ou moins ont déclaré avoir apporté des modifications pour améliorer leur note. L'achat d'équipement supplémentaire et la réalisation de réparations étaient les changements les plus courants, suivis de l'amélioration de la documentation et de la tenue de dossiers.

Les raisons les plus courantes pour lesquelles les sites en Angleterre n'affichaient pas leur résultat étaient que des entreprises similaires n'affichaient pas leur autocollant et que ce n'était pas une obligation légale. Certains ont mentionné qu'ils n'aimaient pas le système d'évaluation de l'hygiène des aliments, et d'autres ont déclaré qu'ils n'avaient jamais reçu ou perdu par la suite l'autocollant.

La plupart des entreprises savaient que si elles n'étaient pas satisfaites de leur note, elles pouvaient demander une nouvelle inspection ou faire appel et elles avaient un droit de réponse. Seules quelques entreprises ont demandé une nouvelle inspection ou ont exercé leur droit de réponse.

Les principales raisons de ne pas demander une réévaluation malgré leur mécontentement étaient qu'ils n'avaient pas apporté tous les changements suggérés, que le processus coïncidait avec la pandémie de la COVID-19, que les frais étaient trop élevés et qu'ils avaient d'autres priorités concurrentes. Parmi ceux qui ont demandé une réévaluation, environ un quart ont obtenu un score plus élevé.

Commentaire
Je précise qu’en France, on n’a pas de droit de réponse suite à une inspection et on ne peut pas demander une nouvelle inspection. Les inspections sont en général peu nombreuses dans la restauration en France comme le montre ces chiffres issus d’Alim’confiance.

Depuis le début de l’année 2022, il y a eu 9 719 inspections dans la restauration commerciale qui se décompose ainsi,
Janvier, 935,
Février, 976
Mars, 1 208
Avril, 883
Mai, 1 107
Juin, 1 310
Juillet, 1 167
Août 1 213
Septembre, 927

Recherchez combien y a-t-il de restaurants en France et vous aurez une idée de la fréquence des inspections, tous les 10 à 15 ans selon les sources ...

vendredi 2 septembre 2022

C’est l’histoire d’un restaurant qui a été fermé, puis rouvert et de nouveau fermé, après cinq cas d’intoxication alimentaire

«Val-d'Oise: Un restaurant fermé sur décision préfectorale après cinq cas d’intoxication alimentaire», source Bfmtv du 31 août 2022.

Le préfet du Val-d'Oise a annoncé la fermeture de l'établissement, situé dans un centre commercial de Garges-Lès-Gonesse, ce mercredi.

Un restaurant fermé après cinq intoxications alimentaires. La fermeture du «Roi des Gambas 2», un établissement implanté à Garges-Lès-Gonesse, a été ordonnée après le passage de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a annoncé le préfet du Val-d’Oise, ce mercredi.

Cinq personnes intoxiquées
Le contrôle est survenu après l’intoxication alimentaire de cinq personnes. Elles avaient toutes mangé dans l’établissement situé au sein du centre commercial «Le pont de Pierre».

L’opération menée par les services préfectoraux a permis de relever la présence de déjections de rongeurs sur le sol, poursuit le préfet du Val-d’Oise. L’huile de friture noire a également alerté le service.

Un établissement déjà fermé après un premier contrôle
Ce n'est pas la première fois que ce restaurant est épinglé. Le 24 juin dernier, la préfecture du Val-d'Oise annonçait la fermeture de l'établissement après un premier contrôle de la DDPP. «La mesure sera levée dès que l'établissement sera de nouveau aux normes», annonçait alors le préfet du Val-d'Oise.

Commentaire
Tout semble normal pour ce restaurant fermé une première fois, puis rouvert, et enfin de nouveau fermé, ça va continuer longtemps ce jeu du chat et de la souris ! Qui donc est responsable ?
Par ailleurs, sur le site Alim’confiance, on ne trouve pas trace de l’inspection du 24 juin 2022 …

Sur Tipadvisor, un avis d’août d’un client parmi d'autres,

Le Roi de l'insalubrité. Plus jamais ça. Rien a ajouter. Tout est sale. Du sol au plafond, en passant par les cuisines. Ne perdez ni votre argent, ni votre temps. Ni votre intestin.
Je cite à nouveau ce commentaire d’un internaute à propos d’une autre restaurant récemment fermé,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 27 août 2022

Retour sur une intoxication alimentaire pour des personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Un article de Nice Matin du 12 août 2022 nous informe des «cinq étapes pour tenter d'obtenir réparation dans le cadre d’une intoxication alimentaire». Article réservé aux abonnés mais tout semble être dans le verbe ‘tenter’ …

Dans un autre cas de figure, le blog nous avait narré le 6 août 2022 les aventures d’un restaurant marocain, L'Arganier d’or à Saint-Quentin, dans Intoxication alimentaire pour 23 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin ; 23 personnes selon une source, 21 personnes selon d’autres, autour d’une vingtaine vraisemblablement.

France 3 Hauts de France n’a pas lâché le morceau comme l’on dit et publie un article le 26 août 2022 sobrement intitulé, «Un restaurant de Saint-Quentin ferme définitivement ses portes après une intoxication collective».

En effet, «L’hypothèse de l’intoxication alimentaire était alors la plus probable après que des tests de monoxyde de carbone se soient révélés négatifs. Une hypothèse confirmée par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).» Donc, il s’agit bien d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

Contactée par France 3, la Préfecture de l’Aisne indique : «Suite à l'intervention d'inspecteurs de la DDPP, le jour même de la TIAC dans ce restaurant, 8 prélèvements pour analyses microbiologiques ont été réalisés sur les différentes denrées servies au repas du midi qui était composé notamment d'une entrée à base d'une salade de pommes de terre et d'un couscous»

Selon la préfecture de l’Aisne, «Sur 5 prélèvements, il a été retrouvé la présence de Bacillus cereus et sur un prélèvement Escherichia coli, en quantité plus ou moins importante, la salade de pommes de terre étant la denrée la plus contaminée.»

Des conditions d’hygiène douteuses selon la préfecture
Selon la Préfecture de l’Aisne, «le restaurant était connu défavorablement de la DDPP puisqu'une mise en demeure avait été engagée au mois de juin dernier compte tenu des mauvaises pratiques d'hygiène (locaux et matériels sales notamment). Une formation aux bonnes pratiques d'hygiène avait été ordonnée également au gérant.»

Lors de la dernière inspection du restaurant le 5 août, «il a été constaté à nouveau l’absence de nettoyage». Depuis, l’établissement est sous le coup d’un arrêté préfectoral de fermeture.

Pour le gérant, une réalité toute autre
Pour le gérant de l’établissement Brahim Azhar, «il n’y a vraiment eu que deux personnes réellement malades. Les autres ont vomi, parce qu’elles ont vu les autres vomir. Même moi, j’ai eu la nausée. Aux urgences, ils n'ont pas fait d'examen», nous dit-il au téléphone. Le 5 août, les pompiers nous avaient effectivement indiqué qu’une seule personne, une femme âgée de 62 ans en état d’urgence absolue, avait réalisé un examen médical, confirmant une intoxication alimentaire la concernant. Brahim Azhar met également en avant le fait qu’une serveuse, n’ayant rien mangé au restaurant ce jour-là, était également malade.

Malgré les résultats de l’enquête de l’ARS, le gérant de l’Arganier d’Or est persuadé que la bactérie mise en cause dans cette TIAC provient de l’eau : «L'agglomération de Saint-Quentin a fait des travaux dans la rue, devant mon établissement, une semaine avant. Ils m'ont envoyé un technicien pour vérifier 15 jours après. Mais après 15 jours, la bactérie est partie, il aurait fallu envoyer le technicien directement», fustige-t-il.

Contactée, la mairie de Saint-Quentin confirme la réalisation de travaux dans la rue, mais réfute tout problème lié à l’eau : «Au niveau de nos études sur l’eau, nous avons eu les résultats des contrôles bactériologiques menés par l’ARS. Et les résultats sont conformes aux exigences réglementaires», indique le cabinet du maire, d’autant plus que les travaux effectués rue Raspail «ne concernaient aucunement l’eau, la Ville effectuait des sondages géotechniques du sous-sol.»

Un contrôle sanitaire en juin satisfaisant
Brahim Azhar conteste également les résultats de l’enquête de la DDPP, jurant que son restaurant répond aux normes d’hygiène : «Je ne travaille qu’avec des produits frais. J’ai eu un contrôle d’hygiène quelques mois avant l’histoire, et j’ai obtenu le document de satisfaction. Si ça n’allait déjà pas, ils auraient pu fermer le restaurant à ce moment-là.»

Le site internet Alim'confiance, permettant de consulter les résultats des contrôles officiels réalisés en matière de sécurité sanitaire des aliments, indique effectivement un niveau d’hygiène satisfaisant en date du 1er juin 2022.

Pour information, le niveau d’hygiène Satisfaisant,

Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques. 

Je pense que le niveau d’hygiène de ce restaurant était plutôt À Améliorer,

Établissements dont l’exploitant a été mis en demeure de procéder à des mesures correctives dans un délai fixé par l’autorité administrative et qui conduit à un nouveau contrôle des services de l’État pour vérifier la mise en place de ces mesures correctives. 

Pour rouvrir, il suffisait au gérant de l’établissement de se soumettre aux exigences sanitaires de la DDPP. Mais, abattu par cette affaire, Brahim Azhar a choisi de déposer le bilan : «Avec les commentaires que j’ai eus et la mauvaise pub, j’ai trop honte. Les gens ne reviendront pas, ils ne retiendront que cette affaire d’intoxication.»

Commentaire
Bien triste et complexe affaire. Vérité d’une inspection le 1er juin 2022 par la DDPP ne vaut pas face à une inspection du 5 août 2022 par la même DDPP, assez étonnant, tout de même ...
Plutôt que de tenter de remonter la pente, le gérant a préférer jeter l’éponge, comme quoi qu’il s’agisse d’un restaurant ou d’un particulier, tenter quelque chose vis-à-vis de la chose publique est une pure perte de temps en France de nos jours, on ne nous écoute pas !

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jeudi 11 août 2022

Opération Alimentation Vacances à Monpellier : Une pizzeria fermée

«Montpellier : le service d’hygiène de la Ville épingle une pizzeria pour des aliments avariés», source Midi Libre du 3 août 2022.

Une soixantaine de policiers a investi les quartiers Plan-Cabanes et Gambetta ce mercredi 3 août de 15 h 30 à 17 heures.

Dans le cadre d’une opération coordonnée, une soixantaine de policiers nationaux et municipaux a investi les quartiers Plan-Cabanes et Gambetta, ce mercredi 3 août, de 15 h 30 à 17 h, afin de lutter contre la délinquance de voie publique.

Tout le secteur a été bouclé, avec présence de la brigade canine, de la compagnie départementale d’intervention ainsi que du service Hygiène de la Ville, qui était lui aussi mobilisé.

Nourriture avariée
À juste titre d’ailleurs puisque le bilan fait état de quatre commerces en infraction mineure mais surtout d’une pizzeria, Miam-pizza, rue Daru, qui a été frappée d’une interdiction immédiate de vendre de l’alimentation. Fait assez rare pour le souligner.

L’établissement ne pourra rouvrir ses portes qu’après avoir effectué des travaux. En effet, de nombreux aliments avariés (sandwichs, quiches, merguez…) ont été découverts sur place. Nourriture qui a aussitôt été détruite.

Ce restaurant n’a pas, à ma connaissance, été inspecté dans le cadre d’Alim’confiance.

Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Commentaire
Les fermetures ne devraient pas être aussi rares, car c'est souvent le seul moyen d'avoir une correction très rapide ...

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samedi 6 août 2022

Intoxication alimentaire pour 21 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Source l'Aisne Nouvelle
Dans un précédent article du blog, il était demandé aux personnes de faire attention aux intoxications alimentaiires, car «… à l’étranger, notre sensibilité aux bactéries, virus et parasites est exacerbée et la probabilité d’être confronté aux agents pathogènes s'accroît. «Par exemple, lorsque le climat d’un pays est plus chaud, cela favorise le développement des bactéries et la conservation des aliments peut être défaillante» 

«Vingt-et-une personnes ont été prises en charge ce vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans un restaurant marocain de Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements». Source L’Aisne Nouvelle dans une mise à jour au 5 août 2022.

Vers 15h30, la rue Raspail située en plein centre-ville de Saint-Quentin, a été en partie fermée à la circulation. Un gros dispositif de sapeurs-pompiers a été dépêché sur place pour prendre en charge 21 personnes. Il s’agit d’un groupe d’hommes et de femmes d’Essigny-le-Petit venu déguster un bon couscous dans un des restaurants de la ville. Très vite, environ la moitié d’entre eux ont été pris de vomissements. Une victime raconte : «Une personne a commencé à vomir, puis une seconde et une troisième. On a interpellé des pompiers qui passaient à ce moment-là», explique l’homme qui accuse le coup, à sa sortie de l’ambulance des pompiers.

Avec un air dépité, le responsable de L’Arganier d’or qu’il tient depuis huit mois n’écarte aucune hypothèse pour le moment. «Il y a eu des clients du groupe qui ont pris un tajine et pas un couscous, ils sont malades aussi. J’ai aussi appelé d’autres clients qui ne faisaient pas partie du groupe et qui n’ont rien eu.»

Une employée du même restaurant a affirmé n’avoir «rien mangé» mais qu’elle avait aussi eu les mêmes problèmes de santé. De quoi rendre l’affaire encore plus floue.

«Tout ça, c’est bizarre, ajoute le patron. Les services d’hygiène sont passés il n’y a pas longtemps, ils m’ont demandé de changer certains trucs, mais il n’y avait pas de grandes anomalies.»

Le blog a consulté le site Alim’confiance mais n’a rien trouvé sur ce restaurant ...

Sur le site de France3 Hauts de France, les 21 personnes deviennent 23, «23 personnes prises de vomissements et de nausées dans un restaurant à Saint-Quentin, transportées en urgence à l’hôpital».

A Saint-Quentin dans l'Aisne, 23 personnes ont été prises de nausées, de vomissements et de malaise dans un restaurant de la rue Raspail dans l'après-midi du vendredi 5 août. Elles ont toutes été transportées à l'hôpital, dont une en urgence absolue.

Une intoxication alimentaire ?
Selon les sapeurs-pompiers, une intoxication alimentaire est très probablement la cause de ces vomissements soudains. Des relevés de gaz et de monoxyde de carbone au sein de l'établissement se sont révélés négatifs, tandis qu'un examen médical réalisé sur la femme en urgence absolue confirme une intoxication alimentaire la concernant.

L’intervention sur place s'est terminée en fin d'après-midi.

La conclusion vient du site Visa & Voyages, avec un article de Zine Haddadi, «Intoxication alimentaire dans un restaurant marocain en France».

Ce groupe de clients d’un restaurant marocain en France ne s’imaginaient pas vivre une après-midi cauchemardesque alors qu’ils se sont retrouvés pour partager un bon repas dans un restaurant marocain. Venues déguster un couscous dans un restaurant marocain à Saint-Quentin, dans le nord de la France, vingt et une personnes ont été prises de nausées et de vomissements, rapporte ce vendredi 5 août le journal L’Aisne Nouvelle.

Un couscous provoque une intoxication dans un restaurant marocain
L’incident assez insolite a pourtant nécessité le déploiement d’un fort dispositif des pompiers. La rue Raspail, située en plein centre – ville de Saint-Quentin a été partiellement fermée à la circulation.

La dégustation du couscous a viré au cauchemar pour ce groupe de clients. Pas moins de 21 personnes ont été touchées par des symptômes de ce qui semble être une intoxication alimentaire.

Commentaire
En conclusion, pas besoin d’aller dans des pays du Sud pour attraper une intoxication alimentaire, pardon, une suspicion d‘intoxication alimentaire !

Mise à jour du 10 août 2022
Selon le Courrier Picard du 5 août, Quelques jours après, l’enquête, toujours en cours, s’oriente vers une intoxication alimentaire. Le journal indique 21 personnes sont concernées par cet incident.

Mise à jour du 20 août 2022 
Selon le Courrier Picard du 10 août, «Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons des vomissements de 21 personnes dans un restaurant marocain du centre-ville de Saint-Quentin, dans l’Aisne. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’une intoxication alimentaire.»

Mise à jour du 23 août 2022
Vous avez été très nombreux à vous intéresser à ce sujet, voici «Saint-Quentin : après l’intoxication collective, le restaurant marocain ferme ses portes», source Courrier Picard du 23 août 2022. Article réservé aux abonnés.

Le 5 août dernier, 21 personnes sortant du restaurant l’Arganier d’or à Saint-Quentin avaient été prises de vomissements. L’enquête de l’ARS donne pour origine de l’intoxication alimentaire une bactérie contaminant les légumes. Vingt-et-une personnes avaient été prises en charge vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans le restaurant marocain l’Arganier d’or à Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements. L’agence régionale de santé a mené une enquête qui a confirmé la toxi-infection alimentaire collective.  

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mardi 5 juillet 2022

Opération Alimentation Vacances dans le Val d'Oise

Deux opéartions de contrôles ont eu lieu ces derniers temps dans le Val d’Oise, ce qui rappelle le bon vieux temps des oéprations Alimentation Vacances.. Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé ces information, 1 et 2.

1. «Val-d'Oise: 400 kg de viande avariée jetés après un contrôle au marché de Sarcelles», source article de Constance Bostoen du 3 juillet 2022 dans BFMTV. La photo est issue du contrôle à Sarcelles.

Une vaste opération de contrôle a eu lieu au marché de Sarcelles vendredi. Bilan, plusieurs centaines de kilos de viande ont été jetés par les commerçants.

400 kilos de marchandise partis à la poubelle. La direction départementale de la protection de la population (DDPP) s'est rendue sur le marché de Sarcelles ce vendredi pour une vaste opération de contrôle.

Et certains commerçants, n'étant pas dans les clous, ont dû jeter plusieurs centaines de kilos de viande. Dans une des boucheries, la température de la viande est notamment mise en cause par la directrice adjointe de la DDPP: «Les escalopes de veau sont à 14,6°C. La température réglementaire est entre 0 et 4°C», rappelle-t-elle.

Soixante contrôles effectués
Dans cette opération, une vingtaine de policiers ont accompagné les agents. Sur les soixante contrôles effectués, 400 kilos de viande avariée ont été jetés, 15 procès-verbaux ont été dressés, ainsi que 2 mises en demeure.

Vanessa Hummel-Fourrat, directrice de la DDPP, prévient: «On peut faire fermer le stand jusqu'à ce qu'il se mette en conformité. On peut mettre une amende, soit pénale, soit administrative, avec des montants qui peuvent aller entre 1 000 et 30 000 euros, si il y a des pratiques commerciales trompeuses.»

2. «Trois fast-food de Saint-Ouen-l'Aumône fermés après une opération de contrôle sanitaire», source article de Thomas Hoffmann du 29 juin 2022 dans La gazette Val d’Oise.

Une opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide réalisée mardi 28 juin 2022 à Saint-Ouen-l’Aumône a donné lieu à la fermeture de plusieurs enseignes.

Mardi 28 juin 2022, une vaste opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide a été réalisée à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise). Trois inspecteurs de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la préfecture du Val-d’Oise se sont ainsi rendus dans différentes enseignes de restauration rapide de la ville.

Propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits…
Des opérations qui se multiplient ces dernières semaines afin de s’assurer de la qualité et de l’hygiène des produits consommés quotidiennement par des milliers de Valdoisiens.

Les inspecteurs de la Ddpp n’ont rien laissé passer faisant ainsi jeter aux restaurateurs par dizaines de kilos des paquets de viandes hachées, des brochettes de poulet et de cuisses d’agneau qui n’étaient pas conservées à bonne température voire stockées à l’air libre, à côté de déjections de souris.

Au total, sur neuf établissements inspectés, l’un d’eux a eu un avertissement, cinq ont été mis en demeure et trois ont fait l’objet d’une fermeture administrative à savoir Pepper Grill, Ma’Chick et Grill d’Oise, tous installés rue du général Leclerc.

«Les mesures de fermeture seront levées dès que l’établissement sera de nouveau aux normes», précise la préfecture du Val-d’Oise.

Selon la préfecture du Val-d'Oise, La «street food» est devenue désormais une forme très appréciée et fréquente d'alimentation, surtout pour le département le plus jeune de France.

Commentaire
C’est bien, mais cela serait encore mieux s’il y avait un peu plus de contrôles en sécurité sanitaire des aliments. Les opérations de Sarcelles et de Saint-Ouen L’Aumône ne peuvent pas cacher la forêt de la faiblesse du nombre de contrôles. Signalons qu'aucun restaurant n'a été contrôlé en 2021 (septembre à décembre) et en 2022 dans le Val d'Oise, selon l'application Alim'confiance.

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vendredi 1 juillet 2022

Les indicateurs de la sécurité des aliments en France dont on ne parle pas

Quand il est fait état de la sécurité des aliments, il est souvent question de lute contre ceci ou cela en parlant des pathogènes, de la prévention des maladies d’origine alimentaire, etc., mais rarement il est fait état du nombre de rappels de produits alimentaires (il se porte d’ailleurs très bien, merci !), ni du nombre d’inspections dans la restauration commerciale ...

Voici donc ces indicateurs qui comprennet les avis de rappels et les inspections des restaurants.

Rappels
Le total des rappels du mois de juin 2022 est de 200 versus 146 en mai 2022 mais aussi  452 rappels en janvier, 436 en février, 250 en mars et 186 rappels en avril. On progresse lentement mais sûrement mais tout de même si l’on prend le cas de juin 2022, où il y a eu parmi les 200 rappels,

- Salmonella, 33
- allergènes, 31
- Listeria monocytogenes, 21
- corps étrangers, 12
- pesticides, 12
- modifications organoleptiques, 12

Dans la rubrique les ’oubliésde RappelConso, notons le rappel de cake marbré au chocolat 340 g pour cause de présence d’allergènes non signalés sur l’étiquetage. Le rappel par Carrefour a eu lieu le 29 juin. Ce rappel n’est toujours pas signalé le 30 juin par RappelConso.
C'est ballot, RappelConso a bien rappelé du cake marbré au chocolat 270 g le 30 juin, mais pas du 340 g ! La sécurité des aliments se niche souvent dans des détails ...

Inspections des restaurants
Ce n’est pas glorieux. Eh oui, les inspections en sécurité des aliments selon Alim’confiance, autre appication de la start-up nation, ne brillent pas par leur nombre, mais je crois qu’il n’est pas possible faire mieux. De là à apporter du crédit à l’idée selon laquelle «un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Cela est confirmé par le mémoire d’un élève inspecteur, «Globalement, les grandes villes sont considérées comme beaucoup plus strictes, car en province la fréquence d’inspection est beaucoup plus faible (une fois tous les 10-15 ans).»

Pour 2022, les données sont de 5 557 inspections des restaurants en France, selon le site dgal open data soft,

- janvier, 972
- février, 1 023
- mars, 1 283
- avril, 938
- mai, 1 112
- juin, 429*
Les données de juin sont provisoires.
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dimanche 5 juin 2022

Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire

«Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire», source Food Safety News. Ce que dit en gros cette étude, c’est que des résultats d'inspection moins bons ne sont pas toujours associés à un risque élevé d'intoxication alimentaire. 

Des chercheurs ont essayé de savoir si les résultats d'inspection peuvent être utilisés pour prédire où les toxi-infections alimentaires peuvent se produire.

L'étude a examiné si les résultats des inspections de routine étaient associés à la survenue de foyers de cas d’intoxication alimentaire dans la restauration commerciale et la restauration collective.

L'hypothèse était que des résultats d'inspection plus bas seraient associés à un risque élevé d’intoxication alimentaire.

La restauration collective comprend les cuisines centrales et industrielles, la restauration et les sites de préparation de produits alimentaires précuits destinés à la vente.

Aucune différence majeure n'a été observée dans la restauration commerciale, mais dans la restauration collective, des résultats d'inspection nettement plus bas ont été détectés dans des établissements qui ont eu des cas d’intoxication alimentaire, selon l'étude publiée dans International Journal of Environmental Health Research.

Résultats des inspections et nature des établissements
Au total, 143 foyers de cas d’intoxication alimentaire ont été associés à des restaurants et des établissements de restauration collective de 2015 à 2018 et 150 points de vente liés à des foyers faisaient partie de l'étude. Les rapports de 121 sites inspectés de mai 2013 à décembre 2018 ont été inclus. Des sites de restauration autres que les établissements à l’origine de cas d’intoxication alimentaire ont été choisis comme témoins.

Le délai moyen entre les inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire était de plus de sept mois et demi et le principal agent causal des cas d’intoxication alimentaire était soit inconnu, soit norovirus.

Les résultats de la dernière inspection de routine avant l'incident dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire ont été comparés aux résultats d'une inspection de routine choisie au hasard dans chaque point de vente témoin.

Le système finlandais de notation de la sécurité des aliments utilise une échelle avec quatre points: excellent, bon, à corriger et médiocre.

Les foyers de cas d'ntoxication alimentaire confirmés sont classés en «preuves solides» (A), «preuves probables» (B), «preuves possibles» (C) ou «preuves peu claires» (D) sur la base des résultats épidémiologiques descriptifs et analytiques, des résultats des analyses de laboratoire. et des facteurs contributifs possibles.

Les scientifiques ont identifié les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire dans les données et sélectionné leur inspection de routine la plus récente avant l'éclosion. Cependant, ils ont noté que la correction des non-conformités peut signifier que les non-conformités détectées lors de la dernière inspection ne sont plus présentes au moment de l'éclosion.

Les résultats des inspections des restaurants sur les «vêtements de travail» et «l'hygiène des mains» étaient plus favorables dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire que les établissements témoins.

Principaux résultats en restauration collective
En restauration collective, des différences ont été observées dans la propreté des installations, des surfaces et des équipements. Des différences ont également été observées dans l'adéquation et l'entretien des installations et de l'équipement. Cela suggère qu'un environnement de manipulation des aliments bien entretenu et propre est essentiel pour prévenir les maladies d'origine alimentaire, ont déclaré les chercheurs.

Les résultats d'inspection concernant les pratiques de travail du personnel ou la gestion de la température des aliments en cuisine ne différaient pas entre les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire et des établissements témoins en restauration collective.

Cependant, pour la «gestion de la durée de conservation et la période de vente des aliments», la proportion des notes «Bon» et «À corriger» était plus élevée dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire associés à des foyers de cas avec des preuves au moins modérées que dans les établissements témoins.

Ce domaine couvre le temps de mise en place des aliments pour le service, les températures pendant la vente ou l'affichage pour le service, ainsi que les enregistrements de température et les éventuelles actions correctives par l'entreprise alimentaire. L’abus de temps et de température lors du stockage des aliments a été identifié comme un facteur contributif commun dans les épidémies d'origine alimentaire enregistrées, selon l'étude.

Les chercheurs ont dit que les entreprises doivent faire attention à la propreté de l'environnement et de l'équipement de manipulation des aliments.

«La correction efficace des non-conformités en matière de propreté de l'environnement et des équipements de manipulation des aliments et le maintien constant d'une situation favorable sont essentiels pour assurer un haut niveau de sécurité des consommateurs dans la restauration commerciale», selon les chercheurs.

Commentaire
Difficile de faire une étude similaire en France, mais pas impossible, car selon Santé publique France, «Depuis sa mise en place en 1987, la surveillance des TIAC par la déclaration obligatoire a permis de déclencher des investigations pour en identifier les causes et mettre en place rapidement des mesures correctives au sein des établissements afin d’améliorer la sécurité des aliments.» Alors qu’attend on ?

Cela étant, les inspections en restauration commerciale en 2022 sont peu nombreuses au regard du nombre d’établissements, ainsi, il y en a eu 929 en avril, 1 309 en mars , 1041 en février et 990 en janvier, selon Alim’confiance open data soft. Les chiffres de mai ne sont pas consolidés. Pour la restauration collective, selon la même source, 690 en avril, 996 en mars, 776 en février et 751 en janvier.

Par ailleurs, autre aspect, chez ce qui pourrait une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) se transforme le plus souvent en épidémie de gastro et le tour est joué …

Pourtant, dans les bilan des TIAC, Santé publique de France rapporte, «Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux.»

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