Un tiers des magasins d'alimentation en Angleterre n'affichent pas leur note en hygiène des liments, mais ce chiffre a diminué ces dernières années, selon une enquête.
En Irlande du Nord et au Pays de Galles, les entreprises sont légalement tenues d'afficher leur autocollant FHRS (Food Hygiene Rating Scheme ou système de notation de l’hygiène des aliments), mais ce n'est pas le cas en Angleterre. Le système va de 0 à 5, 5 indiquant «très bon» et 0 signifiant «amélioration urgente nécessaire».
Une étude de novembre et décembre 2021 comprenaient 1 522 audits secrets d'entreprises alimentaires en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord et 1 500 entretiens téléphoniques avec des entreprises. Il s'agissait du premier rapport de ce type depuis la pandémie de COVID-19, mais les responsables ont dit qu'il était difficile de juger de l'impact de la pandémie sur les résultats de l'enquête.
Le chiffre d'affichage était de 84% en Irlande du Nord et de 85% au Pays de Galles en 2021. Il s'agit d'une légère baisse pour les deux pays par rapport à 2019 et il y a également eu une baisse de la proportion ayant l'autocollant dans un endroit visible de l'extérieur. Les plats à emporter et les sandwicheries étaient plus susceptibles d'afficher leur note que les établissements d'hébergement, les pubs, les bars et les discothèques.
La plupart des répondants ont convenu que l'affichage d'une note en hygiène des aliments montre aux clients qu'ils prennent l'hygiène alimentaire au sérieux. Il était également largement admis qu'une note plus élevée donnait aux entreprises un avantage concurrentiel par rapport à celles dont les résultats étaient inférieurs.
Parmi les entreprises disposant d'un site Internet, seules quelques-unes affichaient leur note en hygiène des aliments, Pays de Galles 11%, Irlande du Nord 8% et Angleterre 5%. L'affichage autodéclaré des notes sur les sites Internet était nettement plus élevé que ce qui avait été constaté lors des audits.
La plupart des entreprises ont estimé que l'affichage des notes en hygiène des aliments devrait devenir obligatoire pour au moins certaines plates-formes en ligne, mais seulement un cinquième environ ont dit que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leur note sur toutes les plates-formes Internet utilisées.
Il y a un fort soutien pour l'affichage obligatoire avec environ neuf entreprises sur 10 en Irlande du Nord et au Pays de Galles affirmant que l'exigence légale est une bonne chose. Le soutien est presque aussi élevé en Angleterre, 85% des entreprises pensant que ce serait bien. Ce chiffre est en hausse par rapport à 79% en 2019.
La FSA espérait qu'une proposition de notation obligatoire en Angleterre serait incluse dans un récent livre blanc du ministère de la Santé et des Affaires sociales. Cependant, cela a été retardé suite à la démission du Premier ministre. La FSA n'a pas été en mesure de tenir une consultation, de sorte que les projets de soumission pour la législation ont été suspendus jusqu'à l'été 2023.
La plupart des entreprises ont estimé que la note la plus faible en matière d'hygiène des aliments dont elles seraient satisfaites serait un 5. Cependant, beaucoup ont estimé qu'un 4 serait «suffisamment bon» pour qu'elles l'affichent.
Ceux qui avaient reçu une note de 4 ou moins ont déclaré avoir apporté des modifications pour améliorer leur note. L'achat d'équipement supplémentaire et la réalisation de réparations étaient les changements les plus courants, suivis de l'amélioration de la documentation et de la tenue de dossiers.
Les raisons les plus courantes pour lesquelles les sites en Angleterre n'affichaient pas leur résultat étaient que des entreprises similaires n'affichaient pas leur autocollant et que ce n'était pas une obligation légale. Certains ont mentionné qu'ils n'aimaient pas le système d'évaluation de l'hygiène des aliments, et d'autres ont déclaré qu'ils n'avaient jamais reçu ou perdu par la suite l'autocollant.
La plupart des entreprises savaient que si elles n'étaient pas satisfaites de leur note, elles pouvaient demander une nouvelle inspection ou faire appel et elles avaient un droit de réponse. Seules quelques entreprises ont demandé une nouvelle inspection ou ont exercé leur droit de réponse.
Les principales raisons de ne pas demander une réévaluation malgré leur mécontentement étaient qu'ils n'avaient pas apporté tous les changements suggérés, que le processus coïncidait avec la pandémie de la COVID-19, que les frais étaient trop élevés et qu'ils avaient d'autres priorités concurrentes. Parmi ceux qui ont demandé une réévaluation, environ un quart ont obtenu un score plus élevé.
Depuis le début de l’année 2022, il y a eu 9 719 inspections dans la restauration commerciale qui se décompose ainsi,
Janvier, 935,
Février, 976
Mars, 1 208
Avril, 883
Mai, 1 107
Juin, 1 310
Juillet, 1 167
Août 1 213
Septembre, 927
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