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dimanche 22 janvier 2023

Le couple franco-allemand ne fonctionne pas. L’Allemagne annonce 311 rappels de produits alimentaires en 2022, soit près de 8 moins qu’en France !

Evolution du nombre de rappels en Allemagne
L’Allemagne se démarque de la France sur plusieurs sujets, malgré le prétendu couple franco-allemand, mais surtout sur le nombre de rappels de produits alimentaires, jugez plutôt …

L'Office fédéral publie des statistiques annuelles pour 2022 sur les rappels sur le portail de la protection des consommateurs, Lebensmittelwarning.de.

Il y a eu 311 rappels en 2022 sur le portail Internet «lebensmittelalarm.de» des Länder et de l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL).

Pour plus d'un tiers, la contamination microbiologique était à l'origine de l'avertissement. La cause principale était Salmonella pour 47 rappels. 108 rappels ont eu pour cause une contamination microbiologique.

Rappelons qu’en France, selon le blog, 2022, Annus horribilis, pour les rappels de produits alimentaires en France : Plus de 2400 !

«L'augmentation récente des signalements sur le portail Lebensmittelwarning.de montre que les entreprises et les distributeurs respectent leurs obligations légales en matière de signalement et contribuent ainsi au niveau élevé de sécurité des aliments en Allemagne», résume Georg Schreiber, chef du département sécurité alimentaire de l'Office fédéral, après plus de dix ans sur le portail.

«Il y a eu une augmentation constante des rapports ces dernières années - 2022 (311), 2021 (282), 2020 (273), mais cela ne signifie pas que les aliments sont devenus moins sûrs en Allemagne», déclare Schreiber. Au contraire, les raisons qui conduisent à une augmentation des notifications et, en fin de compte, à une augmentation de la sécurité alimentaire sont :

- Les entreprises sont moins réticentes aux rappels de nos jours. Les rappels publics sont désormais considérés comme faisant partie d'une gestion responsable qui fait également preuve de fiabilité.
- Grâce aux progrès techniques, les méthodes d'analyse et de test se sont tellement développées que même la moindre contamination peut être détectée aujourd'hui.
- En outre, les réductions des quantités maximales autorisées entraînent également davantage de signalements et, globalement, une meilleure protection de la santé.

Commentaire
Bien entendu, chacun est libre de penser que plus il y a de rappels, plus la sécurité des aliments est sûre. Dans ces conditions, en France, on doit être champion du monde !

lundi 2 janvier 2023

Passage en revue de 2022 en quelque sorte ...

Ce passage en revue témoigne, ce n'est pas une nouveauté, la confirmation du déclin de notre pays (
scolaire, financier, économique, sanitaire, énergétique, sécuritaire), mais cette fois-ci, il s'agit de sécurite des aliments. Voici quelques éléments sélectionnés de 2022 ...

1. Les zoonoses au sein de l’UE
Voici ce que nous annonçaient les deux agences de l’UE pour le dernier bilan de 2021 sur les zoonoses et les cas d’intoxications alimentaires en 2021, le 13 décembre 2022. Rassurez-vous ou pas, l’année 2022 fera mieux, tout le monde le sait, mais en attendant, on préfère informer avec ce genre de titres ...
Zoonoses et foyers de toxi-infection alimentaire en hausse, mais inférieurs aux niveaux pré-pandémie
, selon l’EFSA.
Les maladies zoonotiques et les foyers de toxi-infection alimentaire en hausse, mais toujours en deçà des niveaux d'avant la pandémie
, selon l’ECDC.

Cela étant, l’ECDC du 20 décembre rapporte que les données les plus récentes montrent que les cas d'hépatite A en 2021 étaient à leur plus bas niveau depuis le début de la surveillance au niveau de l'UE en 2007, tandis que cinq autres maladies à Campylobacter, Listeria, Salmonella, E. coli et Yersinia ont atteint des niveaux pré-pandémiques. Voilà pour le contexte européen. Pour le volet français, les infections à Campylobacter sont en augmentation en 2021.

2. Cas de SHU et Pizzas Buitoni Nestlé en France
Selon Santé publique France, «Au 28 mars 2022, 75 cas sont en cours d'investigation, dont 41 cas de SHU». SHU: syndrome hémolytique et urémique.

«Les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines.»

Depuis plus de nouvelle, sauf dans une affiche dans un colloque scientifique international fin novembre 2022, où l’on découvre qu’il y aurait eu en fait 55 cas sur tout le territoire» ...

Notons aussi que selon un communiqué de Nestlé d’octobre 2022, «les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli STEC, que nous n’avions pas détectée.»

Dans un article bilan de 2022, Joe Whitworth de Food Safety News rapporte, «En France, la surveillance des STEC est basée uniquement sur le SHU chez les enfants de moins de 15 ans, il est donc probable que beaucoup plus de personnes ont été malades.»

A noter, la communication assez défaillante de Nestlé à étudier dans les cours de communication à propos de la gestion des risques.

Aujourd’hui, il y a une reprise partielle de l’usine …

Enfin, désormais, en termes de recommandations en France, «Les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/tarte/crêpe...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites.» Il était temps. Sachez cependant que la présence de pathogènes, Salmonella par exemple, dans de la pâte crue de farine pour faire des gâteaux était connue depuis 1993, selon une bande dessinée ...

3. Salmonella et chocolats chez Ferrero
Après mars 2022, voici juin 2022 avec Ferrero et ses produits principalement destinés aux enfants. En France selon Santé publique France, «Les 118 cas sont répartis sur 12 régions métropolitaines (Ile-de-France (24 cas), Grand-Est (19 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (17 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (17 cas), Hauts-de-France (9 cas), Bourgogne-Franche-Comté (7 cas), Occitanie (7 cas), Normandie (6 cas), Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Bretagne (3 cas), Corse (2 cas) et Pays de la Loire (1 cas)) avec un âge médian de 4 ans, et concernent 57 filles et 61 garçons. Aucun décès n'a été rapporté.»

Cela étant cette épidémie internationale a fait près de 455 personnes malades dans l'épidémie à Salmonella liée aux chocolats Kinder de chez Ferrero.

Le blog avait estimé que la communication de Ferrero ressemblait à du Marketing de la sécurité des aliments et Ferrero et le doute sur le timing des faits s'installe.

En effet, il demeure certains faits, toujours la question sans réponse à propos des cas britanniques, selon le rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 18 mai 2022,

«Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.»

Outre une communication défaillante à mon sens, un cafouillage dans la gestion des rappels est à noter.

4. Les inspections en sécurité des aliments toujours en berne
Bientôt, nous aurons une police sanitaire digne de ce nom et tout sera réglé, vraiment ?

Les chiffres publics sont connus et les suppressions de postes n’ont pas été comblées, loin s’en faut. Les suppressions des opérations Alimentation Vacances et Fêtes de fin d’année n’en sont que l’illustration la plus visible.

- 2012 : 86 239
- 2013 : 82 729
- 2014 : 78 000
- 2015 : 76 000
- 2016 : 55 000
- 2017 : 54 000
- 2018 : 57 500
- 2019 : 58 200
- 2020 : 41 600
- 2021 : 48 775
La période de 2012 à 2016 est liée à la présence de M. Le Foll, sous le gouvernement du président Hollande. Depuis, quel que soient les politiques, le nombre d'inspections n'est pas remonté. Vous avez dit la sécurité des alients, une priorité ? Combien y en aura-t-il en 2022 ? Vraisemblablement le même chiffre qu’en 2021 voire moins ...

Les données concernant les inspections en restauration commerciale en 2022, selon la DGAL et son application Alim’confiance, ne dépasseront les 12 000 inspections, ce qui crédibilise l’idée qu’un restaurant, en France, peut être contrôler une fois tous les 10 ou 12 ans …

Certains départements comme le Val d’Oise se manifeste très régulièrement sur les réseaux sociaux pour faire connaître ses opérations coup de poing. Dans un autre département, la Seine-Saint-Denis, il se dit que tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative. On ne sait que penser.

5. Les rappels de produits alimentaires à un niveau unique au monde
- France : 2 446 est le nombre de produits alimentaires rappelés en 2022, selon RappelConso. Cela reste une estimation, mais ce doit être un record du monde, versus 4 625 produits rappelés en 2021, principalement liés à la présence d’oxyde d’éthylène.
- France : 461 rappels seraient liés à la présence de Listeria monocytogenes, selon RappelConso. C’est à comparer au 280 rappels en 2021 pour cause de présence de Listeria monocytogenes depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso.
- France : 256 rappels seraient liés à la présence d’oxyde d’éthylène, selon RappelConso. 'L’incident' oxyde d'éthylène continue sa route malgré la Commission européenne qui pense que le sujet est clos.
- France : 227 rappels seraient liés à la présence de Salmonella, selon RappelConso.
- France : 117 rappels seraient liés à la présence de corps étrangers, selon RappelConso.
- France : 92 rappels seraient liés à la présence d’allergènes non mentionnés sur l’étiquetage, selon RappelConso.
- France : 35 rappels seraient liés à la présence de pesticides, selon RappelConso.
- France : 25 rappels seraient liés à la présence de Bacillus cereus, selon RappelConso.

Des curiosités dans RappelConso, l’application de la start-up nation, des retards et quelques oublis, le blog vous en a fait part assez régulièrement.

A noter enfin, les 219 notifications au RASFF de l’UE pour les produits d’origine France sur l’ensemble de l’année 2022 versus 273 en 2021. Un progrès certes, mais la France devrait terminer à la première place dans ce genre d’exercice au sein de l’UE.

Il faut aussi ajouter des oublis de notifications par la France et un certain temps de latence pour notifier, ce qui m’a fait dire au cours de l’année 2022 que ce réseau d’alerte est tout sauf rapide.

6. Les TIAC en France en 2021
Il n’y a rien à en dire étant donné que les données des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) de 2021, qui sont en France, l’alpha et l’oméga, de la sécurité des aliments en France, n’ont toujours pas été publiées en 2022 !

Comme le rapporte Santé publique France, «Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux.»

Quelques chiffres ont été mis en exergue par le blog ici. Les données montreraient +21,5% des TIAC en France en 2021 par rapport à 2020, selon le rapport 2021 sur les zoonoses et les toxi-infections alimentaires de l’EFSA et de l’ECDC.
En 2021, il y aurait eu 1 286 toxi-infections alimentaires collectives en France affectant 10 836 personnes, dont 561 ont été hospitalisées et 17 sont décédées. Cela est à comparer respectivement aux 1 010 et 1 783 toxi-infections alimentaires collectives en 2020 et 2019. Le nombre de personnes affectées a été respectivement de 6 814 et 15 641 en 2020 et 2019.
Un retour d'avant la pandémie est attendu pour 2022 ...

7. Agribashing et écoterrorisme en France
C’est le plus souvent l’œuvre de crétins, d’idiots, d’imbéciles, d’abrutis, de vandales, mais surtout d’ignorants de ce qu’est l’agriculture et la science. Dans le même sac, si je puis dire, je mets aussi les soi disant faucheurs volontaires, qui hélas, bénéficient d el'indulgence des triibinaux. Où va-t-on ?

Un seul exemple (source La France Agricole), car il y en a tant, et le blog a essayé de vous en faire part assez régulièrement,

Le 21 juin 2022, quatre personnes âgées de 21 à 33 ans ont été interpellées à la suite du blocage d’un train de blé dans le Morbihan en mars dernier. Tous sont «sans antécédent particulier», indique le parquet de Lorient. Ils ont été mis en examen, notamment pour entrave à la circulation d’un train, dépôt d’objet sur la voie ferrée et dégradation d’un bien d’autrui en réunion.

«Ils ouvraient ensuite des vannes de wagons conteneurs, faisant se déverser des tonnes de blé sur les voies, avant de prendre la fuite», d’après la même source. 142 tonnes de blé sur les 1 390 tonnes étaient au final rendues impropres à toute destination. Ils pensaient intercepter une cargaison de soja ...

NB : La photo est empruntée à Euractiv.

Mise à jour du 5 janvier 2023
Le président de la République a estimé qu'«Il ne faut pas céder aux professionnels du malheur et à la conjuration des esprits tristes». Etonnante cette priorité que de vouloir combattre la conjuration des esprits tristes ...

2022, Annus horribilis, pour les rappels de produits alimentaires en France : Plus de 2400 !

Que peut-on dire qui n’a pas été déjà dit sur les rappels de produits alimentaires en , déjà le blog avait publié un article,
2021, des rappels de produits alimentaires d'une étendue sans précédent en France.

Que faut-il donc dire de 2022 ?

Listeria est devenu sans aucune contestation la cause la plus importance de rappels de produits alimentaires, il y avait l’an passé l’oxyde d’éthylène, qui est par ailleurs toujours dans des rappels, a-t-on pour autant gagné au change ? Je ne le crois pas du tout !

Beaucoup de travail est à faire et aujourd’hui vu le nombre considérable de rappels, on peut se demander si l’application de la start-up Nation, RappelConso, n’est pas en train de devenir un contrôleur virtuel en sécurité des aliments, car ces trop nombreux rappels dépassent l’entendement, mais pourquoi ne pas continuer, car, en haut lieu, personne ne bouge ...

Voici les causes des 126 rappels du mois de décembre 2022 :

Listeria monocytogenes, 29
Bacillus cereus, 16
allergènes, 12
détection de sulfites, 11
présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques, 9
Salmonella, 8
norovirus, 9
absence de validation sanitaire, 5
corps étrangers, 5
erreur de DLC ou de DDM, 4
altération organoleptique, 3
Clostridium botulinum, 3
Staphylococcus aureus, 2
taux de nitrates, 2
anomalie d’étiquetage, 2
présence de sucre, 1
anisakis, 1
défaut d’étanchéité, 1
colorant interdit, 1
additifs et arômes non autorisés,1
pesticides, 1
présence d’insectes, 1

Notifications au RASFF de l’UE, produits d’origine France
15 notifications au RASFF de l’UE pour des produits d’origine France en décembre 2022.

Notification 2022.7650 le 30 décembre par la France de la présence de 140 UFC/g de Listeria monocytogenes dans du tartare de saumon de France. Rappel en France et au Luxembourg.
Notification 2022.7643 le 29 décembre par la France de la présence d’aflatoxine B1 dans du maïs de France.
Notification 2022.7622 du 28 décembre 2022 par la France de la présence de E. coli >1 500 000 UFC/g dans du fromage Brillat Savarin au lait cru de France.
Notification 2022.7594 du 27 décembre 2022 en raison d’un défaut microbiologique de tubes de fromage blanc de France. Le produit avait été rappelé en France le 13 décembre. Vous avez dit réseau d’alerte rapide ?
Notification 2022.7543 du 23 décembre 2022 par l’Italie de la présence de norovirus génogroupe I dans des huîtres (Crassostrea gigas) de France.
Notification 2022.7490 du 21 décembre 2022 par l’Irlande de la présence de lait non mentionné en langue anglaise sur l’étiquetage de fromages de France, Le Rustique Camembert et Le Rustique le Bon Brie Extra Crémeux. Voir l’article du blog.
Notification 2022.7453 du 20 décembre 2022 par la France de la présence d’un défaut organoleptique (odeurs) dans du foie gras de canard de France. Voir l’article du blog.
Notification 2022.7294 du 14 décembre 2022 par la Belgique en raison de la présence d’éthylcarbamate dans de l’alcool de fruits à noyau.
Notification 2022.7290 du 14 décembre 2022 par la France en raison d’un risque de défaut d'étanchéité des tubes de fromage blanc de France.
Notification 2022.7275 du 14 décembre 2022 par la Belgique pour des épices en raison de la présence de soudan IV.
Notification 2022.7189 du 9 décembre 2022 par l’Espagne, présence de norovirus génogroupe I dans des huîtres (Crassostrea gigas) de France.
Notification 2022.7170 du 9 décembre 2022 par l’Italie, présence de larves de parasites dans des filets de morue panés pré-frits surgelés
Notification 2022.7156 du 8 décembre 2022 par la Belgique, taux trop élevé de nitrates dans des pots bio pour bébés de France.
Notification 2022.7045 du 2 décembre 2022 par l’Allemagne, présence de Campylobacter coli dans des filets de canards surgelés de France.
Notification 2022.7005 du 1er décembre 2022 par la Belgique de la présence probable de verre dans des gâteaux aux pommes de France.

Quelques curiosités de la sécurité des aliments en France
- 11 produits bio (granola aux baies, granola aux pépites de chocolat, granola miel et épices, etc.) rappelés pour cause de présence de sulfites le 28 décembre 2022. Le petit souci est que ces produits été commercialisés du 05/05/2022 au 26/08/2022, du 23/05/2022 au 25/08/2022, du 12/04/2022 au 26/10/2022, du 06/05/2022 au 25/07/2022, du 27/04/2022 au 14/10/2022, du 12/04/2022 au 12/12/2022, du 10/06/2022 au 10/10/2022, du 05/04/2022 au 13/12/2022, du 23/03/2022 au 13/10/2022, du 20/05/2022 au 29/08/2022 et du 20/04/2022 au 31/10/2022. Source RappelConso. Comment fait-on quand on est consommateur ?
- Rappel par Naturalia le 28 décembre 2022 de houmous lentilles corail bio, suite à un problème de stabilité du produit. Mais oubli de RappelConso, il fallait bien que l'année se termine ainsi ...
- De la viande hachée pour moussaka a été rappelée le 28 décembre 2022 en raison de la présence de Salmonella. Elle a été vendue entre le 22 et le 26 novembre 2022. Je cherche à comprendre l’intérêt de ce rappel plus d’un mois après sa vente ...
- 63 rappels ont eu pour cause du jambon le plus souvent contaminé par Listeria monocytogenes en 2022, selon RappelConso. Vraiment, très étonnant ...
- 219 notifications au RASFF de l’UE pour les produits d’origine France sur l’ensemble de l’année 2022 versus 273 en 2021.
- 16 rappels de steaks hachés de viande bovine en 2022, selon RappelConso, principalement pour cause de Salmonella (7), Listeria (5), STEC (2) et un rappel pour cause d’allergènes.
- France : 2 446 est le nombre de produits alimentaires rappelés en 2022, selon RappelConso. Cela reste une estimation, mais ce doit être un record du monde, versus 4 625 produits rappelés en 2021, principalement liés à la présence d’oxyde d’éthylène.
- France : 461 rappels seraient liés à la présence de Listeria monocytogenes, selon RappelConso. C’est à comparer au 280 rappels en 2021 pour cause de présence de  Listeria monocytogenes depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso.
- France : 256 rappels seraient liés à la présence d’oxyde d’éthylène, selon RappelConso. 'L'icident oxyde d'éthylène contine sa route malgré la Commission européenne qui pense que le sujet est clos.
- France : 227 rappels seraient liés à la présence de Salmonella, selon RappelConso.
- France : 117 rappels seraient liés à la présence de corps étrangers, selon RappelConso.
- France : 92 rappels seraient liés à la présence d’allergènes non mentionnés sur l’étiquetage, selon RappelConso.
- France : 35 rappels seraient liés à la présence de pesticides, selon RappelConso.
- France : 25 rappels seraient liés à la présence de Bacillus cereus, selon RappelConso.
- Selon le RASFF, en 2022, dans la rubrique ‘intoxication alimentaire’, cinq notifications sur six ont concerné des coquillages de France pour cause de présence de norovirus versus trois en 2021. Voir ci-après.
- France : deux rappels pour cause de norovirus dans des petits fruits surgelés, mais que serait une fin d'année sans norovirus ; le 30 décembre, voici neuf rappels d’huîtres de plusieurs régions de France pour cause de présence de norovirus ainsi qu'un rappel pour cause de présence de Salmonella.

Top 10 des articles du blog les plus au cours de l'année 2022

Le blog est un produit artisanal un et il n’entre pas dans son intention d’être un best seller, comme l’on dit. La sécurité des aliments est un tout petit monde et la lecture du blog reste stable depuis des années, et c’est bien ainsi …

Je vous présente les 10 articles les plus lus au cours de l’année 2022 par les lecteurs du blog.

Une curiosité, la première place pour un article sur ce restaurant fermé à Cholet, j’avoue ne pas savoir le pourquoi du comment à son sujet, un buzz a-t-il été créé par une personne plus ou moins bien intentionnée ? Je n’exclus rien ...

Ferrero et Buitoni Nestlé ont chacun eu droit à une place dans ce top 10 de 2022. Ils auraient mérité, à mon sens, tous deux la première place.

Les deux dernières places sont des articles qui relatent des curiosités de notre temps pas toujours cohérent.

L’environnement s’est invité avec le score tout à fait remarquable du livre de Steven Koonin, «Climat, la part d’incertitude». A ce propos je vous laisse méditer cette phrase, ‘La science, c'est le doute, le consensus n'est pas de la science mais de la politique’.

Les autres sujets témoignent de la sécurité des aliments dans les entreprrses alimentaires, intoxication alimentaire, maintenance préventive, certification.

samedi 31 décembre 2022

Etats-Unis : Un dernier regard sur le Top 10 de 2022

Voici un regard sur ce qui se passe aux États-Unis, «Un dernier regard sur le Top 10 de 2022», source article de Dan Flynn paru le 31 décembre 2022 dans Food Safety News.

Alors qu'il ne reste que quelques heures, il est temps de revenir sur les événements importants et les tendances en matière de sécurité des aliments en 2022. Bien que les articles de Food Safety News soient la source d'une grande partie de ce qui était important au cours de l'année, nous aimons penser que notre approche est plus significative. que l'approche des «gros titres». Alors, comme le temps presse, commençons par jeter un coup d'œil à certaines des nouvelles de l'année écoulée.

N°1 – Théorie du chaos
Ce fut l'année qui semble prouver ce que beaucoup soupçonnent depuis longtemps. La sécurité des aliments n'est pas organisée et elle n'est pas très respectée. Le Dr Robert Califf a dû aller humblement et respectueusement demander aux Républicains du Sénat les votes dont il avait besoin pour être confirmé en tant que commissaire de la FDA. La pénurie de préparations pour nourrissons a frappé les États-Unis, alors qu'il prenait le relais de la FDA, apparemment ignorant de ce qui se passait dans l'usine critique de Sturgis, Michigan, exploitée par Abbott Nutrition. Si les questions des médias sur tout cela ne suffisaient pas, elles se sont rapidement étendues aux rapports d'investigations et aux groupes de consommateurs soulevant des questions sur les manquements répétés de la FDA à ses obligations en matière de sécurité des aliments. Le commissaire de la FDA a ensuite fait appel à une fondation externe-interne pour étudier les problèmes. Cet examen a essentiellement révélé que les critiques avaient raison sur le «F» dans le problème de la Food and Drug Administration et a laissé à Califf des solutions potentielles. Il a terminé l'année en silence sur ses options et pour le moment, rien n'a changé.

N°2 - Échec de la mission
Le Comité sénatorial à l'agriculture, la nutrition et les forêts a été chargé d'examiner la nomination de Jose Emilio Esteban au poste de sous-secrétaire à la sécurité des aliments de l'USDA le 11 novembre 2021, mais il lui a accordé une audience que le 22 septembre 2022.

Ce retard de 311 jours est inexcusable et c'est la principale raison pour laquelle le sous-secrétaire Esteban a à peine reçu la confirmation avant que le Sénat ne s'ajourne pour l'année. En tant que sous-secrétaire à la sécurité des aliments confirmé par le Sénat, Esteban est le plus haut responsable de la sécurité des aliments au sein du gouvernement fédéral.

Et le poste est resté vacant trop longtemps à cause de l'irresponsabilité du Comité sénatorial de l'agriculture, où la sécurité des aliments n'est pas une priorité.

N°3 - Les épidémies continuent
Le Centers for Disease Control and Prevention a enquêté sur 12 épidémies de maladies d'origine alimentaire dans plusieurs États (la n°12 étant enregistré le 30 décembre), allant de la viande hachée bovine haché aux fraises, et le Coordinated Outbreak Response and Evaluation Network (CORE) de la FDA a enquêté sur 28 épidémies.

Trois de ces investigations de la FDA restent ouvertes au 30 décembre. Pour 14 des investigations de la FDA, une source alimentaire spécifique n'a pas été déterminée. La différence entre les données du CDC et de la FDA est probablement due au fait que le CDC ne publie généralement des avis d'épidémie qu'après qu'une source alimentaire spécifique ait été identifiée.

Le CDC sert également d'entité d'enquête principale uniquement dans les épidémies dans plusieurs États. Pour les épidémies dans un seul État, les agences étatiques et locales sont les enquêteurs, le CDC fournissant parfois une assistance secondaire, ce qui n'entraîne pas la publication par l'agence fédérale d'un avis d'épidémie.

Le nombre différent d'épidémies signalées par la FDA et le CDC est peut-être également responsable du fait que la FDA ne signale pas publiquement où vivent les patients atteints d'épidémie, il n'est donc pas possible pour le public de dire si une épidémie implique plus d'un État. Vraisemblablement, la FDA partage ces informations avec des enquêteurs sur les épidémies du CDC.

Plus de détails sur les épidémies de 2022 ici.

N°4 – Apaisement des inquiétudes
Le 31e rapport annuel sur les résidus de pesticides dans les aliments par l’Agricultural Marketing Service de l'USDA a apaisé certaines inquiétudes.

«En 2021, plus de 99% des échantillons testés avaient des résidus inférieurs aux tolérances établies par l'EPA, 24,0% n'ayant aucun résidu détectable», selon le rapport publié le 26 décembre.

Appelé Pesticide Data Program (PDP), le programme d’analyses a vérifié 10 127 échantillons en 2021. Parmi ces échantillons, 94% étaient des fruits et des des légumes frais et transformés. Les fruits et légumes frais et transformés analysés en 2021 étaient des myrtilles (fraîches et congelés), du brocoli, du melon cantaloup, des carottes, du chou-fleur, du céleri, de l'aubergine, du jus de raisin, des haricots verts, des pêches (fraîches et congelées), des poires, des prunes, des courges d'été, des poivrons doux, des mandarines, de la pastèque et de la courge d'hiver.

Les grains de maïs et le beurre ont également été analysés en 2021, représentant respectivement 4,1 et 1,7% des échantillons prélevés en 2021.

Les échantillons nationaux représentaient 67,8% des échantillons, tandis que 30,8% étaient importés, 0,9% étaient d'origine nationale et 0,5% étaient d'origine inconnue.

Des résidus dépassant la tolérance ont été détectés dans moins de 1 pour cent (0,53) pour cent, soit 54 échantillons sur les 10 127 échantillons totaux analysés. De ces 54 échantillons, 29 étaient nationaux, 24 étaient importés et 1 était d'origine inconnue. Des résidus sans tolérance établie ont été retrouvés dans 3,7%, soit 374 échantillons, sur les 10 127 échantillons analysés. De ces 374 échantillons, 220 étaient domestiques, 150 ont été importés, et 4 étaient d’origine inconnue.

Détails plus complets ici.

N°5 - Le blues de Blue Bell
Un jury texan a dit que Paul Kruse, 68 ans, le président à la retraite de Blue Bell Creameries, affrontera un nouveau jury en avril à Austin.

Une annulation du procès a été déclarée l'été dernier après que le jury a voté 10 contre 2 pour acquitter Krusee des six chefs d'accusation. Le ministère de la Justice a opté pour un deuxième procès, Kruse étant toujours accusé d'un chef de complot et de cinq chefs de fraude électronique.

Les accusations découlent toutes de l'action de Kruse lors de l'épidémie à Listeria en 2015. Lors du premier procès devant jury, le gouvernement a appelé comme témoins un certain nombre de clients institutionnels de Blue Bell qui ont déclaré que Kruse avait été moins que transparent pendant l'épidémie. Cependant, ils ont également témoigné qu'aucun de leurs clients n'avait été malade et qu'ils avaient été entièrement indemnisés pour le produit rappelé.

La société Blue Bell a réglé sa responsabilité pénale avec le gouvernement avec des paiements, laissant Kruse comme la seule personne à faire face à des accusations criminelles lors de l'épidémie de 2015. La société a accepté de payer des sanctions pénales totalisant 17,5 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour résoudre les allégations selon le False Claims Act concernant les produits de crème glacée fabriqués dans des conditions insalubres et vendus à des installations fédérales, y compris l'armée.

Dix personnes ont été malades et trois sont décédées lors de l'épidémie qui s'est étendue sur plusieurs années avant que Blue Bell ne l'apprenne. Lors de la crise de Blue Bell d'environ 60 jours en 2015, Kruse a finalement rappelé tous les produits de son entreprise et fermé temporairement toutes les installations de production au Texas, Oklahoma et Alabama.

N° 6 - Habeas corpus
L'ancienne Common law peut être utilisé pour corriger les violations de la liberté individuelle en dirigeant une enquête judiciaire sur la légalité de la détention.

Stewart et Michael Parnell au cours des deux dernières années ont engagé une procédure fédérale d'habeas corpus, contestant leur emprisonnement fédéral en grande partie au motif d'un avocat inefficace lors de leur procès devant jury en 2014.

L'action la plus récente est celle de Stewart Parnell qui a fait appel du refus de son ordonnance par le juge W. Louis Sands auprès de la Cour d'appel des États-Unis à Atlanta (11e circuit). Sands était le juge de première instance, qui a condamné les frères Parnell, et il est actuellement juge principal au tribunal de district américain du district intermédiaire de Géorgie.

Parnell, l'ancien dirigeant de l'industrie de l'arachide de 68 ans qui, il y a 13 ans, a été surpris en train d'expédier du beurre et de la pâte d’arachide qu'il savait contaminés, ne sortira pas de prison avant 2038, lorsqu'il aura 84 ans. Il purge sa peine à la prison fédérale de haute sécurité d’Hazelton, Virginie Occidentale que les détenus appellent «Misery Mountain».

Sands a confirmé les principales conclusions du juge d'instruction Thomas Q. Langstaff, rejetant la «Motion d'annulation ou de correction de Stewart Parnell de sa peine selon la Motion 2255.»

Parnell, autrefois président de la défunte Peanut Corporation of America, a été inculpé en 2013 de nombreux crimes fédéraux. Toutes les accusations concernaient l'épidémie dans plusieurs États à Salmonella Typhimurium de 2008-2009 qui a rendu des milliers de personnes malades dans au moins 46 États et pourrait avoir contribué à neuf décès dans l'Idaho (1), le Minnesota (3), la Caroline du Nord (1), l'Ohio (2) et la Virginie. (2).

La pétition de Michael Parnell a également été rejetée par Langstaff, mais Sands n'a pas émis son avis à ce sujet.

N°7 – Bébés
Les reportages des médias en 2022 ont souvent décrit la pénurie de préparations pour nourrissons comme étant «temporaire», mais si elle se poursuit en 2023, cela pourrait être une erreur. Le principal fournisseur Abbott Laboratories prévoyant d'ajouter une production majeure sur trois et quatre ans, la reconstruction pourrait prendre plus de temps. Abbott fabrique Similac et d'autres marques populaires.

Le gouvernement, qui n'a guère résolu l'urgence, pourrait aggraver les choses. Les lobbyistes du secteur laitier veulent que les tarifs soient rétablis et que la priorité soit donnée aux producteurs nationaux. Rickett’s North America, un important producteur de formules, prévient déjà des pénuries jusqu’au printemps.

Kroger Company rapporte que la formule de mise en rayon reste un combat. Des parents sur Facebook rapportent toujours que trouver le produit est une lutte. Les parents déclarent toujours utiliser le rationnement et l'ajustement des tétées parmi leurs stratégies de pénurie.

N°8 – Poulet
La guerre contre Salmonella dans le poulet a pris position dans le champ de bataille en 2022. Le Food Safety Inspection Service de l'USDA a dit qu'il déclarerait toutes les souches de Salmonella comme contaminant dans les produits de poulet crus, panés et farcis.

«C'est une étape importante car pour la première fois, nous avons déclaré que Salmonella était un contaminant», a dit Sandra Eskin, sous-secrétaire adjointe à la sécurité des aliments du FSIS, à Food Safety News. «Mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous développons une stratégie globale.»

Cette stratégie portera éventuellement sur tous les poulets aux États-Unis, qui relèvent de la compétence du FSIS. Le contrôle proposé pour le poulet cru pané et farci devrait conduire à des contrôles sur Salmonella dans de nombreux produits de poulet lorsqu'ils entrent dans les abattoirs.

L'USDA n'a pas compétence sur la production de volaille avant cette étape.

L'avocat en sécurité des aliments de Seattle, Bill Marler, a dit que l'étape avec les produits de poulet crus, panés et farcis était un début, mais qu'elle aurait dû être entreprise plus rapidement et plus largement.

De nombreux défenseurs de la sécurité des aliments, dont Marler, souhaitent que tous les poulets soient exempts des 31 types de Salmonella qui causent le plus souvent des maladies humaines.

La question est maintenant de savoir si l'USDA et le FSIS continueront à s'orienter vers la déclaration de Salmonella comme contaminant dans de plus en plus de types de poulet.

N°9 – Il vaut mieux tenir que courir (Bird-in-Hand)
Amos Miller a reçu une offre en fin d'année qui pourrait lui permettre d'éviter l'emprisonnement civil et des amendes allant jusqu'à 300 000 dollars.

Un «deuxième décret de consentement» déposé par le nouvel avocat de Miller, Robert E. Barnes, et les avocats du gouvernement travaillant sur l'affaire décrit l'accord. Il s'agit de la dernière tentative visant à faire appliquer l'injonction permanente de la Cour contre Miller et Miller's Organic Farm. L'injonction de 2019 interdit les violations des lois fédérales sur la viande et la volaille.

Le premier décret de consentement a été rendu le 26 avril 2020

Les nouveaux documents de la Cour demandent désormais à Miller de verser 30 000 dollars au greffe de la Cour dans les dix jours suivant la signature du «deuxième décret de consentement». Il dit, sa somme sera utilisée pour rembourser : a) les honoraires et dépenses de M. Lapsley à ce jour, b) les frais/dépenses de l’U.S. Marshall's Service pour avoir accompagné M. Lapsley lors de sa visite du site de la ferme le 17 mars 2022, et c) les frais et dépenses continus de M. Lapsley pour rendre compte du respect de certaines conditions du présent deuxième décret de consentement et de la deuxième ordonnance sur les sanctions pour outrage.»

Lapsley est un expert en agriculture que la Cour a affecté à l'affaire.

Une autre somme de 55 065 dollars que Miller doit au FSIS de l'USDA pour le travail d'enquête de l'agence et qui doit être payé en deux versements. Le premier 27 543 dollars est dû le 15 janvier 2023 et le deuxième paiement de 27 543 dollars doit être remis au bureau du procureur américain avant le 15 avril 2022.

Miiller a «l'occasion de faire preuve de conformité» sous la direction de son nouvel avocat. «Cet accord des parties sur ces montants de paiement est sans préjudice de la capacité des États-Unis, en cas de non-respect futur, de demander à la Cour d'appliquer les montants d'amende coercitive pour outrage civil et de demander des dommages-intérêts civils compensatoires supplémentaires pour outrage», selon le projet de décret.

Miller, souvent dépeint comme un petit agriculteur amish, est la cible d'actions répressives de l'USDA depuis plusieurs années. Il a des exploitations agricoles dans plusieurs États et son club de vente distribue des produits de viande et de volaille à travers les États. Ses produits ne sont pas inspectés comme l'exige la loi.

Miller est basé à Bird-in-Hand, une communauté non constituée en société du comté de Lancaster en Pennsylvanie. La communauté compte une importante population amish et mennonite.

N°10 – L'anniversaire
Le 28 décembre 1992, Lauren Beth Rudolph, six ans, est décédée dans le sud de la Californie des complications d'une infection à E. coli O157:H7. Sa mort marque la date du 30e anniversaire de l'épidémie chez Jack-in-the-Box du mortel et dangereux E. coli O157:H7.

Lauren Beth Rudolph a été le premier décès dans l'épidémie de Jack-in-the-Box. L'événement tragique a également coûté la vie à deux enfants âgés,de deux ans, Michael Nole de Tacoma et Celina Shribbs de Mount Lake Terrace et aussi Riley Detwiler, âgé de 17 mois, de Bellingham.

Des centaines d'enfants ont été rendus malades par des hamburgers insuffisamment cuits contaminés par E. coli. Pour un regard plus long, rendez-vous ici.