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jeudi 6 juillet 2023

Nouvelle évaluation du glyphosate : pas de domaine de préoccupation critique, selon l'EFSA

Glyphosate : pas de domaine de préoccupation critique; identification de lacunes dans les données, source EFSA du 6 juillet 2023.  

Telles sont les principales conclusions de l'examen par les pairs mené par l'EFSA sur l'évaluation des risques associés au glyphosate réalisée par les autorités de quatre États membres.

Le BfR relaie sur son compte twitter l'information de l'EFSA sur la nouvelle évaluation du glyphosate ... traduction par mes soins -aa.
Mise à jour du 20 juillet 2023
On lira avec intérêt l’article d’André Heitz sur son blog, «Glyphosate : un rapport d'évaluation parsemé de mines».

mercredi 5 juillet 2023

Aliments et compléments alimentaires contenant du soja : aspects sanitaires, selon le BfR

«Aliments et compléments alimentaires contenant du soja : aspects sanitaires», source Communication du BfR n°30/2023 du 28 juin 2023.

De plus en plus de personnes adoptent une alimentation essentiellement végétale. Leur régime alimentaire repose en partie sur des substituts de viande ou de lait à base de soja, qui sont populaires principalement en raison de leur teneur élevée en protéines et en matières grasses. De plus, des compléments alimentaires contenant des composants de soja isolés ou enrichis sont également proposés en Allemagne.

Les isoflavones de soja fortement dosées et isolées sont vendues comme compléments alimentaires. Le BfR a déjà vu des risques possibles pour la santé de certains groupes de population dans sa déclaration de 2015. Cela s'applique notamment aux personnes atteintes de maladies œstro-dépendantes aiguës ou déjà diagnostiquées de la glande mammaire ou de l'utérus. Les études à long terme nécessaires prouvant l'innocuité des préparations contenant des isoflavones ne sont actuellement pas disponibles. La question de savoir si les concentrations significativement plus faibles d'isoflavones et d'autres substances de type hormonal dans les aliments à base de soja affectent la santé n'a pas encore été suffisamment clarifiée.

Les réactions allergiques aux protéines de soja font partie des allergies alimentaires les plus courantes. Selon les estimations, environ 0,3 à 0,4% de la population allemande en serait affectée. Par conséquent, les aliments contenant du soja doivent être étiquetés en conséquence. En raison des soi-disant allergies croisées, les aliments contenant du soja peuvent également déclencher de graves réactions allergiques chez les personnes allergiques au pollen de bouleau. Par rapport à d'autres aliments à base de plantes, les produits à base de soja contiennent des niveaux plus élevés de métaux lourds et d'autres éléments indésirables, tels que le cadmium et l'aluminium.

Dans l'ensemble, cependant, il existe diverses lacunes dans les données, en particulier sur les quantités réelles de consommation de produits à base de soja. Cela est particulièrement vrai pour les groupes de population qui ont de plus en plus une alimentation à base de plantes. Par conséquent, une évaluation complète n'est pas possible pour le moment.

NB : N’hésitez pas à lire en intégralité l’évaluation du BfR.

Commentaire

Le BfR n’ose pas aller jusqu’à qualifier le soja de perturbateur endocrinien, ce que pourtant, il est ...

mardi 27 juin 2023

Une agence de renseignement américaine publie des évaluations déclassifiées des fuites du laboratoire de Wuhan sur le SARS-CoV-2

«Une agence de renseignement américaine publie des évaluations déclassifiées des fuites du laboratoire de Wuhan sur le SARS-CoV-2», source article de Lisa Schnirring paru le 26 juin 2023 dans CIDRAP News.

Le directeur de l’US Office of the Director of National Intelligence (ODNI) a publié le 23 juin un rapport déclassifié sur ce que les agences de renseignement américaines savent des liens potentiels entre l'Institut de virologie de Wuhan (WIV) et l'origine du virus SARS-CoV-2.

Début mars, les deux chambres du Congrès ont adopté une loi visant à déclassifier ce que les agences américaines ont découvert, à la suite de rapports selon lesquels deux d'entre elles, le Federal Bureau of Investigation (FBI) et le Department of Energy (DOE), ont découvert avec une faible confiance qu'une fuite de laboratoire était la cause. L’origine la plus probable. D'autres agences, également avec une faible confiance, ont déclaré qu'un saut des animaux aux humains était la source la plus probable.

Le président Biden a signé la loi le 20 mars, qui ordonnait à l'ODNI de déclassifier les informations dans un délai de 90 jours.

Selon Associated Press, quatre agences penchent toujours vers la source d'origine naturelle, tandis que le FBI et le DOE penchent toujours vers une fuite de laboratoire. Deux autres, dont la Central Intelligence Agency, n'ont pas fait d'évaluations.

Concernant les rapports de maladies parmi le personnel du WIV avant l'épidémie de pneumonie inexpliquée à Wuhan, le rapport de l'ODNI indique que plusieurs personnes sont tombées légèrement malades à l'automne 2019, avec une gamme de symptômes, notamment des rhumes et des allergies, avec des symptômes qui ne sont généralement pas associés à la COVID-19.

Certains avaient des maladies confirmées qui n'étaient pas liées au COVID. Aucune hospitalisation n'a été signalée pour des conditions similaires au COVID, bien qu'un employé de laboratoire ait pu être traité pour une affection non respiratoire.

NB : Photo NIAID / Flickr cc.

jeudi 20 avril 2023

Bisphénol A le retour : Nouvelle saison au sein de l'UE. Malheureusement, la série est interdite en France !

Dans un article du blog, je rapportais la situation du bisphénol A au sein de l’UE.

En 2021, l’EFSA a décidé de mettre en commentaire sur le bisphénol A, un projet d'avis de l'EFSA pour réduire la dose journalière tolérable. Et le BfR d’Allemagne a publié un communiqué n°041/2021 du 15 décembre 2021 sur le Projet de nouvel avis sur le bisphénol A : Réévaluation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments ouverte à la consultation publique.

Voici que le 19 avril 2023, l’EFSA rapporte «Le bisphénol A dans les aliments présente des risques pour la santé».

L’exposition alimentaire au bisphénol A (BPA) constitue un problème sanitaire pour les consommateurs de tous les groupes d’âge, ont conclu les experts de l’EFSA dans leur nouvelle réévaluation.

Après une évaluation approfondie des nouvelles preuves scientifiques disponibles et une consultation publique, les experts de l’EFSA ont identifié des effets potentiellement nocifs pour le système immunitaire.

La Commission européenne et les autorités nationales discuteront des mesures réglementaires appropriées pour donner suite à l’avis de l’EFSA. 

Réduction du seuil d’apport
Par rapport à la précédente évaluation de 2015, le groupe d'experts de l'EFSA a considérablement abaissé la dose journalière tolérable (DJT) pour le BPA, c'est-à-dire la quantité qui peut être ingérée quotidiennement tout au long de la vie sans présenter de risque appréciable pour la santé.

Les scientifiques de l'EFSA ont établi une DJT de 0,2 nanogramme (0,2 milliardième de gramme) par kilogramme de poids corporel par jour, remplaçant la limite temporaire précédente de 4 microgrammes (4 millionièmes de gramme) par kilogramme de poids corporel par jour. 

La nouvelle DJT est donc environ 20.000 fois moins élevée que la précédente.

Exposition au BPA
En comparant la nouvelle DJT avec les estimations de l'exposition alimentaire au BPA, nos experts ont conclu que les consommateurs ayant une exposition moyenne et élevée au BPA dans tous les groupes d'âge dépassaient la nouvelle DJT, ce qui soulève des préoccupations pour la santé.

Prochaine étape
Ce sont les décideurs de l'UE, à savoir la Commission européenne et les représentants des États membres, qui sont chargés de fixer les limites de quantité des substances chimiques susceptibles de migrer des emballages alimentaires vers les aliments.

Commentaire
L’EFSA refile donc la patate chaude aux politiques, ras le bol du bisphénol A ?
Voilà que deux agences s’opposent à cet avis de l’EFSA, le BfR d’Allemagne et l’Agence européenne du médicament (EMA) ...

Qu’en pense le BfR ?
Étant donné que les estimations actuelles de l'exposition pour la population allemande ou européenne ne sont pas disponibles, une évaluation fiable et complète des risques du BPA ne peut pas être réalisée pour le moment. Afin d'évaluer si le BPA présente ou non un risque pour la santé des consommateurs, le BfR recommande de collecter et d'évaluer des données d'exposition supplémentaires et plus actuelles.
(…)
Le BfR ne prend pas à son compte la nouvelle DJT de l'EFSA en raison de plusieurs divergences scientifiques et méthodologiques. Par exemple, il n'existe actuellement aucune preuve que les augmentations relatives observées des niveaux de cellules Th17 déclenchent des effets indésirables sur les souris étudiées, et la pertinence des résultats pour la santé humaine est discutable. Le règlement (CE) 178/2002 contient des dispositions relatives aux avis scientifiques divergents. Sur le site Internet de l'EFSA, la prise de position du BfR dans la consultation publique sur l'avis de l'EFSA et le rapport sur les points de vue divergents sont publiés. Outre le BfR, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a également présenté ses différents points de vue sur la méthodologie de la réévaluation de l'EFSA.
Sur la base d'une analyse détaillée des données scientifiques sur les effets toxicologiques de l'exposition gastro-intestinale (orale, par la bouche) au BPA, le BfR a dérivé une valeur DJT de 0,2 microgramme (ce qui correspond à 200 nanogrammes) par kilogramme de poids corporel par jour. Cette valeur est 20 fois inférieure à la précédente DJT provisoire de l'EFSA, calculée en 2015. Le BfR a utilisé une approche conservatrice, tenant également compte de plusieurs incertitudes de manière quantitative et statistique. L'évaluation s'est concentrée sur les critères d'évaluation critiques identifiés dans l'avis EFSA de 2023 (effets immunitaires, toxicité pour la reproduction, augmentation des taux sériques d'acide urique). Cependant, en raison de son caractère conservateur et sur la base d'évaluations d'autres autorités, la DJT dérivée du BfR est également protectrice vis-à-vis d'autres paramètres toxicologiques (par exemple, toxicité générale, cancérogénicité, effets sur le cerveau et le comportement). Le BfR suggère d'utiliser cette valeur DJT de 0,2 microgramme par kilogramme de poids corporel par jour comme base d'évaluation des risques.

Commentaire
Bien entendu, tout cela nous apparaît dérisoire en France, nous qui avons un texte réglementaire, la loi n°2010-729 du 30 juin 2010 modifiée par la loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012 qui suspend la fabrication l'importation, l'exportation et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux de tout conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec toutes les denrées alimentaires à partir du 1er janvier 2015.  

Heureux pays qui ignore les discussions scientifiques au niveau européen et préfère légiférer, pardon interdire ...

Mise à jour du 27 avril 2023
Bisphénol A dans les produits du quotidien : Réponses aux questions fréquemment posées. Mise à jour du BfR du 21 avril 2023.

vendredi 14 avril 2023

Royaume-Uni : L'accord commercial du CPTPP est une menace majeure pour la santé publique et justifie une évaluation d'impact sur la santé

«L'accord commercial du CPTPP est une menace majeure pour la santé publique et justifie une évaluation d'impact sur la santé », selon un article paru dans le BMJ.

«La décision du Royaume-Uni de rejoindre l'un des plus grands accords de libre-échange au monde a des implications pour la santé qui nécessitent une évaluation urgente»,
disent Courtney McNamara et ses collègues.

Mais qu’est-ce que le CPTPP ?
L’accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) désigne un traité de libre-échange entre onze pays de la région de l'Asie-Pacifique. PTPGP en anglais devient Comprehensive and progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership (CPTPP).

Cet article fournit toute une série d’arguments à propos de cet accord commerciale qui menace la santé publique.

Faits saillants
- Le Royaume-Uni a rejoint l'un des plus grands accords de libre-échange au monde, connu sous le nom de CPTPP.
- Cet accord contient bon nombre des mêmes dispositions qui ont rendu controversé un éventuel accord de libre-échange entre les États-Unis et le Royaume-Uni du point de vue de la santé publique.
- Rejoindre le CPTPP pourrait accroître l'influence de l'industrie dans l'établissement des normes de santé publique, rendre plus difficile pour les gouvernements de réglementer au profit de la santé, augmenter les coûts des médicaments et générer une insécurité économique et, potentiellement, des pertes d'emplois, avec des effets d'entraînement pour santé.
- Étant donné que le gouvernement n'a pas mené d'évaluation d'impact sur la santé au cours du processus d'adhésion, une évaluation devrait être effectuée par des universitaires et des professionnels de la santé publique.

Un exemple, le CPTPP menace la santé
Le CPTPP pose plusieurs menaces pour la santé publique au Royaume-Uni. L'accord est susceptible de rendre plus difficile pour le gouvernement britannique (et les gouvernements de tous les pays signataires) d'adopter des politiques réglementaires visant à réduire la consommation de tabac, d'alcool et d'aliments et de boissons malsains. Si le gouvernement britannique voulait mettre en œuvre une mesure anti-obésité, telle que des exigences d'étiquetage des calories, par exemple, il devrait adhérer à une disposition du CPTPP qui exige que les sociétés étrangères soient autorisées à contester une telle réglementation. Bien que cela ne confère pas en soi aux entreprises un droit de veto sur un projet de réglementation, cela crée de nouvelles opportunités pour les industries nuisibles à la santé d'influencer l'établissement de normes de santé publique. Bien que le gouvernement actuel ne soit peut-être pas intéressé par la réglementation des produits dangereux pour la santé, l'adhésion à l'accord signifie que ces règles sont «verrouillées», ce qui compromet les efforts de réglementation de tout futur gouvernement.

mercredi 5 avril 2023

La Food Standards Agency et la Food Standards Scotland partagent leurs résultats sur l'évaluation du système des rappels

«La FSA et la FSS partagent leurs résultats sur l'évaluation du système des rappels », source article de Joe Whitworth paru le 5 avril 2023 dans Food Safety News.

Un système de rappel alimentaire mis à jour au Royaume-Uni a amélioré la situation, mais il reste encore des domaines à développer et des éléments à prendre en compte pour l'avenir, selon une évaluation.

En 2016 et 2017, la Food Standards Agency (FSA) et la Food Standards Scotland (FSS) ont réaliser un examen afin d’améliorer la façon dont les aliments sont rappelés. Cela a entraîné des modifications du système de retraits et de rappels, notamment de nouvelles directives, un modèle révisé d'avis sur les points de vente pour les magasins et une formation supplémentaire pour les entreprises alimentaires.

RSM Consulting UK a été mandaté par la FSA et la FSS en 2021 pour évaluer le développement d'un nouveau système. Cela comprenait une étude documentaire, des entretiens avec ceux qui ont travaillé sur le système mis à jour, des études de cas de rappels réels, l'examen de scénarios hypothétiques et des groupes de discussion de consommateurs.

Ceux qui ont travaillé sur les nouvelles directives sur la traçabilité, les retraits et les rappels ont déclaré qu'il s'agissait d'une amélioration par rapport à l'ancien document. Cependant, une préoccupation était que les petites entreprises disposent de moins de ressources pour mettre en œuvre les nouveaux processus et comprendre les aspects juridiques qui les sous-tendent. Le manque de ressources a également été évoqué comme un obstacle par les autorités locales.

Comme les services réglementaires ne contrôlent pas l'endroit où les avis des point de vente sont placés dans un magasin, la disponibilité des informations pour les consommateurs peut être variable et la connaissance d'un rappel peut être basée sur le hasard.

Se concentrer sur l'analyse des causes profondes
Les consommateurs qui avaient fait l'expérience d'un rappel ont suggéré qu'ils avaient une compréhension claire de leur rôle, tandis que ceux qui ne l'avaient pas fait étaient moins confiants quant aux mesures à prendre. Beaucoup ont dit qu'ils seraient plus susceptibles de jeter le produit que de le retourner au magasin. Les entreprises alimentaires ont déclaré que les consommateurs les contactaient souvent directement pour s'enquérir des prochaines étapes du rappel.

Les personnes interrogées ont dit que les programmes de fidélité des supermarchés pourraient être un moyen d'alerter les consommateurs d'un rappel de produit avec des membres automatiquement contactés et qu'il devrait y avoir plus d'utilisation des publications sur les réseaux sociaux pour sensibiliser le public. L'adoption par les consommateurs du service de texte de la FSA et de la FSS pour les rappels s'est avérée faible.

La plupart des entreprises alimentaires qui avaient effectué une analyse des causes profondes (RCA pour root cause analysis) d'un rappel ont déclaré que cela était utile et a conduit à des changements, notamment l'échange avec les fournisseurs, la modification des pratiques de préparation des aliments, la mise à jour de l'étiquetage ou une formation supplémentaire du personnel pour prévenir de futurs incidents.

Les entreprises ne partageaient pas la RCA avec avec d'autres dans leur secteur en raison d'une connaissance limitée de l'endroit où elle pouvait être partagée, de l'incertitude quant à savoir qui était responsable de le faire et d'autres exigences commerciales. Cela limite les possibilités d'apprentissage interprofessionnel et aide d'autres entreprises à éviter les mêmes problèmes. Il n'y a pas non plus de processus pour capturer les incidents évités de justesse, retrouvés dans l'évaluation.

Les services officiels ont dit que les RCA sont régulièrement menées par de grandes entreprises, mais qu'il reste du travail à faire pour s'assurer que les plus petites participent également au processus. Ils ont ajouté que l'analyse généralisée des RCA ou des tendances de rappel n'était pas courante localement, en raison des contraintes de ressources.

La société RSM a dit que la FSA et la FSS devraient envisager de développer une base de données nationale des RCA, accessible par les autorités locales, et une base de données des incidents évités de justesse. Cela serait utile pour surveiller les tendances actuelles des rappels et noter toute tendance émergente.

Rappels réels et incidents fictifs
Neuf études de cas de rappels ont été présentées pour évaluer le nouveau produit et le système de retrait. L'un couvrait un rappel de poulet pané à cause de Salmonella. Le fournisseur de produits de poulet panés ne s'approvisionne plus en poulet auprès de certaines entreprises où Salmonella a été détecté et tous les produits sont également désormais cuits sur place.

Une autre était un rappel de date en raison de la présence du virus de l'hépatite A. Le fournisseur de l'entreprise a suivi GLOBAL G.A.P, une norme internationale de sécurité des aliments pour les exploitations agricoles, mais après le rappel, la norme a été contestée car toutes les exigences avait été respectées, mais l'incident s'est quand même produit.

Trois scénarios fictifs ont été proposés pour obtenir des opinions sur la façon dont le système actuel pourrait réagir aux tendances futures. Ils comprenaient des produits vendus sur Facebook Marketplace sans l’étiquetage de la présence d’un d'allergène, la vente de bonbons contrefaits et un rappel international en raison d'une contamination par du verre.

Dans le premier cas, les autorités locales disposaient de ressources limitées pour identifier les entreprises non enregistrées vendant des aliments en ligne et d'une dépendance excessive à l'égard du public pour alerter les agents chargés de l'application des lois. Pour le deuxième incident, le souci était de déterminer s'il s'agissait d'un rappel d'aliments ou d'un crime alimentaire, et qui était le mieux placé auprès de l'organisme de réglementation pour régler le problème.

Dans le troisième scénario, la perte d'accès au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) a ralenti les choses, les informations étant désormais reçues via le réseau international des autorités de sécurité alimentaire (INFOSAN), qui peut être plus lent à réagir à un incident et manque cohérence entre les pays.

Commentaire
Très intéressante cette démarche et ces exercices entre l’Angleterre et l’Écosse.

En France, le souci de la présence d’une affichette sur le point de vente est constant. Autre problème rencontré, et qui parfois gonfle le nombre de rappels contrairement à d’autres pays, États-Unis et Canada, est le nombre d’avis de rappels pour un même produit mais avec des marques distributeurs distinctes. Ainsi un avis de rappel peut être signalé plusieurs fois et RappelConso signale chaque marque comme un rappel distinct.

vendredi 24 mars 2023

Des données sont manquantes dans l'évaluation des dangers liés à la viande cellulaire, selon la Food Standards Agency

«Des données sont manquantes dans l'évaluation des dangers liés à la viande cellulaire, selon la 
Food Standards Agency», source article de Joe Whitworth paru le 24 mars 2023dans Food Safety News.

Une évaluation des dangers des produits carnés fabriqué à partir de viande cellulaire a révélé des lacunes considérables dans les connaissances.

Il existe plusieurs domaines où les données font défaut ou où des informations sont nécessaires pour gérer le risque ou le danger que les produits peuvent présenter. Davantage de travail est nécessaire de la part de l'industrie de la viande en culture et par les services réglementaires pour aider à comprendre les dangers de chaque produit, a révélé l'évaluation publiée par la Food Standards Agency (FSA) le 15 mars 2023.

Le but du rapport était d'identifier les dangers dans le processus de production de viande cultivée pour aider à éclairer le processus d'évaluation des risques de la FSA pour l'autorisation. Il était également important que les produits ne posent aucun problème microbiologique ou chimique. L’étude était basée sur une revue de la littérature scientifique en 2020.

Il y avait peu ou pas de données sur la composition analytique finale des produits, les données toxicologiques clés, les profils nutritionnels, la stabilité du produit, le risque d'allergie et tout effet indésirable enregistré lorsqu'il est consommé par des animaux ou des humains.

Situation plus large
En mars 2023, aucun produit issu de la viande cellulaire n'était autorisé à la vente sur le marché britannique, mais l'approbation du poulet issu de culture cellulaire a été accordée à Singapour fin 2020 et il est à l'étude aux États-Unis. On s'attend à ce que ces produits soient soumis à la réglementation sur les nouveaux aliments au Royaume-Uni. Cela signifie que chacun devra être approuvé avant la mise sur le marché et évalué par un panel d'experts pour les risques potentiels.

La viande cellulaires est également appelée aussi cultivée. D'autres termes incluent in vitro, artificiel, cultivé en laboratoire et fake. La production alimentaire de cellules implique la culture de cellules isolées d'animaux sans abattage.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) organisent un webinaire sur la sécurité des aliments et les aliments cellulaires le 5 avril. Les agences ont déjà publié plusieurs documents mais un rapport final sera publié pendant le webinaire.

Le rapport de la FSA a révélé qu'il existe plusieurs étapes de développement pour la production de viande cellulaire et à chacune, différents produits chimiques, produits biologiques, formulations de milieux, additifs et suppléments sont utilisés. Le risque de contamination de chaque intrant doit être évalué, car tous les composants indésirables qui restent dans le produit final doivent être à un niveau d'exposition acceptable ou être de qualité alimentaire et sans danger.

Exemples de problèmes possibles
Des problèmes peuvent survenir à cause de réactifs ou de l'air contaminés, d'équipements mal nettoyés ou mal entretenus et du fait que le cultivateur de cellules ne respecte pas les protocoles de nettoyage, les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) ou les bonnes pratiques de fabrication (BPF).

Les antibiotiques et les fongicides, tels que la pénicilline, la streptomycine et la gentamicine, sont utilisés dans les cultures cellulaires pour prévenir l'infection. Certains protocoles d'isolement, de prolifération et de différenciation cellulaire utilisent également des produits chimiques toxiques pour l'homme.

Il n'est pas clair si les virus présenteront un risque important pour la santé lors de la consommation de produits carnés issus de cultures cellulaires, mais des sources de la littérature suggèrent que le risque sera inférieur ou égal à celui posé par la consommation de viande.

Il peut y avoir un risque de contamination croisée d'une lignée cellulaire dans une autre cellule en raison de l'utilisation de plusieurs lignées. La contamination croisée peut provenir de nombreuses sources, notamment un mauvais entretien de l'équipement, de mauvais régimes de nettoyage, un stockage incorrect des cellules, le travail avec plusieurs lignées cellulaires dans une zone, l'utilisation des mauvaises cellules et un étiquetage incorrect.

Un domaine est la possibilité d'utiliser des lignées cellulaires d'animaux qui ne sont pas courantes dans les régimes alimentaires locaux. La possibilité de manger des animaux exotiques pourrait attirer le consommateur, mais il peut y avoir des risques tels que le transfert de nouvelles maladies et virus et des réactions allergiques à de nouvelles protéines.

Un autre danger potentiel était l'impact nutritionnel des produits, car le profil nutritionnel pouvait être différent de ce qu'il remplace. La viande cultivée actuelle n'a pas les propriétés sensorielles et nutritionnelles de la viande traditionnelle. Ainsi, des additifs, tels que des arômes, des colorants, des vitamines et des minéraux peuvent être ajoutés à la culture, ce qui a un impact sur la nutrition finale du produit.

NB : La viande cellulaire est une viande produite en cultivant directement des cellules animales.

vendredi 2 septembre 2022

Evaluation de la situation et des contrôles en ce qui concerne Xylella fastidiosa en France par un audit de la Commission européenne

Voici un résumé du rapport d’audit final effectué concernant la France du 21 juin au 2 juillet 2021 afin d’évaluer la situation et les contrôles en ce qui concerne Xylella fastidiosa.

Le rapport décrit les résultats d’un audit concernant la France effectué du 21 juin au 2 juillet 2021 par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne. Cet audit a été effectué dans le cadre du programme de travail publié par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire. Cet audit a été réalisé à distance et n’a pas comporté d’évaluations sur place.

Cet audit avait pour objectif d’évaluer la situation concernant Xylella fastidiosa (Xf) et les mesures de contrôle appliquées.

Les contrôles relatifs à Xf sont fondés sur des procédures nationales détaillées et un réseau de laboratoires nationaux compétents. Ils sont mis en œuvre par des agents régionaux formés, en collaboration avec des organismes délégataires.

Des mesures d’éradication sont appliquées pour les foyers dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2015 et dans la région Occitanie depuis 2020. Les autorités réalisent des prospections dans les zones délimitées conformément à la législation de l’UE. Toutefois, les prospections réalisées à proximité des zones délimitées n’ont pas pris en considération tous les facteurs de risque existants et il se peut donc que les résultats des prospections ne reflètent pas la présence réelle de Xf dans ces régions. L’enlèvement des végétaux testés positifs en 2020 était achevé, mais avec un retard considérable. L’enlèvement des autres végétaux mentionnés dans la législation de l’UE n’était pas achevé dans la majorité des zones infectées, en partie à cause de problèmes de ressources. Les retards considérables enregistrés dans l’enlèvement des végétaux et les lacunes concernant le contrôle de la population d’insectes vecteurs soulèvent de sérieux doutes quant à leur éradication. Les contrôles limités de la circulation des végétaux dans ces régions ne tiennent pas compte de manière appropriée du risque de propagation de la maladie par les végétaux infectés.

Des mesures d’enrayement conformes à la législation de l’UE sont appliquées pour le foyer apparu en 2015 en Corse. La large distribution de Xf dans les zones naturelles et urbaines est confirmée par diverses mesures de surveillance. Les contrôles stricts de la circulation des végétaux appliqués dans les ports offrent des garanties pour l’enrayement de la maladie sur l’île.

Le rapport formule des recommandations pour remédier aux lacunes qui ont été constatées lors de l’audit.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 8 juin 2022

Hypothèse: Retour sur une origine de la contamination de produits à base de chocolat dans une usine en Belgique

Le blog avait publié le 19 mai 2022 un Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero).

Il se trouve que l’EFSA vient de modifier certain aspect de ce rapport (publié et adpoté le 18 mai 2022) le 8 juin et c’est l’objet de cet article.

Épidémie dans plusieurs pays de Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits de chocolat – première mise à jour (Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type 34 linked to chocolate products – first update). Le rapport complet est ici.
Dernère mise à jour: 8 June 2022

Il s’agit d’un amendement du 8 juin 2022 au rapport initial dont le point essentiel est de remplacer «babeurre» par «matière grasse laitière anhydre» (AMF), point mis en avant par une internaute amie qui a estimé que le vecteur initial de la contamination pourrait être le transport en citerne alimentaire vrac liquide, tel qu’utilisé à Arlon.

Cela pourraient expliquer ce que dit le rapport, «Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources de contamination.»

Résumé
Le 17 février 2022, le Royaume-Uni a signalé un groupe de cas d'infection à Salmonella Typhimurium monophasique séquence de type 34. Au 18 mai 2022, 324 cas avaient été signalés dans 12 pays de l'UE/EEE et au Royaume-Uni, dont deux souches distinctes. La plupart des cas ont moins de dix ans et 41% de tous les cas ont été hospitalisés. Les deux souches sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénème et aux céphalosporines de troisième génération.

Des enquêtes épidémiologiques ont suggéré que des produits de chocolat spécifiques de la marque A, fabriqués par la société A dans l'usine de transformation B en Belgique, étaient des vecteurs d'infection probables.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasique correspondant aux souches de l'épidémie ont été identifiées dans la ligne de matière grasse laitière anhydres (AMF) à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. L'AMF a été fournie par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détecté. Ce fournisseur a livré l'AMF à d'autres usines de la société A où, sur la base des preuves disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le 8 avril 2022, sur la base de contrôles officiels, l'autorité belge de sécurité des aliments a décidé de retirer l'autorisation de production de l'usine B en raison d'un manque de transparence et de garanties insuffisantes pour une production sûre.

L'entreprise A a rappelé à l'échelle mondiale tous les produits de la marque A fabriqués à l'usine B. Des avertissements publics ont été publiés par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Cette épidémie a évolué rapidement, les enfants étant les plus exposés au risque d'infection grave. La fermeture de l'usine B et le rappel mondial de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition. Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources de contamination.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

jeudi 19 mai 2022

Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero)

Complément à l’article sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero), selon l'ECDC et l'EFSA.

Un fait important du rapport de l'EFSA et de l'ECDC montre qu'il y a toujours des questions sans réponse, et que tout n'a pas été dit,

Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021. 

Cela étant, ainsi que l’a souligné une internaute amie en commentaire, d'autres points sont utiles à connaître,
La version (anglaise) du rapport de l'EFSA mentionne «buttermilk» traduit en français par «babeurre».

Or la mise à jour du 18 mai mentionne à la fois «buttermilk» et «AMF», et ensuite seul l’«AMF» est écrit en pages 8 à 12 et en annexes, pages 19 et 22.

D'ailleurs le babeurre ne figure pas sur les listes d'ingrédients des produits manufacturés à Arlon, alors que la matière grasse de lait anhydre y est listée.

Ce point mériterait d'être corrigé dans les rapports de l'EFSA pour clarifier les recherches de causes et interprétations.

«AMF» (anhydrous milk fat) est traduit en français par «matière grasse de lait anhydre ou MGLA». Ce produit est différent du babeurre (buttermilk) par sa composition et son mode de fabrication. On lira ici un schéma de fabrication du babeure et de la MGLA pour bien comprendre les différences.

Il me semble, pure hypothèse, que la fabrication ait conservé l’appellation babeurre sans doute initiale, et inscrite sur le tank, mais qui est erronée en lieu et place de la MGLA.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasiques correspondant aux souches de l'éclosion ont été identifiées dans la ligne babeurre à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. Le babeurre (MGLA en fait -aa) a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien a livré le babeurre (MGLA en fait -aa) à d'autres usines de la société A où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le rapport de l’EFSA et de l’ECDC consacre un paragrahe à la production et distribution de matière grasse laitière anhydre (MGLA), page 9 du rapport, et le mystère s'épaissit un peu plus ...

La matière grasse laitière anhydre (MGLA) est une crème à 99,8% de matières grasses avec un résidu d'humidité maximal de 0,1% et 0,1 % de protéines, de lactose et de résidus de sels. La MGLA est produite à partir de lait cru de vache collecté dans des fermes situées dans une région italienne. Pour la production de MGLA, l'utilisation de beurre et de graisse provenant du lactosérum n'est pas autorisée. La MGLA est produite par le fournisseur italien A selon les spécifications de la société A.

Dans l'usine de transformation belge B de la société A, pendant la période de production entre le 3 décembre 2021 et le 25 janvier 2022, des S. Typhimurium monophasiques et des Salmonella spp. ont été détectés dans 81 échantillons prélevés sur les lignes de production de la marque A. Les produits positifs pour Salmonella ont été détruits, un nettoyage de la ligne de production a été effectué et une enquête interne a été lancée. La production a été rétablie après des résultats de test négatifs pour Salmonella, et tous les produits finis ont été libérés après un résultat négatif pour Salmonella du lot testé. Parmi les 81 échantillons prélevés, 10 isolats de S. Typhimurium monophasiques correspondant aux souches représentatives du cluster 1 (quatre isolats) et du cluster 2 (six isolats) ont été identifiés dans des échantillons prélevés à partir de matières premières résiduelles de la ligne babeurre (MGLA en fait -aa) et de produits finis et intermédiaires. produits de la marque A. Le 8 avril, des échantillons officiels supplémentaires ont été prélevés sur des produits finis et sept ont été testés positifs pour Salmonella, correspondant soit au groupe 1, soit au groupe 2.

La ligne babeurre (MGLA en fait -aa) a été identifiée par l'usine de transformation belge B comme le point de contamination impliquant la production des produits A et B. Il convient de noter que le produit A a été identifié dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, comme le produit le plus fréquemment signalé. consommé par les cas et que, pour le marché britannique, il n'est produit qu'à l'usine de transformation belge B. De plus, le produit B faisait partie des produits mentionnés par les cas et provenait également de l'usine de transformation belge B. En l'absence de typage WGS de les autres isolats de Salmonella détectés à l'usine, une enquête plus approfondie est nécessaire pour exclure la présence de souches supplémentaires.

L'analyse de traçabilité du babeurre (MGLA) utilisé à l'usine de traitement belge B lors de l'événement de contamination a identifié le fournisseur italien A comme le seul fournisseur de MGLA. Chez le fournisseur italien A, Salmonella n'a pas été détectée lors d'autocontrôles (octobre 2021-avril 2022) et dans des échantillons officiels prélevés par l'autorité de sécurité des aliments en Italie le 20 avril 2022.

Le fournisseur italien A a livré le babeurre (MGLA en fait) à d'autres usines de la société A situées en Allemagne, en Italie et en Pologne, où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien A livrait également du babeurre (MGLA en fait) à d'autres sociétés situées en France et en Allemagne.

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