jeudi 14 juillet 2022

Etats-Unis Demande de création d'une nouvelle agence chargée de la sécurité des aliments, selon un projet de loi

«DeLauro et Durbin présentent The Food Safety Administration Act pour passer à une agence fédérale unique pour la sécurité des aliments», source article de Dan Flynn paru le 13 juillet 2022 dans Food Safety News.
Rosa DeLauro est une représentante démocrate du Connecticut à la chambre des représentants des Eats-Unis. Dick Durbin est représentant démocrate de l’Illinois au Sénat.

La sécurité des aliments peut avoir un problème de respect.

La nomination par le président de Jose Emilio Esteban, de Californie, au poste de sous-secrétaire à l'agriculture pour la sécurité des aliments a duré huit mois sans confirmation du Sénat. Et une enquête capitale des médias sur les lacunes de la principale unité de sécurité des aliments de la FDA est largement ignorée par tous sauf une poignée de membres du Congrès.

Un projet de loi visant à renverser certains de ce triste état de choses grâce à une réorganisation majeure de la sécurité des aliments fédérale est désormais devant le Congrès. Il s'agit d'une réorganisation uniquement au sein du Département américain de la santé et des services sociaux (HHS). Cela n'inclut pas le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l'USDA ou d'autres agences fédérales ayant des rôles mineurs dans la sécurité des aliments.

Pourtant, c'est le projet de loi sur la sécurité des aliments le plus important depuis la loi de 2011 sur la modernisation de la sécurité des aliments ou Food Safety Modernization Act (FSMA).

Introduit par la réprésentante Rosa DeLauro et le sénateur Dick Durbin, le Food Safety Administration Act ou loi sur l'administration de la sécurité des aliments établirait la Food Safety Administration, en tant qu'agence de sécurité des aliments unique avec le HHS responsable de la sécurité des aliments que les Américains consomment. Cela «dissocierait» essentiellement la sécurité des aliments des médicaments, des dispositifs médicaux et d'autres fonctions qui relèveraient du «Commissaire aux médicaments».

«La sécurité des aliments est actuellement un citoyen de seconde classe à la Food and Drug Administration», a dit DeLauro. «À l'heure actuelle, il n'y a pas d'experts en politique alimentaire en charge de la sécurité des aliments à la FDA. Cela est inacceptable et contribue à une série de contaminations de produits et de rappels ultérieurs qui perturbent la chaîne d'approvisionnement, contribuent à la hausse des prix et, dans de nombreux cas, entraînent la maladie et le décès des consommateurs. Ne cherchez pas plus loin dans la récente crise des préparations pour nourrissons pour comprendre la nécessité de créer une agence unique de sécurité des aliments, dirigée par un expert en politique alimentaire, pour garantir la sécurité des produits qui sont mis sur le marché. Je suis fier de me joindre à mon ami le sénateur Durbin pour présenter un projet de loi qui renforcerait la sécurité des aliments et protégerait les consommateurs.»

Dick Durbin a dit: «Ces dernières années, la FDA a été en proie à des échecs l’un après l'autre, échec à reconnaître correctement les dangers des opioïdes sur ordonnance, échec à protéger les enfants contre les produits de cigarette électronique, échec à assurer correctement le la sécurité de l'approvisionnement alimentaire de notre pays.»

«La triste réalité est que la FDA semble ne pas vouloir ou ne pas pouvoir utiliser son autorité pour protéger les Américains contre les maladies et les décès évitables. Pour cette raison, la députée DeLauro et moi-même présentons une législation visant à transférer toutes les responsabilités alimentaires de la FDA à une nouvelle agence qui, nous l'espérons, réussira mieux à protéger les aliments dans les boîtes de lunch de nos enfants et sur nos tables dans les salles à manger.»

«L’EWG (Environmental Working Group) félicite le sénateur Durbin et la députée DeLauro d'avoir fait de la sécurité de nos aliments une priorité», a dit Scott Faber, vice-président principal des affaires gouvernementales pour le groupe de travail sur l'environnement. «Chaque année, des milliers d'Américains décèdent de maladies d'origine alimentaire, des milliers d'autres sont hospitalisés et des millions tombent malades. Bon nombre de ces maladies sont évitables, mais seulement si nous décidons d'inspecter les fabricants de produits alimentaires, de répondre rapidement aux épidémies et de cesser de laisser les entreprises chimiques décider si les produits chimiques ajoutés à nos aliments sont sûrs. Pour ce faire, nous devons avoir un leader de la sécurité des aliments qui se concentre sur notre approvisionnement alimentaire.»

«Les réponses inadéquates de la FDA aux épidémies et les délais non respectés pour la mise en œuvre d'initiatives critiques en matière de sécurité des aliments ont sapé la confiance des consommateurs dans le programme alimentaire de l'agence», a dit Brian Ronholm, directeur de la politique alimentaire pour Consumer Reports. «Consumer Reports félicite le sénateur Durbin et la députée DeLauro pour ce projet de loi visant à apporter un leadership ciblé et une plus grande responsabilité au programme alimentaire de la FDA.»

La FDA réglemente environ 80% de notre approvisionnement alimentaire, et les consommateurs et l'industrie dépendent du programme alimentaire de la FDA pour remplir efficacement son rôle dans la réglementation. Les maladies d'origine alimentaire sont un problème de santé publique courant, coûteux et largement préventif.

Le Food Safety Administration Act établirait la Food Safety Administration sous le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) en incorporant les programmes alimentaires existants au sein de la FDA dans cette agence distincte : le Center for Food Safety and Applied Nutrition (CFSAN), le Center for Veterinary médecine (CVM) et l'Office des affaires réglementaires (ORA). Cette agence serait dirigée par un expert en sécurité des aliments confirmé par le Sénat.

En plus d'apporter un leadership ciblé et une plus grande responsabilisation, une structure unifiée et un cadre supérieur à temps plein renforceront la surveillance de l'approvisionnement alimentaire et amélioreront la capacité de l'industrie à fonctionner efficacement, affirment les partisans.

Le sénateur démocrate du Conneticut, Richard Blumenthal et les représentants américains Nannette Diaz Barragán (Calfornie), Jimmy Panetta (Californie), Gwen Moore (Wisconsin), Sheila Jackson Lee (Texas) et Bonnie Watson Coleman (New Jersey) rejoignent DeLauro et Durbin en tant que coparrains originaux de cette législation.

.Le Center for Food Safety, Consumer Federation of America, Consumer Reports, Defend Our Health, Environmental Working Group, Friends of the Earth, Healthy Babies Bright Futures, STOP Foodborne Illness et le Center for Environmental Health font partie des organisations non gouvernementales qui approuvent la loi.

Vous pouvez trouver le texte de la loi ici et une fiche d'information ici.

Commentaire
Les réflexions aux Etats-Unis peuvent aussi donner des idées en France. J’ai toujours trouvé que les agences qui font beaucoup de choses ne font plus toujours bien les choses. Ainsi, l’ancêtre de l’Anses, l’Afssa, ne s’interessait qu’à la sécurité des aliments. Comme cela marchait bien, on lui ajouter de plus en plus de nouvelles missions et aujourd’hui, de mon point de vue, la sécurité des aliments n’est plus une priorité.

Placer la DGAL avec certains membres de la DGCCRF au sein d’une même police sanitaire revient à une réorganisation de façade qui ne réglera aucun problème de sécurité des aliments en France auxquels sont confrontés quotidiennement les consommateurs. L’absence de transparence et une quasi totale absence de communication en sont deux exemples patents, sans oublier le manque criant de contrôles sur le terrain.

Mettre la sécurité des aliments, évaluation des risques et contrôles des aliments, sous l’égide la santé, au sein d’une même agence, en voilà une bonne idée, à suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Les rappels et les épidémies ont augmenté en Finlande en 2021

Retour à la ‘normale’ pour les foyers de cas d’intoxications alimentaires, après la Suisse, la Suède et le Danemark, voici venir la Finlande.

«Les rappels et les épidémies ont augmenté en Finlande en 2021», source article de Joe Whitworth paru le 14 juillet 2022 dans Food Safety News.

La Finlande a connu une augmentation du nombre de rappels d'aliments et de foyers de cas d’intoxication alimentaire en 2021, selon un rapport. Les rappels d'aliments ont augmenté pour la sixième année consécutive à plus de 300 l'année dernière (Bien entendu, c’est très loin derrière la France -aa).

Le rapport présente les conclusions relatives à la sécurité des aliments, aux contrôles officiels et aux programmes de surveillance de l'alimentation humaine et animale.

Le rapport, publié par l'Autorité finlandaise de l'alimentation (Ruokavirasto), couvre également la criminalité alimentaire, les résultats d'inspection, les alertes RASFF, les importations et les exportations et les modifications de la loi alimentaire (Food Act) en 2021.

Sur les 309 rappels d'aliments, l'oxyde d'éthylène a dominé avec 72 avis. Les résidus de pesticides ont causé 33 rappels et 29 étaient dus à des allergènes. Dans plus de la moitié des cas, l'origine du produit non conforme provenait de l'extérieur de l'UE.

Diverses contaminations microbiologiques telles que Salmonella, Listeria et des moisissures ont représenté 49 alertes. En 2021, il y a eu 26 rappels à cause de Salmonella, retrouvés dans une variété d'aliments, tels que les produits de viande et de poisson et les herbes réfrigérées.

Données des foyers de cas d’intoxication alimentaire
Il y a eu 73 rapports de réactions allergiques graves au registre national de l'anaphylaxie en 2021, dont 47 ont été causés par des aliments.

Un total de 46 foyers de cas d’intoxication alimentaire ont été rapportés, affectant 1 378 personnes, contre 34 avec 543 personnes malades en 2020. Le nombre de foyers de cas d’intoxication alimentaire causés par un agent inconnu a diminué, ce qui montre que l'enquête sur les incidents s'est améliorée, selon le rapport.

Un foyer important de cas d’intoxication alimentaire à Salmonella a touché plus de 700 personnes. L'aliment incriminé était une salade de laitue iceberg, de concombre et de petits pois servie dans plusieurs jardins d'enfants.

Sept foyers de cas d’intoxication alimentaire à Salmonella ont rendu malades 824 personnes contre trois foyers de cas d’intoxication alimentaire avec 21 malades en 2020.

L'agent pathogène le plus courant était le norovirus avec neuf foyers de cas d’intoxication alimentaire et 260 cas.

Deux foyers de cas d’intoxication alimentaire à E. coli ont rendu malades 80 personnes contre un foyer de cas d’intoxication alimentaire qui a touché 10 personnes en 2020. Soixante personnes ont été malades dans six foyers de cas d’intoxication alimentaire à Campylobacter contre 43 dans trois éclosions d'origine alimentaire en 2020.

Deux éclosions à Listeria étaient liées à six cas de maladie, contre 37 cas dans deux éclosions en 2020.

Deux éclosions à Yersinia ont rendu neuf personnes malades, une éclosion à Clostridium Perfringens a eu 12 cas et une intoxication à l'histamine a touché neuf personnes.

Les autorités découvrent l'importation de sous-produits animaux
Pendant ce temps, les douanes finlandaises (Tulli) enquêtent sur une affaire pénale impliquant une contrebande présumée de matières premières d'origine animale du Danemark vers la Finlande.

L'utilisation de sous-produits d'origine animale est réglementée par la législation nationale et européenne. Les sous-produits sont des parties d'animaux non utilisées comme denrées alimentaires. Les sous-produits d'origine animale se répartissent en trois catégories en fonction de la gravité du risque pour la santé qu'ils présentent. Dans ce cas, les déchets de poisson sont de catégorie 2 et l'Autorité alimentaire finlandaise n'autorise pas de telles importations en raison du risque de maladies animales.

L’alimentation livré aux élevages d'animaux à fourrure peut avoir été contaminé par le coronavirus ou d'autres agents pathogènes animaux. Selon l'Autorité alimentaire finlandaise, cela a posé un risque sérieux de propagation de diverses maladies des poissons, Salmonella et coronavirus, en Finlande. Les personnes faisant l'objet d'une enquête peuvent avoir causé un risque pour la santé humaine, car les maladies animales peuvent se propager aux humains.

En 2021, une usine finlandaise de mélange d’aliments pour animaux à fourrure a importé des déchets de poisson du Danemark pour les utiliser comme matière première pour des aliments pour animaux. Au Danemark, les déchets avaient été stockés dans une installation qui contenait également des visons morts abattus en raison de la pandémie de COVID-19. L'entreprise danoise aurait dû demander une autorisation préalable auprès de l'Autorité alimentaire finlandaise pour exporter le produit en raison d'un risque de maladie animale supérieur à la normale.

Au total, 1 300 tonnes de déchets de poisson ont été importés dans l'usine de mélange d’aliments pour des animaux à fourrure d'Ostrobotnie. Le montant équivaut à 45 camions. Les aliments contenant des déchets de poisson a été livré à environ 50 fermes d’élevage d’animaux à fourrure en Ostrobotnie au printemps et à l'été 2021. La valeur totale des importations était de plus de 200 000 euros.

Les douanes finlandaises ont collaboré avec la police danoise et Europol. L'affaire concerne la contrebande, entraînant un risque de propagation d'une maladie animale, et une infraction à la législation sur les sous-produits.

Trois personnes responsables des opérations à l'usine de mélange d’aliments our animaux sont suspectées en Finlande. Cette usine fonctionne depuis plusieurs décennies et a livré des aliments à des dizaines d'élevages d'animaux à fourrure en Ostrobotnie. L'affaire sera transmise pour examen des charges au Parquet national à l'automne.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

A propos des entérotoxines associées aux toxi-infections à Bacillus cereus sensu lato

Une mini-revue parue dans la revue Applied and Environmental Microbiology a pour titre, Regulation of Enterotoxins Associated with Bacillus cereus sensu Lato Toxicoinfection (Régulation des entérotoxines associées aux toxi-infections à Bacillus cereus sensu lato).

Je suggère au lecteur de lire au préalable la fiche de l’Anses de description de danger biologique transmissible par les aliments sur Bacillus cereus, mise à jour mars 2021.

Selon la fiche de l’Anses, sont regroupées dans la littérature sous le terme «Bacillus cereus sensu lato» :
Les pathogènes pour l’Homme :
- Bacillus cereus sensu stricto ;
- Bacillus thuringiensis, se différenciant de B. cereus sensu stricto par la production d’un cristal parasporal toxique pour les insectes et étant utilisé comme bio-insecticide ;
- Bacillus anthracis, sensible à la pénicilline, agent de la maladie du charbon ;
- Bacillus cytotoxicus, thermotolérant et hautement toxique ;
Les non-pathogènes pour l’Homme
- Bacillus weihenstephanensis, correspondant à certaines souches de B. cereus psychrotrophes ;
- Bacillus mycoides et Bacillus pseudomycoides, caractérisés par la formation de colonies à bords filamenteux sur milieux gélosés.

Résumé
Bacillus cereus sensu lato (s.l.) comprend des pathogènes d'origine alimentaire, ainsi que des micro-organismes bénéfiques, tels que des bioinsecticides. Chez certains des B. cereus s.l. bénéfiques et utilisés commercialement. Il a été démontré que certaines souches sont porteuses de gènes d'entérotoxine, dont les produits peuvent provoquer une toxico-infection chez l'homme. De plus, des rapports épidémiologiques récents ont indiqué que certaines souches bioinsecticides ont été associées à des épidémies de maladies d'origine alimentaire. Cela démontre la nécessité d'améliorer la surveillance de B. cereus s.l., ce qui inclut la caractérisation de la capacité de virulence des isolats. Cependant, la prédiction de la capacité de virulence des souches de B. cereus s.l. est difficile. Le screening génétique de la présence de gènes d'entérotoxine s'est avéré insuffisant pour une discrimination précise entre les souches virulentes et avirulentes, étant donné que presque tous les B. cereus s.l. souches portent au moins un gène d'entérotoxine. De plus, les réseaux de régulation complexes régissant l'expression des entérotoxines et les interactions synergiques potentielles entre les entérotoxines et d'autres facteurs de virulence rendent difficile la prédiction de la toxico-infection basée sur les séquences du génome des isolats. Dans cette revue, nous résumons et synthétisons la compréhension actuelle de la régulation des entérotoxines associées aux toxi-infections à B. cereus s.l. et identifions les lacunes dans les connaissances qui doivent être comblées pour faciliter l'identification des marqueurs génétiques prédictifs de la cytotoxicité et de la toxico-infection.

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mercredi 13 juillet 2022

Le cas des matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou sur la sellette

«Les matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou», source Sécurité alimentaire du Luxembourg.

Contexte
Les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires (Food Contact Materials (FCM) ou matériaux en contact avec les aliments) ne peuvent être fabriqués qu'avec des substances qui ont fait l'objet d'une évaluation approfondie et qui sont autorisées conformément au règlement (UE) 10/2011 sur les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires. Ce règlement informe également sur d'autres substances autorisées à être incluses dans les matériaux plastiques.

Des matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires contenant du bambou et d'autres additifs d'origine végétale ne sont pas tous autorisés mais sont néanmoins vendus sur le marché de l'UE.

La mise sur le marché d'objects destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires en plastique contenant de la poudre de bambou est donc illégale. Par contre, les objets complètement en bambou ne font pas partie de cette catégorie et sont autorisés.

L'utilisation de bambou et d'autres matières végétales non autorisées dans les FCM en plastique peut représenter un danger pour la santé du consommateur car elle peut permettre la dégradation accélérée de certains plastiques. Cela peut entraîner la migration de substances du plastique vers les aliments.
Tromperie du consommateur
Lorsqu'ils sont mis sur le marché, ces produits sont souvent présentés comme "naturels", "écologiques", "compostables" ou "recyclables". Ces allégations trompeuses sont destinées à inciter les consommateurs  à acheter quelque chose qu'ils croient durable.  Or cette alternative dite "durable" n'est rien d'autre que du plastique dans lequel le bambou a ajouté pour lui donner du volume et de la forme. Cette pratique rend le plastique non recyclable et encore moins écologique.

Les actions au niveau du BENELUX
Comme de tels produits sont vendus sur le marché BENELUX, les autorités alimentaires de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas se sont concertées et rappellent aux opérateurs économiques qu’il est de leur responsabilité de s’assurer de mettre sur le marché que des produits conformes à la réglementation européenne et d’arrêter la commercialisation de tout produit non-conforme.

Ainsi, les autorités du BENELUX de la sécurité alimentaire lancent une campagne de contrôle renforcée coordonnée pendant le 2e quadrimestre de l’année 2021 pour retirer du marché tout produit non-conforme à la législation européenne. Des procédures d’infraction seront lancées contre les opérateurs en cas de non-respect de la réglementation.

La déclaration commune Benelux se trouve ci-dessous, de même que des liens vers des fiches informatives sur le sujet.

Les actions au niveau de l‘Union européenne
Malgré l'augmentation des notifications RASFF et de la communication sur cette thématique, la Commission européenne et les États membres de l'UE ont constaté que les ventes illégales se poursuivent et se sont dits prêts à lancer des actions à différents niveaux.
L’objectif de ce plan d'action est d’assurer que :
- les articles en plastique contenant ces additifs végétaux illégaux, qui sont non-conformes à la règlementation européenne, soient rejetés à l’importation et n’entrent plus sur le marché européen;
- les taxes à l’importation soient récupérées pour ces produits en plastique faussement déclarés ,
- les exploitants d’entreprise soient rappelés de l'illégalité de ces produits sur le marché européen par les autorités compétentes des Etats membres
- les consommateurs soient sensibilisés au problème, y compris aux risques pour la santé.

Pour en savoir plus

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Le Luxembourg se dote d’une nouvelle agence sanitaire, l’ALVA

«Feu vert à la création de l'administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire au service du bien-être animal et des contrôles de la chaîne alimentaire», source communiqué par le ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, le ministère de la Protection des consommateurs et le ministère de la Santé.

La Chambre des Députés a voté mardi, le 12 juillet 2022 le projet de loi 7716 portant création et organisation de l'Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA).

La nouvelle Administration vétérinaire et alimentaire (ALVA) regroupera tous les contrôles officiels relatifs à la chaîne alimentaire sous l’autorité du ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.

Mission accomplie du programme gouvernemental
Pour le ministre Claude Haagen, une approche holistique, basée sur des systèmes de contrôles intégrés couvrant tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette, représente un des piliers indispensables à la mise en place d’une politique alimentaire nationale cohérente et durable au bénéfice du secteur agro-alimentaire et des consommateurs. 

Pour la ministre de la Protection des consommateurs et de la Santé, Paulette Lenert, cette réelle réforme, portant fusion de services sous tutelle de trois différents ministères et représentant quelque 100 agents, s’inscrit dans un contexte de consolidation des compétences dans un but d’efficience, d’efficacité et de transparence au bénéfice de tous.

Missions de l’ALVA
L’ALVA sera chargée de:
- contrôler la santé et le bien-être animal ;
- identifier et enregistrer les animaux de rente ;
- sensibiliser, prévenir et lutter contre les maladies animales et améliorer le bien-être animal ;
- contrôler la sécurité sanitaire des denrées alimentaires d’origine animale et non animale, des aliments pour animaux, des sous-produits animaux et des objets et matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires, aussi bien sur le marché luxembourgeois qu’à l’import-export depuis et vers les pays tiers ;
- analyser en laboratoire les échantillons prélevés lors des contrôles officiels (santé animale, denrées alimentaires, aliments pour animaux, sous-produits animaux et matériaux et objets destinés à entrer en contact avec le denrées alimentaires) ;
- contrôler la santé des végétaux importés ;
- enregistrer, autoriser et agréer les opérateurs de la chaîne alimentaire ;
- renforcer la lutte contre la fraude, y inclus les nouveaux types de fraude (p.ex. via le commerce électronique) et gérer les crises dans les filières agro-alimentaires ;
- informer les consommateurs sur les dangers au niveau de la chaîne alimentaire.

En pratique, cette restructuration sous une administration unique concerne la majorité des administrations et services existants, et actuellement impliqués dans les contrôles de la chaîne alimentaire, à savoir :

- l'Administration des services vétérinaires (ASV) avec son Laboratoire de médecine vétérinaire de l’Etat (LMVE) ;
- le Contrôle des aliments pour animaux de l’Administration des services techniques de l’agriculture (ASTA) ;
- la Division de la sécurité alimentaire de la Direction de la santé ;
- le Commissariat du gouvernement à la qualité, la fraude et à la sécurité alimentaire.

Un appel aux candidat(e)s pour le poste de Directeur/ trice de l’ALVA sera publié sous peu.

Simplification et transparence des contrôles officiels de la chaîne alimentaire au bénéfice du secteur et des consommateurs
L’ALVA deviendra le point de contact unique pour les opérateurs du secteur alimentaire et les consommateurs, aussi bien au niveau national qu’en matière de coopération européenne et internationale. Cette réorganisation des contrôles engendre une harmonisation et une simplification des procédures, de la production primaire, en passant par la santé et le bien-être animal vers la transformation en denrées alimentaires et la distribution de ces dernières aux consommateurs.

Afin de garantir un maximum de transparence sur le thème de la sécurité alimentaire, le portail www.securite-alimentaire.lu sera d’ailleurs relooké. Il offre des informations pour les professionnels du secteur alimentaire et les consommateurs ainsi qu’un service d’abonnement aux alertes alimentaires.

Le portail www.agriculture.public.lu reste le portail de référence pour les sujets relatifs à l’agriculture, la viticulture et le développement rural.

A noter encore qu’en matière de transparence et de simplification administrative quelque 100 textes législatifs (lois et règlements) devenus obsolètes ont déjà été abrogés dans les derniers mois.

A noter enfin que le Luxembourg a publié son appréciation du rapport 2021 du RASFF. Inutile chercher pareille appréciation en France ...

En 2021, le Luxembourg a était concerné par:
- 277 notifications RASFF impliquant des produits commercialisés au Luxembourg (+ 16% par rapport 2020 où il y avait eu 238 notifications)
- 94 demandes d’assistance administrative (+ 7%)
- 71 soupçons de fraude (+ 29%).

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L'évaluation norvégienne du poisson révèle que les avantages l'emportent sur les risques

«L'évaluation norvégienne du poisson révèle que les avantages l'emportent sur les risques», source Food Safety News.

Les avantages de manger plus de poisson l'emportent sur les risques, selon une évaluation des avantages et des risques du poisson dans le régime alimentaire norvégien.

Selon l’avis scientifique du Comité directeur du Comité scientifique norvégien pour l'alimentation et l'environnement (VKM), les avantages pour la santé de l'augmentation de la consommation de poisson à deux ou trois repas par semaine l'emportent sur les risques d'exposition aux contaminants environnementaux.

L'évaluation des avantages et des risques du poisson dans l'alimentation (rapport de 1 082 pages) a été commandée par l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet). L'agence utilisera les résultats pour mettre à jour les conseils et les avertissements concernant les poissons aux Norvégiens. Le travail examine les nutriments et les toxines environnement si cela est globalement positif de manger un aliment ou non.

Le VKM a déjà effectué de telles évaluations en 2006 et 2014. Cependant, la disponibilité de nouvelles données, y compris les apports hebdomadaires tolérables pour l'exposition à des contaminants tels que les dioxines et les PCBs dioxine-like, les substances perfluoroalkylées (PFAS), y compris les acides perfluorooctanesulfoniques (PFOS) et les acides perfluorooctanoïques (PFOA ) a incité l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments à commander une nouvelle évaluation.

L'apport hebdomadaire tolérable (DHT) est la quantité d'une substance qu'une personne peut ingérer chaque semaine tout au long de sa vie sans risquer d'avoir des effets négatifs sur sa santé.

Une question d’équilibre
Le VKM a examiné les conséquences si la population norvégienne maintient sa consommation actuelle de poisson ou augmente sa consommation au niveau recommandé par la Direction norvégienne de la santé.

La Direction norvégienne de la santé recommande de manger du poisson deux à trois fois par semaine et de l'utiliser comme tartinade sur du pain. Cela équivaut à 300 à 450g de poisson préparé par semaine pour les adultes. Au moins 200g devraient être des poissons gras comme le saumon, la truite, le maquereau ou le hareng.

Les résultats pour la santé pris en compte comprenaient des affections telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies coronariennes, le développement neurologique chez les enfants, le déclin cognitif chez les adultes, le diabète de type 2, l'obésité, les résultats à la naissance, le cancer, la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde.

Les nutriments étaient les acides gras oméga-3 à longue chaîne, la vitamine D, l'iode, le sélénium et la vitamine B12. Les toxines environnementales évaluées étaient les dioxines et les polychlorobiphényles (PCBs) dioxine-like, les PFAS et le méthylmercure.

Le VKM a estimé qu'en Norvège, les femmes mangent en moyenne 240g de poisson par semaine et les hommes 350g. Une réduction de la consommation hebdomadaire de poisson par rapport aux niveaux actuels à 150g par semaine augmenterait le nombre annuel de cas ou de décès dus à certaines maladies non transmissibles.

«Cela indique qu'une consommation moindre de poisson présente un risque potentiel pour la santé et que les effets bénéfiques sur la santé de la consommation de poisson ne sont pas obtenus aux niveaux actuels de consommation de poisson», a dit Lene Frost Andersen, responsable du projet.

Cependant, l'augmentation de la consommation de poisson aux niveaux d'apport recommandés amènerait presque tous les groupes d'âge à dépasser la limite de tolérance pour les toxines environnementales évaluées. Les effets de l'exposition aux dioxines et aux PCBs dioxine-like et aux PFAS comprennent respectivement une moins bonne qualité du sperme et des effets moindres des vaccins chez les enfants.

«Il existe de nombreuses sources alimentaires de ces contaminants, donc même si une réduction de la consommation de poisson entraînera probablement une certaine réduction de l'exposition à ceux-ci, cela ne suffira pas à réduire l'exposition en dessous des niveaux d'apport hebdomadaire tolérable», a dit Frost Andersen.

Analyse des résidus de pesticides
Le VKM a également évalué le risque à partir d'échantillons analysés de fruits et de baies contenant plusieurs résidus de pesticides dans le même échantillon.

Des analyses de routine dans le cadre du programme de surveillance et de contrôle de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments en 2021 ont détecté plusieurs résidus de pesticides dans les aliments. VKM a analysé 10 échantillons. Quatre étaient des fraises norvégiennes et six étaient des raisins secs, des raisins et des poires importés.

Tous les résultats étaient inférieurs à la limite maximale de résidus (LMR) pour les résidus de pesticides autorisés dans les aliments. Le VKM a examiné le risque que l'exposition à plusieurs substances actives dans un aliment peut représenter pour les consommateurs.

Aucun risque pour la santé n'a été associé aux échantillons de raisins d'Espagne, de raisins secs des États-Unis, de poires de Turquie et de fraises de Norvège. Cependant, le VKM a constaté que les raisins secs et le raisin de Turquie peuvent présenter un risque pour la santé des enfants.

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Comment les cellules réagissent-elles aux micro- et nanoplastiques ?

«Comment les cellules réagissent-elles aux micro- et nanoplastiques ?», source BfR 27/2022, du 11 juillet 2022.

Une équipe de recherche de l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques examine les effets possibles des particules de plastique sur la santé

Plus les particules de plastique sont petites, plus elles peuvent être absorbées facilement par les cellules. De plus, la forme, la surface et les propriétés chimiques jouent un rôle important pour répondre à la question de savoir comment les particules pourraient affecter les tissus humains. C'est le résultat d'une étude menée par des chercheurs de l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR), publiée dans la revue Microplastics and Nanoplastics, Beyond microplastics - investigation on health impacts of submicron and nanoplastic particles after oral uptake in vitro.

«Avec cette étude, nous voulons contribuer à combler les lacunes encore assez importantes dans les connaissances sur le sujet des effets des ‘nanoplastiques’ sur la santé», a dit le Dr Holger Sieg, responsable du projet de recherche. «Cependant, ce sont des expériences de laboratoire avec des cultures cellulaires qui ne peuvent pas simplement être transférées à l'homme.»

Les particules de plastique pénètrent dans l'environnement à cause des intempéries et de la décomposition des matériaux polymères, de l'abrasion des pneus de voiture ou des vêtements et de nombreuses autres sources. En conséquence, divers types de particules microplastiques peuvent être inhalées ou ingérées avec des boissons et des aliments.

Selon les connaissances actuelles, les microplastiques sont considérés comme présentant un risque relativement faible pour la santé humaine. Sa taille est comprise entre un micromètre (millionième de mètre, unité µm) et cinq millimètres (millième de mètre, unité mm) et donc trop ‘volumineux’ pour être absorbé par les cellules humaines dans une mesure significative et distribué dans le corps. Il est indigeste et est en grande partie excrété à nouveau.

Les nanoplastiques peuvent pénétrer dans les cellules
La situation est différente avec les particules plus petites, les sous-micro et nano-plastiques. Ces particules ont une taille comprise entre un nanomètre (milliardième de mètre, unité nm) et 1 000 nanomètres (équivalent à un micromètre). On ne sait pas encore avec certitude si et à quelles quantités ils peuvent pénétrer dans le corps humain.

Holger Sieg et son équipe ont travaillé sur les particules submicrométriques et nanoplastiques et leurs effets sur les cellules humaines de l'intestin grêle et du foie. Parce que ces particules sont si petites et difficiles à étudier, il n'est pas facile d'obtenir des informations fiables sur leurs effets sur les tissus humains. L'équipe du BfR a utilisé diverses méthodes de microscopie et d’essai pour ce faire. Les cellules ont été exposées à divers types de plastiques utilisés dans la vaisselle et les couverts en plastique ou dans les emballages alimentaires.

La muqueuse intestinale n'absorbe que peu de microparticules
Il s'est avéré que plus les particules étaient petites, plus elles étaient absorbées. Le type de particules a également joué un rôle important. Les cellules de l'intestin grêle, en tant que barrière naturelle entre le contenu intestinal et l'organisme, se sont révélées plutôt résistantes. Les microplastiques ne ‘s'infiltraient’ dans la cellule que dans une faible mesure. Les particules encore plus petites dans la gamme submicrométrique, en revanche, pourraient être mesurées en plus grandes quantités dans les cellules intestinales et hépatiques. Les particules se sont fixées directement aux membranes cellulaires ou ont été piégées dans de petites bulles de membrane cellulaire, un processus connu sous le nom d'endocytose.

Il n'est pas encore clair si de telles inclusions artificielles peuvent perturber le métabolisme normal de la cellule. Les particules de plastique pourraient également lier à elles-mêmes des substances potentiellement dangereuses et les introduire dans la cellule comme un ‘cheval de Troie’. Les effets possibles des submicromètres et des nanoplastiques sont discutés, par exemple les effets inflammatoires. Il sera étudié dans d'autres études, dans quelle mesure c'est le cas.

Bien que nous ayons travaillé en laboratoire avec un système modèle qui ne peut représenter la réalité que de manière très simplifiée, nos découvertes peuvent aider à combler des lacunes dans nos connaissances sur le comportement des plus petites particules de plastique», résume Holger Sieg, expert du BfR.

«Cependant, il n'est pas encore possible de dire si les résultats sont également valables pour l'homme. Pour cela, les résultats du laboratoire doivent être vérifiés dans des expériences de suivi.»

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