jeudi 14 juillet 2022

Les rappels et les épidémies ont augmenté en Finlande en 2021

Retour à la ‘normale’ pour les foyers de cas d’intoxications alimentaires, après la Suisse, la Suède et le Danemark, voici venir la Finlande.

«Les rappels et les épidémies ont augmenté en Finlande en 2021», source article de Joe Whitworth paru le 14 juillet 2022 dans Food Safety News.

La Finlande a connu une augmentation du nombre de rappels d'aliments et de foyers de cas d’intoxication alimentaire en 2021, selon un rapport. Les rappels d'aliments ont augmenté pour la sixième année consécutive à plus de 300 l'année dernière (Bien entendu, c’est très loin derrière la France -aa).

Le rapport présente les conclusions relatives à la sécurité des aliments, aux contrôles officiels et aux programmes de surveillance de l'alimentation humaine et animale.

Le rapport, publié par l'Autorité finlandaise de l'alimentation (Ruokavirasto), couvre également la criminalité alimentaire, les résultats d'inspection, les alertes RASFF, les importations et les exportations et les modifications de la loi alimentaire (Food Act) en 2021.

Sur les 309 rappels d'aliments, l'oxyde d'éthylène a dominé avec 72 avis. Les résidus de pesticides ont causé 33 rappels et 29 étaient dus à des allergènes. Dans plus de la moitié des cas, l'origine du produit non conforme provenait de l'extérieur de l'UE.

Diverses contaminations microbiologiques telles que Salmonella, Listeria et des moisissures ont représenté 49 alertes. En 2021, il y a eu 26 rappels à cause de Salmonella, retrouvés dans une variété d'aliments, tels que les produits de viande et de poisson et les herbes réfrigérées.

Données des foyers de cas d’intoxication alimentaire
Il y a eu 73 rapports de réactions allergiques graves au registre national de l'anaphylaxie en 2021, dont 47 ont été causés par des aliments.

Un total de 46 foyers de cas d’intoxication alimentaire ont été rapportés, affectant 1 378 personnes, contre 34 avec 543 personnes malades en 2020. Le nombre de foyers de cas d’intoxication alimentaire causés par un agent inconnu a diminué, ce qui montre que l'enquête sur les incidents s'est améliorée, selon le rapport.

Un foyer important de cas d’intoxication alimentaire à Salmonella a touché plus de 700 personnes. L'aliment incriminé était une salade de laitue iceberg, de concombre et de petits pois servie dans plusieurs jardins d'enfants.

Sept foyers de cas d’intoxication alimentaire à Salmonella ont rendu malades 824 personnes contre trois foyers de cas d’intoxication alimentaire avec 21 malades en 2020.

L'agent pathogène le plus courant était le norovirus avec neuf foyers de cas d’intoxication alimentaire et 260 cas.

Deux foyers de cas d’intoxication alimentaire à E. coli ont rendu malades 80 personnes contre un foyer de cas d’intoxication alimentaire qui a touché 10 personnes en 2020. Soixante personnes ont été malades dans six foyers de cas d’intoxication alimentaire à Campylobacter contre 43 dans trois éclosions d'origine alimentaire en 2020.

Deux éclosions à Listeria étaient liées à six cas de maladie, contre 37 cas dans deux éclosions en 2020.

Deux éclosions à Yersinia ont rendu neuf personnes malades, une éclosion à Clostridium Perfringens a eu 12 cas et une intoxication à l'histamine a touché neuf personnes.

Les autorités découvrent l'importation de sous-produits animaux
Pendant ce temps, les douanes finlandaises (Tulli) enquêtent sur une affaire pénale impliquant une contrebande présumée de matières premières d'origine animale du Danemark vers la Finlande.

L'utilisation de sous-produits d'origine animale est réglementée par la législation nationale et européenne. Les sous-produits sont des parties d'animaux non utilisées comme denrées alimentaires. Les sous-produits d'origine animale se répartissent en trois catégories en fonction de la gravité du risque pour la santé qu'ils présentent. Dans ce cas, les déchets de poisson sont de catégorie 2 et l'Autorité alimentaire finlandaise n'autorise pas de telles importations en raison du risque de maladies animales.

L’alimentation livré aux élevages d'animaux à fourrure peut avoir été contaminé par le coronavirus ou d'autres agents pathogènes animaux. Selon l'Autorité alimentaire finlandaise, cela a posé un risque sérieux de propagation de diverses maladies des poissons, Salmonella et coronavirus, en Finlande. Les personnes faisant l'objet d'une enquête peuvent avoir causé un risque pour la santé humaine, car les maladies animales peuvent se propager aux humains.

En 2021, une usine finlandaise de mélange d’aliments pour animaux à fourrure a importé des déchets de poisson du Danemark pour les utiliser comme matière première pour des aliments pour animaux. Au Danemark, les déchets avaient été stockés dans une installation qui contenait également des visons morts abattus en raison de la pandémie de COVID-19. L'entreprise danoise aurait dû demander une autorisation préalable auprès de l'Autorité alimentaire finlandaise pour exporter le produit en raison d'un risque de maladie animale supérieur à la normale.

Au total, 1 300 tonnes de déchets de poisson ont été importés dans l'usine de mélange d’aliments pour des animaux à fourrure d'Ostrobotnie. Le montant équivaut à 45 camions. Les aliments contenant des déchets de poisson a été livré à environ 50 fermes d’élevage d’animaux à fourrure en Ostrobotnie au printemps et à l'été 2021. La valeur totale des importations était de plus de 200 000 euros.

Les douanes finlandaises ont collaboré avec la police danoise et Europol. L'affaire concerne la contrebande, entraînant un risque de propagation d'une maladie animale, et une infraction à la législation sur les sous-produits.

Trois personnes responsables des opérations à l'usine de mélange d’aliments our animaux sont suspectées en Finlande. Cette usine fonctionne depuis plusieurs décennies et a livré des aliments à des dizaines d'élevages d'animaux à fourrure en Ostrobotnie. L'affaire sera transmise pour examen des charges au Parquet national à l'automne.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.