«Les matériaux
plastiques en contact avec les aliments avec du bambou»,
source
Sécurité
alimentaire du Luxembourg.
Contexte
Les matériaux
plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées
alimentaires (Food
Contact Materials (FCM) ou matériaux en contact avec les aliments)
ne
peuvent être fabriqués qu'avec des substances qui ont fait l'objet
d'une évaluation approfondie et qui sont autorisées conformément
au règlement
(UE) 10/2011 sur les matériaux plastiques destinés à entrer en
contact avec des denrées alimentaires. Ce règlement informe
également sur d'autres substances autorisées à être incluses dans
les matériaux plastiques.
Des matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des
denrées alimentaires contenant du bambou et d'autres additifs
d'origine végétale ne sont pas tous autorisés mais sont néanmoins
vendus sur le marché de l'UE.
La
mise sur le marché d'objects destinés à entrer en contact avec des
denrées alimentaires en plastique contenant de la poudre de bambou
est donc illégale. Par
contre, les objets complètement en bambou ne font pas partie de
cette catégorie et sont autorisés.
L'utilisation de bambou et d'autres
matières végétales non autorisées dans les FCM en plastique peut
représenter un danger pour la santé du consommateur car elle peut
permettre la dégradation accélérée de certains plastiques. Cela
peut entraîner la migration de substances du plastique vers les
aliments.
Tromperie du consommateur
Lorsqu'ils
sont mis sur le marché, ces produits sont souvent présentés comme
"naturels", "écologiques", "compostables"
ou "recyclables". Ces allégations trompeuses sont
destinées à inciter les consommateurs à acheter quelque
chose qu'ils croient durable. Or cette alternative dite
"durable" n'est rien d'autre que du plastique dans lequel
le bambou a ajouté pour lui donner du volume et de la forme. Cette
pratique rend le plastique non recyclable et encore moins écologique.
Les actions au niveau du BENELUX
Comme de tels produits sont vendus sur
le marché BENELUX, les autorités alimentaires de Belgique, du
Luxembourg et des Pays-Bas se sont concertées et rappellent aux
opérateurs économiques qu’il est de leur responsabilité de
s’assurer de mettre sur le marché que des produits conformes à la
réglementation européenne et d’arrêter la commercialisation de
tout produit non-conforme.
Ainsi, les autorités du BENELUX de la
sécurité alimentaire lancent une campagne de contrôle renforcée
coordonnée pendant le 2e quadrimestre de l’année 2021 pour
retirer du marché tout produit non-conforme à la législation
européenne. Des procédures d’infraction seront lancées contre
les opérateurs en cas de non-respect de la réglementation.
La déclaration commune Benelux se
trouve ci-dessous, de même que des liens vers des fiches
informatives sur le sujet.
Les actions au niveau de l‘Union
européenne
Malgré l'augmentation des
notifications RASFF et de la communication
sur cette thématique, la Commission européenne et les États
membres de l'UE ont constaté que les ventes illégales se
poursuivent et se sont dits prêts à lancer des actions à
différents niveaux.
L’objectif de ce plan d'action est
d’assurer que :
- les articles en plastique contenant
ces additifs végétaux illégaux, qui sont non-conformes à la
règlementation européenne, soient rejetés à l’importation et
n’entrent plus sur le marché européen;
- les taxes à l’importation soient
récupérées pour ces produits en plastique faussement déclarés ,
- les exploitants d’entreprise
soient rappelés de l'illégalité de ces produits sur le marché
européen par les autorités compétentes des Etats membres
- les consommateurs soient sensibilisés
au problème, y compris aux risques pour la santé.
Pour en savoir plus
Aux lecteurs du blog
La
revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
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