La Chambre des Députés a voté
mardi, le 12 juillet 2022 le projet de loi 7716 portant création et
organisation de l'Administration luxembourgeoise vétérinaire et
alimentaire (ALVA).
La nouvelle Administration vétérinaire
et alimentaire (ALVA) regroupera tous les contrôles officiels
relatifs à la chaîne alimentaire sous l’autorité du ministre de
l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.
Mission accomplie du programme
gouvernemental
Pour le ministre Claude Haagen, une
approche holistique, basée sur des systèmes de contrôles intégrés
couvrant tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la fourche à
la fourchette, représente un des piliers indispensables à la mise
en place d’une politique alimentaire nationale cohérente et
durable au bénéfice du secteur agro-alimentaire et des
consommateurs.
Pour la ministre de la Protection des
consommateurs et de la Santé, Paulette Lenert, cette réelle
réforme, portant fusion de services sous tutelle de trois différents
ministères et représentant quelque 100 agents, s’inscrit dans un
contexte de consolidation des compétences dans un but d’efficience,
d’efficacité et de transparence au bénéfice de tous.
Missions de l’ALVA
L’ALVA sera chargée de:
- contrôler la santé et le bien-être
animal ;
- identifier et enregistrer les
animaux de rente ;
- sensibiliser, prévenir et lutter
contre les maladies animales et améliorer le bien-être animal ;
- contrôler la sécurité sanitaire
des denrées alimentaires d’origine animale et non animale, des
aliments pour animaux, des sous-produits animaux et des objets et
matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées
alimentaires, aussi bien sur le marché luxembourgeois qu’à
l’import-export depuis et vers les pays tiers ;
- analyser en laboratoire les
échantillons prélevés lors des contrôles officiels (santé
animale, denrées alimentaires, aliments pour animaux, sous-produits
animaux et matériaux et objets destinés à entrer en contact avec
le denrées alimentaires) ;
- contrôler la santé des végétaux
importés ;
- enregistrer, autoriser et agréer
les opérateurs de la chaîne alimentaire ;
- renforcer la lutte contre la fraude,
y inclus les nouveaux types de fraude (p.ex. via le commerce
électronique) et gérer les crises dans les filières
agro-alimentaires ;
- informer les consommateurs sur les
dangers au niveau de la chaîne alimentaire.
En pratique, cette restructuration
sous une administration unique concerne la majorité des
administrations et services existants, et actuellement impliqués
dans les contrôles de la chaîne alimentaire, à savoir :
- l'Administration des services
vétérinaires (ASV) avec son Laboratoire de médecine vétérinaire
de l’Etat (LMVE) ;
- le Contrôle des aliments pour
animaux de l’Administration des services techniques de
l’agriculture (ASTA) ;
- la Division de la sécurité
alimentaire de la Direction de la santé ;
- le Commissariat du gouvernement à la
qualité, la fraude et à la sécurité alimentaire.
Un appel aux candidat(e)s pour le
poste de Directeur/ trice de l’ALVA sera publié sous peu.
Simplification et transparence
des contrôles officiels de la chaîne alimentaire au bénéfice du
secteur et des consommateurs
L’ALVA deviendra le point de contact
unique pour les opérateurs du secteur alimentaire et les
consommateurs, aussi bien au niveau national qu’en matière de
coopération européenne et internationale. Cette réorganisation des
contrôles engendre une harmonisation et une simplification des
procédures, de la production primaire, en passant par la santé et
le bien-être animal vers la transformation en denrées alimentaires
et la distribution de ces dernières aux consommateurs.
Afin de garantir un maximum de
transparence sur le thème de la sécurité alimentaire, le
portail www.securite-alimentaire.lu sera
d’ailleurs relooké. Il offre des informations pour les
professionnels du secteur alimentaire et les consommateurs ainsi
qu’un service d’abonnement aux alertes alimentaires.
Le portail www.agriculture.public.lu
reste le portail de référence pour les sujets relatifs à
l’agriculture, la viticulture et le développement rural.
A noter encore qu’en matière de
transparence et de simplification administrative quelque 100 textes
législatifs (lois et règlements) devenus obsolètes ont déjà été
abrogés dans les derniers mois.
A
noter enfin que le Luxembourg a publié son
appréciation du rapport 2021 du RASFF. Inutile chercher pareille
appréciation en France ...
En
2021, le Luxembourg a était concerné par:
-
277 notifications RASFF impliquant
des produits commercialisés au Luxembourg (+ 16% par rapport 2020 où il y avait eu 238 notifications)
-
94 demandes d’assistance administrative (+
7%)
-
71 soupçons de fraude (+
29%).
Aux lecteurs du blog
La
revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
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