Découverte d’un mécanisme de tolérance chez Escherichia coli : des scientifiques de l’INRAE ont découvert qu’Escherichia coli O157:H7 peut développer une tolérance aux conditions acides de l’estomac dans certains environnements retrouvés dans des aliments solides comme la viande hachée et le fromage. INRAE, 2 pages. (17.10.2023). Publication originale : npj Sci Food.
Les produits frais - un réservoir de gènes de résistance aux antimicrobiens : dans cette étude, 75 échantillons de produits frais importés et 75 non importés achetés auprès de détaillants suisses ont été soumis à des tests de détection de bactéries résistantes aux antimicrobiens (BRA) et de gènes de résistance aux antimicrobiens (GRA). Au total, 95% des échantillons contenaient des GRA. SciTotalEnviron, 8 pages. (06.10.2023).
Prévention et contrôle des risques microbiologiques dans les fruits et légumes frais : une consultation JEMRA visait à évaluer les mesures spécifiques aux produits prises à tous les stades de la production des fruits et légumes frais, de la production primaire aux activités intervenant après la récolte, en passant par le transport, les points de ventes et l’utilisation faite par les consommateurs. Les résultats et conclusions ont été publiés. JEMRA , 112 pages. (10.10.2023).
Risques microbiologiques liés à l’utilisation d’eau lors des opérations de traitement après la récolte : une étude de l’EFSA s’est penchée sur les risques microbiologiques liés à l’utilisation d’eau lors des opérations de traitement et de transformation qui interviennent après la récolte sur les fruits, légumes et herbes frais et surgelés. Les risques les plus significatifs proviennent de Listeria monocytogenes, Salmonella spp., des souches de Escherichia coli pathogènes pour l’être humain et des virus entériques. EFSA, 111 pages. (03.11.2023).
Bacilles sporulés dans des produits laitiers d’origine végétale : une récente étude fournit un aperçu des niveaux et des types de contaminants microbiens présents dans 88 produits laitiers d’origine végétale utilisés pour fabriquer des alternatives aux produits laitiers traditionnels. Les chercheurs ont découvert que la charge microbienne variait fortement d’un produit à l’autre et que la proportion de bacilles sporulés sur l’ensemble des contaminants tendait à être particulièrement élevée dans de nombreux échantillons. Les principaux bacilles aérobies sporulés appartenaient aux groupes Bacillus subtilis et Bacillus cereus. Les principales espèces anaérobies recensées étaient Clostridum sporogenes/tepidum. FoodSafetyMag, 4 pages. (11.10.2023). Publication originale : IntJFoodMicr.
Listeria monocytogenes dans un environnement dynamique de transformation des légumes surgelés : les résultats d’une étude montrent que le séquençage de génome complet (WGS) constitue un outil efficace pour retracer les sources de contamination et les voies de transmission, et pour identifier les clones internes : en effet 5 clones internes de L. monocytogenes différents ont été identifiés en recourant à la méthode cgMLST-CT. IntJFoodMicr, 42 pages. (09.11.2023).
Salmonella enterica serovar Agona isolée dans une nouvelle sorte de denrée alimentaire : une étude rapporte que des isolats multirésistants aux médicaments, 18-SA00377, ont été mis en évidence dans un complément alimentaire en Allemagne en 2018. Leur caractérisation a révélé la présence de 23 gènes de résistance aux antibiotiques s’étendant à 12 classes d’antibiotiques, ainsi que de gènes de résistance à 6 métaux lourds. FrontMicr, 5 pages. (25.10.2023).
Entérobactéries productrices de béta-lactamases à spectre étendu dans différents produits alimentaires : le rôle joué par la transmission d’entérobactéries productrices de béta-lactamases à spectre étendu (EPBLSE) à partir de vecteurs non humains à l’être humain reste flou. Les produits alimentaires pourraient faire office de réservoirs à EP-BLSE et contribuer à leur propagation. Une étude menée en Suisse visait à examiner systématiquement la présence d’EP-BLSE dans divers produits alimentaires non transformés d’origine diverse achetés à Bâle. Sur 947 échantillons alimentaires, 14,8% se sont révélés positifs pour EP-BLSE, les isolats détectés appartenant à 8 espèces de bactéries productrices de BLSE. FrontMicr, 10 pages. (06.11.2023).
Diversité des résistances aux antimicrobiens : l’objectif de cette étude était d’analyser la résistance aux antimicrobiens, la résistance au stress et les facteurs de virulence par séquençage du génome complet d’isolats de Salmonella, Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) et Listeria monocytogenes. Les résultats montrent que les isolats de Salmonella étaient porteurs de multiples gènes de résistance aux métaux. Les isolats de STEC non-O157 étaient tous porteurs de gènes de résistance au stress acide et certains isolats de L. monocytogenes présentaient des gènes de résistance aux produits biocides. Front. sustain. food syst., 10 pages. (20.10.2023).
Traitement à haute pression - impact sur la virulence et la résistance aux antibiotiques : le traitement à haute pression (HPP) est une technique de pasteurisation à froid utilisée dans la conservation des aliments considérée comme sûre mais potentiellement responsable d’une augmentation/diminution du potentiel de virulence et de la résistance aux antibiotiques. Une étude menée sur la survie d’isolats de L. monocytogenes après un HPP indique que le stress généré pendant ce traitement peut influer sur les changements phénotypes et génotypiques liés à la virulence et à la résistance aux antibiotiques d’agents pathogènes isolés dans des aliments et dans des environnements de transformation des aliments. Foods, 15 pages. (24.10.2023).
Des souches de E. coli multirésistantes aux médicaments plus performantes que les souches inoffensives dans l’intestin : une étude révèle qu’une souche de E. coli, MDR ST131 multirésistante aux médicaments, parvient à coloniser l’intestin en prenant le dessus sur les souches inoffensives. Les recherches, menées sur des souris, expliquent pourquoi ces souches multirésistantes sont capables de dominer et de prendre la place d’autres souches dans l’intestin. Notiulti, 5 pages. (18.10.2023). Publication originale : PLoS Biol.
Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans la viande et les légumes verts : une étude compile les résultats de 4 enquêtes menées à différentes périodes qui portaient sur la présence et les caractéristiques des Escherichia coli productrices de shigatoxines (STEC) dans la viande de bœuf, d’agneau et dans les légumes verts en vente sur le marché suédois. La combinaison du sous-type stx2a et du gène eae était présente dans les STEC détectées à la fois dans la viande de bœuf et d’agneau. IntJFoodMicr, 10 pages. (11.10.2023).
Diversité génotypique des gènes de l’entérotoxine staphylococcique B (SEB) : dans le but d’examiner le schéma d’expression de l’entérotoxine staphylococcique B (SEB) dans les aliments ainsi que la diversité génotypique du gène codant pour SEB en combinaison avec les caractéristiques moléculaires et la résistance aux antimicrobiens de S. aureus, 498 isolats prélevés sur des aliments disponibles dans le commerce ont été analysés en vue de détecter le gène codant pour SEB et la production de SEB par S. aureus. Au total, 45 souches (9.0%) de S. aureus porteuses du gène codant pour seb ont été identifiées, toutes productrices de SEB. IntJFoodMicr, 12 pages. (12.10.2023).
Virulence et profils de résistance des souches de Vibrio cholerae non-O1/non-O139 : une nouvelle étude s’est penchée sur la virulence et les profils de résistance des souches de Vibrio cholerae non-O1/non-O139 provenant d’Allemagne et d’autres pays européens. Sur 87 isolats de V. cholerae non-O1/non-O139, 37 gènes de virulence ont été identifiés. FrontMicr, 10 pages. (30.10.2023).
Microplastiques dans l’aquaculture et résistances aux antibiotiques : un article souligne comment les microplastiques et les gènes de résistance aux antibiotiques peuvent affecter la production et la qualité des produits aquatiques, influencer le développement et la reproduction des organismes aquatiques et accélérer la propagation de bactéries résistantes. Environ Sci Pollut Res Int., 10 pages. (16.10.2023).
Souches de Cronobacter spp. isolées dans des produits alimentaires d’origine végétale : une étude visait à déterminer la diversité génotypique et les propriétés hémolytiques de 24 souches de Cronobacter spp. (15 Cronobacter sakazakii, 6 Cronobacter malonaticus, 2 Cronobacter turicensis et 1 Cronobacter condimenti) isolées dans des légumes verts prêts à l’emploi, des pousses, des fruits à coques et des fruits secs. Les résultats ont démontré que la diversité génotypique des souches de Cronobacter isolées dans des produits alimentaires d’origine végétale est grande. Une souche de C. sakazakii (s12) isolée dans des pousses de luzerne appartenait au complexe clonal CC4, qui englobe des souches souvent associées à des infections graves à l’origine de méningites chez les nourrissons. Foods, 10 pages. (23.10.2023).
Agents pathogènes d’origine alimentaire dans des bières à faible teneur en alcool ou sans alcool : au cours d’une récente étude, des mélanges spécifiques de 5 souches composés de E. coli O157:H7, S. enterica et L. monocytogenes ont été inoculés dans des échantillons, lesquels ont ensuite été stockés à 2 températures différentes (4 et 14°C) pendant 63 jours. Les résultats montrent que les agents pathogènes ont survécu et se sont développés dans les bières sans alcool et pas dans celles à faible teneur en alcool. JFoodProt, 12 pages. (20.10.2023).
Taux de certification en matière de sécurité alimentaire et nombre de maladies d’origine alimentaire : selon une récente étude financée par le National Institute of Food and Agriculture du Department of Agriculture (ÉtatsUnis), le fait que les entreprises du secteur alimentaire d’un pays soient plus ou moins nombreuses à avoir obtenu un certificat de sécurité alimentaire constitue le deuxième facteur le plus significatif pour prévoir le nombre de cas de maladies d’origine alimentaire. FoodSafetyMag, 3 pages. (11.10.2023). Publication originale : JFoodProt.
Chimie
Classement des risques chimiques liés aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux : différentes méthodes existent pour classer les combinaisons danger-produit au sein des programmes de surveillance en fonction des risques. Ces méthodes ont jusqu’alors été développées soit pour les denrées alimentaires soit pour les aliments destinés aux animaux ; aucune ne considère les risques pour les 2 catégories. Une étude de cas sur les risques chimiques liés aux céréales a été menée aux Pays-Bas sur différents animaux et sur des êtres humains appartenant à différentes classes d’âge. Les résultats ont montré que les 2 méthodes classaient les mycotoxines (à savoir déoxynivalénol, aflatoxine B1 et zéaralénone) en tête des risques. FoodContr, 10 pages. (28.10.2023).
Exposition aux pesticides via l’alimentation, et maladies non transmissibles et mortalité : récemment, une revue systématique a été publiée sur la relation entre exposition aux pesticides via l’alimentation et maladies non transmissibles (MNT) et mortalité chez les adultes. Les résultats montrent que les pesticides sont responsables de 25 % des décès dus à des MNT au niveau mondial et qu’il existe un lien potentiel entre l’exposition aux pesticides via l’alimentation et des maladies telles que le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires chroniques. Environ Health, 13 pages. (31.10.2023).
Nutrition
Microbiote intestinal et cancer du sein - l’alimentation comme facteur potentiel de modulation : l’influence du microbiote intestinal sur le cancer du sein demeure un domaine d’investigation peu exploré. Des analyses ont mis au jour des liens entre des types de bactéries significatifs et des apports alimentaires spécifiques chez des cas de cancer du sein, ce qui souligne le potentiel du microbiote intestinal comme source de biomarqueurs dans l’évaluation du risque de cancer du sein. Nutrients, 10 pages. (31.10.2023).
Allergies
Fraude et tromperie
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