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mercredi 9 février 2022

Augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments en 2021, selon INFOSAN

«Résumé trimestriel INFOSAN #4 d’octobre à décembre 2021», source OMS du 4 février 2022.

Incidents en sécurité des aliments
Au cours du quatrième trimestre 2021, le secrétariat d'INFOSAN a répondu à 64 incidents de sécurité des aliments impliquant 86 États membres (EM) de l'OMS et un territoire d'un EM. Il y a eu 33 incidents impliquant un danger biologique [Salmonella spp. (10), Listeria monocytogenes (10), Escherichia coli (3), Bacillus cereus (1), Virus de l'hépatite A (1), Vibrio spp. (1), Clostridium spp. (1), Clostridium botulinum (1), prions (1), Staphylococcus aureus (1), Shigella sonnei (1) et deux incidents avec un danger biologique inconnu]; dix-huit impliquant un allergène/ingrédient non déclaré [lait (4), soja (4), œuf (3), arachides (3), amandes et pistaches (1), noisettes (1), crustacés (1), blé (1)] ; six impliquant un danger physique [verre (2), plastique (2), corps étranger (1), métal (1)]; six impliquant un danger chimique [méthanol (2), acrylamide (1), amygdaline (1) histamine(1) et patuline (1)] et un avec un danger inconnu.

Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées dans les 64 incidents survenus au cours du quatrième trimestre de 2021 étaient les poissons et autres produits de la mer (8), la viande et les produits de viande (8), les collations, les desserts et autres aliments (8), les fruits à coque et les oléagineux (8) les légumes et produits végétaux (5), les herbes épices et condiments (4), lait et produits laitiers (4), sucre et produits de confiserie (4), céréales et produits à base de céréales (2), boissons alcoolisées (2), graisses et huiles d'origine animale et végétale (2), fruits et produits de fruits (2), aliments composés (1), jus de fruits et de légumes (1), boissons non alcoolisées (1), produits à usage nutritionnel particulier (1), et trois avec une source de alimentaire non identifiée.

Au cours du dernier trimestre, et grâce à l'engagement actif des membres et partenaires d'INFOSAN, 42% de ces incidents ont été communiqués par les États membres au Secrétariat via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne, 49% par les membres d'INFOSAN (points de contact d'urgence et points focaux) et 9% via divers canaux de l'OMS. De plus, le Secrétariat INFOSAN a enregistré une augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments au cours des quatre trimestres de 2021.

Au cours des dernières années, à la suite de la récente exploration à méthodes mixtes des expériences des membres d'INFOSAN et de la deuxième réunion mondiale des membres d'INFOSAN, le secrétariat d'INFOSAN a renforcé sa capacité à couvrir une réponse plus large et plus efficace aux incidents de sécurité des aliments. Le secrétariat d'INFOSAN a été en mesure de mieux s'adapter aux demandes et aux besoins des États membres au fur et à mesure qu'ils se présentent, ce qui a permis de renforcer le réseau international.

Portée géographique
Ces 64 incidents ont impliqué 87 États et territoires membres de l'OMS. Les États membres touchés étaient répartis comme suit: 31 États membres sur 53 de la Région européenne, 22 sur 47 en Afrique, 11 sur 35 dans les Amériques, 9 sur 21 en Méditerranée orientale, 10 sur 27 en Pacifique occidental, et enfin 4 sur 11 en Asie du Sud-Est.

Complément. Selon Food Safety News, le nombre d'incidents a presque doublé.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

lundi 15 novembre 2021

Un nouveau trimestre record pour le réseau international de la sécurité des aliments, INFOSAN

«Un nouveau trimestre record pour le réseau international de la sécurité des aliments», source article de Joe Whitworth paru le 15 novembre 2021 dans Food Safety News.

Un réseau mondial de sécurité alimentaire a été impliqué dans 65 incidents de juillet à septembre, ce qui est plus qu'au début de cette année.

C'est le troisième trimestre consécutif que les événements impliquant le Réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) ont augmenté, avec 63 d'avril à juin et 56 au premier trimestre de cette année.

Salmonella faisait partie de 46 incidents impliquant un danger biologique suivi de Listeria avec 11. Ensuite venait E. coli avec quatre, deux incidents chacun pour Bacillus cereus, le virus de l’hépatite A, norovirus et Vibrio parahaemolyticus et un incident chacun pour Clostridium botulinum et Staphylococcus aureus.

Épidémie à Salmonella liée à du melon

La source d'une épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Braenderup qui a touché plus de 350 personnes a été attribuée aux melons Galia du Honduras.

Quatre personnes ont été malades aux États-Unis et deux au Canada. Le Royaume-Uni était le pays le plus touché, mais aussi des personnes malades vivant également en Suède, Belgique, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, en Suisse, Autriche, République tchèque, Finlande, France, Irlande, Luxembourg et Norvège.

Un prélèvement positif pour Salmonella Braenderup correspondant à la souche épidémique a été détecté à la surface de la cuve de lavage dans l'une des installations honduriennes où sont conditionnés les melons Galia. Des mesures correctives ont été prises sur place pour éviter une contamination future. La saison des récoltes devrait reprendre en décembre.

Salmonella Braenderup correspondant à la souche épidémique a été isolée au Royaume-Uni en juin dans deux melons Galia importés d'un lot du Honduras et en Autriche à partir d'un échantillon groupé de melons d'origine inconnue, dont Galia, en avril.

Cependant, les autorités honduriennes ont déclaré que la cause de l'épidémie ne pouvait pas être confirmée comme étant des melons Galia du pays, car un cas a été signalé en juillet 2021 au Danemark, et aucun melon du Honduras n'a été exporté au cours de cette période.

Résumé des autres incidents

Neuf des 65 notices à INFOSAN concernaient un danger physique, principalement du verre mais aussi du plastique, un défaut de canette, un corps étranger et un couteau. Trois concernaient les risques chimiques, histamine et chlorpyrifos. Sept incluaient un allergène ou un ingrédient non déclaré tel que le lait, le soja, les graines de sésame et le gluten.

Le réseau est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le poisson et autres produits de la mer étaient la catégorie d'aliments la plus souvent impliquée dans les 65 incidents au cours du troisième trimestre avec 13 incidents. Viennent ensuite les herbes, les épices et les condiments; la viande et produits à base de viande et légumes et produits végétaux, tous avec huit incidents.

Certaines alertes concernaient le lait et les produits laitiers, des collations, desserts et autres aliments des fruits et produits à base de fruits, des aliments composés des céréales et produits à base de céréales, des jus de fruits et de légumes, des légumineuses et légumes secs, des boissons non alcoolisées, des fruits à coque et des graines oléagineuses et des produits spéciaux à usage nutritionnel.

Sur les 65 incidents, près de la moitié ont été communiqués au secrétariat d'INFOSAN par le biais du système d'alerte rapide de la Commission européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), 40 pour cent par les membres d'INFOSAN et 15 pour cent par divers canaux de l'OMS.

Evénements passés et futurs

En septembre, un atelier virtuel sur la communication des risques lors d'urgences en matière de sécurité des aliments a été organisé avec les membres d'INFOSAN au Cap-Vert.

À la mi-octobre, le secrétariat d'INFOSAN a participé à la Conférence mondiale sur les incidents de sécurité des aliments et les interventions d'urgence, sur invitation uniquement, organisée par la Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS).

Francesco Branca, responsable de la nutrition et de la sécurité des aliments à l'OMS, a présenté le rôle d'INFOSAN dans les incidents de sécurité des aliments et dans les systèmes alimentaires plus larges. Ceyhun Güngӧr, du secrétariat d'INFOSAN, a parlé du potentiel du réseau pour améliorer la communication sur les risques entre les pays.

Une formation en personne sur l'utilisation de l'analyse des risques en réponse aux urgences de sécurité des aliments dans les Balkans occidentaux est prévue en Albanie les 25 et 26 novembre.

Une réunion virtuelle régionale s'est tenue en Afrique ce mois-ci avec la contribution d'INFOSAN ainsi que des bureaux régionaux de l'OMS et de la FAO. Une réunion en Asie est prévue les 7 et 8 décembre et un événement en Amérique est prévu les 15 et 16 décembre.


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

vendredi 30 juillet 2021

Dernières information du réseau INFOSAN

«Résumé trimestriel INFOSAN, 2021 n°2, avril - juin 2021», source OMS du 28 juillet 2021.

Incidents liés à la sécurité des aliments

Au cours du deuxième trimestre 2021, le Secrétariat d'INFOSAN a été impliqué dans 63 incidents de sécurité des aliments impliquant 77 États membres de l'OMS. Il y a eu 38 incidents impliquant un danger biologique [Salmonella spp. (19), Listeria monocytogenes (9), Clostridium botulinum (4), virus de l’hépatite A (3), Yersinia enterocolitica (2), Escherichia coli (1)]; 11 incidents impliquant un allergène ou un ingrédient non déclaré [lait (6), noix de cajou (1), œufs (1), gluten (1), coquillages (1), soja (1)]; neuf incident impliquant un danger physique [verre (4), plastique (2), métal (1), caoutchouc (1), insectes (1)], et cinq impliquant un risque chimique [histamine (4), méthanol (1)].

Les catégories d'aliments les plus souvent impliquées dans les 63 incidents au cours du deuxième trimestre de 2021 étaient le poisson et autres produits de la mer (10), les herbes, les épices et les condiments (7), les collations, les desserts et autres aliments (7), les légumes et les produits végétaux (7 ), viande et produits à base de viande (6), fruits et produits à base de fruits (4), noix et graines oléagineuses (4), lait et produits laitiers (3), légumineuses et légumes secs (3), céréales et produits à base de céréales (2), composite aliments (2), produits à usage nutritionnel spécial (2), aliments pour nourrissons et jeunes enfants (1), boissons alcoolisées (1) et quatre de source inconnue.

Remarquablement, le deuxième trimestre a vu une augmentation de l'activité pour le Réseau, atteignant un record de 63 incidents. En raison de l'engagement actif des membres d'INFOSAN, 52% de ces incidents ont été communiqués au Secrétariat par les membres d'INFOSAN (points de contact d'urgence et points focaux), 39% via le RASFF (Système d'alerte rapide de la Commission européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux) et 13 % par divers canaux de l'OMS.

La capacité accrue du Secrétariat d'INFOSAN a permis une couverture plus large et une réponse plus efficace aux incidents de sécurité des aliments, permettant ainsi au Secrétariat de mieux s'adapter aux demandes et aux besoins des États membres au fur et à mesure qu'ils se présentaient.

Portée géographique

Ces incidents ont impliqué 77 États Membres de toutes les Régions de l'OMS. Au cours de ce trimestre, le nombre d'incidents suivant a été signalé dans chaque État membre de l'OMS : Europe (37), suivie par le Pacifique occidental (23), Amériques (18), Méditerranée orientale (11), Afrique (8) et enfin Asie du Sud-Est (7)*.

Épidémies dans plusieurs pays à Salmonella Braenderup potentiellement liées à la consommation de melons

Le 3 mai 2021, le Secrétariat d'INFOSAN a été informé d'un foyer de cas d'infections à Salmonella Braenderup dans plusieurs pays européens lié épidémiologiquement à la consommation de melons, avec un pays d'origine inconnu. Au total, plus de 300 cas ont été signalés dans 11 États membres du RASFF, au Royaume-Uni et aux États-Unis d'Amérique. Le secrétariat d'INFOSAN a assuré la liaison avec les points de contact d'urgence des pays concernés, le RASFF et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) pour faciliter la communication et le partage d'informations afin d'identifier la source de cette épidémie. Grâce à cette communication, il a été révélé que la source de l'épidémie au Royaume-Uni était épidémiologiquement et microbiologiquement liée à des melons importés du Honduras. Ces résultats ont été fournis au Secrétariat par l’Emergency Contact Point (ECP) au Royaume-Uni après que l'enquête menée par Public Health England ait montré un lien entre les preuves microbiologiques, le séquençage du génome entier (WGS) de souches isolées et les résultats épidémiologiques collectés dans les pays avec cas signalés. Avec le soutien de l'ECP au Honduras, le Secrétariat d'INFOSAN a fourni les détails de la distribution des melons impliqués du Honduras aux pays bénéficiaires, ce qui leur a permis de mettre en œuvre les mesures appropriées.

Un résumé complet de cet incident a été publié sur le site Internet de la communauté INFOSAN, ce qui a permis aux États membres concernés de rester informés pendant cette épidémie.

Des enquêtes sont toujours en cours pour déterminer si des melons d'autres pays pourraient également être impliqués dans cette épidémie. Plus d'informations seront partagées dès qu'elles seront disponibles.

Occurrence de Salmonella au deuxième trimestre

Au cours du deuxième trimestre 2021, le Secrétariat d'INFOSAN a été informé de 19 incidents de sécurité des aliments impliquant la présence de Salmonella spp. dans les denrées alimentaires. Ces 19 incidents représentent 30% du total des incidents et 50 % de ceux impliquant un risque biologique. Les produits alimentaires concernés étaient principalement les herbes, les épices et les condiments (4), les noix et les graines oléagineuses (4), suivis par les produits à usage nutritionnel spécial (2), les fruits et produits à base de fruits (2), le lait et les produits laitiers (2), les légumes et produits végétaux (2), poissons et autres fruits de mer (1), aliments composés (1), et enfin snacks desserts, et autres aliments (1). Ces incidents ont impliqué des États Membres de toutes les Régions de l'OMS : Europe (10), Pacifique occidental (6), Amériques (6), Méditerranée orientale (4), Afrique (4) et Asie du Sud-Est (3).

* Un incident peut être lié à un ou plusieurs pays dans différentes régions.

Avis aux lecteurs du blog

L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/

vendredi 7 mai 2021

INFOSAN enregistre le trimestre le plus chargé de tous les temps

«INFOSAN enregistre le trimestre le plus chargé de tous les temps; les États membres sont plus investis», source article de Joe Whitworth paru le 7 mai 2021 dans Food Safety News.

Le réseau international des autorités chargées de la sécurité sanitaire des aliments a été impliqué dans plus du double du nombre d'incidents au cours des trois premiers mois de cette année par rapport au trimestre précédent.

Le Réseau international des autorités chargées de la sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) a traité 56 événements au début de 2021 contre 23 au quatrième trimestre de 2020. Le réseau est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). .
Les derniers chiffres sont les plus élevés de tous les trimestres des années précédentes. INFOSAN a signalé que cette activité accrue est probablement due à un plus grand nombre de rapports sur les problèmes de sécurité sanitaire des aliments associés aux allergènes et aux ingrédients non déclarés, une prise de conscience croissante des risques pour la santé publique et les efforts à la suite de la deuxième réunion mondiale en 2019 qui ont renforcé l'engagement des États membres avec le réseau.

Listeria prend la tête à Salmonella
La moitié des incidents au premier trimestre de 2021 impliquaient un risque biologique avec 10 à cause de Listeria monocytogenes suivis de neuf à cause de Salmonella, E. coli quatre fois, deux chacun pour Clostridium botulinum et norovirus et un pour le virus de l'hépatite A et Vibrio vulnificus.

Le lait et les produits laitiers étaient à l'origine de sept événements liés à Listeria, suivis des produits de viande avec deux et un à cause de poissons et d'autres produits de la mer. Les produits ont été distribués aux États membres de toutes les régions de l'OMS et 70 pour cent ont été signalés au secrétariat par le RASFF et le reste par les membres d'INFOSAN.

Les risques chimiques étaient principalement dus à l'histamine, mais comprenaient également l'oxyde d'éthylène, les alcaloïdes pyrrolizidiniques, le vert de malachite, l'acide cyanhydrique et le cyanure extractible.

Neuf événements concernaient un allergène ou un ingrédient non déclaré tel que l'œuf, l'arachide, le lait, la moutarde, le soja ou le lactose. Sept incidents avec un risque physique étaient dus au verre et au métal.

Le poisson et les produits de la mer ont été le type d’aliments le plus mentionné. Il a été répertorié dans 15 des 56 incidents de janvier à mars 2021, suivi du lait et des produits laitiers neuf fois.

Les autres catégories mentionnées plus d'une fois étaient les herbes, les épices et les condiments, la viande et les produits de viande, les collations, les desserts et autres aliments, les additifs alimentaires, les fruits et produits de fruits, les fruits à coque et les oléagineux, les légumes et les produits végétaux, l'eau potable, et le sucre et les confiseries.

Travail futur
En avril et mai 2021, des ateliers virtuels ont été organisés avec le Maroc et le Sénégal. L'objectif est de renforcer la participation des membres d'INFOSAN; et faire un exercice de simulation pour tester le plan d'intervention d'urgence en matière de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal.

Un atelier impliquant des parties éloignées et physiques est prévu avec le Cameroun avec l'aide de la FAO. L'objectif sera de familiariser les membres camerounais avec le type d'informations demandées et échangées via INFOSAN lors d'une urgence internationale de sécurité sanitaire des aliments, et de renforcer les activités liées aux interventions d'urgence.

Un groupe de travail récent en mars avec les membres les plus fréquemment a été impliqué dans des événements axés sur la fraude alimentaire et l'authenticité. Il a examiné des études de cas, les systèmes réglementaires et les juridictions des membres, l'identification, les priorités et la surveillance, ainsi que l'impact du COVID-19. Les résultats seront résumés et partagés avec les membres d'INFOSAN au 2 trimestre 2021.

vendredi 29 janvier 2021

INFOSAN impliqué dans moins d'incidents vers la fin de 2020

«INFOSAN impliqué dans moins d'incidents vers la fin de 2020», source Food Safety News.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a travaillé sur moins d'incidents au cours des trois derniers mois de 2020 par rapport au trimestre précédent.

Au cours du quatrième trimestre (4e trimestre) de l'année écoulée, INFOSAN a participé à 23 événements de sécurité des aliments contre 37 en juillet à septembre et 29 au deuxième trimestre 2020. Au total, le réseau a participé à 127 événements en 2020 par rapport à 84 en 2019.

Au 4e trimestre 2020, 11 incidents impliquaient un danger biologique, avec Salmonella cinq fois, Listeria monocytogenes et E. coli deux fois, et rotavirus et Clostridium botulinum, chacun une fois.

Six événements étaient dus à des risques chimiques tels que l'histamine, l'oxyde d'éthylène, le peroxyde d'hydrogène, le méthanol et un solvant chimique non spécifié. Trois autres incidents concernaient un allergène non déclaré du lait, de la moutarde ou des arachides et trois autres étaient liés à des fragments de métal ou d'os en tant que danger physique.

Le lait et les produits laitiers étaient la catégorie d'aliments la plus mentionnée. Il a été répertorié dans sept des 23 incidents d'octobre à décembre 2020.

Les autres catégories concernées étaient les herbes, épices et condiments, poissons et autres fruits de mer, produits fruitiers, noix et oléagineux, collations, desserts et autres aliments, boissons alcoolisées, produits à base de céréales, produits carnés et articles à usage nutritionnel spécial.

Réflexion 2020

INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

En 2020, le nombre de notifications provenant directement des membres ou des membres via le point de contact de la Commission européenne est passé de 84% en 2019 à 87% en 2020. Cela signifie que les informations sur ces incidents de sécurité des aliments sont échangées plus rapidement que les événements détectés par d'autres types de la surveillance basée sur les événements comme la surveillance des médias, selon les responsables. Une fourniture plus rapide d'informations signifie que les autorités nationales sont en mesure d'agir plus rapidement pour appliquer des mesures de gestion des risques et protéger les consommateurs contre les aliments potentiellement dangereux.

Les États membres disposant d'un point de contact d'urgence INFOSAN enregistré ont augmenté de six, passant de 172 en 2019 à 178 sur 194 en 2020.

Le nombre moyen de jours entre les demandes d'informations du secrétariat sur les incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments et les informations fournies par les membres d'INFOSAN était de cinq jours en 2020, ce qui est plus rapide que la moyenne historique de sept jours, mais pas encore l'objectif de trois jours en le plan stratégique.

Activités récentes

En octobre, INFOSAN a soutenu un atelier virtuel de renforcement des capacités sur la réponse rapide lors de crises de sécurité sanitaire des aliments, organisé par l'Agence nationale de contrôle des médicaments et des aliments en Indonésie. Des membres du réseau et des professionnels de la sécurité alimentaire des pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) étaient présents.

En novembre, INFOSAN, l'Union africaine et les bureaux régionaux de la FAO et de l'OMS pour l'Afrique ont organisé des webinaires de formation sur le renforcement des réseaux nationaux et internationaux de sécurité sanitaire des aliments et des systèmes d'intervention.

Le même mois, INFOSAN a soutenu un webinaire de formation pour les États membres d'Europe et d'Asie centrale avec des homologues régionaux de la FAO et de l'OMS.

En décembre, INFOSAN, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes ont tenu la septième réunion régionale des membres d'INFOSAN dans les Amériques, accueillie virtuellement par l'Argentine.

Des responsables de Guyane ont parlé de leurs efforts pour coordonner les activités de sécurité sanitaire des aliments entre les secteurs et entre les agences au niveau national et ont réfléchi à un exercice récent de simulation de communication d'urgence. Les membres d'INFOSAN d'Argentine, du Brésil, du Canada et des États-Unis ont partagé leurs expériences sur les répandeurs dans le secteur alimentaire et ont décrit les impacts sur la chaîne alimentaire.

vendredi 16 octobre 2020

L'implication d'INFOSAN dans les incidents de sécurité des aliments a doublé

« 
L'implication d'INFOSAN dans les incidents de sécurité des aliments a doublé », source article de Joe Whitworth paru le 16 octobre 2020 dans Food safety News.

Le réseau mondial de sécurité sanitaire des aliments a été impliqué dans près du double du nombre d'incidents par rapport à ces dernières années.

INFOSAN a été actif lors de 162 événements sur la sécurité des aliments dans toutes les régions en 2018 et 2019, dont 84 en 2019 et 78 en 2018. Il a été impliqué dans 84 incidents internationaux en 2016 et 2017.

Le réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN), lancé en 2004, est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Les dangers biologiques étaient responsables du plus grand nombre d'événements INFOSAN, dont le plus courant était lié à Salmonella spp. Il y a eu 110 alertes impliquant un danger biologique, 29 impliquant un danger physique, 11 dues à un danger chimique, 11 impliquant un allergène non déclaré et une concernant un danger non spécifié.

Salmonella, un problème majeur
Salmonella a été responsable de 41 événements en 2018-2019. Suivi de 22 à cause de Listeria monocytogenes, de 13 à cause de E. coli, de 6 à cause du norovirus, de 5 à cause de Clostridium spp., le virus de l'hépatite A et des dangers biologiques non spécifiés en comptaient quatre chacun et trois pour Vibrio spp., Deux à cause de Bacillus sp., Cronobacter sakazakii, Cyclospora cayetanensis et un pour Anisakis, des mycotoxines, Pseudomonas spp. et Staphylococcus aureus.

Pour les dangers chimiques, les problèmes impliquant des quantités excessives de métaux lourds se sont produits le plus fréquemment, d'autres dangers responsables d'événements liés à la sécurité des aliments étaient l'iode, la toxine ciguatera, l'histamine, le cyanure d'hydrogène, le méthanol, le bore et un danger non spécifié.

Vingt-trois incidents concernaient du lait et des produits laitiers, 19 étaient dus au poisson et à d'autres produits de la mer, 15 à des collations, des desserts et d'autres aliments, et 14 à de la viande et des produits carnés.

Le secrétariat INFOSAN facilite la communication et partage les informations sur la sécurité des aliments entre les membres du réseau. Cela permet aux pays de retirer les aliments contaminés des marchés internationaux et nationaux et de réduire le risque d'épidémies de maladies d'origine alimentaire.

Durée et région des incidents
La durée moyenne pendant laquelle le secrétariat INFOSAN a été impliqué dans un événement a été de 10 jours, avec un minimum d'un jour et un maximum de 134 jours, contre une moyenne de 28 jours en 2016-2017.

La plus longue implication a été l'épidémie de listériose liée à des légumes surgelés distribués internationalement et produits en Hongrie par Greenyard. Elle a touché 54 personnes dans six pays avec 10 décès de 2015 à 2018.

La plupart des 162 événements impliquaient des pays de la Région européenne, suivis du Pacifique occidental et des Amériques avec entre 80 et 92 incidents. La région de la Méditerranée orientale, de l'Afrique et de l'Asie du Sud-Est ont participé à 21 à 34 événements.

La plupart des rapports en 2018/2019 ont été envoyés au secrétariat par un point de contact d'urgence INFOSAN ou un point focal, suivi par le contact RASFF de la Commission européenne.

« Alors que la proportion de notifications d'événements provenant directement des points de contact d'urgence INFOSAN ou des points focaux a augmenté en 2018-2019 par rapport aux années précédentes, il y a de la place à l'amélioration », selon le rapport.

« Les retards dans la notification des événements liés à la sécurité des aliments signifient que des aliments non sûrs peuvent rester sur le marché, disponibles pour les consommateurs à l'achat, et peuvent entraîner des maladies d'origine alimentaire évitables dans plusieurs pays. »

Renforcement des capacités
Pour renforcer les capacités régionales, INFOSAN a soutenu des ateliers en Tunisie et au Ghana axés sur l'établissement de liens entre les agences nationales impliquées dans la sécurité sanitaire des aliments pour mieux répondre aux situations d'urgence.
Le rapport a identifié les limites de la capacité de surveillance de base pour détecter les maladies d'origine alimentaire et les événements liés à la sécurité des aliments dans de nombreux pays.

« Cela souligne la nécessité continue pour INFOSAN de s'associer aux programmes de renforcement des capacités de la FAO et de l'OMS pour soutenir le développement global de systèmes de sécurité des aliments. Lorsque les systèmes nationaux de sécurité des aliments seront renforcés, les membres d'INFOSAN deviendront mieux équipés et capables d'identifier, de communiquer et de répondre aux urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments. »
Pendant ce temps, des chercheurs ont décrit les opinions des membres d'INFOSAN pour mieux comprendre le rôle du réseau dans l'amélioration de la sécurité alimentaire.

Un questionnaire en ligne a été adapté de l'anglais au français et à l'espagnol avant d'être envoyé aux membres d'INFOSAN. Des réponses ont été reçues de 239 membres dans 137 pays entre août et octobre 2019. L'étude a été publiée dans le Journal of Food Protection (Exploring the International Food Safety Authorities Network as a Community of Practice: Results from a Global Survey ofNetwork Members).

Plus des deux tiers des répondants étaient d'accord ou tout à fait d'accord avec le fait que grâce à INFOSAN, des maladies ont été évitées et des vies ont été sauvées. Soixante-deux pour cent ont convenu qu'il avait amélioré la sécurité de l'approvisionnement alimentaire mondial et 59 pour cent étaient d'accord ou tout à fait d'accord pour dire qu'INFOSAN a réduit la charge des maladies d'origine alimentaire dans le monde.

samedi 26 septembre 2020

Rôle d'INFOSAN dans la sécurité sanitaire des aliments

 L’OMS présente ainsi le réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN).

La mondialisation accrue du commerce des denrées alimentaires accroît le risque de propagation rapide d’aliments contaminés autour du globe.

Avec le réseau INFOSAN, l’OMS apporte son concours aux États Membres pour la gestion des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments, en assurant un échange rapide d’informations dans les situations d’urgence de manière à arrêter la propagation d’aliments contaminés d’un pays à l’autre. INFOSAN facilite également l’échange de données d’expérience et de solutions dont la validité a été vérifiée entre les différents pays et à l’intérieur des pays afin d’optimiser les interventions futures visant à protéger la santé des consommateurs.

Les autorités nationales de 186 États Membres font partie du réseau.

La question que l’on peut se poser à propos de la mondialisation heureuse, faut-il continuer dans cette voie, si précisément, « La mondialisation accrue du commerce des denrées alimentaires accroît le risque de propagation rapide d’aliments contaminés autour du globe. »

En décembre 2019, un article d’Infosan rapporte que « Les éclosions de maladies d'origine alimentaire sont plus complexes et nécessitent de nouvelles technologies et une plus grande transparence »

Voici qu'un article paru dans le Journal of Food Protection, explore le réseau international des autorités de sécurité des aliments en tant que communauté de pratiques: résultats d'un sondage mondial auprès des membres du réseau.

Le Réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) est un réseau mondial des autorités nationales de sécurité sanitaire des aliments de 190 pays, géré conjointement par la FAO et l'OMS, qui facilite l'échange rapide d'informations lors d'incidents de sécurité sanitaire des aliments. Jusqu'à présent, INFOSAN n'a jamais été caractérisé, ni examiné comme une communauté fonctionnelle de pratiques et sa valeur, telle qu'elle est comprise du point de vue de ses membres, n'a jamais été déterminée de manière systématique ou rigoureuse.

Le but de cette étude est d'explorer et de décrire les expériences et les avis des membres d'INFOSAN pour mieux comprendre le rôle du réseau dans l'amélioration de la sécurité des aliments et la réduction du fardeau des maladies d'origine alimentaire à l'échelle mondiale. Il y a quatre questions d’études principales: 

1) Comment le site Internet communautaire INFOSAN est-il utilisé pour soutenir les activités du réseau?

2) Quels sont les obstacles à la participation active à INFOSAN?

3) Les membres d'INFOSAN pensent-ils que la participation au réseau prévient les maladies d'origine alimentaire et sauve des vies?

4) La participation à INFOSAN crée-t-elle de la valeur pour les membres et, si oui, par quels mécanismes cela se produit-il?

Pour répondre à ces questions, un questionnaire en ligne a été développé et adapté de l'anglais vers le français et l'espagnol avant d'être diffusé aux membres d'INFOSAN.

Des réponses ont été reçues de 239 membres d'INFOSAN dans 137 pays sur une période de 10 semaines entre août et octobre 2019.

Cette étude est la première à explorer et à décrire les expériences des membres d'INFOSAN en ce qui concerne leur participation aux activités du réseau visant à améliorer la sécurité des aliments mondiale. prévenir les maladies d'origine alimentaire et décrire les caractéristiques d'INFOSAN en tant que communauté de pratiques.

Les résultats suggèrent qu'INFOSAN est un outil précieux, utilisé dans le monde entier pour réduire le fardeau des maladies d'origine alimentaire et sauver des vies. Le secrétariat INFOSAN pourrait utiliser les résultats pour hiérarchiser les activités futures afin de renforcer davantage le réseau et de soutenir la participation des membres.

vendredi 17 janvier 2020

Listeria est en tête des dangers gérés par INFOSAN au 4e trimestre 2019


Ce n’est pas à proprement parlé une surprise, car nous savons que Listeria, en France, est la première cause de rappel de produit alimentaire ; par ailleurs, dans l’UE, Listeria est en très bonne place parmi les foyers épidémique d’origine alimentaire au sein de l’UE et, selon, lEFSA, « la listériose représente la proportion la plus élevée de cas d’hospitalisation (97%) et le plus grand nombre de décès (229), ce qui en fait l'une des maladies d'origine alimentaire les plus graves. »

Et donc, « Listeria est en tête des dangers gérés par INFOSAN au 4e trimestre 2019 », source article de Joe Whitworth paru le 17 janvier 2020 dans Food sfaety News.

Salmonella n’a plus la première place remplacé par Listeria monocytogenes en tant que principal danger traité par un réseau international de sécurité alimentaire.

Au cours du quatrième trimestre 2019, le Réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) a été impliqué dans quatre incidents impliquant Listeria sur 15 concernant 44 pays, selon un récent rapport.

Salmonella était à égalité au deuxième rang avec E. coli tandis que d'autres éclosions d'octobre à décembre 2019 mettaient en vedette norovirus et Clostridium botulinum. Un problème concernait également des morceaux de verre et aussi de morceaux de plastique. INFOSAN a participé à 83 événements au cours de l'année écoulée, ce qui est le même chiffre qu'en 2018. Les 83 incidents de sécurité des aliments sont un de moins que ce que le réseau a dû faire face en 2016 et 2017 combinés.

Salmonella était le principal danger depuis qu'INFOSAN a commencé à produire des résumés trimestriels de janvier à mars 2018, alors que Listeria était le principal problème.

Les catégories d'aliments les plus couramment impliquées au 4 trimestre 2019 étaient la viande et les produits carnés, le poisson et autres produits de la mer, les herbes, les épices et les condiments, le lait et les produits laitiers, les boissons alcoolisées, des aliments composites, les fruits et les produits de fruits, les noix et les oléagineux, et les légumes et les produits végétaux.

Zoom sur E. coli O157 et la laitue romaine
Le réseau est géré par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au 4 trimestre 2019, une éclosion d'infection à E. coli O157:H7 aux États-Unis liée à de la laitue romaine cultivée à Salinas, en Californie, a été signalée à INFOSAN. Les autorités fédérales ont récemment déclaré que l'épidémie est terminée avec 167 personnes infectées provenant de 27 États des Etats-Unis.

Après la suspension à Hong Kong de l'importation et de la vente de laitue romaine des États-Unis, INFOSAN a travaillé avec ses points de contact d'urgence (ECP pour Emergency Contact Points) pour voir s'il y avait des cas de maladie dans le pays liés à la laitue romaine.

S'exprimant en novembre, un porte-parole du Center for Food Safety (CFS) à Hong Kong, a déclaré que l'agence avait demandé à l'importateur, Wing Kee Produce Ltd., de suspendre les ventes et de rappeler le produit concerné.

« Les investigations de suivi du CFS ont révélé que l'importateur avait également vendu plusieurs autres types de produits concernés fabriqués dans la zone concernée. En outre, le CFS a constaté qu'un autre importateur, City Super Limited, avait également importé plusieurs types de produits concernés. »

Des collègues aux États-Unis ont partagé des informations sur la séquence du génome entier pour aider à l'identification des cas internationaux. Il a été confirmé par la suite qu'aucune infection à E. coli O157: H7 n'a été documentée à Hong Kong et aucun autre signalement de maladie en dehors des États-Unis n'a été transmis à INFOSAN.

En novembre 2019, des médias de Taïwan ont annoncé que la Food and Drug Administration exigerait un certificat de sécurité sanitaire pour toutes les importations de laitue romaine des États-Unis pendant un mois en raison de l'épidémie liée à la laitue romaine de Californie.

Le ministère de la santé de Trinité-et-Tobago, le Département du commerce et de la consommation de la Barbade et l'Institut national de recherche et de vulgarisation agricoles de la Guyane ont tous conseillé aux consommateurs de ne pas utiliser de laitue romaine de Salinas, en Californie.

En Jamaïque, une interdiction a été imposée sur les importations de laitue romaine en novembre 2018, qui était toujours en vigueur à la fin de novembre 2019, selon la Direction de la quarantaine des plantes et de l'inspection des produits du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Agriculture et de la Pêche.

Deuxième réunion du réseau
En décembre, l'OMS, la FAO et l'Autorité d'Agriculture et de Sécurité Alimentaire d'Abu Dhabi ont organisé la deuxième réunion INFOSAN à Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis.

La réunion a réuni 250 représentants de plus de 130 pays pour discuter des progrès et des défis rencontrés par le réseau au cours des 15 dernières années.

Alan Reilly, membre du groupe consultatif INFOSAN et professeur à l'University College de Dublin, Irlande, a déclaré que le réseau avait réussi à mettre un terme à certaines éclosions de maladies d'origine alimentaire dans le monde.

« Des régions et des pays peuvent travailler ensemble, partager des informations et protéger la santé des consommateurs en utilisant la plate-forme d'INFOSAN. »

Le premier jour, les participants ont entendu comment INFOSAN est devenu mondial avec un effectif de 190 pays et 600 membres.

La deuxième journée a couvert d'autres réseaux régionaux tels que le système d'alerte rapide de la Commission européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), le Conseil de coopération du Golfe RASFF, le RASFF arabe, l'Association pour les nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) RASFF et Réseau d'échange de risques émergents (EREN) de l'Autorité européenne de sécurité des aliments.

« L'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique et l'utilisation des mégadonnées auront un impact profond sur la production alimentaire, le contrôle des aliments et les investigations sur les épidémies à l'avenir et les responsables de la sécurité des aliments doivent se préparer », a déclaré Peter Ben Embarek, du secrétariat INFOSAN, OMS.

Cristina Baptista Rodrigues, INFOSAN ECP au Portugal, a déclaré que le groupe était important de connecter les membres ayant des intérêts communs de différents pays.

« INFOSAN est devenu une partie vraiment importante de notre travail car nous voulons développer une connexion entre les agences de sécurité des aliments dans les pays lusophones. »

Caroline Merten, membre du groupe consultatif INFOSAN et responsable scientifique à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), a déclaré que des suggestions ont été faites pour le développement futur du réseau.

« Il existe un potentiel énorme pour INFOSAN de se développer davantage à l'avenir… comme la formation et le renforcement de la collaboration et de la communication sur les activités non urgentes, telles que les activités de surveillance et les activités d'évaluation des risques au niveau national. »

mardi 3 septembre 2019

Foyers de cas à norovirus en Norvège liés à une salade d'algues en provenance de Chine


Salade d'algues rappelée en Norvège
« Foyers de cas à norovirus en Norvège liés à une salade d'algues en provenance de Chine », source article de Joe Whitworth paru le 3 septembre 2019 dans Food Safety News.

Plus de 100 personnes sont tombées malades à cause de norovirus en Norvège, présent probablement dans une salade d'algues congelées en provenance de Chine.

La première épidémie de norovirus soupçonnée d'être liée à la salade d'algues s'est produite à la mi-juin et la plus récente a eu lieu début août. Le produit en cause a également été expédié au Danemark.

« On soupçonne que des algues de Chine ont été à l’origine de plus de 100 cas de gastro-entérite provenant d’au moins 11 restaurants dans différentes régions de la Norvège. La plupart des foyers de cas ont eu lieu en juin et juillet de cette année. Les investigations sont toujours en cours. Norovirus a été détecté chez des patients d'au moins deux de ces restaurants », a déclaré à Food Safety News, Guri Aanderud, conseillère principale de la section des produits de la mer de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet).

Salade d'algues rappelée
« Nous ne disposons d'aucune information concernant des cas individuels tels que l'âge, le sexe, le lieu de résidence ou l'hospitalisation liée à ces épidémies, car norovirus n'est pas à déclaration obligatoire en Norvège. Cependant, les symptômes du norovirus sont généralement légers et spontanément résolutifs. Tous les restaurants concernés ont reçu et servi de la salade d’algues de deux lots différents au cours de la période considérée. Beaucoup de personnes qui ont signalé une maladie ont déclaré avoir mangé des plats contenant de la salade d'algues. »

Rappel des produits
Salade d'algues rappelée
Le 22 août, les sachets de salade aux algues Goma Wakame de 1 000 grammes importés en Norvège par Østlandske Formidling AS (Øfas) ont été retirés du marché en raison d'une suspicion de norovirus.

Le produit a été vendu au secteur de la restauration en Norvège mais la distribution a pu inclure plusieurs magasins à travers le pays. Il a été importé au Danemark par World Seafood et est produit par Dalian Kowa Foods Co. en Chine.

Les sachets concernés portent les numéros d'article 8032 et de lot 1904, qui ont été fabriqués le 14 mars 2019 et ont une DLUO jusqu'au 13 mars 2021, et le lot 1811, qui a été fabriqué le 8 novembre 2018 et vat jusqu'au 7 novembre 2020.

Depuis le retrait du produit, aucun autre foyer lié à la salade d’algues n’a été signalé.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a prélevé des échantillons de produits qui n'ont pas encore été complètement analysés et l'Institut norvégien de santé publique (FHI) a informé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) via le système EPIS (Epidemic Intelligence Information System).

Épidémie espagnole et distribution ultérieure
G. Aanderud a ajouté qu'elle était également au courant d'une alerte espagnole notifiée au RASFF du 13 août 2019 liée à une épidémie d'origine alimentaire provoquée par norovirus GI et GII dans une salade d'algues congelée de Chine, via l'Allemagne.

Les pays concernés par cette notification comprennent l’Autriche, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Le réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) a été mentionné dans les deux notifications au RASFF, 1 et 2.

Adam Bradshaw, responsable technique du Département de la sécurité alimentaire et des zoonoses à l’Organisation mondiale de la Santé, a déclaré qu'INFOSAN travaillait avec des collègues du RASFF de la Commission européenne parce que la salade d’algues congelées présumée responsable de l’épidémie avait été distribuée en Chine.

Il a ajouté qu'il n'était pas habilité à divulguer des informations non publiques au nom des pays impliqués dans l'épidémie lorsqu'on lui a demandé quels pays avaient signalé des cas et combien.

« Pour mieux comprendre les aspects internationaux potentiels de cet événement, nous avons été en contact avec le point de contact d'urgence INFOSAN en Chine afin de savoir si la salade d'algues congelée impliquée avait été distribuée de Chine à d'autres pays. Une fois que des informations complémentaires seront disponibles, nous mettrons à jour tous les membres d’INFOSAN via le site Internet de la communauté INFOSAN », a déclaré Bradshaw.