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vendredi 2 octobre 2020

Le Canada a élaboré des exigences en matière d'importation visant les légumes verts feuillus provenant de la Californie et de l'Arizona

 Le site The Packer du 2 octobre 2020 rapporte « Le plan canadien surprise sur les exigences d'importation de la romaine suscite l'alarme ».

Les règlements proposés qui imposeraient des exigences d’analyse sur les importations canadiennes de laitue romaine de la vallée de Salinas en Californie suscitent des inquiétudes chez les producteurs, les acheteurs et les associations de l’industrie.

Qu'en est-il ?

L'
Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) propose des « Exigences en matière d'importation visant les légumes verts feuillus provenant de la Californie et de l'Arizona ».

Les légumes verts feuillus importés de Californie et d'Arizona aux États-Unis ont été associés à plusieurs éclosions de maladies d'E. Coli O157:H7 d'origine alimentaire en 2006, 2018 et 2019. Afin de favoriser et d'améliorer constamment l'utilisation des pratiques de salubrité des aliments dans l'industrie de la production, la Californie et l'Arizona ont élaboré et mis en œuvre des ententes de commercialisation des légumes verts feuillus.

Le Department of Food and Agriculture de la Californie, en consultation avec la Food and Drug Administration des États Unis, le Department of Agriculture des États Unis, des représentants officiels de la Californie et la Western Growers Association, a élaboré une entente, la California Leafy Green Products Handler Marketing Agreement (LGMA), qui requiert que les manutentionnaires de légumes verts feuillus cultivés en Californie, signataires de l'entente, s'approvisionnent auprès de producteurs qui se conforment aux directives stipulées dans les Commodity Specific Food Safety Guidelines for the Production and Harvest of Lettuce and Leafy Greens (Leafy Green GAPs).

Ces directives sur la production et la récolte de légumes verts feuillus (Leafy Green GAPs) ont été élaborées par la Western Growers Association, en collaboration avec la Food and Drug Administration (É.-U.) et le Department of Health Services de la Californie, et examinées par des pairs du milieu universitaire. Elles comprennent les pratiques exemplaires pour réduire les facteurs de risque associés aux légumes verts feuillus.

En Arizona, l'industrie des légumes verts feuillus a mis sur pied le Arizona Leafy Greens Food Safety Committee (comité sur la salubrité des aliments verts feuillus en Arizona) en 2007 afin de mieux organiser et protéger l'intégrité des légumes verts feuillus qui y sont cultivés, récoltés, et qui sont expédiés à partir de cet État. Ce groupe supervise l'Arizona Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA).

Les membres du LGMA de l'Arizona doivent se conformer aux mesures des Leafy Green GAPs et font l'objet de vérifications régulières par les vérificateurs autorisés de la U.S. Department of Agriculture (USDA).

L'importation au Canada de légumes-feuilles de la Californie est seulement permise s'ils proviennent de manutentionnaires signataires de la LGMA de la Californie.

L'importation au Canada de légumes verts feuillus de l'Arizona est seulement permise s'ils proviennent de manutentionnaires signataires de la LGMA de l'Arizona.

Exigences en matière d'importation

L'ACIA permettra l'importation de légumes verts feuillus des États-Unis si les conditions suivantes sont réunies :

  1. L'importateur indique l'État d'origine des légumes frais.
  2. Les produits cultivés en Californie ont été manipulés par un membre homologué de la California Leafy Green Products Handler Marketing Agreement.
  3. Les produits cultivés en Arizona ont été manipulés par un expéditeur qui est un membre homologué de la LGMA de l'Arizona.

L'article 8 du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada s'énonce comme suit :

8 (1) L'aliment qui est expédié ou transporté, d'une province à une autre, ou qui est importé ou exporté, doit satisfaire aux exigences suivantes :

a) il n'est pas contaminé
b) il est comestible;
c) il n'est pas composé, en tout ou en partie, d'une substance malpropre, putride, dégoûtante, pourrie, décomposée ou provenant d'animaux malades ou de végétaux malsains;
d) il a été fabriqué, conditionné, entreposé, emballé et étiqueté dans des conditions hygiéniques.

Mise à jour du 7 octobre 2020. On lira de l'ACIA du CanadaAvis à l'industrie : Nouvelle exigence en matière d'importation : une partie de la laitue romaine californienne doit être analysée pour détecter E. coli.

mardi 7 juillet 2020

Etats-Unis : Difficile cohabitation entre les exploitations agricoles et les parcs d'engraissement de bovins, à propos des épidémie à E. coli O157:H7 liées à des laitues romaines


On aime bien aux Etats-Unis tourner autour du pot, en voici un nouvel exemple de l’impossible cohabitation de parcs d’engraissement de bovins et les champs de laitues romaines ...

« Eskin de Pew suggère des pistes pour réduire le risque des menaces environnantes sur les cultures de laitues romaines », source article de Dan Flynn paru le 7 juillet 2020 dans Food Safety News.

Les éclosions A, B et C ont rendu malades au moins 188 personnes en 2019 lorsqu'elles ont consommé de la laitue romaine contaminée par E. coli O157:H7.

La Food and Drug Administration (FDA) a annoncé le 21 mai de cette année que la contamination par E. coli O157:H7 responsable des trois épidémies liées à des laitues romaines provenait probablement de matières fécales qui atteignaient les cultures de laitue à partir des parcs d'engraissement voisins.

Cette conclusion n'a rien de nouveau. En 2018, de la laitue romaine contaminée par E. coli O157:H7 a été cultivée dans la région de Yuma, Arizona. Un grand parc d'engraissement adjacent à un canal d'irrigation utilisé pour arroser la laitue romaine était la source présumée.

En 2019, la laitue romaine contaminée par E. coli a été cultivée dans la vallée de Salinas, Californie. Les élevages de bovins sont plus petits à Salinas qu'à Yuma.

La California Leafy Green Marketing Association (LGMA) a répondu au rapport de la FDA sur l'épidémie en nommant un sous-comité spécial pour se concentrer sur la façon dont les terres adjacentes aux exploitations agricoles de légumes à feuilles peuvent contribuer aux éclosions de maladies d'origine alimentaire associées à la laitue romaine. L'action fait partie d'un examen complet de toutes les pratiques existantes en matière de sécurité sanitaire des aliments requises dans le cadre du programme LGMA et répond directement au rapport de la FDA.

Le sous-comité des terres adjacentes doit examiner les normes actuelles de la LGMA concernant les pâturages et les propriétés adjacentes, rassembler toutes les recherches pertinentes effectuées par le Center for Produce Safety (CPS) ou d'autres entités et consulter les parties prenantes pour obtenir des commentaires supplémentaires. Le Sous-comité prévoit d'examiner un certain nombre de facteurs, notamment la distance, la pente et autres propriétés physiques, l'impact des conditions météorologiques, les barrières potentielles telles que les lisières du champ, les fossés de dérivation ou les bandes végétales et les politiques de «bon voisinage» en ce qui concerne les propriétés situées à proximité des exploitations agricoles à feuilles vertes.

Le Sous-comité prévoit collaborer avec les propriétaires fonciers des propriétés situées à proximité des exploitations agricoles de légumes verts à feuilles, y compris le bétail et d'autres cultures comme la vigne. Les exigences actuelles volontaires en vertu de la LGMA appellent à des évaluations des conditions environnementales dans et autour des champs de légumes verts à feuilles.

Sandra Eskin, qui dirige les travaux du Pew Charitable Trusts sur la sécurité des aliments, dit que le rapport de la FDA présente un problème de sécurité des aliments qui ne peut être résolu par une seule industrie ou autorité réglementaire. Écrivant pour le site Internet de Pew, Eskin dit «lorsqu'il s'agit de prévenir la contamination des légumes à feuilles par des «agents pathogènes couramment présents dans les matières fécales animales», cela va nécessiter la coopération des producteurs, des éleveurs et des agences locales, étatiques et fédérales.

Les épidémies A, B et C de 2019 ont impliqué différentes souches de E. coli attribuables à la laitue romaine provenant de plusieurs champs de la vallée de Salinas.

Le rapport du 21 mai indiquait que la souche de E. coli provenant de la plus grande des épidémies se trouvait dans un échantillon de matières fécales et de sol prélevé dans une grille pour le bétail à moins de deux miles de plusieurs champs où la laitue romaine avait été cultivée. D'autres souches dangereuses sans rapport avec les épidémies de 2019 sont apparues dans des échantillons prélevés dans une zone située entre les champs et les pâturages et dans les bassins de drainage des eaux à l’exploitation agricole.

Eskin fait ensuite les observations suivantes:
  • «Le rapport de la FDA indique clairement que permettre aux bovins de paître près des champs où sont cultivées des laitues romaines ou d'autres légumes verts à feuilles crée un risque inacceptable pour la santé des consommateurs, qui consomment souvent ces aliments crus. La question est de savoir comment réduire au mieux ce danger.»
  • Le rapport recommande que les producteurs «redoublent» d'efforts de prévention, «évaluent et réduisent les risques associés aux utilisations des terres adjacentes et à proximité», et créent des zones tampons entre les champs et les pâturages ainsi que des barrières physiques pour détourner les eaux de ruissellement des cultures. Un plan d'action de la FDA a détaillé les efforts de l'agence pour réduire les épidémies liées aux légumes verts à feuilles, y compris les plans pour terminer son rapport sur l'enquête à Salinas et publier des normes révisées pour la qualité de l'eau utilisée dans les opérations de production.
  • «Ces étapes sont nécessaires mais pas suffisantes pour remédier efficacement à cette situation. Bien que l'agence supervise la sécurité des produits, elle ne réglemente pas les opérations d'élevage; en fait, aucun organisme fédéral ne le fait.»
  • «La solution à un problème complexe comme celui-ci nécessite une approche multidimensionnelle. Par exemple, un large éventail de parties prenantes pourrait être réuni pour élaborer un plan coordonné pour faire face aux risques créés lorsque les entreprises de production et d'agriculture animale sont situées l'une à côté de l'autre. Les producteurs de produits agricoles et les éleveurs de bétail devraient être autour de la table, avec les autorités fédérales, étatiques et locales.»
  • «Les autorités étatiques et locales ont compétence sur l'utilisation des terres, que ce soit pour le pâturage du bétail ou d'autres activités. C’est pourquoi les agences à ces niveaux doivent considérer l’utilisation des terres adjacentes lorsqu’elles permettent au bétail de paître sur une propriété particulière et mettre en place des exigences et des restrictions appropriées.»
  • «Le ministère américain de l'agriculture n'a pas compétence sur les exploitations agricoles, les ranchs et les parcs d'engraissement où les bovins sont élevés ; sa surveillance de la sécurité de la viande et de la volaille commence lorsque les animaux sont abattus et dans des produits tels que les steaks et la viande hachée bovine. Cependant, le ministère gère des programmes qui fournissent une aide financière aux producteurs et aux éleveurs qui, par exemple, prennent des mesures pour répondre aux préoccupations liées aux ressources naturelles et à l'environnement.»
  • «L'USDA devrait évaluer si ces programmes pourraient aider les opérations d'élevage à contrôler plus efficacement la contamination fécale des bovins. Si les programmes existants ne permettent pas de telles incitations, le ministère devrait alors envisager d'en créer d'autres.»
  • «La FDA devrait mener un effort pour trouver des solutions globales aux problèmes de santé publique créés lorsque des élevages de bétail et de production agricole opèrent à proximité. Sans de telles solutions, les Américains pourraient voir encore plus d'épidémies liées à la laitue romaine et à d'autres légumes verts à feuilles dans les années à venir.»

vendredi 22 mai 2020

Des matières fécales des parcs d'engraissement à proximité sont probablement à l'origine des épidémies de laitues romaines aux Etats-Unis


Sans grande surprise, « Des matières fécales des parcs d'engraissement à proximité sont probablement à l'origine des épidémies de laitues romaines aux Etats-Unis », source Food Safety News.

Les résultats d'une investigation sur la contamination de la laitue romaine impliquée dans trois éclosions à E. coli O157:H7 au cours de l'automne 2019 ont été publiés par la Food and Drug Administration des États-Unis.

À la fin de 2019, la FDA, les Centers for Disease Control and Prevention et les partenaires de l'État ont enquêté sur la contamination de la laitue romaine par plusieurs souches de E. coli O157:H7, ce qui a provoqué trois éclosions de maladies d'origine alimentaire remontant à la région de culture de la vallée de Salinas, Californie. Ces épidémies - deux dans plusieurs États et une dans un seul État débutant en septembre et se terminant en décembre 2019 - ont fait collectivement 188 décès.

L'investigation a été menée dans plusieurs exploitations agricoles identifiées par la traçabilité de l'épidémie, ainsi que dans d'autres entreprises et zones d'accès et a abouti à plusieurs conclusions clés:

  1. Chacune de ces trois éclosions, identifiées dans le rapport comme les éclosions A, B et C, a été causée par des souches distinctement différentes de E. coli O157:H7, comme déterminé par l'analyse du séquençage du génome entier;
  2. Des investigation de traçabilité de plusieurs sous-groupes de cas de maladie et des informations sur la chaîne d'approvisionnement ont identifié un producteur commun avec plusieurs ranchs/champs qui a fourni de la laitue romaine pendant la période concernée à plusieurs entités commerciales associées aux trois épidémies.
  3. La même souche d'E. Coli O157: H7 à l'origine de l'épidémie A a été trouvée dans deux marques différentes de salades fraîches contenant de la laitue romaine en 2019;
  4. Cette même souche épidémique d'E. Coli O157: H7 dans l'éclosion A a été détectée dans un échantillon composite de sol fécal prélevé sur une grille de bétail sur un terrain public à moins de deux milles en amont d'une ferme de production avec plusieurs champs liés aux éclosions par le retraçage. enquêtes;
  5. D'autres souches de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), bien que n'étant liées à aucune des épidémies, ont été retrouvées à proximité de l'endroit où étaient cultivées les laitues romaines, y compris deux échantillons dans une zone frontalière d'une ferme immédiatement à côté de des pâturages de bétail dans les collines au-dessus des champs de légumes verts à feuilles et deux échantillons provenant du bassins de drainage des eaux à la ferme.
La FDA considère l'utilisation des terres adjacentes ou à proximité pour le pâturage du bétail comme le facteur contributif le plus probable associé à ces trois épidémies. Bien que l'agence n'ait pas pu confirmer une source ou une voie définitive de contamination des champs de laitues romaines, l'agence considère la transmission indirecte de matières fécales des terres adjacentes et voisines à partir des eaux de ruissellement, du vent, des animaux ou des véhicules vers les champs de laitues romaines ou aux sources d'eau agricoles utilisées pour cultiver la laitue romaine, comme voies possibles de contamination.

Ces résultats, ainsi que les résultats des précédentes éclosions de légumes verts à feuilles, suggèrent qu'un facteur contributif potentiel a été la proximité de bovins, « une source persistante de E. coli O157:H7 et d'autres STEC » des champs de produits identifiés dans les enquêtes de traçabiité. Ces constatations clés renforcent notre préoccupation quant aux impacts possibles de l'utilisation des terres à proximité et adjacentes sur la sécurité des cultures de légumes verts à feuilles et soulignent en outre l'importance de mettre en œuvre des mesures préventives appropriées fondées sur les risques pour réduire le potentiel de contamination des légumes verts à feuilles.

En raison de la nature récurrente des épidémies associées aux légumes verts à feuilles, la FDA a récemment publié le 2020 Leafy Greens STEC Action Plan, qui décrit une approche en trois volets pour lutter contre ce problème. Il décrit les plans de la FDA pour travailler avec l’industrie, les partenaires fédéraux, les autorités de réglementation nationales et locales, le monde universitaire et d’autres pour améliorer la sécurité des légumes verts à feuilles en faisant progresser les travaux dans trois domaines: la prévention, la réponse et la correction des lacunes dans les connaissances.

La sécurité sanitaire des aliments est une responsabilité partagée qui implique les producteurs, distributeurs, fabricants, détaillants et services réglementaires alimentaires. La FDA s’engage à travailler avec ces parties prenantes pour mettre en œuvre ce plan d’action afin de garantir que l’approvisionnement alimentaire américain demeure parmi les plus sûrs au monde.

Pour plus d'informations, on lira,
Mise à jour du 23 mai 2020. Bill Marler, l'avocat bien connu et éditeur de Food Safety News, se demande dans un article qui se veut sarcastique, si les problème évoqués dans le rapport de la FDA ne sont pas évidents depuis très longtemps. Pour preuve, cette image de bovins au dessus d'un champ de laitues ...

samedi 25 janvier 2020

Etats-Unis : Les autorités fédérales bloquent à nouveau des informations sur une épidémie à E. coli, une chaîne de restaurants impliquée


« Les autorités fédérales bloquent à nouveau des informations sur une épidémie à E. coli, une chaîne de restaurants impliquée », source article de Coral Beach paru le 24 janvier 2020 dans Food Safety News.
Les autorités fédérales ont confirmé une autre éclosion à E. coli qu'ils n'avaient auparavant pas révélée au public. Les détails spécifiques n'étaient pas disponibles auprès du CDC ou de la FDA, mais au moins quatre États ont été signalés avec des patients confirmés.

La source la plus probable de E. coli O157:H7, signalée par 9 des 11 personnes malades qui ont mangé dans des fast-foods, était de la laitue dans des sandwichs Subway, selon une source proche de l'enquête. Ni la FDA, ni le CDC ne confirmeraient que les produits Subway sont impliqués.

« Il s'agit d'une investigation en cours sur une éclosion qui a été identifiée en décembre », a indiqué Peter Safetyell, responsable de la presse pour la Food and Drug Administration.

« Lors de la détection, l'épidémie était déjà terminée. Dans une abondance de prudence et pour essayer d'informer une prévention future, nous travaillons pour voir si nous pouvons identifier la source. Conformément à la politique du CDC et de la FDA, étant donné qu'il n'y avait pas de mesures spécifiques, claires et exploitables à prendre par les consommateurs pour se protéger des aliments contaminés associés à cette épidémie, il n'y avait pas et il n'y a pas actuellement d'avis de santé publique. »

« Si notre investigation identifie de manière concluante une source et/ou des facteurs contributifs qui pourraient éclairer la prévention future, nous nous engageons à communiquer publiquement ces informations. »

Le CDC a également fourni à Food Safety News une confirmation de l'épidémie non divulguée auparavant. Un commentaire officiel de l'agence n'incluait aucun détail spécifique, sauf que les patients ont été confirmés dans quatre États.

« Début décembre 2019, le CDC, avec la Food and Drug Administration des États-Unis et quatre États, a commencé à enquêter sur une épidémie dans plusieurs Etats de cas d'infection à E. coli O157 », selon un attaché de presse du Centers for Disease Control and Prevention.

« Aucun nouveau cas de maladie a été signalé depuis que le CDC a initialement identifié cette éclosion et l'épidémie est terminée. Le CDC continue de travailler avec la FDA pour identifier la source de l'épidémie. »

Les quatre États sont le Nevada, le Maine, le Vermont et le New Hampshire, selon une source proche de l'enquête.

À l'Halloween, Food Safety News a appris qu'une autre éclosion à E. coli O157:H7 n'avait pas été révélée au public par les deux agences fédérales. Elle s'est terminée en septembre et concernait de la laitue romaine.

Des porte-parole de la FDA et du CDC ont déclaré à Food Safety News que, parce qu'ils pensaient que toute la laitue romaine impliquée avait dépassé les dates d'expiration au moment de la découverte de l'épidémie, les responsables de l'agence ne pensaient pas que le public avait besoin de savoir.

vendredi 17 janvier 2020

Etats-Unis : Les éclosions à E. coli liées à de la laitue romaine sont peut-être terminées, mais sans connaître l’origine, ni la cause profonde du problème de contamination


« Les éclosions à E. coli liées à de la laitue romaine sont peut-être terminées, mais sans connaître l’origine, ni la cause profonde du problème de contamination », source article de Dan Flynn paru le 17 janvier 2020 dans Food Safety News.

C’est un jour rare où deux épidémies à E. coli O157:H7 dans plusieurs États et un seul Etat sont déclarées terminées.
C'est probablement même un événement qui a lieu pour la première fois, juste un autre dans l'odyssée qui se déroule depuis fin 2017, quand la laitue romaine a commencé à répandre le dangereux contaminant qui provient de l’intestin des bovins.

La Food and Drug Administration, le Centers for Disease Control and Prevention, l'Agence de la santé publique du Canada et la santé publique du comté de Seattle-King ont déclaré que les épidémies étaient terminées et que la laitue romaine était à nouveau sûre à consommer. Y compris la laitue romaine de la zone de culture de Salinas, en Californie.

Mais alors que les épidémies ou l’épidémie sont pour le moment terminées, le problème de la laitue romaine n'est pas résolu. Aucune source définitive, ni aucune cause profonde n'a été retrouvée. Les producteurs de légumes à feuilles font un examen approfondi de leurs protocoles de sécurité des aliments. La Californie a renforcé son leadership.

L'industrie était fourni un flux rapide de communiqués peu de temps après que les agences gouvernementales aient fait leurs annonces cette semaine. Steve Church of Church Brothers est un producteur de laitue romaine de premier plan qui siège au conseil d'administration de la California Leafy Greens Marketing Agreement. (LGMA).

« Ces épidémies », dit-il, « sont dévastatrices pour notre industrie ainsi que pour les consommateurs, et elles doivent cesser. »

Le LGMA, en Californie et Arizona, sont des groupes bénévoles de l'industrie qui se concentrent sur une variété de sujets, y compris les programmes de sécurité des aliments qui imposent des normes plus strictes aux producteurs par le biais de programmes d'audit de l'État. Les programmes LGMA ont commencé en 2007, un an après la contamination des épinards par E. coli.

« Nous devons prendre le contrôle de notre destin », a déclaré le président du LGMA de Californie, Dan Sutton. « Le LGMA existe pour établir des normes de sécurité des aliments pour la culture de légumes verts à feuilles. Nous avons besoin d'un effort ciblé à l'échelle de l'industrie pour comprendre ce qui se passe dans l'environnement où nous avons des cultures. »

Sutton, lui-même producteur de légumes à feuilles vertes, affirme que les règles de LGMA sont « déterminées à apporter de réels changements » pour améliorer la sécurité de leur produit. Les deux organisations ont modifié leurs normes de l'ère 2007 depuis le début des épidémies de laitue romaine.

La FDA a indiqué qu'elle n'avait pas encore déterminé la source des épidémies. L'agence s'est concentrée sur une seule exploitation agricole ces dernières semaines, mais elle n'a encore cité personne ou aucune entité. Dans sa découverte précédente de E. coli dans l'eau d'irrigation, la FDA a également fait une découverte dans le sol. Ce n'est pas la souche de l'épidémie, ni même celle qui est virulente.

Une grande partie du problème est que cela est compliqué. L’analyse des causes profondes de l’industrie comprend trois types d’eau, le ruissellement environnemental, l’eau d’irrigation ou l’eau agricole et l’eau utilisée pour la récolte, et environ une douzaine d’autres facteurs non liés à l’eau, du contact des travailleurs agricoles à la contamination croisée sur les plates-formes de récolte.

« La communauté des légumes à feuilles est extrêmement motivée pour aller au fond des choses, et nous voulons être plus impliqués », a déclaré Jan Berk de San Miguel Produce, qui est également vice-président de LGMA.

Berk suggère que les investigateurs de la FDA gagneraient à inclure les producteurs dans l'enquête du gouvernement. « Ils ne savent pas ce qui se passe dans nos domaines comme nous le faisons », dit Berk. « Nous sommes ceux qui doivent résoudre ce problème. »

En attendant d'être invités à aider la FDA, les producteurs du LGMA et une association industrielle influente ne sont pas en reste. « Le LGMA procède actuellement à une refonte systématique des pratiques de sécurité sanitaire des aliments incluses dans notre programme », a déclaré Scott Horsfall, PDG du LGMA de Californie.

Horsfall dit que son groupe travaille avec Western Growers sur « un examen ouvert et transparent des pratiques de séécurité des aliments requises dans le cadre de la LGMA ». L'étude inclura une expertise externe avec de nouvelles connaissances et des recherches.

Le California Department of Food and Agriculture (CDFA) a invité les producteurs à une réunion le 4 février à Salinas. La session est pour les producteurs de discuter des opportunités de recherche dans « une vaste étude qui surveillera les conditions environnementales en Californie qui peuvent contribuer aux épidémies. »

« Notre objectif est de travailler en collaboration avec les producteurs de légumes à feuilles vertes et avec la FDA pour résoudre les problèmes qui continuent d'avoir un impact sur la laitue romaine », a déclaré la secrétaire du CDFA, Karen Ross. « Le LGMA et l'ensemble de l'industrie des légumes à feuilles vertes ont été extrêmement coopératifs dans ces efforts. Nous voulons tous voir la fin de ces épidémies afin que les consommateurs puissent avoir confiance en la consommation des légumes à feuilles vertes. Nous le devons à nos consommateurs et à nos producteurs. »

Les modifications que le LGMA apporte aux normes et aux procédures sont des exigences pour des milliers d'exploitations, qui produisent ensemble plus de 90 pour cent des légumes à feuilles vertes cultivés aux États-Unis. Les auditeurs du gouvernement américain vérifient que les producteurs respectent les nouvelles exigences grâce à des audits obligatoires.

Le nombre total de cas confirmés dans les éclosions déclarées après le 15 janvier est de 221 à la fois aux États-Unis et au Canada. Environ la moitié d'entre eux ont dû être hospitalisés, mais dans cette vague de maladie à E. coli, personne n'est décédé. Les épidémies dans plusieurs Etats à E. coli O157:H7 liées à de la laitue romaine depuis fin 2017 étaient les suivantes :

2017
2018
2019
Ensemble, ces éclosions sont responsables de six décès et ont rendu malades au moins 474 personnes aux États-Unis, dont 219, soit près de 50%, ont dû être hospitalisées. À un moment, les épidémies de laitue romaine ont touché les consommateurs de 35 États.

Les épidémies qui ne traversent pas les frontières d'un État ne sont pas incluses dans le décompte ci-dessus. Également apparemment non répertoriée est l'épidémie à E. coli liée à la laitue romaine que la FDA et le CDC ont gardée secrète du public du 17 septembre au 1er novembre. Elle a rendu malade 23 personnes dans 12 États. Parmi ces patients pour lesquels des informations complètes étaient disponibles, 11 étaient tellement malades qu'ils ont dû être hospitalisés. Les maladies ont commencé à des dates allant du 12 juillet au 8 septembre.

jeudi 16 janvier 2020

La plus importante des trois éclosions liées à de la laitue romaine a rendu malades 167 personnes dans 27 États des Etats-Unis


« La plus importante des trois éclosions liées à de la laitue romaine a rendu malades 167 personnes dans 27 États », source Food Safety News.
Personnes infectée par la souche épidémique de E. coli O157:H7, par Etat de résidence, au 13 janvier 2020 (n=167)
Lorsqu'ils ont déclaré le 15 janvier 2020 l'épidémie terminée, des responsables fédéraux du CDC ont mis en évidence certains points dans leur investigation sur une épidémie à E. coli. Il s'agissait de l'une des trois éclosions concomitantes liées à de la laitue romaine fin 2019.

Un total de 167 personnes infectées par la souche épidémique de E. coli O157:H7 a été confirmé dans 27 États. Les cas de maladie ont commencé à des dates allant du 20 septembre au 21 décembre 2019. Les personnes malades étaient âgées de moins de 1 à 89 ans, avec un âge médian de 27 ans.

Soixante-quatre pour cent des personnes malades étaient des femmes. Sur 165 personnes malades pour lesquelles des informations étaient disponibles, plus de la moitié étaient si malades qu'elles ont dû être hospitalisées. Quinze personnes ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), un type d'insuffisance rénale. Aucun décès n'a été signalé.

L'Agence de la santé publique du Canada a également signalé plusieurs cas de maladie qui étaient étroitement liées génétiquement aux maladies aux États-Unis.

Au 6 décembre 2019, deux cas de maladie liées à l'épidémie aux États-Unis avaient été identifiées au Canada. Ces personnes sont tombées malades de la mi-octobre à début novembre 2019. Une personne a été hospitalisée. Aucune des deux n'est décédée. Des preuves épidémiologiques, de laboratoire et de traçabilité ont indiqué que la laitue romaine de la région de culture de la vallée de Salinas en Californie était la source probable de cette éclosion.

Selon la FDA, cette épidémie, une épidémie de l'État de Washington liée aux légumes à feuilles vertes et une autre épidémie dan plusieurs États partageaient un dénominateur commun, un fournisseur de laitue romaine de Salinas, Californie.

Bien que ce producteur ait été déterminé comme étant un fournisseur commun pour les trois épidémies sur la base des informations disponibles sur la chaîne d'approvisionnement, la laitue romaine de ce producteur n'explique pas toutes les cas de maladie observés dans les trois épidémies, selon la FDA et le CDC. Aucune des deux agences n'a nommé le producteur.

Le Maryland Department of Health a identifié la souche épidémique de E. coli O157:H7 dans un emballage non ouvert de salade César Bistro au poulet de chez Ready Pac Foods (actuellement la propirété du groupe Bonduelle) prélevé chez un malade au Maryland. Le Wisconsin Department of Health Services a identifié la souche épidémique de E. coli O157:H7 dans un sachet non ouvert de laitue romaine de chez Fresh Express prélevé chez un malade au Wisconsin. La région de culture de la vallée de Salinas en Californie était la principale source de laitue romaine dans les deux produits.

samedi 14 décembre 2019

La FDA identifie un producteur commun des épidémies à E coli liées à de laitue romaine


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« La FDA identifie un producteur commun des épidémies à E coli liées à de laitue romaine », source CIDRAP News.

La Food & Drug Administration (FDA) a identifié un producteur de laitue commune lié à trois épidémies à Escherichia coli O157:H7 en cours mais distinctes: une épidémie liée à la laitue romaine cultivée à Salinas, Californie, une épidémie liée aux mélanges de salade Fresh Express en sachet, et une liée à une chaîne de restaurants dans l'État de Washington.

« La FDA, le CDC [Centers for Disease Control and Prevention] et nos partenaires d'État ont identifié un producteur commun entre chacune de ces éclosions », a indiqué la FDA.

« Il est encore trop tôt pour déterminer de manière concluante si d'autres sources peuvent également avoir été impliquées dans ces épidémies. Cependant, des progrès sont en cours et la FDA étudie activement d'autres pistes de traçabilité identifiées pour déterminer si nous pouvons trianguler un emplacement plus précis de la contamination. »

Efforts complexes de traçabilité
La FDA, qui n'a pas précisé le producteur de la région de Salinas, a déclaré que les investigations sur ces épidémies étaient difficiles.

« Comme il est courant pour les personnes qui tombent malades d'un légume à feuilles vertes comme la laitue romaine de la consommer fréquemment, une enquête solide de traçabilité nécessite des détails spécifiques sur toutes les expositions alimentaires qu'une personne avait avant de tomber malade », a déclaré l'agence. « Cela signifie que les éléments critiques d'un traçabilité réussie - identifier les expositions les plus susceptibles de provoquer des maladies et à qui remonter - sont complexes. »

Les responsables de la santé de l'État de Washington disent que 13 personnes sont tombées malades à cause de E. coli O157:H7 et 3 ont été hospitalisées, tous les rapports faisant état d'une exposition de début à mi-novembre dans six restaurants Evergreens de Seattle.

Les inspections sur le terrain effectuées dans les restaurants Evergreens n'ont pas révélé de facteurs de risque environnementaux ou comportementaux associés à la propagation de E. coli. Cela signifie qu'un produit contaminé servi dans les restaurants pourrait être à l'origine de l'épidémie, ont déclaré des responsables de l’Etat de Washington.

Laitue en sachet liée à deux autres foyers
Au Wisconsin, une éclosion à E. coli a été associée à de la laitue romaine cultivée à Salinas, Californie. Trente-trois personnes ont été malades jusqu'à présent dans cette épidémie dans cet État, et la souche épidémique a été identifiée dans un sachet de laitue romaine prédécoupée de la marque Fresh Express avec une date limite de consommation au 14 novembre 2019 et un code de lot Z301. A05B, a déclaré le Département des services de santé du Wisconsin.

Les dates d'apparition de la maladie vont du 7 au 19 novembre et 14 des 33 cas ont été hospitalisés, ont déclaré des responsables de la santé publique, dont 2 personnes qui ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), un type d'insuffisance rénale.

En date du 4 décembre, le CDC a déclaré que 102 personnes dans 23 États (dont 31 des cas du Wisconsin) avaient été malades dans cette épidémie associée à la laitude romaine cultivée à Salinas. Sur les 58 personnes hospitalisées au cours de cette épidémie, 10 souffraient de SHU.

La troisième éclosion concerne également un produit Fresh Express - celui-ci étant un mélange de salades en sachet de tournesol croquant - et a rendu malade 16 personnes au Canada et 8 au Dakota du Nord, au Minnesota et au Wisconsin. La laitue romaine est un ingrédient du mélange de salades tournesol croquant, mais cette éclosion est causée par une souche différente de l'épidémie susmentionnée de 102 cas.

Une personne dans cette éclosion a développé un SHU.

Complément du 21 décembre 2019. Dans une mise à jour au 19 décembre 2019, le CDC annonce que Les cas d'infection à Escherichia coli O157:H7 dans l'épidémie liée à de la laitue romaine contaminée dans plusieurs États a augmenté de 36 cas,avec un total de 138 cas dans 25 États.