lundi 19 août 2019

Quand Pseudomonas met au chômage technique une centaine de salariés


Le 17 avril 2019, on apprenait par Le Dauphiné Libéré qu’à « Brides-les-Bains : une bactérie perturbe l’activité des thermes ».

En raison de la persistance de la présence de bactéries pseudomonas révélée par les analyses reçues en cette fin de journée, l’Agence Régionale de Santé nous contraint de fermer le bâtiment thermal de Brides-les-Bains, alimenté par la source Laissus pour tous les soins des cures thermales conventionnées. 

Cette fermeture sera effective dès demain matin 19 avril 2019 à 7 h et pour une durée indéterminée, jusqu’à autorisation de réouverture par l’Agence Régionale de Santé.
Le 3 mai 2019, suite à une contamination aux « Thermes de Brides-les-Bains : une centaine de salariés au chômage technique ».

Le 7 mai 2019, « Brides-les-Bains (Savoie) : la contamination bactérienne persiste, les thermes restent fermés ».

Le 23 juillet 2019, « Brides-les-Bains (Savoie) : les dernières bactéries résistent, les cures annulées au moins jusqu'au 8 août ».

18 août 2019, Le Figaro.fr rapporte que « Les thermes et la ville de Brides-les-Bains contraints à la diète par des bactéries ».
Branle-bas de combat à Brides-les-Bains. Commerçants, restaurateurs et hôteliers de cette station thermale tirent la sonnette d’alarme. Le 19 avril, un arrêté préfectoral a interdit l’eau thermale pour les soins conventionnés, à cause de la présence de bactéries pseudomonas. Une catastrophe pour la petite commune de Savoie, qui accueille 12.000 curistes par an. 80 % de l’activité des thermes provient en effet de cures remboursées par la Sécurité sociale, pour soigner le surpoids et les rhumatismes. Or les thermes ne rouvriront pas avant mars prochain.

La direction a tardé à prévenir les curistes et les a même incités à annuler leur réservation de logement (autre source de revenu dans la ville). « La gestion de crise est catastrophique », déplore Martine Chedal, propriétaire de deux hôtels et membre du collectif SOS Acteurs économiques Brides-les-Bains. « En 2003, la présence de légionellose avait été réglée en un mois. Cet été, les touristes ont permis de sauver les meubles. En mai et juin, l’activité avait chuté de 80 %.»
On indique que « le changement des canalisations et du réservoir en amont des bâtiments thermaux », souhaitons que la conception hygiénique des équipements sera effective cette fois-ci …

La formation de biofilm de Pseudomonas dans des tuyauteries semble être à l’origine de la contamination, puis de son relargage dans l'eau des thermes … un classique hélas …

L’écologie politique à contresens en France


Je relaie bien volontiers la tribune libre de « L’écologie politique à contresens ».

« L’inculture scientifique fréquente chez les responsables politiques et des leaders d’opinion ouvre la voie à la démagogie, au relativisme ambiant accordant la même valeur à tous les avis ».

Une croyance forte, une conviction bien ancrée, si légitimes qu’elles puissent paraître, peuvent paralyser la pensée et aboutir à l’inverse du but recherché, si elles s’écartent de la réalité et de la vérité scientifique assise sur la démarche expérimentale. L’écologie politique très prégnante dans la société française n’échappe pas à cette dérive et conduit souvent à des choix politiques néfastes s’éloignant des véritables enjeux. C’est le cas pour des sujets fortement médiatisés touchant au climat, à l’énergie, à l’agriculture ou à la biodiversité.

Pour lutter contre le réchauffement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’écologie politique défend le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque) et la réduction, voire l’abandon de l’énergie nucléaire. Elle feint d’ignorer que le cycle complet du nucléaire français est très faiblement émetteur de CO2, qu’il produit de l’électricité à la demande, contrairement aux énergies renouvelables, dont l’intermittence liée aux caprices de la météo, impose le concours de centrales pilotables à gaz ou au charbon qui détériorent leur bilan CO2 et renchérissent, comme en Allemagne, le coût de l’électricité.

Ces investissements considérables et contestables dans l’éolien et le solaire photovoltaïque pour répondre à l’urgence climatique se font au détriment des deux secteurs les plus émetteurs de CO2 et les plus créateurs d’emploi : les transports et l’habitat.

Nuisances. Enfin, surprenant est le choix des défenseurs de l’environnement et de la biodiversité en faveur des éoliennes géantes qui défigurent nos paysages, aujourd’hui dans nos campagnes, demain sur notre littoral malgré leur coût faramineux, qui créent diverses nuisances aux riverains et occasionnent perturbation et mortalité des oiseaux et chauves-souris.

Concernant l’agriculture, l’écologie politique milite pour une agriculture sans intrants chimiques, ni innovation biotechnologique en amélioration des plantes (OGM) et prône l’agriculture biologique, ignorant les conséquences économiques et écologiques de ces choix.

Même si elle utilise aussi des pesticides qualifiés de naturels, l’agriculture biologique (AB) est le modèle agricole alternatif fortement promu par les décideurs politiques et la mouvance écologiste. S’il répond à une demande des consommateurs aisés, bénéficie du marketing offensif et intéressé de la grande distribution alimentaire et peut améliorer le revenu des agriculteurs, l’AB a ses limites à la fois sur les plans économiques, environnemental et sanitaire.

Avec des rendements aléatoires et plus faibles que l’agriculture conventionnelle, la généralisation de l’AB nécessiterait, pour satisfaire la demande alimentaire, la mise en culture de nouvelles terres au détriment de la biodiversité et l’importation accrue de produits bio, peu souhaitable d’un point de vue économique et environnemental. Plus exigeante en travail mécanique, elle génère davantage de CO2 et demandant plus de travail manuel, elle est plus vulnérable à la concurrence des pays à bas coût de main-d’œuvre. Enfin, les prix plus élevés des produits bio et la plus grande exposition de l’AB aux contaminants biologiques sont de réels freins au développement de ce mode de production agricole.

De nombreux écologistes et quelques responsables politiques vont jusqu’à réclamer l’abandon total et immédiat de tous les pesticides, ignorant les caractéristiques spécifiques de chacun d’eux, rejetant les évaluations rigoureuses et au cas par cas des agences sanitaires avant leur mise en marché et surtout sans proposer des solutions alternatives efficaces pour lutter contre insectes ravageurs, maladies et mauvaises herbes affectant les cultures.

Cette phobie des pesticides irréfléchie et l’ignorance de la réalité agricole conduisent à des aberrations comme l’interdiction programmée et sans fondement scientifique du désherbant glyphosate utilisé dans le monde depuis quarante-cinq ans. Une décision strictement politique répondant aux demandes des écologistes qui va mettre un terme à ce qui se fait aujourd’hui de mieux en matière d’agroécologie : l’agriculture de conservation reposant sur le semis direct (aucun travail du sol) combiné avec un couvert végétal du sol en interculture. Une technique agronomique offrant à la fois réduction des coûts, amélioration de la fertilité des sols et des bénéfices environnementaux majeurs comme la séquestration du CO2 atmosphérique dans le sol et la diminution des émissions de CO2 lié à la réduction du nombre de passages de tracteurs.

Technique qui participe aussi à l’amélioration de la biodiversité en activant la vie biologique des sols et en offrant refuge et nourriture à la faune sauvage en toute saison. Autant d’avantages ignorés ou rejetés par les écologistes politiques ne retenant qu’une seule chose : la nécessaire application annuelle d’une faible dose de glyphosate avant semis !

Biodiversité. L’écologie politique est fâchée avec la chimie mais elle l’est tout autant avec la génétique et les biotechnologies végétales à l’instar des OGM, autre psychose française. L’Union européenne autorise l’importation et la consommation de nombreux OGM mais un seul est autorisé à la culture, un maïs résistant à deux insectes ravageurs (pyrale et sésamie), connu par son acronyme Mon810 ou maïs Bt. Sous la forte pression écologiste et prétextant du principe de précaution, la France, frileuse, l’a interdit, toujours sans justification scientifique et contre l’avis des instances officielles d’évaluation.

Ce maïs permettait de supprimer deux traitements insecticides aériens, contribuait à préserver la biodiversité en respectant les insectes auxiliaires utiles (abeilles, coccinelles, syrphes…) et les oiseaux. En plus il offrait un bénéfice sanitaire en réduisant les teneurs en mycotoxines du maïs dont plusieurs sont des cancérigènes avérés. Diabolisés en France, les OGM sont utilisés chaque année par 17 millions d’agriculteurs dans le monde sur des surfaces représentant sept fois la surface agricole française !

Une fois encore les croyances l’ont emporté sur les savoirs conduisant le pays dans la voie du dogmatisme et de choix politiques erronés souvent contraires aux objectifs écologiques affichés. La passion écologique se montre réfractaire au doute, à l’analyse critique et manifeste une propension surprenante à se focaliser sur les risques et ignorer les bénéfices. Elle a pris une inquiétante coloration anti-science alors que c’est justement la science et les technologies qui permettront de répondre aux grands défis de la société.

L’inculture scientifique fréquente chez les responsables politiques et des leaders d’opinion ouvre la voie à la démagogie, au relativisme ambiant accordant la même valeur à tous les avis. Elle laisse s’installer, comme les récents débats pour les élections européennes l’ont montré, une orthodoxie « écolomaniaque», sans véritable débat argumenté et rationnel s’appuyant sur les faits et la science.

Gérard Kafadaroff est ingénieur agronome ; Jean-Pierre Riou est chroniqueur indépendant sur l’énergie. Ils sont membres du Collectif Science-Technologies-Actions.

NB : L'image proposée est de mon fait. -aa

L’équivalence en question entre le système de sécurité sanitaire des aliments des États-Unis et de la France pour le veau, le porc et les viandes prêtes à consommer, à la suite d'un audit du FSIS de l’USDA


« Le système de sécurité sanitaire des aliments de France est trouvé équivalent à celui des États-Unis pour le veau, le porc et les viandes prêtes à consommer », source Food Safety News et adaptation par mes soins.

Commentaire. Le titre de l'article de Food Safety News, après lecture attentive de l’article et d’une partie importante du rapport, ne me semble pas conforter l’équivalence, à vous de voir … -aa

Le Food Safety and Inspection Service de l’USDA a publié un nouvel audit de vérification de l’équivalence sur place pour la France. Il n'a pas trouvé de carences représentant une menace immédiate pour la santé publique.

Le rapport a été mis ligne le 15 août 2019 sur le site Internet du FSIS alors que le dernier audit a été adressé au Dr Loïc Evain, vétérinaire en chef de la France. Les travaux sur place en France ont eu lieu du 4 au 15 mars 2019.

Le rapport comprend 73 pages et on lira avec attention les réponses fournies par les autorités sanitaires et les entreprises alimentaires concernées. C'est très vivant. A lire. -aa

Le FSIS est responsable de la réalisation d’audits d’équivalence à l’étranger afin de s’assurer que les autres pays appliquent des protocoles de sécurité des aliments identiques à ceux des États-Unis.

Les audits se concentrent sur six composants d’équivalence système, notamment:
  • Surveillance par les autorités (par exemple, organisation et administration);
  • Réglementation relative à l'autorité gouvernementale, à la sécurité des aliments et à la protection des consommateurs (par exemple, le fonctionnement du système d'inspection, les normes de produits, l'étiquetage et le bien-être animal);
  • Nettoyage-désinfection;
  • Analyse des dangers pour la maîtrise des points critiques (HACCP);
  • Programme d'analyses des résidus de produits chimiques; et
  • Programmes d’analyses microbiologiques.
L’audit n’a révélé aucune anomalie représentant une menace pour la santé publique, mais le FSIS a exprimé certaines préoccupations à leurs homologues français.

La France autorise ses inspecteurs à signer des certificats d'exportation pour les produits à destination des États-Unis sans vérification finale par un laboratoire des résidus chimiques.

En outre, dans tous les établissements d’abattage contrôlés, les examens de surveillance périodiques consignés ne comprenaient pas d’évaluation des procédures d’inspection ante mortem et post mortem effectuées par le personnel gouvernemental chargé de l’inspection.

Le laboratoire français inclus dans l'audit n'utilise pas systématiquement de témoin positif en conjonction avec sa méthode de dépistage. Le FSIS considère que l’utilisation d’un témoin positif est nécessaire pour garantir la validité de chaque analyse.

La France avait déjà été auditée par le FSIS en 2017.

Les inspecteurs à l'importation du FSIS ont effectué des réinspections à 100% pour l'étiquetage et la certification de 464 090 pounds (210,5 tonnes) de porc et de 166 908 pounds (75,7 tonnes) de produits de veau exportés par la France aux États-Unis du 1er septembre 2015 au 31 août 2018.

Le FSIS a également procédé à une nouvelle inspection de 127 650 pounds (57,9 tonnes) de viande de porc et de 48 157 pounds (21,8 tonnes) de viande de veau au point d'entrée afin de rechercher d'autres types d'inspection, notamment la recherche de résidus chimiques et d'agents pathogènes microbiologiques.

E. coli O157:H7 et E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) non-O157 dont un total de 1 372 pounds (622,3 kg) de morceaux de viande de veau cru intact ont été rejetés pour un résultat positif à l’analyse des STEC O103.

L’audit en cours a concerné le seul établissement d’abattage de veau autorisé à exporter de la viande de veau vers les États-Unis, afin d’évaluer les contrôles relatifs à E. coli O157 et aux STEC non-O157 dans la viande de veau crue.

Le ministère français de l'Agriculture est compétent pour mettre en œuvre des actions correctives pour les audits FSIS, selon le rapport.

Les auditeurs ont visité des laboratoires français, des installations d’abattage et de transformation de porcs, des établissements d’abattage et de transformation de la viande de veau, des unités de stockage à froid.

L’audit a été réalisé par le FSIS pour vérifier que le système français d’inspection de la sécurité des aliments répondait à des exigences équivalentes à celles prévues par les dispositions spécifiques des lois et réglementations des États-Unis. Celles-ci comprennent la Meat Inspection Act, l’Humane Methods of Livestock Slaughter Act, les Regulations for Imported Meat du Food Safety and Inspection Service.

En conclusion, il est noté,
Au cours de la réunion de clôture de l'audit, l’autorité centrale compétente s'est engagée à prendre en compte les conclusions préliminaires telles que présentées. Le FSIS évaluera la pertinence de la documentation de l’autorité centrale compétente sur les mesures correctives proposées et basera les futures activités de vérification de l’équivalence sur les informations fournies.
Complément du 20 août 2019. Selon Meatingplace, il s'avère que Le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA a certifié que le bœuf, le porc et le veau importés de France pouvait pénétrer le marché américain après avoir découvert que ce pays disposait d’un système équivalent d’inspection des produits crus qui répond aux standards américains.

Les détails des viandes autorisées sont ici. La liste des entreprises concernées est ici.

dimanche 18 août 2019

Les exemples de la saga SignalConso


 
Le blog de SignalConso nous narre ses états de service … au travers quelques exemples dont on ne sait pas si cela est réel ou une œuvre de pure fiction, à vous de voir … en voici deux exemples choisis:
Commençons par un exemple simple : dans un supermarché, un consommateur a aperçu un rat dans le magasin. Pire encore, il a constaté qu’un sachet de pain de mie disponible en rayon était complètement rongé ! Il a prévenu le service consommateur de ce magasin, mais apparemment, ce n’était pas suffisant. Il a donc fait un signalement sur SignalConso. Opération réussie pour ce consommateur, qui a reçu quelques jours après une réponse de la directrice du magasin. Elle y détaille les mesures prises suite au signalement. 
Au programme :
  • intensification des actions du prestataire en charge de la dératisation des locaux
  • mise en place d’actions « choc nettoyage » aussi bien dans le magasin que dans les réserves
  • sensibilisation du responsable du magasin ainsi que de ses équipes sur le maintien de l’hygiène et de la propreté dans tous les locaux.
La directrice a promis que tout serait mis en œuvre pour se débarrasser de la présence des rongeurs.
Je ne suis pas un spécialiste de la lutte contre les nuisibles, mais je ne partage pas l’optimisme de cette directrice car je ne suis pas certain du tout que ces actions soient de nature à enrayer l’action des nuisibles.

Pour ma part, j’aurais envisagé les mesures suivantes car les nuisibles ne viennent pas par hasard :
  • Fermeture administrative ou volontaire du magasin le temps que les actions d’une société de lutte contre les nuisibles intervienne.
  • Opération de nettoyage et désinfection des locaux du magasin et dans les magasins de stockage.
  • Sensibilisation du responsable du magasin ainsi que de ses équipes à la fermeture des portes, notamment celles donnant sur l’extérieur, fermeture des poubelles et absence de déchets alimentaires présents au sol. 
Comme le signale notre ami Pierre Falgayrac dans un récent article sur son excellent blog, il possible d’établir une ceinture de boites avec rodenticides tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, mais cela ne sert absolument pas à « éviter toute infestation de rongeurs ou pour détecter l’activité de rongeurs » !
Pour une raison très simple : Tant que les sources de nourriture habituelles des rats leur sont toujours accessibles, l’appâtage permanent n’a aucune utilité et génère des phénomènes de résistance.

Un dernier mot sur la fréquence des visites des opérateurs, l’article de Pierre Falgayrac indique,
La fréquence des visites devrait être laissée à la discrétion de l’opérateur, à la lumière des évaluations des risques effectuées au début du traitement. La grande diversité des sites infestés par les rongeurs exclut toute fréquence stricte. Cependant, les sites traités devrait être visité au minimum une fois par semaine. 
Autre exemple choisi par SignalConso,
Il arrive aussi que le commerçant signalé estime que le signalement est infondé. Direction le sud de la France pour découvrir un cas de ce type. Un consommateur se rend dans un restaurant et estime que les normes d’hygiène ne sont pas respectées : propreté des lieux, qualité de la nourriture suspecte, pratiques d’hygiènes douteuses… Il dépose un signalement sur SignalConso. 
La gérante du restaurant lui répond qu’elle est choquée de lire ce commentaire ! Elle dit être très à cheval aussi bien sur la propreté que sur les pratiques d’hygiènes de son établissement. Elle dit ne pas comprendre l’origine de ce signalement. 
En effet, un commerçant a le droit de contester un signalement. Il peut le qualifier d’« infondé » au moment d’y apporter une réponse. Quoi qu’en dise le commerçant ou le consommateur, le signalement est enregistré dans la base de données de la répression des fraudes, et les enquêteurs pourront l’utiliser pour déclencher une éventuelle enquête ! 
Ce signalement est intéressant, car le consommateur n'a que des observations vagues, dans la droite ligne de ce qu'on trouve sur Tripadvisor, mais on peut se demander avec quels moyens humains la DGCCRF va-t-elle intervenir ?

Pour mémoire, le ministre de l’économie et des finances en juin 2018, selon cet excellent blog,
« Je ne pense pas que ce soit le rôle de la DGCCRF (.) d’aller contrôler chaque restaurant, chaque bar en France », a déclaré le ministre de l’Economie. « Les restaurants sont contrôlés en moyenne une fois tous les vingt ans », a-t-il ajouté. « Si nous voulons vraiment un contrôle effectif (…), soit on augmente par centaines, par milliers les effectifs de la DGCCRF et on aura la possibilité d’avoir un contrôle effectif de l’hygiène dans tous les restaurants, mais cela me semble peu réaliste, soit on externalise, et c’est la proposition que je fais, quitte à ce que cette externalisation puisse être financée par des contributions des établissements concernés ». 
J'ai pour ma part une demande pour SignalConso, peut faire un signalement pour que nos autorités sanitaires informent les consommateurs des avis de rappel des produits alimentaires ?

J’attends avec impatience la réponse …

Sur la saga SignalConso, on lira Signal Conso, Non Merci !, mais aussi « Signal Conso ou comment le service public fait travailler les consommateurs à sa place » de Franck Valayer du site d'Oulah!

NB : Je dois reconnaitre que le titre de l'article mis en ligne sur le Mag+ d'Oulah par Franck Valayer est bien meilleur que le mien, SignalConso, dans tous ses états … de services.