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mardi 29 août 2023

Un gène identifié comme étant essentiel à l'infection par le virus de la peste porcine africaine

Un gène présent dans le système immunitaire des porcs est essentiel à l’infection par le virus de la peste porcine africaine (PPA). Cette découverte pourrait éclairer le développement de porcs résistants à cette maladie dévastatrice.

ll n'existe actuellement aucun traitement disponible contre la PPA, bien que le Viet-Nam teste actuellement un vaccin.

Le gène porcin est essentiel à l’infection par la peste porcine africaine.
Une étude en laboratoire identifie chez les porcs le gène lié à l’immunité qui est nécessaire à la réplication du virus de la peste porcine africaine. 

jeudi 27 avril 2023

Pourquoi des carcasses de porcs sont-elles contaminées plus souvent le vendredi que le lundi ?

J’ai lu récemment un article rapportant que le lundi est le jour le plus difficile pour les enseignants, jour de reprise ou redémarrage, s’il en est, mais qu’est-ce qui fait qu’au Brésil, dans une entreprise alimentaire, 
des carcasses de porcs soient contaminées (présence de Salmonella et d’entérobactries) plus souvent le vendredi que le lundi ...

L'objectif de cette étude était d'évaluer la contamination par Salmonella sp. et des entérobactéries dans les carcasses de porcs des premier et dernier lots abattus au cours d'une même semaine, à différents stades de la chaîne d'abattage. Des échantillons ont été prélevés sur les premiers et les derniers lots abattus respectivement le lundi et le vendredi de chaque semaine pendant cinq semaines, totalisant dix lots. De chaque lot, dix carcasses ont été collectées en huit étapes de la chaîne d'abattage : saignée, échaudage, flambage, éviscération, inspection, prélèvement de la moelle épinière, lavage final, refroidissement rapide et après refroidissement. Au total, 800 échantillons ont été analysés pour Salmonella sp. et la quantification des entérobactéries.

Le dernier lot de la semaine a montré deux fois plus de chances que les carcasses de porc soient contaminées par Salmonella sp. et, par conséquent, une plus grande quantité d'entérobactéries (1,00 log10 UFC par centimètre carré) que le premier lot (0,88 log10 CFC par centimètre carré). Un nombre plus élevé d'entérobactéries a également été observé aux stades de saignement (2,37 log10 UFC par centimètre carré) et d'échaudage (2,36 log10 UFC par centimètre carré).

Les derniers lots abattus dans la semaine montrent une plus grande contamination que les premiers, et il y a une plus grande contamination des carcasses par Salmonella sp. et les entérobactéries aux stades initiaux de l'abattage des porcs, c'est-à-dire lors de la saignée et de l'échaudage.

Dans la conclusionLes carcasses de les auteurs notent,
  1. Les caracasses de porcs des derniers lots de la semaine, abattus le vendredi, montrent une plus grande contamination par Salmonella sp. et les entérobactéries que celles des premiers lots, abattus le lundi.
  2. Il y a une plus grande contamination des carcasses de porc par Salmonella sp. et les entérobactéries aux premiers stades de l'abattage des porcs, saignée et échaudage, quel que soit le jour de la semaine.
  3. Toutes les actions entreprises le long de la chaîne d'abattage sont efficaces pour réduire la charge microbienne sur les carcasses à la fin de la transformation, ce qui les rend aptes à la commercialisation.
NB : Photo d'illustration.
Merci à Joe Whitworth d'avoir signalé cette information.

mardi 11 avril 2023

Une perspective de vaccin contre la peste porcine africaine

«Une perspective de vaccin contre la peste porcine africaine», source communiqué de l’Anses du 24 mars 2023.

La peste porcine africaine est la cause d’une épizootie qui touche l’Union européenne depuis 2014. Elle provoque des pertes importantes au sein des populations de sangliers sauvages et dans les élevages porcins. Le virus n’a pas encore été détecté en France mais il circule actuellement en Italie, en Pologne et en Allemagne. La maladie, qui ne se transmet pas à l’être humain, n’a pas de traitement.

Des résultats prometteurs pour un futur vaccin
L’équipe a réalisé une série d’études sur cette souche atténuée et a confirmé la faiblesse des symptômes chez la plupart des porcs inoculés avec ce virus par voie intramusculaire ou oronasale. Même si l’innocuité n’était pas parfaite, le taux de survie était bien plus important qu’avec la souche virale d’origine

 « La vaccination intramusculaire est la méthode la plus utilisée dans les élevages, précise Marie-Frédérique Le Potier, cheffe de l’unité virologie immuniuté porcinesLa vaccination par voie orale pourrait, elle, permettre de vacciner les sangliers sauvages à l’aide d’appâts. Cette méthode a été utilisée pour la peste porcine classique au début des années 2000 et a permis d’éliminer la maladie des zones où elle était présente en France. C’est pourquoi nous avons testé dès le début ces deux voies d’administration»

Autre résultat prometteur : les porcs infectés développent une réponse immunitaire, qui leur permet de résister à une infection par le virus de la peste porcine africaine sans présenter de symptôme et ce dès deux semaines après la vaccination. Ces résultats sont parus dans la revue Viruses en décembre 2022.

Dans son blog Agri 007, Jim Romahn écrit,
En utilisant la chaleur pour inactiver des échantillons de la souche Georgia de peste porcine africaine, le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort de l’Anses a détecté une souche atténuée qui ne provoquait qu'une légère fièvre chez les animaux infectés, alors que l'infection par la souche Georgia tue normalement tous les porcs.
La plupart des porcs inoculés par voie intramusculaire ou oronasale avec le virus atténué n'ont présenté que des symptômes bénins. 
Selon le communiqué de l’Anses, «Même si l’innocuité n’était pas parfaite, le taux de survie était bien plus important qu’avec la souche virale d’origine.» 

vendredi 17 mars 2023

La Finlande envisage de créer un fonds Salmonella pour les éleveurs de porcs

«La Finlande envisage de créer un fonds Salmonella pour les éleveurs de porcs», source Food Safety News.

Les autorités finlandaises envisagent de créer un fonds public Salmonella pour aider les éleveurs.

Le ministère de l'Agriculture et des Forêts a dit qu'il cherchait une solution pour financer la maîtrise de Salmonella dans les élevages, car les conditions de couverture d'assurance dans ces élevages ont changé.

Un article, «Salmonella Control Programme of Pig Feeds Is Financially Beneficial in Finland», de l'Institut finlandais des ressources naturelles (Luke) a révélé que la création d'un fonds d'État pour Salmonella semble être l'option la plus viable.

Les coûts d'éradication de Salmonella peuvent atteindre plusieurs millions d'euros dans un grand élevage de porcs. Auparavant, l’élevagee et la compagnie d'assurance couvraient principalement les coûts.

Soutien potentiel de l'État
Récemment, la Finlande a été en mesure de compenser une partie de la valeur des animaux tués en raison d'une infection à Salmonella. Toutefois, cette option d'indemnisation, qui se veut une solution temporaire, s'arrêtera fin 2023 sauf à lui accorder une prolongation jusqu'en 2024.

La décision de tuer des porcs pour prévenir la propagation de l'infection à Salmonella implique l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et prend en compte des points économiques et de bien-être animal, ainsi qu'un engagement du propriétaire des animaux à effectuer le nettoyage et la désinfection du site.

Une solution permanente pourrait inclure la collecte de paiements auprès des éleveurs, qui seraient versés dans le fonds et une compensation serait versée aux producteurs pour les coûts d'éradication des cas de maladie et des épidémies. Des fonds publics similaires pour les maladies animales existent dans d'autres pays européens. Les variables comprennent le nombre d'animaux dans une exploitation, la taille de l'exploitation et le niveau de protection contre les maladies.

Une majorité d'au moins les deux tiers des suffrages exprimés au parlement serait requise pour approuver un tel projet de loi.

Luke a entrepris une enquête pour obtenir les points de vue des assureurs et des éleveurs de porcs sur l'assurance Salmonella et leurs réflexions sur les aides d'État.

Les coûts des rénovations liées à Salmonella dans les élevages, en particulier dans le secteur porcin, ont augmenté ces dernières années, à mesure que le nombre de cas a augmenté et que les élevages se sont agrandis. Ces facteurs ont augmenté le prix des sinistres liés à Salmonella, entraînant des primes plus élevées et des conditions d'assurance plus strictes.

Des simulations utilisant des données passées semblaient montrer que le soutien nécessaire au secteur porcin serait supérieur à ce qui devrait être nécessaire pour la production bovine et avicole.

La prévalence de Salmonella en Finlande est beaucoup plus faible que dans la plupart des autres pays. Pour cette raison, la Finlande a obtenu des garanties spéciales lors de son adhésion à l'Union européenne. La Commission européenne a également approuvé le programme national finlandais de contrôle des salmonelles. Les garanties spéciales signifient que le bœuf, le porc, la viande de volaille et les œufs importés en Finlande doivent être exempts de Salmonella (Salmonella-free).

jeudi 19 janvier 2023

Des données de surveillance montrent que les infections à Salmonella multirésistantes augmentent aux États-Unis

«Des données de surveillance montrent que les infections à Salmonella multirésistantes augmentent aux États-Unis», source article de Chris Dal paru le 17 janvier 2023 dans CIDRAP News.

Des chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention et du département de la Santé du Minnesota ont signalé à la fin de la semaine dernière une augmentation des infections causées par une souche multirésistante aux antibiotiques (MDR pour multidrug-resistant) de Salmonella liée à des porcs.

Dans une étude publiée dans Emerging Infectious Diseases, les chercheurs ont examiné les données de cinq systèmes de surveillance nationaux pour décrire l'épidémiologie, la résistance aux antimicrobiens et la génétique moléculaire des infections causées par Salmonella enterica I sérotype 4,[5],12:i:-, qui est le cinquième sérotype de Salmonella le plus fréquemment signalé dans le pays. Les infections causées par cette souche sont en augmentation depuis les années 1990 et ces dernières années ont vu l'émergence d'isolats de cette souche résistants à l'ampicilline, à la streptomycine, au sulfaméthoxazole et à la tétracycline (ASSuT).

Parmi les isolats de Salmonella signalés au Laboratory-based Enteric Disease Surveillance System de 2009 à 2018, 19 212 (4,3%) provenant de 37 États étaient 4,[5],12:i:-. Quarante-neuf pour cent des isolats 4,[5],12:i:- inclus dans la surveillance des National Antimicrobial Resistance Monitoring Systems présentaient un profil de résistance incluant l'ASSuT, et 35% n'avaient qu'une résistance à l'ASSuT. De 2009-2013 à 2014-2018, la fréquence des infections à 4,[5],12:i:- est passée de 3,7% à 4,9% des infections à Salmonella signalées, et le pourcentage de 4,[5],12:i:- avec la résistance ASSuT passée de 1,1% à 2,6%.

Parmi les isolats séquencés par PulseNet de 2015 à 2018, 69% appartenaient au même clade phylogénétique MDR, et 77% des isolats de ce clade présentaient des déterminants génétiques de la résistance à l'ASSuT, tandis que 16% présentaient des déterminants génétiques d'une sensibilité réduite à la ciprofloxacine, la ceftriaxone, ou l'azithromycine.

Parmi les foyers liés aux 4,[5],12:i:- MDR signalés de 2009 à 2018, 63% étaient associés à la consommation de porc ou au contact avec des porcs.

«Nos résultats indiquent que les infections à 4,[5],12:i:- ont augmenté aux États-Unis en raison d'un clade MDR qui s'est étendu depuis 2010», ont écrit les auteurs de l'étude. «La maladie est susceptible d'avoir résulté de la transmission par les porcs qui la portent. Une sélection supplémentaire de cette souche chez les porcs pourrait être évitée en limitant l'utilisation agricole inutile des classes d'antibiotiques auxquelles la souche est résistante et en limitant l'utilisation inutile de métaux lourds dans les aliments pour animaux.»

«La maladie est probablement due à la transmission par des porcs qui l’hébergent.»

samedi 4 juin 2022

Le Vietnam disposerait d’un vaccin contre la peste porcine africaine

Un précédent article du 1er octobre 2021 rapportait, «Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine».

Voici la suite, «Le Vietnam disposerait d’un vaccin contre la peste porcine africaine», source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

Le Vietnam a annoncé mercredi avoir développé avec succès un vaccin contre la peste porcine africaine.

Il vise à être le premier pays à produire et exporter commercialement un vaccin contre la peste porcine africaine.

Le Vietnam a perdu 20% de ses porcs après la première épidémie en février 2019.
Il est originaire d'Afrique avant de se propager en Europe et en Asie et a tué des centaines de millions de porcs dans le monde, frappant particulièrement durement la Chine.

«Il s'agit d'une étape importante pour l'industrie vétérinaire», a déclaré le vice-ministre de l'Agriculture, Phung Duc Tien, dans un communiqué.

«Avec une immunité de six mois, le vaccin sera un bouclier pour l'industrie porcine et la production porcine dans le monde.»

Le vaccin est en développement depuis novembre 2019, en partenariat avec des experts américains, avec cinq essais cliniques en cours.

Son innocuité et son efficacité ont été confirmées par l’Agricultural Research Service de l’USDA, a déclaré Tien.

«Ce succès ouvre de grandes attentes et la marge d'exportation du vaccin contre la peste porcine africaine produit au Vietnam est immense», a ajouté M. Tien.

Il n'a pas fourni de délai pour l'exportation du vaccin, ni d'estimation de la capacité de production du Vietnam.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

mardi 26 avril 2022

Une étude danoise suggère une propagation potentielle de Clostridioides difficile entre des porcs et des humains

«Une étude danoise suggère une propagation potentielle de Clostridioides difficile entre des porcs et des humains», source CIDRAP News.

Une étude menée sur des porcs danois a trouvé des souches de Clostridioides difficile similaires à celles trouvées chez l'homme, avec de multiples gènes de résistance, ont rapporté des chercheurs à la fin de la semaine dernière à l'ECCMID.

Dans l'étude, des chercheurs de l'Université de Copenhague et du Statens Serum Institut ont testé 514 échantillons prélevés en deux lots dans 14 élevages porcins danois pour détecter la présence de C. difficile. Ils ont également effectué un séquençage du génome entier pour déterminer le type de séquence multilocus, les toxines et les gènes de résistance, et pour comparer les isolats de porc aux isolats prélevés sur des patients humains atteints de C. difficile au cours de la même période.

Au total, 54 échantillons de porcs des deux lots ont été testés positifs, une analyse plus approfondie montrant que C. difficile était plus fréquent chez les porcelets et les truies que chez les porcs de boucherie. Tous les isolats étaient toxigènes et 13 types de séquences ont été retrouvés, toutes également présentzs dans les échantillons humains. La séquence type la plus répandue dans les isolats porcins et humains était ST11, et dans 16 cas, les isolats ST11 chez les porcs étaient presque identiques aux isolats humains, une découverte qui suggère le potentiel de transfert entre les porcs et les humains.

Trente-huit isolats de porcs contenaient au moins un gène de résistance, et la résistance a été prédite pour au moins sept classes d'antibiotiques, les plus courantes étant les macrolides, les bêta-lactamines, les aminoglycosides et la vancomycine.

Les auteurs de l'étude disent qu'une analyse phylogénétique plus approfondie serait nécessaire pour déterminer si C. difficile se propage des porcs aux humains ou si la transmission est bidirectionnelle. Mais l'identification des gènes de résistance partagés est une préoccupation, disent-ils.

«Notre découverte de gènes de résistance multiples et partagés indique que C. difficile est un réservoir de gènes de résistan uteur de l'étude, Semeh Bejaoui dans un  ce aux antimicrobiens qui peuvent être échangés entre les animaux et les humains», a dit le co-auteur de l'étude, Semeh Bejaoui dans un communiqué de presse de l'ECCMID. «Cette découverte alarmante suggère que la résistance aux antibiotiques peut se propager plus largement qu'on ne le pensait auparavant, et confirme les liens dans la chaîne de résistance menant des animaux de ferme aux humains.»

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dimanche 30 janvier 2022

Le Danemark signale un cas de ‘grippe porcine’ chez un employé d'un abattoir de porcs

«Le Danemark signale un cas de ‘grippe porcine’ chez un employé d'un abattoir de porcs, source Oubreak News Today.

Le Statens Serum Institut (SSI) a signalé le 29 janvier 2022 un cas de grippe (un nouveau virus de la grippe porcine non spécifié) chez un citoyen danois avec un variant du virus qui provient probablement de porcs.

La découverte a été faite via la surveillance nationale de la grippe au Statens Serum Institut (SSI).

L'échantillon a été prélevé fin novembre 2021, lorsque le patient a été admis à l'hôpital pour quelques jours avec une maladie grave aiguë. Le patient a été soigneusement examiné et la seule chose trouvée était le virus de la grippe détecté dans un échantillon des voies respiratoires.
Après une analyse plus approfondie du virus de la grippe en question à partir de l'échantillon, il a été constaté qu'il s'agit d'un virus qui n'a jusqu'à présent été détecté que chez les porcs.

Il s'agit d'un cas isolé et aucun autre cas apparenté n'est connu au Danemark. Aucun autre cas de ce virus n'a été détecté par la surveillance de laboratoire.

On estime que le patient a été infecté dans le cadre de son travail dans un abattoir de porcs danois.

De plus, il n'est pas estimé qu'il n'existe aucun risque de transmission interhumaine ultérieure.

Dans le cadre de la surveillance nationale de la grippe porcine, la grippe porcine a été détectée, ce qui est très similaire au virus qui a maintenant été retrouvé chez le citoyen infecté, dans trois troupeaux de porcs au Danemark plus tôt en 2021.

On sait que le virus de la grippe porcine est présent dans les troupeaux de porcs danois.

Début 2021, un cas d'infection par le virus de la grippe porcine a également été découvert chez un citoyen danois. Cependant, la nouvelle affaire n'a rien à voir avec l'affaire précédente.

Le SSI est actuellement en train de rassembler des informations supplémentaires pour clarifier davantage l'évolution clinique et le mode de transmission.

Le SSI continuera de surveiller la présence de ces types de virus grippaux à la fois chez les patients danois et dans le cadre de la surveillance du virus de la grippe dans les troupeaux de porcs danois.

Une étroite collaboration est actuellement en cours sur l'épisode d'infection concerné entre les autorités sanitaires danoises et les autorités vétérinaires. Dans le même temps, l'OMS et les autorités sanitaires européennes ont été informées.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 25 novembre 2021

Rapport épidémiologique annuel de la trichinellose pour 2019, selon l'ECDC

Illustration La trichinellose et le sanglier ©Dr Nicolas MARTINEZ Vétérinaire
«Rapport épidémiologique annuel de la trichinellose pour 2019», source ECDC du 25 novembre 2021.

Faits marquants
La trichinellose est une maladie humaine rare mais grave dans l'UE et l’espace économique européen (EEE).
En 2019, 12 pays de l'UE/EEE ont signalé 96 cas confirmés de trichinellose.
La Bulgarie, l'Italie et l'Espagne représentaient 79,2% de tous les cas confirmés.
Le taux de notification global de l'UE/EEE était de 0,02 cas pour 100 000 habitants en 2019.
Consommation de viande insuffisamment cuite de porcs élevés dans des conditions d'élevage non contrôlées ou chassés

Discussion
Dans l'UE/EEE, la trichinellose est une maladie humaine rare mais grave. Le taux de notification de la trichinellose UE/EEE en 2019 a presque doublé par rapport à 2018. Cela est principalement dû à une augmentation du nombre de cas signalés par la Bulgarie, l'Italie et l'Espagne, la Bulgarie représentant la majorité (57%) des cas confirmés de trichinellose en 2019.

Malgré cela, la majorité (16/28 pays, 57%) des pays de l'UE/EEE n'ont signalé aucun cas, dont quatre (Chypre, Finlande, Luxembourg et Malte) qui n'ont jamais signalé de cas de trichinellose depuis le début de la surveillance au niveau de l'UE/EEE en 2007. La tendance sur cinq ans pour l'UE/EEE de 2015 à 2019 était à la baisse. De plus, le nombre de cas confirmés de trichinellose en 2019 était inférieur à la moyenne quinquennale dans l'UE/EEE. En 2018, le taux le plus bas (0,01) a été signalé depuis le début de la surveillance au niveau de l'UE/EEE en 2007. Le nombre de cas humains et le taux de notification de l'UE/EEE sont restés faibles entre 2015 et 2019, avec le taux le plus élevé (0,03 ) signalés en 2017 et 2015. Il est possible qu'une augmentation du nombre de porcs élevés dans des conditions de logement contrôlées et des contrôles d'abattage pour les porcs non élevés dans des conditions de logement contrôlées, en combinaison avec des activités de sensibilisation à la trichinellose et d'amélioration des connaissances des éleveurs, peut avoir contribué à une réduction de la biomasse parasitaire dans l'habitat domestique et de la probabilité d'infection chez l'homme. En 2019, quatre États membres ont signalé cinq foyers de trichinellose (Bulgarie, 2, Croatie, 1, Italie, 1 et Roumanie, 1) à l'EFSA. Les deux foyers d'origine alimentaire signalés par la Bulgarie ont été causés par une espèce non spécifiée de Trichinella et ont impliqué 27 personnes, dont une personne ayant nécessité une hospitalisation. Trichinella spiralis était impliquée dans les deux foyers signalés par la Croatie et la Roumanie; ces éclosions concernaient respectivement trois et cinq cas humains, qui ont tous nécessité une hospitalisation. L'éclosion d'origine alimentaire signalée par l'Italie a été causée par T. britovi et trois personnes sur neuf ont été hospitalisées; les produits de viande de sanglier étaient le véhicule de transmission impliqué. Les quatre foyers signalés par la Bulgarie (2), la Croatie (1) et la Roumanie (1) étaient associés à de la viande de porc et des produits dérivés (y compris du sanglier). Le foyer signalé par l'Italie était associé à d'autres viandes rouges ou à des mélanges de viandes rouges et à leurs produits. Comme en 2018, en 2019, six États membres (Bulgarie, Croatie, France, Pologne, Roumanie et Espagne) ont signalé des infections positives chez des porcs domestiques non élevés dans des conditions de logement contrôlées. Aucun résultat positif n'a été retrouvé chez les sangliers d'élevage ou chez les porcs élevés dans des conditions de logement contrôlées dans l'UE/EEE. Le règlement d'exécution (UE) 2015/1375 de la Commission exige des tests de dépistage de Trichinella sur tous les porcs, sangliers, chevaux et autres espèces animales d'élevage ou sauvages susceptibles d'être infestés par Trichinella abattus dans des exploitations non officiellement reconnues comme appliquant des conditions d'hébergement contrôlées. Les animaux abattus pour la consommation domestique ne sont pas inclus dans le règlement et les règles nationales diffèrent. Pour les carcasses d'animaux élevés dans des conditions de logement contrôlées, seulement 10% doivent être examinés pour Trichinella et si aucune infestation autochtone de Trichinella n'a été détectée chez les porcs domestiques élevés dans ces conditions au cours des trois dernières années, les examens de Trichinella ne sont pas exigés. L'OMS ne reconnaît plus le statut de risque négligeable pour l'ensemble d'un pays ou d'une région dans un contexte international. Au lieu de cela, une telle reconnaissance est liée à des compartiments d'une ou plusieurs exploitations si des conditions spécifiques d'hébergement contrôlées sont appliquées.

La Belgique et le Danemark sont les seules exceptions, car ces pays ont atteint le statut de risque négligeable avant la mise en œuvre du nouveau règlement. Le pic récurrent de cas de trichinellose en janvier et février peut refléter la consommation de divers produits du porc pendant la période de Noël et la saison de chasse au sanglier. Trichinella est couramment détecté dans la faune et les cas liés à la chasse peuvent expliquer les taux de notification plus élevés observés chez les mâles adultes. Les enquêtes sur les infections à Trichinella des porcs domestiques dans les États membres ont identifié des contacts directs (porcs élevés en plein air) et indirects (par exemple des éleveurs qui chassaient) avec des animaux sauvages, qui sont des réservoirs de ces nématodes zoonotiques, comme sources d'infections des porcs domestiques.

En Lituanie, la consommation de porcs infectés et non inspectés provenant de petites fermes représentait 19 des 33 foyers de cas de trichinellose humaine de 2008 à 2017, et la consommation de sangliers infectés représentait 11 des 33 foyers de cas. Pour le reste, la source était inconnue. En Bulgarie, la consommation de sanglier infecté a été la principale cause des foyers de cas en 2013 et 2014, suivie de la consommation de viande de porc domestique infecté .

Il existe une relation entre le manque de sensibilisation et les faibles revenus des consommateurs vivant dans les zones rurales, l'insuffisance des services vétérinaires locaux d'inspection des viandes et la présence de Trichinella chez les animaux domestiques dans les pays de l'UE et hors UE. Le nombre croissant de sangliers et de renards roux en Europe, en plus de la propagation de la population de chiens viverrins de l'Est à l'Europe occidentale et du chacal du sud-est au nord-ouest de l'Europe, peut augmenter la prévalence de Trichinella circulant parmi les animaux sauvages en Europe.

Aux lecteurs du blog
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vendredi 1 octobre 2021

Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine

«Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine», source article de Dan Flynn paru le 1er octobre 2021 dans Food Safety News.

Un candidat vaccin, connu sous le nom d'ASFV-G-DI177l, protège efficacement contre la peste porcine africaine, a annoncé jeudi l'USDA.

L’Agricultural Research Service (ARS) de l'USDA a publié une nouvelle étude qui met en évidence un nouveau candidat vaccin qui s'est avéré efficace pour prévenir et protéger efficacement les porcs d'élevage européen et asiatique contre la souche asiatique actuelle du virus.

Une pandémie de peste porcine africaine, centrée sur la Chine, a balayé 14 pays asiatiques et européens depuis 2007, obligeant ces pays à détruire des porcs évalués entre 55 et 130 milliards de dollars.

La peste porcine africaine (PPA) n'a pas atteint l'Amérique du Nord, mais elle se rapproche. La PPA est arrivée cette année sur l'île caribéenne d'Hispaniola, partagée par Haïti et la République dominicaine.
Le virus de la PPA n'est pas une menace pour la santé humaine et il ne se transmet pas des porcs aux humains, ni ne met en danger la sécurité des aliments.

Cependant, lorsqu'il détruit des populations entières de porcs, il n'a pas été possible de l'empêcher de détruire tous les animaux infectés. C'est parce que jusqu'à présent, il n'y a eu aucun remède ou vaccin.

L’étude de jeudi sur l'efficacité d'un vaccin candidat signifie que les producteurs de porc nord-américains pourraient avoir une défense contre le virus mortel avant qu'il n'atteigne leurs porcs.

L'ARS de l'USDA rapporte que le vaccin candidat est efficace chez tous les porcs dès la quatrième semaine après la vaccination. Il indique que «des scientifiques ont développé un candidat vaccin capable d'être produit commercialement tout en maintenant l'efficacité du vaccin contre les souches asiatiques du virus de la PPA lorsqu'il est testé sur des races porcines européennes et asiatiques».

«Nous sommes ravis que les recherches de notre équipe aient abouti à la formation de candidats vaccins capables de prévenir et de protéger différentes races porcines contre le virus actuel de la PPA», a dit Chavonda Jacobs-Young, administratrice de l'ARS. «Les candidats vaccins pourraient jouer un rôle important dans le contrôle de l'épidémie menaçant la santé porcine mondiale.»

Le secrétaire à l'Agriculture, Tom Vilsack, a applaudi à la fois l'ARS et l’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) pour les progrès réalisés dans la lutte contre la PPA.

«Les agences de l'USDA travaillent ensemble pour protéger le bétail américain contre les maladies étrangères et émergentes qui pourraient nuire à notre économie et à la santé publique», a déclaré Vilsack. «Je suis fier des recherches extraordinaires en cours à l’ARS pour développer des vaccins candidats pour prévenir le virus de la peste porcine africaine.»

Le secrétaire a déclaré que l'APHIS avait fait «un travail énorme» pour protéger l'industrie porcine américaine. «La recherche scientifique, la découverte, la surveillance et la détection sont essentielles pour résoudre les problèmes difficiles auxquels les producteurs américains sont confrontés pour maintenir un approvisionnement alimentaire solide et sûr», a-t-il déclaré.

L’étude sur le vaccin, publiée dans la revue Transboundary and Emerging Diseases, montre que les scientifiques de l'ARS ont développé un candidat vaccin pouvant être produit commercialement tout en maintenant son efficacité vaccinale contre les souches asiatiques du virus de la PPA lorsqu'il est testé dans les races porcines européennes et asiatiques.

«Nous sommes ravis que les recherches de notre équipe aient abouti à des résultats vaccinaux prometteurs pouvant être répétés à un niveau commercial, dans différentes races de porcs et en utilisant un isolat récent de PPA», a dit le chercheur de l'ARS, Douglas Gladue.

«Cela indique que le vaccin candidat vivant atténué pourrait jouer un rôle important dans le contrôle de l'épidémie en cours menaçant l'approvisionnement mondial en porc».

«C'est une étape majeure pour la science et l'agriculture», a déclaré Manuel Borca, chercheur à l'ARS. «Nous travaillons avec soin pour voir notre candidat vaccin commercialisé grâce aux efforts conjoints du gouvernement américain et de notre partenaire commercial, la Navetco National Veterinary Joint Stock Company.»

À ce jour, ARS a conçu et breveté avec succès cinq vaccins expérimentaux sur la PPA et a entièrement réalisé sept licences avec des sociétés pharmaceutiques pour développer les vaccins. L'ARS continue d'évaluer d'autres partenaires commerciaux pour développer ces vaccins.


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dimanche 19 septembre 2021

La société Genus poursuit sa collaboration sur le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc

«Genus poursuit la recherche collaborative sur le SDRP», source article de Jim Romahn paru le 19 septembre 2021 sur son blog Agri 007.

Genus poursuit sa collaboration avec le Roslin Institute du Royaume-Uni pour produire des porcs résistants au syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) ou syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) ou maladie de l’oreille bleue.

Les chercheurs et l'entreprise espèrent que l'accord de licence ouvrira la voie à la mise à disposition de porcs modifiés génétiquement et résistants aux maladies sur les marchés mondiaux de la production de porc.

Avec la signature de l'accord, facilitée par Edinburgh Innovations, le service de commercialisation de l'Université, Genus poursuivra les travaux prévus pour tester plusieurs générations de porcs et mener les études requises pour l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.

Les vaccins n'ont pour la plupart pas réussi à arrêter la propagation du virus qui cause le SDRP, qui se trouve dans les populations porcines de la plupart des pays producteurs de porcs dans le monde.

L'Institut Roslin a produit des porcs qui peuvent résister à la maladie en modifiant leur code génétique. La recherche a reçu un financement de Genus et du Conseil de recherches en biotechnologie et sciences biologiques.

Les chefs de projet affirment qu'en s'associant à Genus, le Roslin Institute bénéficiera de sa relation existante avec la FDA, de ses connaissances sur le secteur du porc, de sa chaîne d'approvisionnement établie et de ses canaux de distribution sur les plus grands marchés porcins du monde, notamment la Chine, l'Europe et les Etats-Unis.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 114 produits alimentaires rappelés du 13 au 18 septembre 2021et 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021, et nous n'en sommes qu'à mi chemin de septembre ...

Voici une liste des causes de ces rappels du 13 au 18 septembre :
- oxyde d’éthylène: 102
Salmonella: 3
- étiquetage: 2
Listeria monocytogenes: 1
Escherichia coli: 1
Bacillus cereus: 1
- acariens: 1
- allergène: 1
- défaut d’étanchéité: 1
- moisissures: 1