vendredi 14 août 2020

Royaume-Uni : La Food Standards Agency lance une campagne pour aider le secteur alimentaire à s'adapter à la ‘nouvelle normalité’


« Royaume-Uni : La Food Standards Agency lance une campagne pour aider le secteur alimentaire à s'adapter à la ‘nouvelle normalité’ », source FSA.

La campagne Here to Help fournit un guide pratique pour les entreprises du secteur alimentaire sur la façon de s'enregistrer, de rouvrir et de s'adapter à la façon dont elles font du commerce en toute sécurité sanitaire pendant la pandémie COVID-19.

Au cours des derniers mois, de nombreuses entreprises alimentaires établies se sont diversifiées dans la livraison d’aliments, la vente à emporter ou la vente en ligne afin de continuer à fonctionner. Des preuves anecdotiques montrent également une augmentation du nombre de personnes cuisinant à domicile et vendant des aliments localement ou en ligne.

La Food Standards Agency (FSA) a développé le guide Here to Help pour les petites entreprises alimentaires telles que les restaurants, les plats à emporter et les cafés, afin de clarifier les processus et les exigences d'hygiène qu'ils doivent respecter lorsqu'ils développent de nouvelles méthodes de travail.

Michael Jackson, responsable de la conformité réglementaire à la FSA, a dit:

« Le COVID-19 a été une période extrêmement difficile pour l’industrie alimentaire, de nombreuses entreprises ayant changé leur façon de faire du commerce pour survivre. »

« Il reste vraiment important pour les entreprises de comprendre la possibilité de risques supplémentaires pour la sécurité des aliments en raison des changements qu’elles ont apportés et des mesures qu’elles doivent prendre pour protéger leurs clients. Notre campagne Here to Help vise à aider les entreprises à réussir, afin de garantir que les consommateurs continuent d'avoir accès à des aliments sûrs. »

Ici pour vous aider, vous trouverez des conseils utiles sur une gamme de questions telles que la fourniture d'informations sur les allergènes, les emballages alimentaires sûrs et les contenants à emporter et l'assurance que les chauffeurs-livreurs respectent les règles d'hygiène alimentaire. Il souligne également l'obligation légale pour toute personne vendant, cuisinant, stockant, manipulant, préparant ou distribuant des aliments, d'enregistrer son entreprise auprès de son autorité locale.

La campagne sera soutenue par une série d'études de cas mettant en vedette de petites entreprises et partageant l'expertise de l'industrie. Il examinera comment ils ont géré la transition vers de nouveaux modèles d'exploitation et les défis auxquels ils ont été confrontés. Leurs histoires seront mises en valeur par le biais de blogs, de podcasts et de webinaires sur nos canaux. Abonnez-vous pour être alerté lorsque de nouvelles études de cas seront publiées.

Notre conseil est clair, il est très peu probable que des personnes puissent attraper le COVID-19 à partir des aliments. Le COVID-19 est une maladie respiratoire qui n'est pas connue pour être transmise par exposition à des aliments ou à des emballages alimentaires. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec l'industrie et d'autres partenaires pour garantir que l'approvisionnement alimentaire britannique reste sûr.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

Evaluation des risques liés aux glycoalcaloïdes dans les pommes de terre, selon l'FSA


« L'EFSA évalue le risque pour la santé de glycoalcaloïdes dans les pommes de terre », source Food Safety News.

L'EFSA a évalué les risques pour la santé humaine et animale liés à la présence de glycoalcaloïdes dans l’alimentation humaine et animale, en particulier dans les pommes de terre et les produits dérivés.

L'EFSA a conseillé l'épluchage, l'ébullition et la friture pour réduire un composé dans les pommes de terre qui peut provoquer une intoxication.

Les glycoalcaloïdes sont des composés naturellement présents dans les plantes, notamment les pommes de terre, les tomates et les aubergines (aubergines), et contribuent à la résistance aux ravageurs et aux agents pathogènes. L'intoxication aux glycoalcaloïdes peut provoquer des symptômes gastro-intestinaux aigus, tels que des nausées, des vomissements et de la diarrhée.

Dans les cas graves, des paralysies, insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, coma et décès ont été rapportés. Des doses comprises entre 3 et 6 milligrammes par kilogramme de poids corporel sont considérées comme potentiellement mortelles.

Les experts ont identifié un problème de santé pour les nourrissons et les tout-petits, compte tenu des consommateurs moyens et élevés. Chez les adultes, il n'y avait un problème que pour les gros consommateurs.

Mesures de réduction
L'EFSA a fixé le niveau d'effet indésirable observé le plus faible à 1 milligramme par kilogramme de poids corporel par jour sur la base de données humaines issues de rapports de cas, d'épidémies et d'études chez des volontaires. Il s'agit de la dose la plus faible à laquelle des effets indésirables sont observés. Aucune preuve de problèmes de santé associés à une consommation répétée ou à long terme n'a été identifiée.

Pour les glycoalcaloïdes de tomates et d'aubergines, le risque pour la santé humaine n'a pas pu être caractérisé en raison du manque de données d'occurrence et des données de toxicité limitées.

Il a été signalé que la transformation des pommes de terre réduisait les glycoalcaloïdes dans le produit final. L'épluchage a réduit la teneur de 25 à 75 pour cent, l'ébullition dans l'eau et le blanchiment des pommes de terre pelées de 5 à 65 pour cent et la friture dans l'huile de pommes de terre pelées de 20 à 90 pour cent. La cuisson au micro-ondes et au four de pommes de terre non pelées peut entraîner respectivement, une réduction de 3 à 45 pour cent et de 20 à 50 pour cent.

Des facteurs tels que la durée de stockage, la température, l'exposition à la lumière, ainsi que les dommages aux tubercules peuvent affecter la teneur en glycoalcaloïdes pendant le stockage des tubercules de pomme de terre. Des concentrations élevées peuvent être trouvées dans les pousses et les bourgeons de tige ou les «yeux». Les parties vertes indiquent une teneur élevée en glycoalcaloïdes.

En 2018, et après l'intoxication d'une famille du Bade-Wurtemberg par la pomme de terre en 2015, l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) a publié une évaluation de la toxicité aiguë des glycoalcaloïdes de la pomme de terre.

Les résultats analytiques ont montré que les pommes de terre contenaient 236 milligrammes de glycoalcaloïdes par kilogramme. Le BfR a recommandé que la teneur en pommes de terre ne dépasse pas 100 milligrammes par kilogramme (mg/kg) de pommes de terre.

Règles nationales
La Hongrie a des règles de 100 mg/kg comme limite maximale d'équivalents en solanine de pommes de terre crues non pelées. En Finlande, il existe un niveau maximal de glycoalcaloïdes dans les pommes de terre de 200 mg/kg. Le Danemark a une directive de 200 mg de glycoalcaloïdes/kg pour les variétés de pommes de terre connues et de 100 mg/kg pour les nouveaux types de pommes de terre. La teneur maximale acceptable en tubercules de pomme de terre de 20 à 25 mg par 100 grammes de pomme de terre fraîche (équivalant à 200-250 mg / kg) a été fixée aux États-Unis.

L'occurrence moyenne de la limite supérieure (upper bound) pour la culture principale et les pommes de terre nouvelles était de 51,2 mg/kg et l'occurrence de P95 (percentile 95) était de 116,8 mg/kg. Les concentrations minimale et maximale étaient respectivement, de 1,1 mg/kg et 276,6 mg/kg, selon l'évaluation des risques.

Les experts ont calculé le pourcentage moyen de jours de consommation de pommes de terre dans les enquêtes par groupe d'âge pour lesquels la consommation de glycoalcaloïdes de pomme de terre peut être inférieure à la marge d’exposition de 10. Une marge d’exposition supérieure à 10 indique qu'il n'y a pas de problème de santé.

Le plus grand nombre de jours de suivi a été estimé pour les tout-petits suivis des enfants. Pour les autres groupes d'âge, l'apport estimé était inférieur à la marge d’exposition de 10 pendant 22 à 40 pour cent des jours de suivi.

Une consultation publique a reçu neuf commentaires d’autorités nationales telles que le Comité scientifique norvégien pour l’alimentation et l’environnement, le Panel sur les contaminants et l’Institut national pour la santé publique et l’environnement (RIVM) aux Pays-Bas et les groupes industriels European Potato Processors ’Association et Starch Europe.

Les experts ont recommandé des mesures pour améliorer l'évaluation des risques et réduire les incertitudes telles que les données d'occurrence sur les glycoalcaloïdes et leurs aglycones dans les produits transformés de pommes de terre, y compris les aliments pour nourrissons et les produits à base de tomates et d'aubergines.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

La France, championne d'Europe au niveau des rappels de produits alimentaires en juillet 2020, selon une application


Selon le tweet de l’application Swiss De Code,
Les rappels d'aliments signalés en Europe continuent d'augmenter pour le quatrième mois consécutif. La France a été particulièrement touchée en juillet 2020, étant le pays avec le plus de rappels d'aliments signalés et avec l'origine du plus de produits rappelés.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
On pourra aussi retrouver les résultats des rappels de janvier, février, mars, avril, mai et de juin 2020.

A suivre ...

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

jeudi 13 août 2020

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments, édition d'août 2020

Source OSAV.
L’OSAV compile presque chaque mois les informations les plus importantes sur la sécurité des aliments.Surveiller les développements dans le domaine de la sécurité des aliments est une tâche indispensable de la détection précoce. C’est pourquoi l’OSAV résume et évalue l’essentiel dans le Seismo Info.

Voici donc le Seismo info 08/2020. Pour retrouver les précédents Seismo Info sur le blog, voir ici.


Nouvelles tendances alimentaires

Nanotechnologies : L’ESFA souhaite des retours d’information sur un projet de document concernant la mise en évidence de nanoparticules dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. Les commentaires peuvent être déposés jusqu’au 9 septembre 2020. EFSA, 1 page. (09.07.2020) 


Toxi-infections alimentaires : foyers inhabituels

Salmonella Newport : Le CDC fait état d’un foyer de Salmonella Newport aux États-Unis et a recensé 125 cas, dont 24 hospitalisations. Il n’a pas encore été possible jusqu’ici de déterminer l’origine du foyer, une enquête est en cours. L’infection se propage rapidement, aussi au Canada. CDC, 1 page. (22.07.2020). Actualisation du 03.08.2020 : Des oignons ont à présent pu être identifiés comme la source la plus probable. Chiffres actuels : 640 cas confirmés, 85 hospitalisations, aucun décès aux États-Unis ; 239 cas confirmés au Canada. Canada, 4 pages.


E. coli : Deux foyers indépendants à E. coli ont été documentés en Corée du Sud et au Japon, touchant au total plusieurs milliers de personnes. Le foyer en Corée du Sud était lié à un jardin d’enfants ; sur plus de 100 cas, on comptait une majorité d’enfants. Au total, 21 personnes ont dû être hospitalisées, dont 16 montraient des signes du syndrome hémolytique et urémique (SHU). Au Japon, plus de 3400 enseignants et élèves de 15 écoles ont souffert d’une intoxication alimentaire. Des E. coli ont pu être mises en évidence dans les échantillons de selles de certains patients et ont ensuite été découvertes dans de la salade d’algues qui avait été livrée aux écoles. Food Safety News, 1 page. Asahi Shimbun, 1 page. Korea Herald, 1 page. (20.07.2020).


Le rapport suisse 2019 concernant les toxi-infections alimentaires collectives est publié. En Suisse, les foyers de toxi-infection alimentaire ne sont pas très fréquents : en 2019, 23 foyers ont été rapportés suite à la consommation de denrées alimentaires. Ce chiffre, presque le double de celui de l’année dernière (12), reste faible, aussi en comparaison avec d’autres pays. Rapport OSAV, 4 pages. (06.06.2020).

Le rapport des autorités norvégiennes sur les toxi-infections alimentaires collectives est publié. Les autorités ont notifié 46 foyers pour 5,3 millions d’habitants. Le plus grand foyer, qui a touché plus de 2000 personnes, était dû à la présence de C. jejuni dans un système de distribution d’eau potable. Food Safety News, 1 page. (29.07.2020).

Haricots rouges : Un foyer qui s’était déclaré au Danemark au début de l’année a pu être attribué à des haricots rouges. La raison : une quantité trop élevée de phytohémagglutinine ou phasine (PHA) dans les haricots congelés, qui n’avaient pas été cuits suffisamment par l’entreprise de restauration. La PHA est une lectine présente naturellement dans certaines légumineuses et qui, à forte dose, peut avoir un effet toxique. Food Safety News, 2 pages. (08.07.2020).

Les courgettes, une cause possible de plusieurs cas de maladie au Royaume-Uni. Elles contiennent des composés naturels (les cucurbitacines) qui, à forte dose, peuvent provoquer des symptômes comme des nausées et des diarrhées. Quatre familles de Castle Acre, dans le Norfolk, ont déclaré s’être senties mal après avoir mangé des produits qu’elles avaient cultivés elles-mêmes. Food Safety News, 1 page. (26.07.2020).

Sécurité alimentaire
Rapport 2019 sur les zoonoses en Suisse : En 2019, les zoonoses les plus courantes chez l’être humain restent la campylobactériose et la salmonellose. Pour quelques autres, comme la fièvre Q et la tularémie, on a recensé un nombre de cas accru. Communiqué pour la presse spécialisée, 2 pages. Rapport en version originale, 43 pages. (22.07.2020).

COVID-19 : Des enquêtes menées sur un cas de superpropagateur dans un abattoir en Allemagne ont montré que le SRAS-CoV-2 pouvait se propager dans un rayon de 8 m entre le cas index et ses collègues de travail. L’abattoir dispose d’une ventilation par convection réglée à 10°C. Il semblerait que le virus ait persisté dans l’établissement. Publication originale (pas évaluée par les pairs), 30 pages. (23.07.2020).

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont constaté une augmentation du nombre de foyers et de cas de toxi-infections alimentaires causées par Vibrio parahaemolyticus et Vibrio vulnificus. Elles ont établi des bases d’évaluation des risques pour l’évaluation des fruits de mer par la gestion des risques. Meeting Report, 86 pages. (28.07.2020).

E. coli ST131 : Le type de séquence (ST) 131 de Escherichia coli est préoccupant car il peut acquérir une résistance antimicrobienne et provoquer des infections extra-intestinales. La sous-lignée ST131-H22 semble être transmissible de la volaille à l’être humain. Des chercheurs font à présent état d’isolats de volaille ST131-H22 multi résistants au Brésil, qui sont fortement apparentés à des isolats humains et à des isolats de volaille internationaux. Publication originale, 1 page. (30.07.2020).

Sélénite : L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) s’oppose à l’utilisation de sélénite triglycérides comme nouvel aliment. En effet, on ne sait pas exactement sous quelle forme la substance, qui est censée être une source de sélénium (Se) en tant que complément alimentaire, est présente dans l’organisme après ingestion. Il faut donc la considérer comme un xénobiotique aux effets inconnus. Food Navigator, 2 pages. EFSA, 19 pages. (08.07.2020).

Aluminium dans les denrées alimentaires : Le BfR a publié des questions et réponses sur l’aluminium dans les denrées alimentaires et les produits de consommation. Les groupes de denrées alimentaires qui contribuent le plus à l’apport individuel [en aluminium] sont les boissons instantanées à base de thé (qui représentent 11 % de l’absorption totale via les denrées alimentaires), les salades mêlées de légumes crus (8 %), les thés (7 %), les produits à base de cacao et de chocolat (6 %) ainsi que les pains et petits pains multicéréales (4 %). BfR, 8 pages. (21.07.2020).

Mise en évidence de Toxoplasma gondii dans des échantillons de viande vendue au détail en Écosse : De l’ADN de Toxoplasma gondii a été mis en évidence dans 0/39 (0 %) échantillon de viande de bœuf, 1/21 (4,8 %) échantillons de viande de poulet, 6/87 (6,9 %) échantillons de viande d’agneau, 3/71 (4,2 %) échantillons de viande de porc et 48/149 (32,2 %) échantillons de viande de gibier. Publication originale, 6 pages. (27.07.2020).

Évaluation des concentrations de nitrites résiduels dans le lard au Royaume-Uni : On a prélevé 89 échantillons de lard vendu dans le commerce et procédé à une analyse par injection en flux, afin de déterminer leur teneur en nitrites résiduels. La concentration moyenne de nitrites résiduels pour tous les échantillons de lard était de 10,80 mg/kg. Publication originale, 7 pages. (11.07.2020).

Mise en évidence et quantification de l’ARN du virus de l’hépatite E dans des saucisses de porc crues prêtes à consommer aux Pays-Bas. L’ARN du VHE a été détecté dans 46/316 saucisses de porc crues (14,6 %). Les résultats pour le «Cervelaat», le salami, la «Metworst» et la «Snijworst» sont plus souvent positifs que pour les autres saucisses. La valeur moyenne dans les saucisses contaminées était de 2,76 log10 copies du gène VHE par 5 g. Publication originale, 25 pages. (12.07.2020).

L’institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) a publié un avis sur les E. coli productrices de shigatoxines (STEC) dans la farine. Food Safety News, 2 pages et publication originale, 28 pages. (28.07.2020).

Vitamine D3 : On soupçonne une intoxication alimentaire (hypercalcémie) causée par une teneur excessive en vitamine D3 (2612,7 mg/jour) dans des compléments alimentaires en provenance d’Espagne. RASFF, 1 page. (22.07.2020).

La Food Standards d’Australie et de Nouvelle-Zélande (FSANZ) a identifié les salmonelles dans du poisson cru comme un risque émergent pour la sécurité sanitaire des aliments. Il a par exemple constaté que, par contamination croisée, trois sérotypes de salmonelles d’une espèce de poissons d’élevage avaient contaminé l’équipement et deux autres espèces de poisson. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de conséquences sur la santé, mais la question est suivie de près, en particulier compte tenu de la consommation croissante de poisson cru, comme les sushis, sashimis, ceviches et poke bowls. FSANZ, 7 pages. (29.07.2020).

Sous la loupe
Plantations et détention d’animaux : Une nouvelle étude a examiné le lien entre détention d’animaux et contamination de vergers à proximité. Résultat : sur cinq échantillons d’air prélevés dans une plantation d’amandiers adjacente à une exploitation avicole, un échantillon (20 %) a été testé positif à E. coli. Un foyer à E. coli apparu aux États-Unis en 2019 (167 cas au total) a pu être attribué à des épinards en branche. La FDA a publié les résultats de ses enquêtes en mai de cette année, indiquant que la proximité entre la zone de culture et le bétail pouvait avoir contribué à cette contamination. Food Safety News, 2 pages. Résumé, 1 page. FDA, 6 pages. (21.07.2020).

Des chercheurs de l’Université de Houston révèlent que le dioxyde de titane dopé au cobalt (CoO-TiO2) utilisé comme nanoparticule enraye la multiplication de Listeria monocytogenes. Ces résultats montrent que le CoOTiO2 pourrait être utilisé comme agent antimicrobien dans l’industrie agroalimentaire (par ex. dans les installations de production, application directe sur les denrées alimentaires et les surfaces en contact avec les denrées alimentaires). Science News, 2 pages. Publication originale, 30 pages. (10.07.2020).

Salmonella : Des chercheurs ont découvert que certaines souches de salmonelles contournent la barrière immunitaire des plantes et pénètrent dans les feuilles de salade en ouvrant les minuscules pores de la plante (stomates). Une fois à l’intérieur de la plante, les bactéries ne peuvent plus être éliminées par lavage et sont donc à l’origine de toxi-infections alimentaires. Science Daily, 3 pages. Publication originale, 16 pages. (20.07.2020).

Maîtrise du nombre de Vibrio parahaemolyticus dans des moules par la bactérie gram négatif Halobacteriovorax, isolée à partir de l’eau de la mer Adriatique, qui se nourrit d’autres bactéries : la bactérie a pu réduire le nombre de V. parahaemolyticus lors du nettoyage des moules. Publication originale, 25 pages. (21.07.2020).

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

mercredi 12 août 2020

Le gouvernement veut réintroduire les néonicotinoïdes pour sauver les betteraves et voilà pourquoi il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour les abeilles

Le gouvernement veut réintroduire les néonicotinoïdes pour sauver les betteraves et voilà pourquoi il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour les abeilles ...


Atlantico : Pour protéger les récoltes de betteraves de la jaunisse, le gouvernement envisage de permettre aux agriculteurs d’utiliser un insecticide interdit depuis 2018, les néonicotinoïdes, accusés à l'époque d'être nocifs pour les abeilles. Devons-nous nous inquiéter pour les abeilles ? Connaissons-nous les effets réels des néonicotinoïdes sur l'environnement ? 

Marcel Kuntz : Les néonicotinoïdes sont une famille d’insecticides dont le nom indique qu’ils ont une structure chimique dérivée de la nicotine. Il s’agit en fait de molécules différentes et qui n’ont pas toutes la même toxicité pour les insectes non-ciblés comme les abeilles. Les études d’évaluation des risques ont donc été réalisées pour chaque molécule individuellement. La situation n’est pas pour autant simple : il existe des études qui indiquent un risque pour les pollinisateurs, dont les abeilles, d’autres au contraire suggèrent l’inverse. Ainsi une étude publiée en 2019, sur un néonicotinoïde, la clothianidine, interdite en France depuis le 1er septembre 2018, a trouvé que les abeilles domestiques sont relativement résistantes aux effets de la clothianidine dans une situation agricole réelle.

De plus, il faut distinguer le danger (un effet délétère, théorique, établi en laboratoire par exemple) du risque. Ce dernier tient compte des doses, en l’occurrence auxquelles les abeilles sont exposées.

La complexité du dossier a en outre plusieurs autres causes. Tout d’abord les « pesticides » (comprendre « de synthèse », pas ceux utilisés par l’agriculture biologique…) ont fait l’objet de campagnes de la part de très médiatiques associations d’opposants. L’idéologie du « pas naturel, donc coupable » a largement infiltrée certains scientifiques, devenus des militants anti-pesticides notoires. Evidemment, certains n’accorderont pas non plus crédit aux études des industriels. Un tel contexte ne permet pas d’y voir avec toute la clarté souhaitable pour l’action publique…

Si on s’en tient strictement à la science, des difficultés existent aussi : on peut estimer la mortalité des abeilles, mais il peut exister des effets dits sub-létaux, où les abeilles ne meurent pas directement, mais perdent des capacités comme le sens de l’orientation. Pour compliquer la question, la santé des abeilles est affectée par le Varroa (une espèce d'acariens parasites), Nosema (un protozoaire se développant dans l’intestin de l’abeille), sans oublier des virus et des bactéries, ou encore une nourriture pas assez diversifiée. Ces multiples facteurs sont susceptibles d’affaiblir les abeilles, mais les insecticides chimiques font souvent office de coupable idéal…

Jean-François Proust : « Pourraient », c’est bien le cas. La seule promesse d’action est celle d’un travail pour une proposition de modification législative, au demeurant très restrictive : strictement pour les producteurs de betteraves (alors que d’autres productions ont exactement le même problème) et limitée a priori à deux ans alors qu’il n’y a pas d’alternative prévisible.

Les néonicotinoïdes ont essentiellement été un bouc émissaire pour les syndicats d’apiculteurs amateurs et les environnementalistes. Avant l’interdiction des NNI, de nombreux agriculteurs accueillaient les abeilles d’apiculteurs professionnels sans aucun inconvénient. Les principaux risques sanitaires pour les abeilles sont de très loin les parasites et maladies (varroa en tête), puis le manque de biodiversité végétale dans certaines régions (donc manque de fleurs à butiner), puis, dans certains cas où les apiculteurs manquent de formation, les pratiques des apiculteurs eux-mêmes.

Il peut exister et il a existé des accidents liés à de mauvaises pratiques lors des semis ou lors de pulvérisations d’insecticides aux heures de butinage. Mais l’application de bonnes pratiques est suffisante à assurer la santé des abeilles.

Concernant l’environnement, comme tout produit phytosanitaire, les NNI doivent être utilisés avec parcimonie et prudence. La principale utilisation des NNI et la plus indispensable est celle qui est la moins polluante : l’enrobage de semences implique une utilisation à de l’ordre de quelques grammes par hectare, ciblée sur la graine, seuls les insectes suçant la sève des jeunes plantes que l’on souhaite protéger sont atteints par des doses toxiques. C’est bien le but. En comparaison toutes les anciennes techniques, encore autorisées, visant à protéger les jeunes plantes en pulvérisation implique des doses de l’ordre de au moins 100 grammes par hectare et peuvent malencontreusement atteindre des insectes non cibles.

Dans quel cadre les néonicotinoïdes seront-ils utilisés ? Est-ce une bonne proposition du gouvernement ?

Jean-François Proust : La proposition du gouvernement est plutôt bonne, oui, dans la mesure où elle est (enfin) guidée par le pragmatisme et non par l’idéologie. Si elle aboutit, les NNI ne seront utilisés qu’en enrobage des semences de betteraves pour une durée a priori limitée à deux ans dans des conditions très strictes. Ces conditions ne sont là que pour tenter d’amadouer les environnementalistes, ce qui serait très surprenant… Toutes ces restrictions ne font que conforter injustement la méfiance envers les NNI qui ne méritent pas leur mauvaise réputation.

Marcel Kuntz : Autant les interdictions de néonicotinoïdes en 2018 étaient influencées par le souci de plaire à la frange « écologiste » de l’électorat et aux ministres appartenant à ce courant de pensée, autant il semble que l’arbitrage gouvernemental a été favorable aux agriculteurs cette fois-ci. Il est vrai que la réalité imposait le pragmatisme !
Les insecticides sont ici utiles pour éviter la prolifération de pucerons qui affaiblissent les plantes en les piquant pour se nourrir. Ces pucerons transmettent également des virus, en l’occurrence l’agent de la maladie de la « jaunisse » qui peut toucher diverses plantes, dont la betterave. La « jaunisse » réduit la quantité de chlorophylle, donc la capacité de la plante de produire du sucre.

Il faut préciser que le traitement par un néonicotinoïde ne s’effectue pas par pulvérisation aérienne, mais par enrobage des semences par le produit. La dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes (prévue par la réglementation européenne) ne pourra donc s’opérer que lors des prochains semis, soit vers le mois de mars 2021 ; mais il fallait décider maintenant pour anticiper le choix des semences (pour que les producteurs de semences s’adaptent et pour que le choix des agriculteurs puisse s’exercer en faveur de la betterave).

La critique que l’on peut émettre est qu’il n’y a pas de solution pour cette année. Le pis-aller : les pertes de rendement de la campagne 2020 (20 à 30 % de perte, certains parlent de 50%) pourront donner lieu à une indemnisation dans le cadre du régime d’aide réglementaire.

Il faut aussi noter que les betteraves sucrières sont bisannuelles, c’est-à-dire ne fleurissent pas la première année (où elles sont récoltées), donc ne sont pas attractives pour les abeilles. Seuls les résidus posent donc question : le plan du gouvernement prévoit ainsi « l’interdiction de planter des cultures attractives de pollinisateurs, suivant celles de betteraves afin de ne pas exposer les insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de produits ».

Avant de décerner des bons points au gouvernement français, il faut mentionner que le gouvernement belge avait largement anticipé le problème, puisque une telle dérogation est déjà effective depuis deux ans dans ce pays !

Existe-t-il des alternatives intéressantes et aussi efficace pour les producteurs de betteraves ? 

Jean-François Proust : A l’heure actuelle, il n’existe pas d’alternative crédible. Les autres insecticides utilisables aujourd’hui sont :
- nettement moins efficace
- plus dangereux pour les abeilles- plus dangereux  pour les insectes non cibles
- plus chers
Dans quelques années, il n’est pas impossible que des insecticides à base d’ARN interférent, très sélectifs de l’insecte cible, voient le jour. Si tel est le cas, le problème des effets indésirables des insecticides sera en grande partie résolu. Mais ces insecticides n’en sont aujourd’hui qu’au stade du développement. Etant donné les exigences réglementaires de l’UE, et plus encore de la France, il est très peu probable que cette technique soit utilisable avant une dizaine d’années.
Les producteurs de betteraves, mais aussi d’orge, de noisettes, de colza…, ne peuvent pas se permettre ce délai.

Marcel Kuntz : Essayons tout d’abord de cerner le désastre agricole, économique et social qui se profile en conséquence de l’interdiction des néonicotinoïdes sur la betterave (en gardant en mémoire le faible risque qu’ils posent : les abeilles ne sont pas attirées par cette culture…), en conjonction avec des conditions météorologiques favorisant la prolifération des pucerons (le réchauffement climatique ne va-t-il pas rendre cette situation habituelle ?).

Le prix de vente étant déjà historiquement bas pour cette culture, si suite aux difficultés pour mener leur culture les agriculteurs abandonnent la betterave, les coopératives, sucreries, sous-traitants vont disparaître. Les transporteurs des récoltes vont aussi souffrir. Il y aura aussi des conséquences sur la filière des biocarburants, des distilleries d’éthanol, et les éleveurs qui utilisent les résidus (pulpes) comme alimentation pour leurs animaux.

On le voit, protéger les insectes utiles est une chose raisonnable, mais qui doit tout aussi raisonnablement prendre en compte l’ensemble de la réalité du terrain. Dans un tel contexte, des alternatives seraient bien sûr bienvenues.

On peut citer d’autres insecticides : l’un deux, le Teppeki, a vu sa période de traitement être récemment autorisée de manière plus précoce. Mais un seul traitement est autorisé, ce qui n’a pas suffi. Certains fondent des espoirs sur le biocontrôle, c’est-à-dire « l’ensemble des méthodes de protection des végétaux qui utilisent des mécanismes naturels, en privilégiant l’utilisation de mécanismes et d’interactions qui régissent les relations entre espèces dans le milieu naturel ». C’est une piste de recherche, très politiquement-correcte, mais pas opérationnelle à ce jour en grandes cultures comme la betterave. Dans ce cas, le problème est que les prédateurs des pucerons arrivent trop tard, quand ces derniers ont déjà inoculé le virus.

Il reste la génétique, c’est-à-dire utiliser des gènes de résistance contre les pucerons et d’autres contre les virus. Autrement dit, la plante se défend elle-même ! La sélection génétique classique (par croisement) est possible, mais les biotechnologies offriraient les options les plus innovantes. Oui mais voilà, ce seraient des « OGM », et les écologistes les ont diabolisés. Donc la recherche est impossible dans un tel contexte idéologique, du moins en Europe.

Voir aussi en complément l'article de seppi, Betteraves, jaunisse et néonicotinoïdes : un bel exercice à quatre mains de MM. Marcel Kuntz et Jean-François Proust sur Atlantico.

Mise à jour du 19 août 2020On lira l’article de seppi du 19 août 2020, très démonstratif et implaccable, « Betteraves et néonicotinoïdes : la Confédération Paysanne insulte les producteurs ».


Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

Des auditeurs trouvent des inspections en retard et une mauvaise tenue des enregistrements en Australie occidentale


« Des auditeurs trouvent des inspections en retard et une mauvaise tenue des enregistrements », source article de Joe Whitworth le 12 août 2020 dans Food Safety News. Tous les liens sont de mon fait -aa.

Un rapport d'audit dans un État australien a révélé que de nombreuses inspections d'entreprises alimentaires étaient en retard, que la tenue des enregistrements était médiocre et que le suivi et l'application n'étaient pas toujours terminés ou cohérents.

Le rapport du Western Australian Auditor General s’est concentré sur la réglementation de la sécurité sanitaire des aliments par deux entités gouvernementales locales, l’une métropolitaine et l’autre régionale, avec un grand nombre de restaurants, cafés et bars dans leurs districts. En raison de la portée de la pandémie COVID-19, l'audit a été modifié et il a été décidé de ne pas identifier les gouvernements locaux.

L’auditrice générale Caroline Spencer a déclaré que l'audit avait révélé des inspections en retard, une mauvaise tenue des dossiers et des lacunes dans l'application.

« Ces faiblesses augmentent le risque que les pratiques alimentaires dangereuses ne soient pas corrigées et que le public consomme des aliments dangereux. Les deux entités nous ont informés qu’elles sont en train d’achever les inspections en retard et d’améliorer leurs pratiques d’inspection et d’application ainsi que leurs rapports. En fin de compte, il est judicieux sur le plan commercial de maintenir des locaux propres et de se conformer aux normes de sécurité alimentaire pour éviter tout dommage à la réputation du fait de servir des aliments qui rend les personnes malades », a-t-elle dit.

Spencer a ajouté que les résultats ne visent pas à encourager davantage de réglementation des entreprises, car cela peut entraîner un fardeau inutile pour les entreprises alimentaires.

En 2016-2017, l'Australie-Occidentale comptait 23 000 entreprises alimentaires enregistrées. Dans tout l'État, plus de 7000 cas de maladies infectieuses intestinales ont été signalés en 2017. Le ministère de la santé estime qu'une diminution de 1% des maladies d'origine alimentaire pourrait faire gagner à la communauté et au système de santé près de 6 millions de dollars australiens (4,3 millions de dollars américains) par an.

Inspections en retard détaillées
Les entreprises à faible risque sont inspectées tous les 18 mois, qui est la fréquence d'inspection initiale après la classification d'une entreprise, avec un minimum de 24 et un maximum de 12 mois.

Les entreprises à risque moyen sont inspectées tous les 12 mois avec un maximum de six et un minimum de 18 mois. Les sites à haut risque sont inspectés tous les six mois avec un maximum de trois mois et un minimum de 12 mois.

Le rapport d'audit a révélé que les processus d'inspection et d'application actuels dans les deux agences gouvernementales locales ne soutiennent pas une approche efficace basée sur les risques pour réglementer les entreprises alimentaires. Près de 30 pour cent des inspections à risque élevé et moyen étaient en retard, 214 des 741 visites d'entreprises alimentaires étant en attente en novembre 2019.

La première agence gouvernementale avait 48% des entreprises à risque élevé et 33% des entreprises à risque moyen en retard d'inspection. En moyenne, ils étaient en retard d'environ 270 jours. La deuxième entité avait 44 pour cent des entreprises à haut risque et 21 pour cent des entreprises à risque moyen en retard. En moyenne, ils étaient en retard de plus de 400 jours.

Ces écarts signifient que les entreprises paient des frais annuels pour des inspections qui ne sont pas effectuées et qu'elles peuvent manquer d'informations et de conseils sur les pratiques de sécurité des aliments. Les deux agences ont déclaré à l’auditrice générale que certaines inspections n'avaient pas pu être effectuées parce que les entreprises avaient annulé leur enregistrement ou étaient fermées.

Lacunes d'informations commerciales
Les deux entités avaient des registres incomplets des inspections et des données inexactes du registre des entreprises. Dans un échantillon de 35 formulaires d'inspection, Australian Food Safety Assessment, certains étaient difficiles à lire, des détails manquaient ou une évaluation par rapport à chaque règle n'a pas été enregistrée. Les deux agences ont déclaré qu'elles développaient un formulaire électronique pour améliorer la qualité et l'exhaustivité des informations d'inspection. Une version électronique de ce formulaire d'inspection est déjà disponible.

Les informations sur les entreprises dans les registres n'étaient pas toujours exactes ou complètes, car 47 des 1 204 entreprises des deux entités n'avaient aucun dossier d'inspection et une agence comptait 15 entreprises dans lesquelles la prochaine inspection était antérieure à la dernière. Des informations incomplètes ou inexactes peuvent entraîner des visites manquées et les entreprises ne sont pas inspectées conformément à la classification des risques appropriée.

Les auditeurs ont trouvé un cas où le risque n'a pas été réévalué pour les entreprises après que de multiples non-conformités graves aient été identifiées. Lors d'un examen de 41 inspections menées par les deux entités, 30 inspections ont identifié des non-conformités en matière de compétences et de connaissances alimentaires, de propreté, d'entretien, d'installations de lavage des mains ou de protection des aliments contre la contamination.

Les deux entités ne suivaient pas les cas de non-conformités identifiés de manière cohérente, pour s'assurer que les problèmes de sécurité sanitaire des aliments étaient résolus. Les agents d'hygiène du milieu (Environmental Health Officers) ont seulement recommandé un avis d'amélioration pour deux entreprises, mais celui-ci n'a jamais été émis. Une entreprise a fait l'objet d'une inspection de suivi, tandis que l'autre s'est vu infliger une amende de 250 dollars australiens (180 dollars américains) pour des aliments dangereux décongelés sans contrôle de la température.

Selon les dossiers du ministère de la santé, en 2018-2019, seulement 2,6% des 734 inspections menées dans les deux entités gouvernementales locales ont abouti à une application formelle. Moins de 1% de toutes les inspections ont abouti à un avis d'amélioration, les première option pour une non-conformité.

Pour que cela soit encore plus clair, il a été réalisé une vidéo expliquant le rapport du Western Australian Auditor General, ils sont très cool en Australie ...

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous