mercredi 29 avril 2020

COVID-19: Alors comme ça, vous n'avez pas réalisé votre masque conformément à la norme Afnor !


AFNOR SPEC S76-001 du 27 mars 2020
Le sujet des masques est un sujet épineux en France, c’est même un sujet sensible qu’il vaut mieux ne pas aborder avec notre gouvernement.

L’épidémie de COVID-10 a montré l’inertie de différents comités Théodule retardant ainsi la mise en place de mesures simples, de bon sens et pratiques. Ainsi en est-il des masques …

Je pensais avoir fait le tour de la question avec quelques articles dont le dernier a pour titre, COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison.

J’ai aussi indiqué dans un article des tutos pour faire un masque, dont celui du CDC des Etats-Unis, mais aussi dans un autre, les recommandations de l’Académie nationale de médecine à propos du port du masque.

Je pensais donc avoir fait le tour de la question mais las, c’était sans oublier l’existence d’un énième comité Théodule, l’Afnor !

Je me fie donc à un article très bien fait sur le blog Hastable, Toi aussi, fabrique ton masque AFNOR ! N’hésitez pas à y avoir recours c’est indispensable ...
c’est bricolage pratique et utile puisque nous allons faire notre masque de protection contre les virus. Rappelons que ces masques réalisés à la maison, s’ils ne filtrent pas trop bien les petits microbes qui voudraient rentrer, ont tout de même l’énorme mérite d’empêcher les postillons qu’on émet ; autrement dit, si on n’évite probablement pas parfaitement d’être contaminé, au moins fait-on un effort statistiquement très significatif en évitant de contaminer les autres. Ce qui explique au passage pourquoi les pays correctement gouvernés ont largement encouragé le port du masque pour tous…
Ceci étant posé et même si l’on veut bricoler du masque pour se protéger le museau des miasmes assez peu vivrensemblesques, il n’est pas question de faire n’importe quoi n’importe comment : nous sommes en France, que diable, et il importe donc de réaliser du masque efficace, dont les performances ne pourront être moquées à l’étranger.
Dès lors, le masque, aussi bricolé par des amateurs soit-il, n’en sera pas moins normé.
Et ça tombe bien puisque nous avons en France l’AFNOR, une organisation tout spécialement dédiée à pondre de la norme et à représenter notre grande et belle nation auprès de l’Organisation Internationale de Normalisation (l’ISO), qui s’est déjà chargée de réaliser l’ensemble des plans, des patrons, des recommandations et des points à suivre pour bien faire son masque personnel et s’éviter la bévue sanitaire qui pourrait entraîner ensuite une honte nationale dommageable à tous.
C’est pourquoi l’AFNOR n’a pas lésiné sur les efforts afin de produire un petit fascicule percutant de pertinence et de droit-au-butisme pour bien tout expliquer des tenants et des aboutissants du masque moderne, comme on le comprend très vite en parcourant, d’un doigt décidé et d’un œil hagard attentif les 36 pages d’explications permettant de réaliser un « masque aux normes »
Oui, vous avez bien lu : trente-six pages semblent nécessaires pour bien comprendre toute l’ampleur du bricolage dans lequel on veut se lancer, qui a tout de même reçu un numéro officiel, « Afnor SPEC S76-001 ».

Le chargement de cette 'norme' est gratuit et on sait que ça coûte à l'Afnor ...

Dans la ‘guerre’ que le chef de l’état a déclaré à l’épidémie, il ne fallait pas moins que ça pour être correctement équipé avant d’aller au front ! C’est sûr, on va gagner !

Je vous laisse lire tranquillement ces 36 pages, de préférence, avant d’aller vous coucher, cela peut aider ...

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.
Mise à jour du 17 mai 2020. On lira avec plaisir à propos des masques Afnor, «ENTRETIEN DES MASQUES: MAIS QUI A PONDU ÇA?!» 

La recherche des contacts a ralenti la propagation du COVID-19 en Chine, selon une étude


Les 3 principes du gouvernement sur la stratégie du déconfinement en France sont « protéger, tester et isoler ». Il me semble que « tester, tracer, isoler et traiter » est plus adapté, nous verrons ...

Selon une étude, la recherche des contacts a ralenti la propagation du COVID-19 en Chine, source article de Mary Van Beusekom paru le 28 avril 2020 dans CIDRAP News.

L'isolement et le traçage des contacts - qui sont désormais des sujets clés alors que les responsables américains discutent des plans d'ouverture du pays - ont aidé à contrôler la propagation du COVID-19 à Shenzhen, en Chine, selon une étude publiée le 27 avril dans The Lancet Infectious Diseases.

Dans la première étude de ce type connue sur le coronavirus, les chercheurs ont étudié 391 patients COVID-19 et leurs 1 286 contacts étroits - identifiés grâce à la surveillance symptomatique et à la recherche des contacts du 14 janvier au 12 février - pour caractériser l'évolution de la maladie, la transmission et l'effet des mesures de contrôle.

Après que 622 des 653 contacts étroits avec des dates de quarantaine connues ont été suivis pendant au moins 12 jours, 98 ont été testés positifs et un avait une infection présumée. En supposant que les contacts avec des résultats de test manquants n'étaient pas infectés, les chercheurs ont estimé un taux d'attaque de 11,2% (intervalle de confiance à 95% [IC], 9,1 à 13,8) parmi les contacts familiaux et 6,6% (IC à 95%, 5,4 à 8,1) dans l'ensemble.

Le risque d'infection était le plus élevé pour les contacts familiaux (odds ratio [OR], 6,27; IC à 95%, 1,49 à 26,33) et ceux voyageant avec une personne infectée (OR, 7,06; IC à 95%, 1,43 à 34,91). L'infection était aussi fréquente chez les enfants que chez les adultes (7,4% chez les enfants de moins de 10 ans; moyenne, 6,6% dans la population globale).

Le mode de détection était connu chez 379 des 391 patients. Parmi eux, 292 (77%) ont été identifiés grâce à la surveillance basée sur les symptômes et 87 ont été identifiés grâce à la recherche des contacts.

Isolement rapide des personnes infectées
Les patients identifiés par la surveillance basée sur les symptômes ont été identifiés et isolés, en moyenne, 4,6 jours après l'apparition des symptômes (IC à 95%, 4,1 à 5,0). Le suivi des contacts a été réduit à 2,7 jours (IC à 95%, 2,1 à 3,3).

Le taux de reproduction de base (R0) était faible, à 0,4 (IC à 95%, 0,3 à 0,5). Le R0 indique le degré d'infectiosité en montrant combien de personnes une seule personne peut infecter avec un virus. Si le R0 est inférieur à 1, l’épidémie s’arrête; si la moyenne est supérieure à un, elle se propage.

Les auteurs ont dité que leur analyse montre l'efficacité de la recherche des contacts et de l'isolement pour réduire la transmissibilité du COVID-19, tout en notant que l'impact global de l'isolement et de la recherche des contacts n'est pas clair et dépend fortement du nombre de patients asymptomatiques.

« La surveillance par contact à Shenzhen a réduit de 2 jours la durée de transmission d'un individu infecté dans la communauté », ont-ils écrit. « Nous fournissons un élément de preuve clé soutenant la recherche intensive de contacts et soulignant que les enfants pourraient être une cible importante pour des interventions visant à réduire la transmission, même s'ils ne tombent pas malades. »

Lintervalle moyen d’une série, le temps entre des cas successifs, était de 6,3 jours (IC à 95%, 5,2 à 7,6). Chez les 183 patients avec une période d'exposition bien définie et un début de maladie, les auteurs ont estimé une période d'incubation moyenne de 4,8 jours (IC à 95%, 4,2 à 5,4).

Les patients infectés étaient plus âgés que le reste de la population, avec un âge moyen de 45 ans, et étaient presque égaux en termes de sexe. Lors de l'évaluation initiale, 356 des 391 (91%) des patients avaient une maladie légère ou modérée, tandis que 35 (9%) étaient graves. Alors que 330 (84%) des 391 patients avaient de la fièvre, 25 (6%) étaient asymptomatiques. Dans le groupe de surveillance des contacts, 17 des 87 (20%) des patients n'avaient aucun symptôme lors de l'évaluation initiale.

Au 22 février, trois patients étaient décédés et 225 étaient guéris, avec un délai médian de récupération de 21 jours (IC à 95%, 20 à 22).

Dans un commentaire du même journal, Kaiyuan Sun et Cecile Viboud du National Institutes of Health des États-Unis, ont déclaré que l'intervalle d’une série dans l'étude devrait être considéré comme une limite inférieure qui augmenterait probablement dans les zones avec des foyers moins contrôlés.

Notant que le traçage des contacts demande beaucoup de travail et n'est pas toujours précis lorsqu'il est effectué manuellement, ils ont appelé à de nouvelles mesures basées sur la technologie. « En nous appuyant sur la réponse du SRAS-CoV-2 à Shenzhen et dans d'autres contextes, nous pensons que l'amélioration de la recherche des cas et de la recherche des contacts devrait faire partie de la réponse à long terme à cette pandémie - cela peut nous aider à maîtriser la situation », ont-ils écrit.

De nouveaux tests détectent les sérotypes de Salmonella en quelques minutes


« De nouveaux tests détectent les sérotypes de Salmonella en quelques minutes », source communiqué de l’Universityof New South Wales (UNSW) du 28 avril 2020.

Des chercheurs de l'UNSW ont créé de nouveaux tests ADN pour accélérer la détection de Salmonella et, à l'avenir, identifier la source d'épidémies d'intoxication alimentaire.

Des chercheurs de l'UNSW Sydney ont développé une série de tests ADN précis et hautement sensibles qui peuvent identifier les cinq sérotypes de Salmonella les plus courants en Australie.

Salmonella est l'une des causes les plus fréquentes de maladies d'origine alimentaire dans le monde, y compris en Australie.

Ces nouveaux tests détectent rapidement l'ADN en huit minutes et fonctionnent à température constante, contrairement à d'autres méthodes qui nécessitent un équipement spécialisé pour le cycle de température.

En attendant d'autres recherches, les scientifiques affirment que leurs tests pourraient aider les laboratoires de santé publique et de l'industrie à freiner la propagation des épidémies à Salmonella à l'avenir.

L’étude, Highly Sensitive and Specific Detection and Serotyping of Five Prevalent Salmonella Serovars by Multiple Cross-Displacement Amplification, publiée dans The Journal of Molecular Diagnostics, surmonte la méthode de la culture bactérienne traditionnelle coûteuse et laborieuse et ouvre la voie à des tests accélérés directement à partir d'échantillons.

L'auteur principal, le professeur Ruiting Lan, de l'École de biotechnologie et des sciences biomoléculaires de l'UNSW, a dit que les nouveaux tests pourraient jouer un rôle essentiel dans le traçage rapide et précis de l'origine des futures infections à Salmonella.

« Il est essentiel pour les enquêteurs en santé publique d'avoir un moyen simple et rapide de rechercher l’origine des épidémies à Salmonella - ainsi, la capacité de tester différents sérotypes de Salmonella est importante », a déclaré le professeur Lan.

« Salmonella, que ce soit dans un échantillon clinique ou alimentaire - même dans des matières fécales - peut exister en quantités infimes et nécessite des méthodes très sensibles pour être détectées. »

« Notre méthode améliorée d'amplification par déplacements multiples croisés (MCDA pour Multiple Cross Displacement Amplification) peut détecter de minuscules quantités d'ADN rapidement et à température constante, ce qui en fait un excellent choix pour un test de détection bactérienne simple, rapide et sensible. »

« Il s'agit d'une nette amélioration par rapport au test MCDA existant pour Salmonella qui ne fait pas de distinction entre les différents sérotypes de Salmonella. »

Sérotypes courants de Salmonella
En 2017, plus de 16 000 cas d'intoxication à Salmonella ont été rapportés en Australie - une augmentation de 30% par rapport à la moyenne décennale précédente - alors que le taux est estimé à 185 cas pour 100 000 personnes, par an.

Cinq sous-types de Salmonella, appelés sérotypes, ont causé plus de 85% des infections en 2017.

Le premier auteur Xiaomei Zhang, en PhD à l'UNSW, a déclaré que la nouvelle méthode de détection peut identifier les cinq sérotypes les plus courants de Salmonella et sera cruciale pour aider à maîtriser la propagation de l'infection pendant les épidémies.

« Des milliers de sérotypes de Salmonella existent, mais nous avons développé et évalué sept tests MCDA pour la détection et la différenciation rapides des cinq sérotypes de Salmonella les plus courants en Australie: S. Typhimurium, S. Enteritidis, S. Virchow, S. Saintpaul et S. Infantis », A déclaré Zhang.

« Il est important de pouvoir détecter les différents sérotypes, car certains sont plus susceptibles d'être associés à des infections locales tandis que d'autres sont plus susceptibles d'être associés à des cas importés. »

« De plus, au moins deux de ces sérotypes - S. Typhimurium et S. Enteritidis - sont également les sérotypes de Salmonella les plus répandus dans le monde. Ainsi, nos recherches sont applicables à d'autres régions et pays. »

« Un autre avantage est le fait que nos tests ne nécessitent pas d'équipement de détection spécialisé, simplifiant ainsi une future application en milieu clinique ou industriel. »

Des tests à l'épreuve du temps
Le professeur Lan a déclaré que les nouveaux tests ADN développés dans l'étude étaient uniques car les marqueurs génétiques utilisés ont été sélectionnés à partir de l'analyse de milliers de génomes de Salmonella.

« Ces marqueurs sont spécifiques aux sérotypes donnés et donc à l'épreuve du temps de nos nouveaux tests, car le sérotypage traditionnel basé sur la culture est en voie d'élimination », a-t-il déclaré.

Le professeur Lan a déclaré que l'équipe était impatiente de poursuivre ses recherches par des essais sur le terrain.

« Les performances des tests MCDA justifient une validation supplémentaire - donc, il reste du travail à faire », a-t-il dit.

« Le test a été développé en utilisant des cultures pures. Il devra être validé à l'aide d'échantillons dans les milieux de la santé, de l'environnement et de l'industrie alimentaire. »

« Il est difficile de savoir quand nos tests deviendront disponibles, mais ils font partie de la tendance mondiale vers des tests de diagnostic indépendants de la culture qui peuvent identifier les bactéries causant une maladie d'origine alimentaire sans avoir besoin de cultiver les bactéries dans un laboratoire. »

« En fin de compte, nos tests pourraient être utilisés dans le diagnostic clinique pour déterminer les sérotypes courants qui causent la salmonellose, pour analyser les tendances des sérotypes pour la surveillance de la santé publique, et ils pourraient également avoir une application dans l'industrie alimentaire. »

mardi 28 avril 2020

COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison



A propos des masques, comment va-t-on entreprendre la distinction des vrais … des faux ?

On savait qu’il y avait différents types de masque, masque FFP2 et masque chirurgical, ceux-là sont réservés aux personnels soignants, on nous l'a assez répété, mais voici qu’il existe désormais des masques grand public mais il existe aussi des masques fait maison …

Va-t-on les opposer ?
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Voici ce rapporte l’article précité...
La France disposera de plus de 26 millions de masques grand public par semaine dès la fin avril, dont près la moitié produits dans le pays. Des logos imprimés permettront de les reconnaître distinctement.
Un simple code graphique bleu et rouge doit le permettre, assurant ainsi qu'il a été testé et validé par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation.
Ce simple logo attestera de la capacité de filtration des micro particules notamment et indiquera par ailleurs le nombre de lavages possibles. Le « masque grand public » sera ainsi trouvable en quatre versions différentes : « testé 5 lavages », « testé 10 lavages », « testé 20 lavages » et « testé 30 lavages », précisant tous la durabilité. Son prix variera en fonction du nombre de réutilisations possibles, autour de 4 euros par exemple pour 20 lavages. 
Autrement, la mention « filtration garantie » atteste que le masque a réussi les tests réalisés par la Direction générale de l'Armement. Ces masques seront vendus par les buralistes, les pharmaciens mais peut être aussi bientôt la grande distribution.

La mairie du 20e arrondissement de Paris m’informe « Comment reconnaître les masques grand public homologués ? »
Des logos imprimés et un code graphique bleu et rouge permettent de les distinguer, assurant ainsi qu'ils ont été testés et validés par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation. Ils seront pour la plupart réutilisables 20 fois.

Dans le même syle, j'apprends que « La présidente de la Région Île-de-France a assuré qu'Île-de-France Mobilités (IDFM) avait pris des mesures pour limiter les risques de transmission du COVID-19 dans les transports en commun à partir du 11 mai. IDFM a acheté un masque en tissu par abonné Navigo. Reste à régler la question de leur distribution. »

Comme je me languissais de l’arrivée des masques, comme beaucoup de personnes, je ne porte qu'un masque fait maison, il y a de bons couturiers dans le quartier ...

Masque fait maison
J’ai retrouvé un article sur un site internet, « Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ? » Vous le lirez c’est intéressant car il renvoie à deux études scientifiques ...

Des scientifiques de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) se sont posés cette question au lendemain de la pandémie de grippe H1N1 dans une étude de 2009.

Les résultats suggèrent qu'un masque fait maison ne devrait être considéré qu'en dernier recours pour empêcher la transmission de gouttelettes par des personnes infectées, mais ce serait mieux que pas de protection.

Dans une étude de 2008, des chercheurs aux Pays-Bas ont testé des masques faits maison fabriqués à partir de torchons sur des particules de 0,02 à 1 mm avec des masques chirurgicaux et des masques FFP2.

Sans surprise, le masque chirurgical et le masque FFP2 ont capturé plus de particules, mais les données montrent qu'un masque fait maison était loin d'être inutile pour capturer les particules de la taille d'un virus.

Tout type de masque est susceptible de réduire l'exposition virale et le risque d'infection au niveau de la population, malgré un ajustement et une adhérence imparfaits, les masques chirurgicaux et FFP2 assurant la plus grande protection.

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.

«Point sur l’épidémie : risque-t-on vraiment une deuxième vague ?», parce que nous avons le droit d’être intelligents


« Point sur l’épidémie : risque-t-on vraiment une deuxième vague ? », source Nous avons le droit d’être intelligents, le Bulletin d’information scientifique de l’IHU du 28 avril 2020.

Par le Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection.

Des chercheurs de l’USDA participent à une étude d’une université australienne sur un vaccin contre Salmonella chez les volailles


« Des chercheurs de l’USDA participent à une étude d’une université australienne sur un vaccin contre Salmonella chez les volailles », source Food Safety News.

Une université australienne a reçu une subvention pour améliorer l'efficacité d'un vaccin contre Salmonella Typhimurium chez les volailles. L'objectif est de réduire le risque de pathogènes d'origine alimentaire et de réduire le nombre d'infections humaines à Salmonella.

L'Université d'Adélaïde utilisera la subvention de 252 000 $ de l’Australian Research Council (ARC) pour un projet dirigé par le professeur Kapil Chousalkar, de la School of Animal and Veterinary Sciences.

La vaccination contre Salmonella est l'une des mesures de contrôle que les agriculteurs peuvent utiliser pour réduire l'excrétion bactérienne dans leurs troupeaux.

Les chercheurs incluent le Dr Andrea McWhorter, de l'Université d'Adélaïde, des scientifiques du RMIT, une université publique de recherche de Melbourne, partenaires industriels Bioproperties Pty Ltd. et le ministère américain de l'agriculture.

Les scientifiques étudieront la réponse immunitaire de l’hôte au vaccin contre Salmonella Typhimurium, y compris le Vaxsafe ST de Bioproperties, afin de réduire le risque de développement de bactéries chez les volailles. D'autres études utilisant ce vaccin ont été publiées dans les revues BMC Microbiology, Zoonoses and Public Health et Frontiers in Microbiology en 2018.

Salmonella et association avec les oeufs
Chousalkar a dit que la consommation d'œufs et de produits à base d'œufs contaminés était souvent associée à la salmonellose dans le pays.

« Notre université travaille depuis plusieurs années avec les autorités réglementaires nationales et étatiques et l'industrie avicole sur une gamme de stratégies d'intervention pour réduire la présence de Salmonella dans les élevages », a-t-il dit.

« L'amélioration de l'efficacité des vaccins pour réduire les niveaux de Salmonella Typhimurium conduira à des produits agricoles plus propres et réduira le risque d'infection à Salmonella par la consommation de produits de volaille, y compris les œufs. »

En Australie, Salmonella Typhimurium est le plus souvent lié à des éclosions liées aux œufs, tandis que Salmonella Enteritidis est la principale cause dans le monde.

On estime que 4,1 millions de cas domestiques de gastro-entérite d'origine alimentaire contractés au pays se produisent chaque année dans le pays. Campylobacter est le pathogène le plus fréquemment signalé, suivi de Salmonella.

Le programme de liaison de l’ARC encourage les partenariats nationaux et internationaux entre les chercheurs et les entreprises, l’industrie, les organismes communautaires et d’autres organismes de recherche financés par des fonds publics.

« Ce nouveau financement montre la diversité de l'expertise en recherche de l'Université d'Adélaïde et son alignement avec nos priorités pour l'industrie. Cette annonce de financement est une preuve supplémentaire de la manière dont l'université atteindra ses objectifs », a déclaré le professeur Anton Middelberg, vice-recteur à la recherche de l'université).

Le COVID-19 et les rayonnements ultraviolets


Selon un article du journal vespéral, Le Monde du 24 avril 2020, « Les élucubrations du « docteur » Trump : rayons UV et désinfectant injecté dans les poumons pour lutter contre le coronavirus. »
Le président des Etats-Unis réagissait aux résultats d’une étude selon laquelle le nouveau coronavirus, responsable de la pandémie, s’affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil.
Cela étant, à propos de certains rayons du soleil, autrement dit les rayonnements UV, The Jerusalem Post du 24 avril rapporte « Un système pour détruire le COVID-19 utilisé dans les chambres d'hôpital israéliennes. »
Le centre médical Mayanei Hayeshua a installé un nouveau système pour détruire le virus COVID-19 dans les services hospitaliers là où les patients infectés par le virus sont traités. Cela comprend les unités de soins intensifs et les unités de consultations externes de l’hôpital.
Le système est construit sur le rayonnement ultraviolet qui dégage une longueur d'onde spécifique s'est avéré mortel pour le coronavirus, non cancéreux et sûr pour une utilisation à proximité des patients, y compris ceux souffrant de problèmes pulmonaires.
Ce système est le résultat de la recherche et du développement effectués par l'homme d'affaires israélien, Eldad Peri, en collaboration avec une équipe médicale dirigée par le Dr Boris Orkin. Une équipe de physiciens a également aidé et rédigé l'algorithme qui fait correspondre scientifiquement le système à l'espace destiné à la purification en calculant la longueur d'onde et la sortie nécessaires pour purifier la zone de manière sûre et complète.
Selon les inventeurs, le système détruit le coronavirus dans une pièce en une demi-heure au maximum et sans blesser aucun des patients.
Source UC Santa Barbara
« Les lampes UV sont utilisées depuis des années pour purifier et désinfecter les salles d'opération en Israël et dans le monde. Cependant, en 2009, les autorités sanitaires américaines ont émis un avertissement selon lequel certaines des lampes utilisées créaient des molécules d'ozone qui pouvaient être extrêmement dangereuses, en particulier pour les patients atteints de problèmes pulmonaires », a déclaré Orkin. « Pour cette raison, elles n'ont pas été utilisées dans la lutte contre le coronavirus, de peur de nuire au patient. »
Orkin a dit que les recherches du groupe ont révélé qu’« il existe des rayonnements ultraviolets, avec une longueur d'onde spécifique qui ne créent pas d'ozone, mais sont efficaces pour purifier les bâtiments et les pièces et sont donc extrêmement adaptées au traitement du virus. De plus, ces mêmes rayonnements spécifiques ne créent pas de rayonnement dangereux pour la peau et les yeux. En utilisant l'algorithme physique, il est possible d'installer le système d'éclairage et les produits avec la longueur d'onde et différentes sorties pour se conformer à n'importe quelle pièce ou bâtiment. Ce type de système peut détruire le coronavirus dans un laps de temps pouvant aller jusqu'à 30 minutes sans blesser personne. »
Le professeur Moti Ravid, chef du centre médical Mayanei Hayashua, a déclaré que le système utilise des ampoules spécifiques qui émettent de la lumière à une fréquence qui ne crée pas d'ozone dans l'air et, par conséquent, sont sans danger pour une utilisation dans les chambres des patients atteints de problèmes pulmonaires.
Peri a joué un rôle en identifiant plusieurs fabricants individuels qui produisent ces ampoules rares à longueur d'onde spécifiée et a recruté une équipe de physiciens et de professionnels de la santé pour développer et installer le système « Ultra Violet Israel ». Le système devait être conçu sur mesure pour l'hôpital et adapté à un algorithme physique qui correspond qui calcule le type de structure, la longueur d'onde, la sortie et la position optimale nécessaires pour assurer une efficacité maximale.
Par ailleurs, selon France tv info du 18 avril 2020, « Il y en a 800 aux Etats-Unis et 15 en Lombardie. Conçu à San Antonio au Texas, un robot de décontamination à UV est testé depuis une semaine dans le plus gros hôpital privé de France (740 lits), situé à Villeurbanne dans le département du Rhône. »

Selon un communiqué de l’Université Santa Barbara de Californie du 14 avril 2020, « The Power of Light », Le pouvoir de la lumière.
Des LEDs ultraviolets prouvent leur efficacité dans l’élimination du coronavirus des surfaces et potentiellement de l’air et de l’eau.