lundi 28 mars 2022

Quatrième semaine de mars, c'est la routine, bof, 120 rappels de produits alimentaires seulement en France !

On peut parler, sans s’y méprendre, de routine voire de fatalité, en matière de rappels de produits alimentaires, avec respectivement, 37, 32 et 43 rappels pour la première, seconde et troisième semaine de mars 2022, et 120 rappels pour cette quatrième semaine de mars, dont 111 pour la présence d’oxyde d’êthylène.

Vous en avez assez de ce feuilleton oxyde d'éthylène et pourtant il continue depuis 1 an et demi, tout va bien ?

Voici le détail de cette quatrième de mars 2022,
21 mars 2022
- Listeria monocytogenes: 1
- allergènes: 1
Coulisses des rappels
- Rappel en Belgique le 21 mars 2022 par Leader Brice de pizzas surgelées de la marque Buitoni en raison de la présence possible de E. coli. Rappel un jour après le Luxembourg mais 3 jours après la France. Pas de notification au RASFF de l’UE ...

22 mars 2022
- lygomme (oxyde d’éthylène): 65
- corps étrangers: 1
Coulisses des rappels
- 65 rappels, et c’est pour une entreprise francaise de crèmes glacées.
Commentaire
D’après ce que je crois comprendre, il s’agit de la présence de dépassement des limites autorisées de pesticides dans du lygomme présent dans des crèmes glacées.
Mais quel peut bien être ce pesticide ? A ma connaissance, il s’agit de l’oxyde d’éthylène utilisé comme stabilisant dans la gomme de guar (E412) présente dans du lygomme, mais ça, on nous l’a pas dit !
Un indice, tout de même, quand vous avez un rappel aussi massif, nul doute qu’il s’agit d’oxyde d’éthylène, le massacre continue, mais jusqu’à quand ? Bientôt plus d’un an et demi de rappels, mais il ne s’agit selon la bienveillance Commission européenne que d’un incident ...
Selon Wikipédia, «le lygomme est la marque d'une transformation agroalimentaire élaborée et commercialisée par la société Cargill. Lygomme ACH Optimum, destiné au marché européen, permet aux transformateurs agroalimentaires la fabrication d'un substitut de fromage.»

23 mars 2022
- lygomme (oxyde d’éthylène): 41
Coulisses des rappels
Même constat que le 22 mars, quel gâchis !

24 mars 2022
- mycotoxines (ochratoxine A): 3
- oxyde d’éthylène: 3
Coulisses des rappels
- Notification au RASFF de l’UE par la France le 24 mars 2022 de la présence de métal dans une mini baguette pour bébé.

25 mars 2022
- oxyde d’éthylène: 2
- Listeria monocytogenes: 1
- corps étrangers: 1
- mycotoxines (ochratoxine A): 1
Coulisses des rappels
- Notification au RASFF de l’UE par l’Italie le 25 mars de la présence du génome viral de norovirus dans des huîtres (Crassostrea gigas) de France. Pas d’information en France.
- Notification au RASFF de l’UE par l’Italie le 25 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France. Pas d’information en France.
- Pour les huîtres de France, il s’agit de la cinquième notification depuis le 1er mars de la présence de norovirus, et la huitième depuis le début de l’année 2022.
- Notification au RASFF de l’UE par l’Allemagne le 25 mars de la présence d’ochratoxine A dans des figues séchées bio d’Espagne. Rappel réalisé en France le 24 mars via RappelConso.
- Epidémie d’origine alimentaire dans plusieurs pays de l’UE d’infections à Salmonella variant monophasique du sérotype Typhimurium, selon une notification au RASFF de l’UE par la Commission européenne le 25 mars 2022. Il s’agirait de chocolat. Au 25 mars 2022, 75 cas avaient été identifiés au Royaume-Uni et dans quatre pays de l'UE: Royaume-Uni (n = 46), France (n = 17), Allemagne (n = 6), Suède (n = 4) et Pays-Bas. (n = 2). Pas d’information en France, en aurons-nous un jour ?
- Une curiosité, notification au RASFF de l'UE par la France d'un coffret de vaisselle pour enfants en raison de la présence de mélamine le 25 mars 2022, sachant que le rappel a eu lieu en France le 1er décembre 2021, et dire que le RASFF est un réseau d'alerte rapide !

Feuilleton des rappels liés à la présence d’oxyde d’éthylène en France
Cela dure depuis le 9 septembre 2020, mais le décompte en France n’a débuté que le 20 octobre 2020. Ainsi, selon la DGCCRF, il y a eu au 25 mars, 17 893 rappels (références et lots) versus 17 645 rappels au 18 mars 2022.

Par ailleurs, si vous jetez un coup d’oeil sur le site de la DGCCRF intitulé, «Sésame, psyllium, épices et autres produits rappelés comprenant ces ingrédients», vous pourrez lire cette phrase, qui n’a strictement aucun sens, «Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.», dans la mesure où la DGCCRF n’informe des réunions qui ont déjà eu lieu.

Rappelons une nouvelle fois, sans se lasser, que de son côté, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ignore ce qu’est la contamination par l’oxyde d’éthylène, très étonnant, ce pays, non ?

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

samedi 26 mars 2022

Vulnérabilités en matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux dans l’économie circulaire

Une revue externe révèle des lacunes dans la recherche sur les risques sanitaires liés à l'économie circulaire», source article de Joe Whitworth parue le 26 mars 2022 dans Food Safety News.

Selon une analyse, il y a un manque de recherche sur les risques émergents pour la santé animale, humaine et végétale lorsqu'on suit une approche d'économie circulaire.

Un rapport scientifique externe, publié par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), Vulnérabilités en matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux dans l’économie circulaire, a révélé qu'il existe des lacunes dans les preuves concernant les risques pour la santé végétale, humaine et animale et l'environnement des nouveaux aliments et aliments pour animaux dans le cadre du modèle d'économie circulaire.

Une économie circulaire vise à maintenir la valeur des produits, des matériaux et des ressources le plus longtemps possible. Cependant, il est nécessaire d'identifier les problèmes émergents potentiels pour l'environnement et la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux afin d'équilibrer les opportunités, les avantages et les risques. La Commission européenne a adopté un plan d'action pour l'économie circulaire en mars 2020.

Une analyse de la littérature a classé les pratiques à tous les stades de la chaîne de production de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux en Europe afin de donner un aperçu des pratiques actuelles et envisagées.

Quatre domaines ont été identifiés: production primaire de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux, réduction des déchets industriels, de fabrication et de traitement, réduction du gaspillage de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux dans le commerce de gros, la vente au détail de produits alimentaires, la restauration et les ménages et réduction des déchets d'emballages destinés à l'alimentation humaine et animale.

Les risques associés comprennent la contamination bactérienne et virale des cultures vivrières due à l'utilisation des eaux usées pour l'irrigation, les métaux lourds et les mycotoxines chez les insectes et le potentiel allergène du chitosane dans les matériaux biosourcés en contact avec les aliments.

Focus sur les insectes
Une autre recherche documentaire a été effectuée pour identifier les risques émergents pour la santé végétale, animale, humaine et l'environnement des nouveaux aliments et aliments pour animaux en relation avec l'économie circulaire. Vingt-six études pertinentes examinant ces risques ont été trouvées.

Le travail faisait partie d'un projet de deux ans de l'EFSA sur les vulnérabilités de la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux dans ce domaine.

Les études portant sur les risques étaient presque entièrement axées sur les dangers biologiques et chimiques, les risques pour la santé et les impacts environnementaux des insectes destinés à l'alimentation humaine ou animale et sur ce sur quoi ils sont élevés. L'un d'entre eux a enquêté sur les allergènes et les éventuels dangers physiques n'ont été discutés que dans les revues.

Sept articles ont signalé la présence de risques chimiques potentiels dans les denrées alimentaires ou les aliments pour animaux. Les dangers comprenaient les métaux lourds, les dioxines, les biphényles polychlorés (PCBs), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), les hydrocarbures d'huile minérale, les médicaments vétérinaires et les pesticides.

Les traitements thermiques ou de lyophilisation après récolte peuvent réduire ou éliminer certains risques microbiologiques, mais les auteurs ont indiqué que tous ne sont pas efficaces pour l'inactivation totale des micro-organismes et de leurs toxines.

Les nouvelles sources de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux, les matériaux en contact avec les aliments (MCA) pour prolonger la durée de conservation et le recyclage des plastiques et des emballages en papier/carton présentaient des risques jugés plus difficiles à surmonter sur la base d'une consultation.

Les experts ont recommandé que des recherches futures sur les nouveaux aliments et aliments pour animaux dans l'économie circulaire se concentrent sur des domaines autres que l'élevage d'insectes et que des enquêtes soient menées sur les risques potentiels associés à l'importation dans l'UE de bétail et de biens pouvant être soumis à différentes restrictions ou législations.

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vendredi 25 mars 2022

L'impact de la COVID-19 a été plus faible pour les pathogènes d'origine alimentaire en Angleterre

«L'impact de la COVID-19 a été plus faible pour les pathogènes d'origine alimentaire en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 25 mars 2022 dans Food Safety News.

Les épidémies d'infections gastro-intestinales ont diminué de moitié au cours des six premiers mois de la pandémie de COVID-19 en Angleterre, mais les pathogènes bactériens ont le moins diminué, selon une étude.

Par rapport à la moyenne sur 5 ans de 2015 à 2019, il y a eu une diminution de 52% de ces épidémies au premier semestre 2020, passant de 3 208 à 1 544.

Il y a également eu une baisse de 34% des cas confirmés en laboratoire, passant de 42 495 à 27 859.

Les changements peuvent refléter une réduction réelle ou être dus à une modification de l'offre de soins de santé, à un comportement de recherche de soins ou à des pratiques d’analyses des laboratoire, a révélé l'étude publiée dans BMJ, Impact of the COVID-19 pandemic on gastrointestinal infection trends in England, February-July 2020. L’article est disponible en intégralité.

Maintenir l'élan
Les actions de santé publique visant à ralentir la propagation de la COVID-19, telles que l'amélioration de l'hygiène des mains, ont joué un rôle clé, mais plusieurs autres facteurs ont également eu un impact sur les données, ont dit les chercheurs. Les mesures de contrôle comprenaient une meilleure hygiène des mains, une réduction des contacts sociaux, une distanciation sociale, un nettoyage environnemental accru et la fermeture des locaux.

Ils ont ajouté que si ce niveau d'hygiène était maintenu une fois la pandémie terminée, il pourrait y avoir une réduction permanente des infections gastro-intestinales. Les preuves suggèrent que les pathogènes bactériens, qui sont plus souvent d'origine alimentaire et moins influencés par l'hygiène et la distanciation sociale, ont été moins touchés.

Les chercheurs ont utilisé les données de sept systèmes de surveillance anglais coordonnés par la UK Health Security Agency (UKHSA), anciennement Public Health England, et les données de Google Trend, de janvier à août 2020.

Les signalements de norovirus ont le plus chuté tandis que Salmonella et Cryptosporidium ont également diminué. La proportion de patients confirmés en laboratoire avec Giardia, E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) et Listeria pendant la période d'épidémie de la COVID est restée comparable, tandis que les rapports à propos de Campylobacter ont augmenté.

Salmonella a probablement été réduit par les directives du gouvernement sur les voyages à l'étranger non essentiels. Campylobacter a été moins impacté que d'autres pathogènes, bien que les explications possibles des réductions initiales incluent les fermetures d'entreprises alimentaires et l'amélioration de l'hygiène limitant le risque de contamination croisée, selon les chercheurs.

Les rapports sur les épidémies dans les magasins d'alimentation ont également diminué avant le confinement et sont restés faibles jusqu'à la réouverture des pubs et des restaurants pour les clients allant au restaurant.

De nombreux facteurs à l'origine de l'évolution des données
Au cours de la phase pré-épidémique de la COVID, des semaines 1 à 4, les épidémies gastro-intestinales signalées étaient comparables aux chiffres historiques. À partir de la semaine 7, appelée phase précoce de l'épidémie, il y a eu une diminution de 22% des épidémies par rapport à la moyenne sur 5 ans de 651 à 510. Cette tendance s'est poursuivie avec une réduction de 87% des épidémies gastro-intestinales pendant la phase de confinement tardif des semaines 19 à 22; sur une moyenne sur 5 ans, cela va de 350 à 46 foyers de cas.

Au cours de la période de réponse à la COVID-19, il y a eu une réduction significative des épidémies parasitaires de 32 à deux et des épidémies bactériennes de 97 à 51.

En termes de patients, une diminution des rapports est apparue à partir de la semaine 10, la phase de pré-confinement avec un minimum de 2 859 cas entre les semaines 13 et 18 dans la phase de confinement précoce représentant une diminution de 66% sur la moyenne sur 5 ans de 8 345.

Les cas confirmés en laboratoire ont commencé à augmenter à partir de la semaine 16, reflétant la tendance saisonnière historique de l'activité des pathogènes gastro-intestinaux, malgré des nombres restant nettement inférieurs à la moyenne.

Les données de Google Trends ont montré que la recherche de phrases clés, telles que «intoxication alimentaire», «gastro-entérite» et «microbe de maladie», ont toutes chuté entre les semaines 11 et 13, tandis que les mots-clés pour «lavage des mains» et «désinfection» ont considérablement augmenté entre les semaines 8 et 14.

Les chercheurs ont déclaré qu'il y avait eu un changement dans les tendances des infections pendant la pandémie de COVID-19.

«Les moteurs de ce changement seront probablement multifactoriels; alors que les changements dans les comportements de recherche de soins, la pression sur les services de diagnostic et la vérification du système de surveillance ont sans aucun doute joué un rôle, il y a probablement eu une véritable diminution de l'incidence de certains agents pathogènes résultant des mesures de contrôle et des restrictions mises en œuvre», selon le rapport de recherche.

Commentaire
C’est une étude intéressante et notons que nos amis britanniques ne se posent pas la question existententielle en France de savoir si c’est une gastro ou une intoxication alimentaire, sachant d’une intoxication alimentaire est une maladie gastro-intestinale.

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jeudi 24 mars 2022

Royaume-Uni: Information des consommateurs sur la substitution d'ingrédients dans certains produits alimentaires afin d'éviter une interruption de l'approvisionnement alimentaire

«La FSA et la FSS conseillent les consommateurs sur la substitution d'ingrédients dans certains produits alimentaires afin d'éviter une interruption de l'approvisionnement alimentaire», source communiqué de la Food Standards Agency (FSA)

Avis aux consommateurs que des produits alimentaires étiquetés comme contenant de l'huile de tournesol peuvent contenir de l'huile de colza raffinée en raison de l'impact du conflit en Ukraine sur la disponibilité des produits.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) informent aujourd'hui les consommateurs que certains produits alimentaires étiquetés comme contenant de l'huile de tournesol peuvent contenir de l'huile de colza raffinée. Cela se produit pour maintenir l'approvisionnement de certains produits alimentaires contenant des ingrédients qui sont devenus de plus en plus difficiles à trouver en raison du conflit en Ukraine.

La majorité de l'huile de tournesol du Royaume-Uni provient d'Ukraine et les entreprises alimentaires ici signalent que les approvisionnements en huile de tournesol sont susceptibles de s'épuiser dans quelques semaines, certaines entreprises connaissant déjà de graves difficultés.

Cela a conduit certains fabricants de produits alimentaires à remplacer d'urgence l'huile de tournesol par de l'huile de colza raffinée avant de pouvoir effectuer le changement sur l'étiquetage. Nous informons donc que les produits alimentaires étiquetés comme contenant de l'huile de tournesol peuvent avoir été produits à l'aide d'huile de colza raffinée et que les consommateurs doivent rechercher des informations supplémentaires fournies par les distributeurs et les fabricants pour rester informés.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a déclaré:
«La FSA et la FSS ont travaillé dur pour comprendre les pressions récentes sur notre chaîne d'approvisionnement alimentaire et les mesures provisoires nécessaires pour s'assurer que certains aliments - comme les chips, le poisson pané, les légumes surgelés et les frites - restent en vente ici.»

«Nous avons examiné le risque immédiat pour la sécurité des aliments de remplacer l'huile de tournesol par de l'huile de colza raffinée - en particulier pour les personnes souffrant d'allergies alimentaires - et il est très faible. Nous savons que les réactions allergiques à l'huile de colza sont très rares et, si elles se produisent, sont modérées.

«Conserver la confiance des consommateurs reste une priorité absolue pour les deux organisations et nous travaillons de toute urgence avec l'industrie alimentaire et d'autres partenaires pour garantir que les étiquettes sur les aliments où l'huile de tournesol a été remplacée par de l'huile de colza raffinée soient rendues exactes dès que possible.»

La FSA et la FSS travaillent au sein du gouvernement et de l'industrie alimentaire pour comprendre les défis et garantir que l'approvisionnement alimentaire est maintenu d'une manière sûre et dans l'intérêt des consommateurs.

Andrea Martinez-Inchausti, directeur adjoint de l'alimentation au British Retail Consortium, a déclaré:

«La guerre en Ukraine a perturbé l'approvisionnement en huile de tournesol du Royaume-Uni. Là où l'huile de tournesol existe en tant qu'ingrédient dans les produits, les distributeurs la remplaceront par d'autres huiles sûres, comme l'huile de colza. Les distributeurs cherchent à changer l’étiquetage des produits dès que possible. possible; lorsque l'huile de tournesol est un ingrédient clé, comme les chips, les distributeurs imprimeront des informations sur l'huile de substitution sur l’étiquetage existant. Les services clientèle des distributeurs répondront aux questions sur tous les produits de leur propre marque.»

La FSA et la FSS ont publié une évaluation rapide des risques liés au remplacement de l'huile de tournesol par de l'huile de colza raffinée dans le cadre de notre engagement à rendre publiques les données scientifiques et les preuves qui sous-tendent nos conseils et nos orientations.

Complément«Avec la guerre en Ukraine, les huiles sur le feu», source agir. (Extrait).

«C'est la première fois qu'on a un contexte aussi tendu. Tout s'est passé très vite et on n'a pas trouvé de produits de substitution à l'huile de tournesol ukrainienne», explique à l'AFP Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.

L'Ukraine assure 50% du commerce mondial d'huile de tournesol, qu'elle n'arrive presque plus à exporter en raison de la guerre.

Avec la Russie, ce sont plus de 78% des exportations mondiales. Au port de Saint-Nazaire (France), la tonne de tournesol est passée de 630 euros (près de 646 francs) la veille de l'invasion russe à plus de 1000 euros mardi.

La menace d'une pénurie et les cours élevés du pétrole ont dopé tous les oléagineux, qui sont utilisés comme agrocarburants, du soja au canola (colza OGM canadien). Sur le marché européen, le colza a franchi mercredi la barre des 1000 euros la tonne, soit une augmentation de près de 40% en un mois pour une livraison rapprochée.

L'huile de tournesol devrait rester pour un moment à un prix record, faute d'huile de remplacement dans les 12 à 18 prochains mois, résume Arlan Suderman, économiste chez StoneX, une plateforme de courtage.

Car la guerre est intervenue dans «un contexte déjà tendu», rappelle Paul Désert-Cazenave, analyste chez Grainbow (éditeur de logiciels destinés aux marchés agricoles): une récolte catastrophique de canola au Canada après la vague de chaleur estivale, des incertitudes sur l'offre d'huile de palme en Indonésie, premier exportateur mondial, et une mauvaise récolte attendue de soja en Amérique du Sud.

En France, premier producteur européen d'oléagineux, la filière appelle à augmenter les surfaces de tournesol, culture «peu gourmande en engrais» et «essentielle» pour l'alimentation animale.

Mise à jour du 9 avril 2022. On lira Les prix alimentaires mondiaux à un niveau jamais enregistré. Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés" en raison de la guerre en Ukraine, qui "provoque des chocs" dans les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
les prix des huiles de palme, de soja et de colza progressent aussi nettement, "sous l'effet d'une hausse de la demande mondiale à l'importation due à des ruptures d'approvisionnement en huile de tournesol". 

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Activisme écologique: la frustration des enfants gâtés, par Jean-Paul Pelras,

«Activisme écologique: la frustration des enfants gâtés», par Jean-Paul Pelras, article paru dans l’agri le 24 mars 2022.

L’activisme écologiste qui vient encore de frapper avec le déversement d’un train de céréales dans le Morbihan est révélateur d’un clivage qui puise ses racines dans la frustration. Un travail de sape que les syndicats agricoles, à l’exception de la Confédération paysanne, qualifient de terrorisme, avec le saccage des retenues d’eau dans le Lot et Garonne, les destructions de cultures dont sont coutumiers les faucheurs volontaires ou, plus globalement, la stigmatisation que les environnementalistes alimentent à l’égard du monde agricole.

Une stigmatisation qui fait son chemin et récolte une adhésion de plus en plus significative auprès de la population. Cette population à qui l’on montre des superficies cultivées par des «rentiers», des fermes immenses qu’ils ne pourront jamais se payer, des pulvérisateurs qui empoisonnent leurs enfants, des tracteurs qui n’en finissent plus, à perte de vue, d’épandre des engrais ou de labourer leurs champs. Et ce, alors que la plupart de ceux qui les observent doivent se contenter d’une tondeuse à gazon et d’un carré de jardin, le dimanche matin, dans leurs lotissements.

«La jalousie des petites différences» développée par Freud n’est pas étrangère à ces rivalités qui opposent ceux qui possèdent, qui ont investi ou qui ont hérité, à ceux qui doivent trimer toute une vie pour rembourser quelques mètres carrés après avoir pu enfin accéder à la propriété. La notion de capital est toujours sous-jacente et bien sûr souvent fantasmée depuis 1968 et le retour à la terre de ceux qui, bien souvent, n’y avaient jamais mis les pieds. Il fallait alors inventer une autre agriculture, revenir aux fondamentaux et rejeter en bloc le productivisme, le gaspillage, la pollution, l’usufruit, les limites, le servage…

La propriété, voilà le problème
Bové, qui délaissa la charrue pour la politique et troqua son pécule de berger contre celui de député européen, incarna, pipe au bec sur moustache de sapeur, l’image de ce paysan insoumis, pourfendeur d’une certaine malbouffe au pays de la gastronomie, intercesseur de ces idées que la société était prête à écouter pourvu qu’elle soit confortée, depuis son canapé, dans sa position d’insurgée. L’agriculteur plus que le paysan, car ce mot fait davantage rêver les gens, est donc devenu progressivement persona non grata là où, au lendemain de la guerre, chacun se pressait pour pouvoir acheter son sac de blé, son morceau de jambon ou sa caisse de pommes de terre.

Pire, il est devenu celui qui gêne sur la route, qui dérange quand il démarre le tracteur un peu trop tôt, qui gaspille l’eau, qui attire les mouches avec son troupeau. Il dérange moins, en revanche, quand il s’agit d’aller se servir à la nuit tombée dans le verger ou quand il faut aller faire pisser le chien dans le pré d’à côté. Ce qui ne pose d’ailleurs plus aucun problème là où les friches ont fini par remplacer les terres autrefois cultivées, là où l’on vient jeter le bidet cassé et la vieille machine à laver, les capotes et les seringues usagées. Combien de fois entendons-nous dans nos campagnes : “Ils font chier ces paysans à mettre des barbelés partout, à tout clôturer, à creuser des fossés pour nous empêcher de traverser leurs propriétés…”

La propriété, voilà le problème. Surtout quand il s’agit de celle des autres et que, progressivement, ceux qui ont idéalisé la campagne tentent de se l’accaparer. Soit en devenant majoritaire au sein des conseils municipaux, soit en monopolisant le débat par le biais des associations. Les saccages, les intimidations exercées par les mouvements activistes sont, à ce titre, indirectement cautionnés par les pouvoirs publics qui ont démissionné, souvent pour des raisons électoralistes, à l’heure où le vote paysan représente moins d’un électeur sur cent.

L’indignation suscitée par le déversement de ce train de céréales sera ainsi très vite relayée par le prochain reportage télévisé à charge contre les agriculteurs. Dans le Morbihan, à Caussade, à Sivens comme ailleurs, les enfants gâtés qui cassent pour des idées, sans se soucier du jour où ils viendront à manquer, ont avec eux, qu’on le veuille ou non, toutes celles et ceux qui, en ouvrant leurs fenêtres, ne supportent plus, depuis les villes ou dans la ruralité, ni la notion de rentabilité, ni celle de propriété.

Mise à jour du 26 mars 2022. On lira cet article de seppi sur son blog, Allons-nous connaître une vague d'écoterrorisme ?

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Royaume-Uni: des analyses après une épidémie retrouvent Salmonella dans du poulet pané congelé

Il n’y a pas que les pizzas surgélées qui poseraient un problème en raison d’une possible contamination par des pathogènes, des analyses après une épidémie trouvent la présence de Salmonella dans du poulet pané congelé; des centaines de personnes ont été malades. Source article de Joe Whitworth paru le 24 mars 2022 dans Food Safety News

Des chercheurs ont analysé des produits de poulet panés congelés en Angleterre à la suite d'une épidémie à Salmonella, trouvant plusieurs articles contaminés et des types de bactéries, selon un article récent.

Une épidémie à Salmonella Enteritidis impliquant plusieurs souches s'est produite en 2020 avec plus de 400 cas signalés au Royaume-Uni. Les agences de santé publique d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Écosse et d'Irlande du Nord ont enquêté sur l'incident causé par trois souches de Salmonella Enteritidis.

Les enfants de moins de 16 ans étaient principalement touchés, et les résultats d'une étude épidémiologique britannique ont fourni des preuves solides d'une association avec des produits de poulet crus panés et congelés , destinés à être consommés cuits. Près de 100 cas ont également été signalés au Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Pologne et Suède. Une personne sur cinq a été hospitalisée et une personne est décédée.

Initialement, Salmonella Infantis a été détectée dans un échantillon de poulet dans le congélateur d'un patient en Angleterre, mais plus tard, Salmonella Enteritidis a également été isolé.

Résultats de l'enquête sur les produits de poulet
L'épidémie a déclenché une enquête pour examiner la présence et les niveaux de Salmonella et E. coli dans les produits de volaille crus congelés reformulés en Angleterre en 2020.

Sur 483 échantillons de poulet analysés entre octobre et décembre 2020, dont deux provenant du domicile de patients, Salmonella a été retrouvé dans 42 d'entre eux. Selon l'étude publiée dans International Journal of Food Microbiology, six types de Salmonella ont été détectés dans les produits de six usines de production en Pologne, Irlande et Royaume-Uni.

Plus d'un quart des 30 échantillons provenant d'Irlande étaient positifs pour Salmonella. De même que près de 16% des 154 échantillons polonais et 6% des 159 échantillons britanniques. Salmonella a été détecté dans des produits de six des 10 principaux distributeurs.

La détection de Salmonella était associée à des niveaux élevés de E. coli générique. Salmonella Enteritidis a été détecté dans 17 échantillons, Salmonella Infantis dans 25, Salmonella Newport dans quatre et Salmonella Java, Livingstone et Senftenberg dans un chacun.

Salmonella Enteritidis était présent avec Salmonella Infantis dans cinq échantillons et avec Salmonella Livingstone dans un échantillon. Dans les échantillons co-contaminés, Salmonella Enteritidis était plus nombreux que les autres Salmonella de 2 à 100 fois.

Les scientifiques ont dit qu'il n'était pas clair comment les multiples contaminations se sont produites pour les produits de l'étude. Cela pourrait être le résultat d'une contamination inter ou intra-troupeau par différentes souches ou en raison de multiples événements de contamination provenant de sites au sein des usines, d'ingrédients, y compris la viande de volaille, ou pendant l'emballage et le transport avant ou après la production.

Le taux et les niveaux les plus élevés de Salmonella se trouvaient dans les produits de poulet panés hachés et reformés, de sorte que ceux-ci peuvent présenter un risque plus élevé que les autres types, ont déclaré les chercheurs. Cependant, la détection de Salmonella dans une gamme de produits a élargi la portée des articles à risque, car les données précédentes se concentraient sur les produits de poulet panés reformés.

Longue durée de conservation et problèmes de conditionnement
Des souches épidémiques de Salmonella Enteritidis ont été détectées dans six produits liés à deux usines de production en Pologne qui approvisionnaient des sites britanniques. Des produits contaminés ont été fabriqués au cours d'une période de six mois en 2020.

Salmonella Infantis était le type le plus fréquemment détecté dans les produits de poulet. Il était lié à deux cas actuel de maladie et à deux cas historique de maladie, mais les chercheurs ont dit qu'il était possible que davantage de personnes soient malades.

Un prélèvement d’un patient s'est avéré correspondre à l'une des souches de Salmonella Newport, tandis qu'aucune preuve d'infections associées aux isolats de Salmonella Java, Senftenberg ou Livingstone provenant de poulet n'a été détectée dans les ensembles de données sur les maladies au Royaume-Uni en 2020 et 2021.

Les durées de conservation restantes étaient de sept à 22 mois pour les échantillons où Salmonella a été détectée.

Les emballages en carton ou en plastique ne conservaient pas toujours tout le produit, avec des enrobages panés et des miettes ont été vus dans les congélateurs des distributeurs. Bien que les surfaces extérieures des produits de poulet individuels aient été moins contaminées que les portions intérieures, l'étude montre des risques de contamination croisée pour les consommateurs et les distributeurs, lors de l'achat, du transport à la maison et dans les cuisines.

«L'étude met en évidence la façon dont les résultats des analyses alimentaires peuvent améliorer notre compréhension des épidémies de salmonellose d'origine alimentaire impliquant plusieurs souches de Salmonella et fournit des informations pour soutenir la future évaluation quantitative des risques microbiens», ont dit les chercheurs.

«Les résultats soulignent également l'importance de reconnaître la co-contamination des aliments avec plusieurs types de Salmonella et ont fourni des informations essentielles pour détecter et comprendre les épidémies où plusieurs souches sont impliquées.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

Applications alimentaires des nanoparticules et leur toxicité: tendances et besoins actuels en matière de stratégies d'évaluation des risques

Voici un article paru dans Journal of Protection intitulé, «Nanoparticle Food Applications and Their Toxicity: Current Trends and Needs in Risk Assessment Strategies» (Applications alimentaires des nanoparticules et leur toxicité: tendances et besoins actuels en matière de stratégies d'évaluation des risques).

Résumé
La nanotechnologie est devenue l'un des domaines scientifiques les plus révolutionnaires de ces dernières décennies car elle exploite la réactivité accrue des matériaux à l'échelle atomique. La classification actuelle des nanoparticules (NPs) utilisées dans les aliments est esquissée en fonction de la production et des caractéristiques physico-chimiques. Cette revue vise à présenter de manière concise les NPs inorganiques et organiques les plus populaires et les plus largement utilisées dans les industries alimentaires. Considérant que la toxicité des NPs est souvent associée à la réactivité chimique, une série d'études de toxicité in vitro sont également résumées, intégrant des informations sur le type d'études de NPs et les spécifications rapportées, le type de cellules utilisées, les conditions d'exposition et les critères d'évaluation évalués. Le rôle important du système digestif dans l'absorption et la distribution des aliments nanoformulés dans le corps et comment cela affecte la cytotoxicité qui en résulte. Des exemples de la façon dont les NPs et leur accumulation dans différents organes sont présentés en relation avec la consommation d'aliments spécifiques. Enfin, le rôle de l'élaboration d'évaluations des risques pour la santé humaine afin de caractériser à la fois l'impact potentiel du danger et la probabilité ou le niveau d'exposition humaine est décrit. Des incertitudes existent autour des évaluations des risques et de l'exposition des NPs en raison des informations limitées sur plusieurs aspects, y compris la toxicité, le comportement et la bioaccumulation. Dans l'ensemble, cet examen présente les tendances actuelles et les besoins d'évaluations futures en matière d'évaluation de la toxicité afin d'assurer l'application sécuritaire des NPs dans l'industrie alimentaire.
Faits saillants
- L'utilisation et l'inclusion des NPs dans la production alimentaire sont en croissance.
- Les NPs de TiO2 sont largement utilisées par l'industrie alimentaire.
- Une caractérisation approfondie des dangers des NPs à l'aide de modèles in vitro plus avancés est nécessaire.
- Les interactions individuelles et multimélanges des NPs nécessitent des investigations supplémentaires sur les dangers.
- Des approches unifiées d'évaluation des risques sont nécessaires pour déterminer les risques pour la santé des Nps.

NB: Apparemment l’article ne semble pas savoir que le TiO2 est interdit au sein de l’UE. Par ailleurs, le Royaume-Uni n'est pas d'accord avec la position de l'UE sur le dioxyde de titane ...

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