«Utilisation de l'eau dans la production primaire végétale»,
source circulaire
de l’AFSCA du 01/08/2023 (9 pages).
Cette
circulaire propose des lignes directrices pour aider les agriculteurs
à respecter les règles d'hygiène en matière d'utilisation de
l'eau dans la production primaire végétale.
But
Le
règlement (CE) n°852/2004 (hygiène des denrées alimentaires) et
le règlement (CE) n°183/2005 (hygiène des aliments pour animaux)
imposent des exigences en matière d'utilisation de l'eau dans les
produits primaires. Dans les denrées alimentaires, il convient
d'utiliser de l'eau potable ou de l'eau propre si nécessaire pour
éviter la contamination. Dans les aliments pour animaux, il convient
d'utiliser de l'eau propre si nécessaire pour éviter une
contamination dangereuse. Cette circulaire propose des lignes
directrices pour aider les agriculteurs à respecter les règles
d'hygiène en matière d'utilisation de l'eau dans la production
primaire végétale.
Champ
d’application
La
présente circulaire s'applique à l'utilisation de l'eau durant la
culture et la récolte, ainsi que pendant la préparation, sur le
lieu de production, des produits végétaux destinés à
l'alimentation humaine et animale (par exemple, le lavage des
produits frais). L’eau utilisée pour abreuver les animaux ou dans
les aliments pour animaux ne relève pas du champ d’application de
la présente circulaire.
Analyse
des risques
L'évaluation
des risques dépend du type de culture, de la provenance de l'eau, de
la saison ou des risques. Les échantillons sont prélevés sur le
lieu d'utilisation, de préférence pendant les mois d'été ou par
temps chaud. Si l'évaluation des risques ou les analyses de l'eau
l'exigent, des mesures adéquates sont prises (remplacement ou
désinfection de l'eau utilisée, etc.) pour éviter la contamination
du produit. Les lignes directrices de la Commission européenne
utilisent le schéma suivant :
1.
Identifier les activités de l'exploitation pour lesquelles de l'eau
est utilisée ;
2.
Identifier les types d'eau que l'entreprise peut utiliser ;
3.
Évaluer si l'utilisation de l'eau peut entraîner une contamination
des légumes, des fruits ou des aliments pour animaux ;
4.
Avant toute utilisation, contrôler la qualité de la source d’eau
;
5.
Contrôler la qualité de l'eau pendant l'utilisation (pendant la
saison de croissance).
Les
agriculteurs peuvent s’aider de l'arbre décisionnel proposé dans
la circulaire pour déterminer le nombre d'analyses.
Lors
d'événements exceptionnels tels que sécheresse, inondations,
débordement du stockage de fumier, pollution temporaire ou
périodique, fortes pluies... des échantillons supplémentaires
doivent être analysés afin de garantir la sûreté de l'eau.
Une
annexe propose
des exemples de cultures destinées à être consommées par l'homme
crues et non transformées.
Sur
ce sujet de l’eau, on lira de l’Anses, «Réutiliser
les eaux non potables : quelles solutions possibles ? quels risques
sanitaires ?»
Face
à la raréfaction de la ressource en eau, les pratiques de
réutilisation d’eaux usées ou de pluie font l’objet d’un
intérêt croissant pour l’irrigation de cultures ou des espaces
verts, l’arrosage, le lavage des sols et des voitures ou encore
l’alimentation des chasses d’eau. Toutefois, ces eaux peuvent
contenir divers micro-organismes pathogènes et des substances
chimiques organiques et minérales parfois toxiques. Explications.
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