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dimanche 4 septembre 2022

Une question à 60 milliards de dollars : Pouvons-nous prévenir norovirus ?

Source CDC

Rétro. Le 26 avril 2016, le blog publiait l’article suivant, «Une question à 60 milliards de dollars : Pouvons-nous prévenir norovirus ?».

Comme la revue PROCESS Alimentaire censure mes articles parus de 2009 à 2017, dans ces conditions, le voici de nouveau. Cet article a été cité dans le blog, What’s Norovirus Costing The World?

«Norovirus coute très cher. Un fardeau économique mondial de 60 milliards de dollars», source Outbreak News Today.

Norovirus. Ce vilain petit microbe le plus souvent associé aux épidémies dans des navires de croisière est assez coûteux, en termes médicaux, économiques et sociétaux.

Norovirus tue 200 000 personnes dans le monde chaque année, tandis que Bartsch et al estiment le fardeau économique mondial annuel de norovirus à plus de 60 milliards de dollars, dont 4,2 milliards de dollars en coûts directs pour les systèmes de santé et 56,1 milliards de dollars en coûts sociétaux.

Bruce Y. Lee, professeur de santé internationale à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health a écrit dans les PLoS collections : «60 milliards de dollars. C'est ce que norovirus coûte à notre monde chaque année sur la base de l'étude du modèle de simulation informatique publiée dans PLOS ONE. C'est 15 milliards de dollars de plus que les indemnités d'assurance pour l'ouragan Katrina, 40 milliards de dollars de plus que les coûts estimés des attentats terroristes du 11 septembre et 20 milliards de dollars de plus que le tremblement de terre de 2011 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.»

«Cela représente plus de soixante avions Airbus A380, l'un des plus gros avions de passagers au monde. C'est assez pour acheter l'équipe de baseball des Cubs de Chicago, l'équipe de hockey sur glace des Maple Leafs de Toronto, l'équipe de football de l'AC Milan ET l'équipe de basket-ball des Los Angeles Lakers, et aussi peut-être cinquante autres équipes sportives. Cela représente également plus de 10,7 milliards de pouds de bonbons gélifiés à la pomme. Rappelez-vous que c'est chaque année. Donc, sur trois ans, cela représente plus de 32 000 milliards de pounds de ces bonbons. Avons-nous déjà retenu votre attention ?

Les coûts - sociétaux et économiques - sont stupéfiants et invitent au développement d'un vaccin indispensable.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 10 août 2022

Campylobacter en tête du classement de la charge des pathogènes au Danemark

«Campylobacter en tête du classement de la charge des pathogènes au Danemark», source article de Joe Whitworth paru le 10 août 2022 dans Food Safety News.

Campylobacter, Salmonella et norovirus ont causé le fardeau de morbidité le plus élevé au Danemark en 2019, selon une étude.

Les chercheurs ont classé sept agents pathogènes d'origine alimentaire en fonction de leur impact sanitaire et économique sur la société danoise en 2019. Les travaux ont porté sur Campylobacter, Salmonella, E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes, norovirus et le virus de l'hépatite A.

L'équipe a examiné l'incidence, la mortalité, les années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) et le fardeau économique en termes de coûts de santé directs et indirects.

Ces sept agents pathogènes représentaient 268 372 cas d’infection, 98 décès et 3 121 DALYs. Ils ont entraîné une dépense de 434 millions d'euros en un an dans le pays, qui compte 5,8 millions d'habitants, selon l'étude publiée dans la revue Foodborne Pathogens and Disease.

Le virus de l’hépatite A en dernier
Six des sept maladies sont à déclaration obligatoire au Danemark, ce qui signifie que les cas confirmés en laboratoire doivent être signalés au Statens Serum Institute. Le système de notification des norovirus ne capture que les cas liés à une éclosion, qui ne représentent qu’une petite fraction du total, de sorte que les chercheurs ont utilisé d'autres méthodes.

Les résultats montrent qu'il peut y avoir des différences dans le classement des agents pathogènes d'origine alimentaire, selon les mesures utilisées. L'ordre de la charge de morbidité était affecté selon que tous les cas étaient inclus ou seulement ceux estimés être d'origine alimentaire.

Les infections à Campylobacter, Salmonella et norovirus ont causé le plus de DALYs. Norovirus a causé le plus grand nombre de cas et Campylobacter le plus de décès. Le virus de l'hépatite A avait le fardeau le plus faible.

En 2019, Campylobacter aurait causé près de 59 000 cas et 41 décès prématurés tandis que le norovirus était à l'origine de 185 000 cas et 27 décès. La listériose a un faible niveau de sous-déclaration et des coûts relativement élevés par cas.

Coût des cas de maladie
Campylobacter, norovirus et STEC avaient les coûts les plus importants. Les coûts de santé totaux les plus élevés ont été estimés pour norovirus à 185 millions d'euros, Campylobacter à 124 millions d'euros, suivis des STEC à 46 millions d'euros et Listeria monocytogenes à 43 millions d'euros. Les coûts liés à Salmonella ont été estimés à 30 millions d'euros, 5 millions d'euros pour Yersinia et 1 million d'euros pour le virus de l’hépatite A.

L'agent pathogène entraînant les coûts de santé directs les plus élevés était les STEC avec 7,8 millions d'euros. Cela était dû à la gravité moyenne plus élevée et au besoin de traitement médical associé aux infections graves. Les coûts des cas compliqués hospitalisés étaient plus de 100 fois plus élevés que ceux des cas bénins. Vient ensuite Campylobacter à 1,8 million d'euros.

Les coûts associés aux cas d'hospitalisation compliqués liés à Campylobacter, Salmonella et Yersinia enterocolitica étaient environ 10 fois plus élevés que pour les infections bénignes.

Il y avait une tendance claire liée à l'âge pour tous les agents pathogènes. Le coût moyen par cas enregistré pour les personnes de plus de 65 ans était sensiblement plus élevé que dans les groupes plus jeunes, principalement en raison d'une mortalité relativement élevée aux âges plus avancés.

Il y avait également une part croissante de cas plus graves avec un risque d'hospitalisation plus élevé et un absentéisme au travail plus long avec l'âge. La répartition par âge des STEC était différente en raison d'une part apparemment plus élevée de cas compliqués ou mortels dans la catégorie des 5 à 14 ans.

Les chercheurs ont dit qu'une combinaison d'estimations de la charge de morbidité et du coût de la maladie était utile pour orienter les décisions politiques, les mesures préventives et pour établir des priorités en matière de sécurité des aliments au niveau national.

Commentaire
En France, l’étude de référence dat de janvier 2018, Estimation de la morbidité et de la mortalité liées aux infections d'origine alimentaire en France métropolitaine, 2008-2013, mais il n’y a jamais eu, à ma connaissance, d’étude publiée sur les coûts des maladies d’origine alimentaire, puisque c’est l’assurance maladie qui paye ...

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jeudi 21 juillet 2022

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

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dimanche 12 juin 2022

Le Royaume-Uni met en place un réseau pour résoudre les problèmes de sécurité des aliments

«Le Royaume-Uni met en place un réseau pour résoudre les problèmes de sécurité des aliments», source Food Safety News.

Un réseau de la sécurité des aliments a été créé au Royaume-Uni pour tenter de réduire le fardeau des intoxications alimentaires.

La Food Standards Agency (FSA) et le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) ont investi 1,87 million d’euros dans la plateforme, qui sera hébergée par le Quadram Institute.

Les estimations britanniques montrent qu'il y a 2,4 millions de cas de maladies d'origine alimentaire par an avec un coût annuel de 10,54 milliards d’euros, dont 7,02 milliards d’euros de causes inconnues.

Campylobacter et Salmonella ont le plus grand impact économique, mais Listeria a le taux de mortalité le plus élevé.

Le UK Food Safety Research Network mettra en relation l'industrie, les décideurs politiques en matière d'aliments et de santé et les universités sur des priorités de recherche communes pour protéger le Royaume-Uni des risques d'origine alimentaire. Il coordonnera et financera le travail et la formation intersectoriels qui répondent aux défis actuels et émergents.

Matt Gilmour, chef de groupe et chef de réseau du Quadram Institute, a déclaré que la sécurité des aliments est menacée par des menaces persistantes et émergentes.

«Cette menace est illustrée par des microbes qui se propagent entre l'environnement, les animaux et les humains, les expositions d'origine alimentaire étant un moyen de transmission d'agents pathogènes et de nouveaux gènes de résistance aux antimicrobiens issus de l'agriculture», a-t-il dit.

«Le challenge consiste à adopter une approche intégrée et unifiée de ces problèmes, depuis l'agriculture et l'environnement jusqu'à la production alimentaire et la santé humaine, dans ce qu'on appelle une approche One Health. Pour ce faire, nous devons collaborer avec l'industrie alimentaire et d'autres industries associées pour partager la recherche et l'innovation et proposer des activités de formation.»

Aide à lutter contre les maladies d'origine alimentaire
Les membres du réseau identifieront les domaines de recherche qui auront des impacts significatifs sur la sécurité des aliments au Royaume-Uni et partageront les connaissances générées au sein du réseau avec les parties prenantes de la sécurité des aliments.

«Les maladies d'origine alimentaire sont une cause majeure de maladie dans la population britannique et imposent un fardeau important à la fois aux personnes infectées et à l'économie», a déclaré Robin May, conseiller scientifique en chef de la FSA.»

«Le réseau garantira que la FSA est bien placée pour relever les défis des maladies d'origine alimentaire en réunissant des experts du gouvernement, de l'industrie et du monde universitaire pour aborder les problèmes actuels et émergents de sécurité des aliments au Royaume-Uni.»

Melanie Welham, présidente exécutive du BBSRC, a dit que l'intoxication alimentaire avait un impact majeur sur la santé des personnes et sur l'économie.

«Le nouveau réseau britannique de recherche sur la sécurité des aliments présente une opportunité tangible et passionnante de collaborations entre un éventail d'experts afin d'améliorer notre compréhension des maladies d'origine alimentaire et d'identifier de nouvelles façons de prédire, de prévenir, de réagir et de récupérer efficacement de telles maladies dans le avenir.»

Commentaire
En France, on ne sait toujours pas quellle est la charge ou le fardeau des maladies infectieuses d'origine alimentaire ...

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mercredi 8 juin 2022

Royaume-Uni: Une étude de la Food Standards Agency montre une préoccupation croissante concernant le coût des aliments

On me dit souvent que l’Anses s’investit avec succès dans beaucoup de domaines, sans doute trop à mon humble avis. On me dit encore que l’Anses a même des sociologues (?) qui bien évidemment ne voient plus loin que leur bout de nez, comme tous les sociologues, et pourtant, quid du coût de l’achat des denrées alimetaires en raison de l’augmentation du coût de celles-ci ?

«Une étude de la Food Standards Agency montre une préoccupation croissante concernant le coût des aliments», source Food Standards Agency (FSA) du 8 juin 2022.

Une étude publiée par la Food Standards Agency montre que le coût des aliments est une future préoccupation majeure pour trois personnes sur quatre au Royaume-Uni.

Deux autres rapports, également publiés, montrent l'utilisation croissante des banques alimentaires et des fournisseurs d'aliments communautaires dans notre société, ainsi qu'un appel des banques alimentaires pour obtenir des conseils plus clairs et plus accessibles sur la manipulation sécuritaire des aliments.

L’étude révèle :
- Le coût des aliments est désormais une préoccupation future majeure pour trois consommateurs britanniques sur quatre (76%) (UK Public's Interests, Needs and Concerns Around Food project).

- Le nombre de personnes utilisant une banque alimentaire ou un organisme de bienfaisance alimentaire continue de croître, passant d'environ une personne sur dix en mars 2021 (9%), à près d'une personne sur six en mars 2022 (15%). Et plus d'un sur cinq (22%, en mars 2022) déclare avoir sauté un repas ou réduit la taille des repas parce qu'il n'avait pas assez d'argent pour acheter de la nourriture (Consumer Insights Tracker).

- Les bénévoles des banques alimentaires et d'autres fournisseurs d'aide alimentaire ont besoin de conseils et d'un soutien supplémentaires pour gérer les dons, y compris le stockage, la préparation et la distribution des aliments en toute sécurité sanitaire, tout en évitant le gaspillage alimentaire (Project on Community Food Providers).

Parallèlement à la publication de ces preuves, la FSA travaille avec les entreprises pour s'assurer que le don de leur aliments est aussi simple que possible et pour aider à la fois ceux qui travaillent dans les banques alimentaires et ceux qui les utilisent à suivre les meilleures pratiques pour stocker, préparer, et la cuisson des aliments.

La présidente de la FSA, la professeure Susan Jebb, a dit :
«Face aux pressions immédiates sur les personnes qui ont du mal à acheter des aliments, les banques alimentaires jouent un rôle vital dans nos communautés. Nous travaillons de toute urgence avec l'industrie et d'autres donateurs importants, ainsi qu'avec les organismes de bienfaisance des banques alimentaires, pour examiner ce que nous pouvons faire de plus ensemble pour garantir que des aliments sains à manger puissent être redistribués aux personnes qui peuvent bénéficier de ce soutien.

«Les banques alimentaires peuvent être une bouée de sauvetage fiable à court terme, mais les gouvernements et les services réglementaires doivent également examiner plus largement d'autres moyens de permettre aux personnes d'accéder de manière fiable à des aliments sûrs et sains à long terme.»

Les mesures prises par la FSA comprennent:
- Travailler avec des organisations caritatives d'aide alimentaire, notamment le réseau indépendant d'aide alimentaire et Fareshare, pour rassembler et adapter les ressources aux fournisseurs d'aliments communautaires, afin de les rendre aussi faciles à utiliser que possible.

- Nous voulons nous appuyer sur le solide travail déjà réalisé en partenariat avec WRAP pour nous assurer que le plus d’aliments excédentaires que possible soient redistribuée aux personnes, plutôt que d'être gaspillés.

- Travailler avec l'industrie, le gouvernement et les organisations caritatives pour examiner et améliorer le paysage réglementaire des banques alimentaires et des donateurs, en s'assurant que les règles et les directives sont aussi proportionnées et efficaces que possible, et en aidant à partager les meilleures pratiques.

Les trois projets d’étude et les travaux menés par la FSA pour résoudre le problème de l'insécurité alimentaire des ménages seront discutés lors de la prochaine réunion de son conseil d'administration, le 15 juin.

La FSA, en collaboration avec le Defra et le WRAP, a publié des conseils sur les meilleures pratiques en matière de redistribution des excédents alimentaires.

Marcus Gover, dirigeant de WRAP, a dit:
«WRAP est fier de sa relation de longue date avec la FSA et de notre travail collaboratif au sein du groupe de travail sur la redistribution de Courtauld Commitment.

«Nous soutenons les efforts de la FSA pour répondre aux préoccupations que beaucoup d'entre nous ont concernant le coût des aliments. Nous estimons que plus de 200 000 tonnes de surplus alimentaires pourraient encore être redistribuées chaque année. Ainsi, en travaillant ensemble, nous pouvons augmenter la redistribution de cette nourriture, ce qui réduira également l'impact environnemental de notre alimentation et contribuera à la réalisation d'un système alimentaire britannique prospère pour tous.

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jeudi 5 mai 2022

La crise économique dans le bio, c'est pour de vrai !

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»

Mise à jour du 22 mai 2022. On lira dans European Scientist, Bio, 30 vérités qui dérangent ! 

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jeudi 9 décembre 2021

Royaume-Uni: Prioriser les maladies infectieuses d'origine alimentaire avec l'analyse décisionnelle multicritères

«Norovirus cause le plus grand fardeau dans le classement des pathogènes au Royaume-Uni»source article de Joe Whitworth paru le 9 décembre 2021 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Norovirus représente le fardeau le plus lourd pour la société sur 13 pathogènes analysés au Royaume-Uni. Etude réalisée de juillet 2020 à septembre 2021, en utilisant une analyse décisionnelle multicritères.

La Food Standards Agency (FSA), publiée en novembre 2021, a classé les pathogènes d'origine alimentaire par ordre d'effet néfaste sur la société britannique. Il s'agissait de Campylobacter, Clostridium perfringens, E. coli O157, Listeria monocytogenes, Salmonella, Shigella, Cryptosporidium, Giardia, adénovirus, astrovirus, norovirus, rotavirus et sapovirus.

Les résultats du classement moyen montrent que norovirus, Listeria monocytogenes, Campylobacter, Salmonella et Clostridium perfringens ont un impact élevé.

E. coli O157, adénovirus, sapovirus et Giardia se sont tous classés au milieu de la fourchette tandis que les astrovirus, rotavirus, Cryptosporidium et Shigella se sont classés bas.

L'objectif était d'aider la FSA à hiérarchiser ses priorités, son financement et ses ressources pour les 13 pathogènes.

Les critères utilisés pour les évaluer comprenaient le nombre estimé de cas annuels, les préoccupations du public, le coût total annuel pour la société et les décès annuels estimés. La sélection et la pondération ont eu lieu au travers de discussions, d'enquêtes et d'ateliers sur plusieurs mois et ont inclus différentes équipes de la FSA.

Coût pour la société et les personnes concernées

Les chiffres du coût pour la société varient de 2,46 à 1,87 milliards d’euros, tandis que ceux du nombre de décès varient de 0 à 56. Par exemple, Listeria monocytogenes se classe au premier rang des décès en pourcentage du nombre total de cas et du coût total. par cas, mais est le dernier pour le nombre de cas.

Le coût total pour la société était le plus élevé, à 1,87 milliard de livres d’euros pour norovirus, suivi de 834 millions d’euros pour Campylobacter et de 248 millions d’euros pour Salmonella. C’était juste au-dessus de 117 millions d’euros pour Clostridium perfringens, 43 millions d’euros pour Listeria et 4,7 millions d’euros pour E. coli O157.

On dénombre près de 400 000 cas d’infections à norovirus par an avec 56 décès, près de 300 000 cas de Campylobacter avec 21 décès, près de 85 000 pour Clostridium perfringens avec 25 décès et 31 601 cas à Salmonella avec 33 décès. Les données ont également montré 468 cas d’infections à E. coli O157 avec un décès par an et 162 personnes infectées par Listeria monocytogenes avec 26 décès.

Le personnel de l'équipe de communication de la FSA a réaliser un sondage pour évaluer les 13 pathogènes en fonction de leur probabilité de susciter l'inquiétude du public. Norovirus, Listeria, E. coli O157 et Salmonella ont tous reçu une note élevée et Campylobacter a eu une note modérée.

Astrovirus, rotavirus et sapovirus sont principalement transmis par les aliments et l'eau et associés à la gastro-entérite chez les bébés et les jeunes enfants; l'infection peut survenir chez l'adulte mais est rarement associée à la maladie, sauf chez les personnes âgées ou immunodéprimées.

L'infection par l'adénovirus provoque une gamme de symptômes, principalement chez les bébés et les jeunes enfants. Les voies de transmission et la proportion de cas conduisant à une maladie gastro-intestinale ne sont pas bien comprises.

L’étude complète est ici, Prioritising Foodborne Disease with MultiCriteria Decision Analysis.

Estimations des maladies mises à jour

Pendant ce temps, un autre projet de recherche a commencé à mettre à jour les estimations du fardeau sociétal et des causes des maladies intestinales infectieuses (MII) au Royaume-Uni.

La troisième étude sur les maladies intestinales infectieuses, menée par l'Université de Newcastle, a commencé en octobre et se poursuivra jusqu'en octobre 2025. La recherche évaluera le fardeau global des MII et découvrira ses principales causes. Il examinera également le nombre de cas susceptibles d'être causés par des maladies d'origine alimentaire.

La MII est causée par une gamme de micro-organismes, y compris des bactéries, des virus et des parasites, et la transmission peut se produire par diverses voies. Les deux études précédentes ont été réalisées en 1993-1996 et 2007-2009.

Les deux ont indiqué que le nombre de cas de MII au Royaume-Uni est considérablement sous-déclaré et souvent non attribué à un pathogène, avec une sous-déclaration due à des facteurs tels que l'individu ne cherchant pas de soins médicaux et les échantillons ne sont pas prélevés au point de contact avec le principal les fournisseurs de soins de santé.

Des études qui permettent à la FSA d'examiner si les interventions fonctionnent, de cibler de nouveaux domaines de préoccupation et de comprendre les principaux risques pour les consommateurs. Les travaux antérieurs serviront de référence pour surveiller l'évolution des risques.

Rappelons qu’en France, il n’existe pas de données sur le coût des maladies infectieuses d’origine alimentaire. Par ailleurs, il existe une étude de Santé publique de France, publiée en janvier 2018, Estimation de la morbidité et de la mortalité liées aux infections d'origine alimentaire en France métropolitaine, 2008-2013.


Aux lecteurs du blog
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mardi 8 juin 2021

Des chercheurs évaluent l'utilisation du séquençage du génome entier pour les agents pathogènes d'origine alimentaire

«Des chercheurs évaluent l'utilisation du séquençage du génome entier pour les agents pathogènes d'origine alimentaire», source Food Safety News.

Le séquençage du génome entier (WGS pour whole genome sequencing) fournit un niveau d'informations supplémentaires qui compense largement les coûts supplémentaires s'il est utilisé efficacement, selon une étude récente.

Les chercheurs ont évalué les coûts et les avantages du WGS de routine à travers des études de cas dans huit laboratoires en Europe et aux Amériques, dont cinq qui travaillent avec des agents pathogènes d'origine alimentaire. Tous les laboratoires ont signalé des avantages liés à l'utilisation du WGS pour l'identification et la surveillance des agents pathogènes.

Les travaux se sont concentrés sur le dossier d'investissement pour la mise en œuvre du WGS par rapport aux méthodes conventionnelles, sur la base des coûts et des avantages à différentes périodes entre avril 2016 et avril 2019. Pour les cinq laboratoires qui surveillent les agents pathogènes d'origine alimentaire, la période de référence était généralement d'un an.

Ces institutions, Istituto Zooprofilattico Sperimentale della Lombardia e dell'Emilia-Romagna (IZSLER, Italie), Administración Nacional de Laboratorios e Institutos de Salud (INEI-ANLIS, Argentine), Maryland Department of Health (MDH), Public Health Agency of Canada ( PHAC) et Public Health England (PHE), utilisent le WGS pour la caractérisation des isolats bactériens dans la surveillance des agents pathogènes, principalement Salmonella, Listeria, E. coli et Shigella.

Au cours de la période de 12 mois, IZSLER a effectué 175 échantillons de surveillance de routine, INEI-ANLIS en a effectué 320, MDH en a effectué 1 767, le PHAC en a effectué 8 630 et PHE en a effectué 15 791, selon l'étude publiée dans la revue Eurosurveillance.

Coûts plus élevés versus plus d'informations

Les coûts pris en compte comprenaient l'équipement, les consommables, le personnel et d'autres dépenses directement encourues par les institutions. Le coût de l'équipement pour le flux de travail du WGS au cours de l'année d'achat variait de 75 000 euros à 3,2 millions d'euros pour plusieurs séquenceurs et une infrastructure bioinformatique personnalisée.

L'évaluation économique a comparé les coûts d'utilisation du WGS au traitement du même nombre d'échantillons avec les meilleures méthodes conventionnelles d'identification et de caractérisation des agents pathogènes.

Les coûts globaux par échantillon du WGS dépassaient le prix des méthodes conventionnelles pour tous les laboratoires analysés. L'utilisation du WGS était entre 1,2 et 4,3 fois plus chère. Le coût moyen pour les cinq laboratoires de référence qui ont utilisé le WGS pour la surveillance de routine des agents pathogènes d'origine alimentaire était de 209 euros par échantillon.

Les laboratoires d'origine alimentaire s'appuyaient souvent sur des équipements moins coûteux pour les méthodes conventionnelles que les autres sites et avaient une plus grande différence entre les coûts d'équipement pour le WGS et pour les méthodes conventionnelles.

IZLER a signalé que l'introduction du WGS avait changé la façon dont les responsables de la sécurité sanitaire des aliments effectuent des prélèvements, en passant de l'examen des produits aux prélèvements de l’environnement.

Pour les agents pathogènes d'origine alimentaire, l'analyse du WGS a fourni des informations sur la façon dont les souches bactériennes se diversifient au fil du temps, permettant d'identifier les souches comme étant liées alors qu'elles auraient été considérées comme non liées selon les méthodes précédentes, selon PHE.

Impact de la détection des épidémies

Les laboratoires qui ont utilisé le WGS dans la surveillance de routine des agents pathogènes d'origine alimentaire ont déclaré qu'il y avait une simplification des flux de travail et un nombre réduit d'étapes pratiques pour l'analyse. Le délai d'exécution habituel était de 5 à 10 jours pour l'analyse du WGS. Le délai d'analyse complète d'un agent pathogène d'origine alimentaire à l'aide de méthodes conventionnelles était généralement de 4 à 15 jours, selon l'agent pathogène et l'analyse requise.

Le WGS a affecté le nombre et la taille des clusters détectés et peut réduire les cas de maladie, si les systèmes de santé publique sont équipés et financés de manière adéquate pour prendre des mesures efficaces. Les clusters identifiés avec des méthodes conventionnelles ont été confirmés ou divisés à l'aide de données de séquence, et un plus grand nombre de foyers plus petits a été trouvé.

PHAC a signalé que le nombre d'éclosions à Listeria détectées avait diminué au cours de la première année de mise en œuvre du WGS, car la PGFE avait détecté celles qui n'existaient pas et avait conduit à une utilisation inefficace des ressources enquêtant sur des éclosions inexistantes.

Le WGS a permis à PHAC d'identifier 17 éclosions distinctes d'infections à Salmonella Enteritidis associées à des produits de poulet panés crus et surgelés, qui n'avaient pas été détectées par les méthodes conventionnelles.

Pour les cinq laboratoires qui effectuent la surveillance de Salmonella, les chercheurs ont calculé le nombre et la proportion de cas signalés de salmonellose qui devraient être évités pour utiliser le WGS à coût neutre. Le nombre annuel d'équilibre sur les coûts variait d'un dans la zone de compétence de l'INEI-ANLIS en Argentine à 82 dans la zone du PHAC au Canada.

L'analyse du seuil de rentabilité indique que pour la surveillance de Salmonella, seul un pourcentage modeste des cas de salmonellose signalés devrait être évité chaque année grâce à l'utilisation du WGS pour rendre l'adoption de la technologie neutre du point de vue de la santé publique, selon les chercheurs.

L’étude a eu lieu dans le cadre du projet COMPARE EU financé par Horizon 2020 qui a commencé en 2014 et s'est terminé en 2019.

dimanche 25 avril 2021

Le coût des maladies d'origine alimentaire aux États-Unis revient à 17,6 milliards de dollars par an (en dollars de 2018)

«Le coût économique des principales maladies d'origine alimentaire a augmenté de 2 milliards de dollars de 2013 à 2018», source Economic Research Service (ERS) de l'USDA.

Les maladies d'origine alimentaire causées par différents agents pathogènes (bactéries, virus et parasites) entraînent divers effets sur la santé, allant de quelques jours de diarrhée à des issues plus graves telles que l'insuffisance rénale, les troubles cognitifs et même la mort. Depuis le milieu des années 90, l'Economic Research Service (ERS) de l'USDA a estimé le coût économique des 15 principales maladies d'origine alimentaire.

Les coûts économiques de ces effets sur la santé fournissent une mesure commune pour comparer les effets de divers agents pathogènes, un moyen d'agréger les impacts entre les maladies et un moyen de comparer les coûts de ces maladies avec les coûts de leur prévention. Les agences gouvernementales et les industries privées se fondent sur des estimations de coûts pour les maladies d'origine alimentaire lorsqu'ils établissent des priorités, élaborent des politiques et élaborent des initiatives de gestion. Ils utilisent également les estimations de l'ERS pour aider le public à comprendre l'importance de la prévention des maladies d'origine alimentaire.

L'ERS a estimé pour la dernière fois le coût total des principales maladies d'origine alimentaire aux États-Unis à 15,5 milliards de dollars en dollars de 2013. Si l'inflation globale aux États-Unis a été faible ces dernières années, l'inflation dans le secteur de la santé n'a pas été faible. l'ERS a récemment publié des estimations de coûts révisées pour ces maladies, montrant à elles seules que l'inflation et la croissance des revenus ont augmenté le coût économique de ces agents pathogènes de 2 milliards de dollars, à 17,6 milliards de dollars en dollars de 2018, en maintenant le nombre de cas constant.

L'inflation des coûts d'hospitalisation a entraîné une augmentation des coûts des soins médicaux

Pour déterminer le coût économique des maladies d'origine alimentaire, l'ERS a examiné les coûts des soins médicaux, la valeur de la perte de revenus et une mesure monétaire du décès liée au montant que les personnes sont prêtes à payer pour réduire le risque de décéder d'une maladie d'origine alimentaire (voir ci-dessous). L'ERS a utilisé les taux d'incidence des maladies d'origine alimentaire du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) de 2011 - les données les plus récentes de l'agence - pour élaborer les estimations des coûts économiques.

De 2013 à 2018, l'inflation pour l'ensemble de l'économie américaine était de 7,8%. Au cours de cette période, la croissance des revenus, mesurée en termes de produit intérieur brut (PIB) réel par habitant, a été de 8,8%. Dans le même temps, les coûts des hôpitaux hospitaliers ont augmenté de 25%, les coûts des hôpitaux ambulatoires ont augmenté de 22,5% et les coûts des médicaments sur ordonnance et des fournitures médicales ont augmenté de 19,3%.

Le coût des services hospitaliers pour patients hospitalisés représentait 74% de l'inflation des coûts des soins médicaux pour les maladies d'origine alimentaire entre 2013 et 2018, selon les chercheurs de l'ERS. Le coût des soins médicaux dans leur ensemble ne représentait que 21 pour cent de l'inflation du coût total des maladies d'origine alimentaire.

Le coût de la prévention des décès compte le plus dans l'inflation des coûts des maladies d'origine alimentaire
Les 15 agents pathogènes d'origine alimentaire dans les estimations du coût de la maladie de l'ERS représentaient plus de 95% des cas, des hospitalisations et des décès dus à des maladies d'origine alimentaire pour lesquels le CDC peut déterminer une cause pathogène spécifique. Le CDC a estimé que les 15 principaux agents pathogènes d'origine alimentaire causaient environ 8,9 millions de cas de maladie et 54 000 hospitalisations chaque année. L'ERS a estimé que ces agents pathogènes et leurs problèmes de santé chroniques entraînaient près de 1 480 décès chaque année. Cette estimation des décès reflète le nombre estimé par le CDC de décès dus à des maladies aiguës plus l'estimation de l'ERS des décès dus à des problèmes de santé chroniques dus à ces maladies aiguës.

Les économistes mesurent généralement le coût de la prévention de décès en termes de volonté des personnes de payer pour réduire le risque de décès, une mesure de la demande de réduction du risque de mortalité. Sur la base d'une méta-analyse d'études antérieures, l'ERS a estimé le coût de chaque vie sauvée aux États-Unis à 8,7 millions de dollars en dollars de 2013, qui est passée à 9,7 millions de dollars en dollars de 2018 après ajustement de l'inflation et de la croissance des revenus. Sur la base de l'estimation de l'ERS de 1 480 décès en 2018, la valeur totale de la prévention des décès dus aux principaux agents pathogènes d'origine alimentaire était de 14,4 milliards de dollars en dollars de 2018, soit une augmentation de 12% par rapport à 12,8 milliards de dollars en 2013.

Cette augmentation de 1,6 milliard de dollars représentait 76% de l'inflation des 2 milliards de dollars du coût total de ces maladies d'origine alimentaire entre 2013 et 2018. Ainsi, même si le risque de mortalité par maladie d'origine alimentaire était relativement faible et que l'augmentation de la valeur de la prévention des décès était inférieure à l'inflation des coûts des soins de santé, le coût élevé que les personnes accordent à la réduction des décès en a fait la composante la plus importante des coûts de ces 15 maladies d'origine alimentaire.

La proportion des coûts totaux des 15 principales maladies d'origine alimentaire dues aux soins médicaux a augmenté de 1 point de pourcentage, passant de 13% à 14%, tandis que le pourcentage des coûts attribués à la prévention des décès a chuté de près de 1 point de pourcentage, passant de 82,6% à 81,9%.

La majeure partie du coût économique des maladies d'origine alimentaire a été causée par une poignée d'agents pathogènes
Le nombre de cas de maladie et leur état de santé variaient selon les différentes bactéries, virus et parasites qui causent des maladies d'origine alimentaire. Les chercheurs de l'ERS ont constaté que cela a conduit à une variation significative dans la modification des coûts de 15 maladies d'origine alimentaire de 2013 à 2018, allant d'un changement de 270 095 dollars pour Cyclospora à une évolution de 475 579 129 dollars pour Salmonella.

Cinq des agents pathogènes représentaient environ 90% du coût total de ces agents pathogènes d'origine alimentaire (15,7 milliards de dollars en dollars de 2018). Trois agents pathogènes,
Salmonella, Toxoplasma et Listeria, étaient responsables de plus de 60% du coût économique total des principales maladies d'origine alimentaire en dollars de 2018.
Remarque. Il n'existe pas, à ma connaissance, d'estimation des coûts des maladies infectieuses d'origine alimentaire en France. Un jour, peut-être ...