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jeudi 9 novembre 2023

Croatie : A propos du retrait de boissons Coca-Cola

Pourrait-il y avoir quelque chose de grave avec Coca-Cola en Croatie ?

Selon Reuters, Coca Cola HBC a annoncé mercredi qu'elle retirait temporairement de la vente en Croatie des lots de deux boissons gazeuses pendant que les autorités de ce pays enquêtent sur des cas de maladies soupçonnés d'être causés par ces boissons.

Auparavant, l'inspection nationale croate avait ordonné à la branche locale de Coca Cola HBC, qui distribue les produits Coca-Cola, de retirer un lot de Coca-Cola Original Taste 500 ml.

La société a annoncé dans un communiqué qu'elle retirait également un lot limité de Romerquelle Emotion Blueberry Pomegranate 330 ml. Elle a ajouté que son analyse interne n'avait révélé aucune irrégularité dans aucun des deux produits, mais qu'elle retirait les lots jusqu'à la fin de l’ enquête officielle.

Mise à jour du 11 novembre 2023

On lira l'article de Food Safety NewsLa Croatie enquête sur des cas d'empoisonnement et un lien avec Coca-Cola.

jeudi 29 septembre 2022

Journée européenne sur le gaspillage alimentaire ou Journée européenne de l'oxyde d'éthylène ?

D'un côté, les pertes et gaspillages alimentaires et de l'autre tous les rappels/retraits dus à l'oxyde d'éthylène ...
Le tweet plein d’humour de Joe Whitworth est là pour illustrer cette journe internationale du gaspillage alimentaire.

Le 29 septembre 2022 est la troisième année internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture.

On pourra lire si on le souhaite, mais rien ne presse, les propos d’une commissaire européenne, «Stratégie de la ferme à la table : déclaration de la commissaire Stella Kyriakides à l'occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages alimentaires».

On pourra aussi lire du ministère de l’Agriculture, «Lutte contre le gaspillage alimentaire : les lois françaises».

Mais cette journée européenne du gaspillage alimentaire 2022 restera avec le dernier trimestre 2020, l’année 2021 et presque un semestre de 2022, la journée européenne de l’oxyde d’éthylène …

Eh oui, grâce à la Commission européenne, dans ce feuilleton qui a commencé le 9 septembre 2020, un peu plus d’une dizaine de millier de produits alimentaires ont été jetés, alors qu’on aurait pû et dû procéder différemment, comprenne qui pourra ?

Précisément, le décompte en France n’a débuté que le 20 octobre 2020. Ainsi, le blog a pointé, selon la DGCCRF, 17 936 rappels (références et lots) au 22 avril 2022.

Mais je vous rassure ou pas le feuilleton de l'UE sur l'oxyde d’éthylène n’est pas prêt de s’arrêter, une nouvelle saison est programmée pour septembre, car «L'UE va durcir la réglementation sur l'oxyde d'éthylène pour les additifs alimentaires».

Enfin, ce feuilleton oxyde d'éthylène restera dans les annales pour le silence incompréhensible de l'ensemble de nos autorités santaires, Anses inclus. C'est dire du pouvoir de nuisance de la Commission européenne ...

vendredi 14 août 2020

Opération J. Denormandie à propos d'un retrait et rappel de produits alimentaires ...


Décidément le ministre de l’agriculture et de l'alimentation est partout, betteraves, sécheresse, etc., car c’est son service de presse qu’il faut contacter pour plus d’information sur ce rappel en plein milieu du mois d’août, 14 août 2020, avec ce « retrait et rappel de denrées alimentaires susceptibles d’être préjudiciables à santé » …
Le Ministère de l’agriculture et de l'alimentation procède au retrait et au rappel de tous les produits, principalement des viandes de bœuf, des volailles et des poissons fumés, fabriqués sans l’agrément sanitaire exigé, sous le nom commercial «DJEN FOODS». En effet, une inspection réalisée par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Seine-et-Marne a mis en évidence que la production et la mise sur le marché de ces produits n'étaient pas réalisées dans des conditions répondant aux prescriptions relatives à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires.
Considérant ces manquements graves, susceptibles de rendre les denrées préjudiciables à la santé des consommateurs, les services du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ordonnent ce jour le retrait de la vente et le rappel de tous les produits commercialisés par l'établissement «DJEN FOODS» ou portant une étiquette «DJEN FOODS» : viandes et poissons, frais ou fumés, ou autres plats cuisinés, en vrac ou mis sous-vide, conservés à température ambiante, réfrigérés ou congelés, etc... et cela quelle que soit la date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité minimale (DDM) indiquée sur ces denrées.
Ces produits sont commercialisés principalement en Île de France, probablement au sein d’établissements spécialisés dans la commercialisation de préparations « exotiques ». Ils sont identifiables par les étiquettes apposées indiquant : « fabriqué en France par DJEN-FOODS ».
Le préfet de Seine-et-Marne a ordonné le 13 août l’arrêt de toute production de cet établissement jusqu’à nouvel ordre. Les services de la Direction générale de l’alimentation poursuivent leurs enquêtes notamment sur la traçabilité des produits.
Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui détiennent les produits concernés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés en vue de leur destruction.
On lira aussi le communiqué de la préfecture de Seine et Marne du 14 août 2020, dont voici un extrait,

Quelques questions simples mériteraient des réponses : depuis combien de temps cela dure-t-il, comment en est-on arrivé là et quelle est la date de la dernière inspection ?

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

vendredi 12 juin 2020

Suisse: A propos d'un curieux rappel de préparation pour nourrissons pour cause de présence de Cronobacter sakazakii, mais où le mot rappel n'est pas prononcé


Les entreprises alimentaires n'aiment pas les rappels, eh oui, qui peut apprécier d'être contrôlés par des autorités sanitaires pour se rendre compte que le ou les produits contrôlés par vos soins doivent être rappelés …

Une contamination microbiologique par des bactéries Cronobacter sakazakii a été constatée dans les préparations de céréales pour nourrissons Bimbosan « Bio-Hosana » et « Bio-2 » en sachet recharge. Un danger pour la santé ne pouvant être exclu, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande de ne pas consommer les produits concernés.

Ce qu'il y a de merveilleux dans ce communiqué des autorités sanitaires suisses, c'est que le mot retrait ou rappel n'est pas mentionné, on vous « recommande de ne pas consommer les produits concernés. »

Le mot rappel doit être un gros mot en Suisse …

L'autre intérêt de ce 'rappel' est la réaction de l'entreprise datée du 9 juin 2020 mais qui dans la réalité est un peut plus tardive, le 11 juin 2020, afin de préparer un communiquer rédigé par une agence de com, jugez plutôt …
Des analyses ont révélé la présence de Cronobacter sakazakii dans certains aliments de complément. La Cronobacter sakazakii est une bactérie spécifique pouvant présenter dans de très rares cas un danger pour la santé des nouveau-nés (jusqu’à 2 mois) et des bébés prématurés.

Ce sont les infections à Cronobacter sakazakii, qui, fort heureusement, sont rares ... pas le danger Cronobacter sakazakii.
Cette bactérie n’est donc pas autorisée en particulier dans les laits initiaux. Pour tous les autres produits destinés aux enfants plus âgés, il n'existe pas de critère de sécurité spécifique pour Cronobacter sakazakii.

Tout est soft dans cette communication, « Cette bactérie n’est donc pas autorisée dans les laits initiaux » alors qu'elle l'est pour « tous les autres produits destinés aux enfants plus âgés », car « il n'existe pas de critère de sécurité spécifique pour Cronobacter sakazakii. »
L’OSAV (Office fédéral pour la sécurité alimentaire et les affaires vétérinaires) estime désormais qu'il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu’un risque pour la santé ne puisse être exclu et a averti le public en conséquence.

Le public est informé mais toujours pas de 'rappel' … décidément le mot du mal à sortir …
1. Une contamination microbiologique par des bactéries Cronobacter sakazakii a été constatée dans les deux lots de produits Bimbosan Bio-Hosana et BioAvoine-Épeautre. Seuls les produits suivants sont concernés:
Bio-Hosana, Lot L19432 S1Date de durabilité minimale: 19/07/2021Bio-2 (Avoine-Épeautre), Lot L27057200201Date de durabilité minimale: 13/10/2021
2. Même si le risque sanitaire est considéré comme minime, Bimbosan estime la qualité et la sécurité alimentaire comme des priorités absolues. Bimbosan a donc immédiatement retiré du marché les produits concernés et recommande de ne pas les consommer.
3. Si vous avez encore l’un de ces produits chez vous, rapportez-le à votre point de vente. Votre produit sera remboursé ou échangé gratuitement.

On remet une dernière couche sur le fait que « Même si le risque sanitaire est considéré comme minime », on vous demande d'apprécier l'effort consenti par cette entreprise …

Et au final, on apprend que l'entreprise « a donc immédiatement retiré du marché les produits concernés et recommande de ne pas les consommer. »

Avait-elle le choix ? Bien sûr que non !
Remarques
Les produits Bimbosan ont quitté notre entreprise en parfait état selon le statut juridique et les connaissances scientifiques actuels. Bimbosan s'engage à tout mettre en œuvre pour assurer à tout moment un haut niveau de sécurité des produits. L’OSAV réévalue le risque de détection de Cronobacter sakazakii dans les aliments complémentaires. Bien sûr, nous allons tenir compte toute nouvelle découverte fondée sur la sécurité dans notre production.

Avec ces remarques, on atteint de sommets dans la com à propos des risques …

Pour l'entreprise alimentaire, « les produits Bimbosan ont quitté notre entreprise en parfait état selon le statut juridique et les connaissances scientifiques actuels. »

Les connaissances actuelles sont déjà assez anciennes sur Cronobacter sakazakii et l'entreprise fait mine de les découvrir, vraiment étonnant ...

Bien entendu, ce que rapporte l'entreprise n'est pas exact puisqu'une deux phrases plus loin apprend que « Bien sûr, nous allons tenir compte toute nouvelle découverte fondée sur la sécurité dans notre production. »

Soit l'entreprise alimentaire vient de découvrir l'existence de Cronobacter sakazakkii, et il serait intéressant de voir ce qu'en dit son plan HACCP, soit l'entreprise se moque des autorités sanitaires et de l'OSAV en particulier, car le produit était soit disant en parfait état …

Dernier point, ce type de produit peut être vendu sur des plate-formes en lignes, qui ne connaissent pas les frontières de la Suisse, attention donc ... car personne ne mentionne cet aspect des choses ...

lundi 15 avril 2019

Sanction pour tout non-respect par les distributeurs des retraits et rappels des denrées alimentaires et des aliments pour animaux autres que ceux d’origine animale



Ce décret devrait changer la donne car toucher au portefeuille des distributeurs est la SEULE façon de les faire un tant soi peu évoluer ...
  • Publics concernés : exploitants du secteur alimentaire et du secteur de l’alimentation animale ; services de l’Etat.
  • Objet : sanctions pénales ; retrait et rappel des denrées alimentaires et des aliments pour animaux autres que ceux d’origine animale.
  • Notice : le décret crée une contravention de cinquième classe en cas de non-respect, par les distributeurs, des mesures de retrait et de rappel des denrées alimentaires et des aliments pour animaux autres que ceux d’origine animale. Il crée également une contravention de cinquième classe en cas de non-respect par les opérateurs de l’obligation de déclaration dématérialisée sur un site internet dédié des produits faisant l’objet d’un rappel.
Ce qui signifie que deux contraventions sont au programme :
  • contravention pour les exploitants du secteur alimentaire et du secteur de l’alimentation animale qui ne respecteraient pas les mesures de retrait et de rappel de ces produits.
  • contravention en cas de non-respect de l’obligation de déclaration dématérialisée sur un site internet dédié en ligne des produits faisant l’objet d’un rappel. 
Il est inséré dans le code de la consommation un article R. 452-3-1 ainsi rédigé :
Art. R. 452-3-1.
Le fait pour un exploitant du secteur alimentaire ou du secteur de l’alimentation animale, responsable d’activités de commerce de détail ou de distribution, au sens du paragraphe 2 des articles 19 et 20 du règlement (CE) no 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires, de méconnaître l’une de ses obligations au titre d’une procédure de retrait ou de rappel, prévue par ces mêmes articles, d’un produit ou d’une denrée alimentaire, autre qu’un produit d’origine animale ou une denrée en contenant, ou d’un aliment pour animaux autre que ceux d’origine animale ou contenant des produits d’origine animale, est puni de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Contravention de classe 5. Une contravention de 5ème classe est définie par une amende maximale allant jusqu'à 1500 euros et 3000 euros  en cas de récidive.

A noter « L’amende est encourue autant de fois qu’il y a de produits concernés par le rappel. »