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samedi 16 avril 2022

C'est l'histoire anonyme de la fermeture de deux restaurants à Limoges pour cause d'hygiène

Bruno Longhi de LC Hygiène m’a aimablement informé, «Deux restaurants de Limoges fermés pour des raisons d'hygiène», selon le journal Le Populaire du Centre.

Des déjections de rats à proximité de la nourriture et des manquements aux règles d'hygiène ont entraîné la fermeture de deux restaurants.

Deux arrêtés de fermeture administrative ont été signifiés à deux restaurants de Limoges, après un contrôle sanitaire très défavorable, mardi 12 avril.

Deux enquêtrices du service communal d'hygiène et de sécurité de la mairie, accompagnées de policiers nationaux, ont procédé à un contrôle inopiné des deux restaurants, dont les noms n'ont pas été dévoilés.

Les contrôleurs ont constaté la présence de déjections de rongeurs à proximité de la nourriture, de températures d'aliments incompatibles avec le respect de la chaîne du froid, et d'aliments avariés. Des infractions aux règles d'hygiène ont aussi été relevées.

Une enquête a été ouverte. La réouverture de ces deux restaurants ne pourra être possible qu’après un avis favorable des services d'hygiène et de sécurité et un arrêté du maire.

Selon ce site, c'est la Police Nationale assistée des Services Communaux d'Hygiène et de Santé qui aurait réalisé une série de contrôles et la photo de l'article est issue de la page Facebook de la Police Nationale de la Haute-Vienne.

Voilà ce que l'on sait. Sans mauvaise langue aucune, il faut se rappeler qu’au niveau national, les inspections en restauration commerciale sont assez rares, ces deux restaurants n'ont pas eu de chance, deux restaurants, un vrai coup de poker ! 

Selon cet article de mars 2020 d’un site spécialisé, «Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Renseignement pris sur le site Alim’confiance, ces deux restaurants de Limoges ne sont pas cités.

Que constate-t-on dans ces inspections ? Le délai entre l’inspection et la fermeture a été été très rapide, plus rapide que pour la fermeture de l'usine Buitoni Nestlé dans le Nord. Ce qui signifie que ces établissement étaient probablement déjà dans la ligne de mire. Y a-t-il eu des plaintes, le court article ne le dit pas.

Comme d’habitude, ces inspections sont frappées du secret-défense, les noms des restaurants sont inconnus, impossible aussi de connaître le contenu de l’inspection, hélas, il n’existe pas en France de texte de loi sur le droit d’accès à l’information.
Tout ira donc beaucoup après les élections ?

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 21 février 2022

Etats-Unis: De la relation entre le taux de TIAC dans les restaurants et les notes d'inspection en sécurité des aliments. Quid en france ?

En 2016, les auteurs du bilan des toxi-infection alimentaires collectives de France publié par Santé publique de France notaient en conclusion,

Depuis avril 2017, les consommateurs ont accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) sur le site www.alim-confiance.gouv.fr. Cette mesure a été prévue par la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du 13 octobre 2014. L’impact de cette mesure incitative à l'amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir.

Depuis, plus rien, aucun autre bilan n'a fait état de cette remarque, les années passent, et on ne voit rien venir, un jour peut-être ...

Pourtant, un article aux Etats-Unis qui examine précidément les «Taux d'éclosions d'origine alimentaire associés au classement et à l'affichage des inspections dans les restaurants: évaluation à l'aide des données nationales de surveillance des toxi-infections alimentaires», source Journal of Protection.

Résumé
Une enquête nationale menée précédemment sur les programmes d'inspection des restaurants a associé la pratique consistant à divulguer les résultats d'inspection aux consommateurs au point de vente (POS ou point of service) du restaurant avec moins de toxi-infections alimentaires collectives. Nous avons utilisé les données du système national de surveillance des épidémies d'origine alimentaire (FDOSS pour Foodborne Disease Outbreak Surveillance System) pour évaluer la reproductibilité des résultats de l'enquête. Les programmes qui ont participé à l'enquête représentaient environ 23% des éclosions de maladies d'origine alimentaire dans un seul État (le Minnesota) dans les restaurants signalées au FDOSS entre 2016 et 2018. Les organismes qui ont divulgué les résultats des inspections au point de vente ont signalé moins d'éclosions (moyenne = 0,29 éclosions pour 1 000 établissements) que ceux qui divulguaient leurs résultats en ligne (0,7) ou pas du tout (1,0). Le fait d'avoir une méthode de notes ou de scores pour les inspections était associé à moins d'éclosions signalées que de ne pas avoir de méthode de notes. Les agences qui utilisaient des notes alphabétiques avaient le plus faible nombre d'éclosions pour 1 000 établissements. Il y avait une association positive (coefficient de corrélation, r = 0,54) entre le nombre moyen de plaintes de maladies d'origine alimentaire pour 1 000 établissements, selon l'enquête, et le nombre moyen d'éclosions de restaurants signalées au FDOSS (R2 = 0,29). Cette association était plus forte pour des tqxi-infections alimentaires dues à des toxines bactériennes (R2 = 0,35) que pour les épidémies à norovirus (R2 = 0,10) ou à Salmonella (R2 = 0,01). Les résultats de notre étude transversale sont cohérents avec les observations précédentes qui liaient la pratique consistant à afficher les notes ou les scores des résultats d'inspection au point de vente avec une réduction de la fréquence des maladies d'origine alimentaire et des toxi-infections alimentaires associées aux restaurants. Le soutien aux programmes de surveillance des maladies d'origine alimentaire et aux activités de réglementation des aliments dans les agences de santé locales est fondamental pour les systèmes de sécurité des aliments coordonnés aux niveaux étatique et fédéral.

Comme vous l’avez vu, ça marche, alors qu’attend-on en France d’autant qu’en 2020, les foyers de toxi-infections alimentaires collectives dans la restauration commerciale n’ont que peu baissé …

Certes il y a eu -43% de toxi-infections alimentaires collectives par rapport à 2019, mais la part des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux est passée que de 40,8% à 36,5%. A suivre ...

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 17 février 2022

France: l'inspection en restauration commerciale existe, je l'ai rencontrée

Bruno Longhi sur twitter a eu la bonne idée de signaler sur le site L’Hôtellerie Restauration, un article intilulé «Hygiène: Dans les coulisses d’une inspection». 

Bien qu’elle soit une denrée rare en France, en dehors de la pandémie de la COVID, l’inspection constitue un élément incontournable de la sécurité des aliments pour la restauration commerciale et collective. Si elle est devenue rare, c’est notamment en raison de la baisse très significative des inspections en France, les chiffres sont connus !

Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.

En Belgique, on fait appel à des organismes de certification agréés par l’AFSCA qui peuvent certifier un système d’autocontrôle et délivrer un smiley. Pratique pour pallier le manque d’inspection …

En France, en 2021, selon Datasoft de la DGAL, il ya eu 32 853 inspections dont 9 529 dans la restauration commerciale, une misère ...

Au niveau des toxi-infection alimentaires collectives de France, un bilan de 2016 notait en conclusion,
Depuis avril 2017, les consommateurs ont accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) sur le site www.alim-confiance.gouv.fr. Cette mesure a été prévue par la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du 13 octobre 2014. L’impact de cette mesure incitative à l'amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir.

Cette mention a disparu des bilans suivants, étonnant, non?

Autre aspect à signaler, en relation avec la pandémie de la COVID, il y a eu en 2020, -43% de toxi-infections alimentaires collectives par rapport à 2019. Cela étant, la part des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux a diminué en passant de 40,8% à 36,5%.

Une inspection minutieuse
De nombreux points sont ensuite contrôlés, suivant une grille d’évaluation inspirée du Vade-mecum sectoriel remise directe.

L’affichage de l’origine de la viande bovine (en attendant que l’affichage des autres viandes ne devienne aussi obligatoire, à partir du 1er mars 2022).

La liste des fournisseurs, pour être sûre qu’ils soient agréés ou aient une dérogation à l’agrément. Le problème s’est présenté dans cet établissement car la gérante a acheté du fromage à la coupe dans une grande surface. Dans ce cas de figure, le magasin doit avoir une dérogation à l’agrément pour pouvoir vendre au détail à des professionnels. Seule la viande hachée fraîche en est exclue car c’est un produit trop fragile.

Les vestiaires, en vérifiant la présence de sanitaires et de lave-mains en bon état de marche et propres. La gérante a expliqué comment étaient lavées les tenues.

La zone de réception. Dans cet établissement, la gérante ne fait pas de contrôle de température lors de la réception des produits frais car elle fait «confiance aux fournisseurs». Malgré cette relation de confiance, la température des matières premières fraîches ou surgelées doit être contrôlée et les DLC (dates limites de consommation) vérifiées. La gérante devra investir dans un thermomètre à sonde.

La zone de stockage: les produits sont bien rangés et la pièce propre. Les œufs sont à température ambiante mais cela ne pose pas de problème s’il n’y a pas de variation de température. Dans le congélateur, une partie est réservée aux matières premières pour la crêperie et l’autre à la consommation personnelle car la gérante vit sur place. Cela n’est pas gênant si les parties sont bien différenciées. On remarque que les produits d’entretien ne sont pas stockés dans un local fermé, mais ils sont malgré tout bien séparés des produits alimentaires.

La réutilisation des boîtes à usage unique. Pour éviter la migration dans les aliments de nanoparticules de plastique, les contenants à usage unique (pots de crème fraîche, bacs de glace…) ne doivent pas être réutilisés pour la conservation de denrées alimentaires. C’est bien le cas ici. Cette migration de particules plastiques peut également concerner le film alimentaire: l’étiquette précise dans quelle échelle de température il peut être utilisé. Sur le film utilisé ici, il est écrit par exemple qu’il ne doit pas être en contact avec des aliments gras.

Commentaire: Il ne faut pas écrire sur un film alimentaire.

Températures des réfrigérateurs et congélateurs: dans cet établissement, les deux réfrigérateurs et les deux congélateurs disposent d’un affichage digital de la température, ainsi que d’un thermomètre de contrôle à l’intérieur. Il n’y a pas de relevé écrit de température mais, dans le cadre de l’instruction technique DGAL/SDSSA/2018-924 concernant la flexibilité, seules les non-conformités et les mesures correctives doivent être notées.

Cette crêperie respecte bien la marche en avant, même si les locaux sont petits. Ils sont fonctionnels et bien aménagés. Il y a un réfrigérateur pour les matières premières et un second pour les produits finis. Tout est protégé et daté. Les réfrigérateurs et les joints des portes sont propres et en bon état.

La traçabilité des produits est un point important. L’inspectrice demande les étiquettes du jambon cru, du saindoux et du chorizo. Elles sont à conserver jusqu’à l’utilisation complète du produit.

La liste des allergènes est bien présente dans cet établissement mais est incomplète: les sulfites souvent présents dans la moutarde ou le vinaigre, et donc dans les vinaigrettes servies avec les salades, n’apparaissent pas dans la liste. Les allergènes présents dans les glaces ne sont pas détaillés. La gérante contactera le fournisseur pour obtenir cette liste.

Commentaire. La liste des allegènes est incomplète, c’est donc une non-conformité importante.

La plonge est propre et bien conçue. Il y a une lampe anti-insectes dans ce local mais elle n’est pas allumée en hiver. Même si aucun nuisible n’est visible, il est préférable de la laisser fonctionner toute l’année, sans oublier de changer la lampe qui perd de son efficacité au fil du temps.

La formation du personnel: la gérante a suivi une formation en hygiène en 2000 mais elle se tient régulièrement informée des changements dans la règlementation, par la chambre des métiers. Une mise à jour pourrait cependant être intéressante.

Commentaire. Avoir fait une formation en 2000, c‘est bien, mais à mettre à jour ses connaissances, c’est mieux. Ainsi en Belgique, l’AFSCA propose des formations gratuites et des formations par e-learning.

Aucune analyse microbiologique n’est réalisée dans cet établissement dans le cadre des auto-contrôles, mais étant donné qu’il n’y a pas de préparation à risque et que toutes les garnitures et les galettes sont réalisées juste avant le service ou conservées peu de temps, cela n’est pas nécessaire.

Pour conclure l’inspection, Madame Guillome explique les modalités d’Alim’confiance. Pour cet établissement, propre et bien aménagé, ce sera ‘très satisfaisant’ car même s’il y a quelques détails à rectifier, ils ne présentent aucun danger sanitaire pour la clientèle.

Commentaire. «Très satisfaisant» signifie selon Alim’confiance, «Etablissements ne présentant pas de non-conformité, ou présentant uniquement des non-conformités mineures.» Etant donné qu’il y a une non-conformité grave sur la liste incomplète des allergènes, le niveau «satisfaisant» aurait été préférable. Il s’agit des «Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques.»

Pas de hiérarchie dans les notes ou scores en hygiène chez nos amis belges avec le système de smiley. Il s’agit d’«un autocollant, qui atteste que l'entreprise active dans la chaîne alimentaire qui le détient a mis en place un système d’autocontrôle crédible et dont le système d’autocontrôle a été validé et certifié.»

Au Royaume-Uni, une note ou un score de 5 est le haut de l’échelle, cela signifie que les normes d'hygiène sont très bonnes et entièrement conformes à la loi. Par ailleurs, chose inconnue en France, au Royaume-Uni, avec la note de l’entreprise, vous avez accès à un condensé de l’inspection.

NB: Tous les liens sont de mon fait -aa.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 10 février 2022

Angleterre: Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire

«Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 10 février 2022 dans Food Safety News.

Presque tous les répondants à un sondage pensent que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leurs notes en hygiène alimentaire, selon un récent rapport récent.

Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS), géré par la Food Standards Agency (FSA) et les autorités locales, fournit des informations sur les règles d'hygiène dans les entreprises lors d'une inspection.

Les points de vente sont notés de 0 à 5. Un 5 indique que les normes d'hygiène sont très bonnes et un 0 signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire. En Angleterre, les entreprises sont invitées à afficher leur note du FHRS, mais au Pays de Galles et en Irlande du Nord, c'est une obligation légale. L'Écosse a un système différent.

Le sondage a été menée entre novembre 2020 et janvier 2021. Au total, 5 900 adultes de 3 955 ménages d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord y ont participé.

Au total, 87% des personnes interrogées ont déclaré avoir entendu parler du système d'évaluation en hygiène alimentaire, mais seulement la moitié d'entre elles ont déclaré en savoir beaucoup ou un peu à ce sujet.

Parmi celles qui en avaient entendu parler, 95% pensaient que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher la note ou le score en hygiène alimentaire dans leurs locaux. Le même nombre pense que les entreprises fournissant un service de restauration en ligne devraient afficher leur note ou score de manière à ce qu'elle soit clairement visible par les clients avant qu'ils ne commandent.

Les répondants âgés de 35 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins une certaine connaissance du FHRS que les répondants les plus jeunes ou les plus âgés. Les personnes responsables de la cuisine étaient plus susceptibles de déclarer des connaissances que celles qui ne cuisinaient pas.

Influence sur le comportement
La moitié des répondants avaient vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise au cours des 12 derniers mois, soit sur place, soit en ligne. Les habitants du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont fait cela plus que ceux d'Angleterre.

Les répondants plus jeunes étaient plus susceptibles d'avoir vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise que les adultes plus âgés, tout comme les étudiants à temps plein, par rapport aux personnes appartenant à d'autres groupes professionnels.

La plupart des personnes ont déclaré qu'elles continueraient à manger dans un restaurant ou à acheter des plats à emporter si elles voyaient un autocollant de l’évaluation de l'hygiène alimentaire avec un score de 4 (bon) ou 3 (généralement satisfaisant). Plus de quatre sur 10 considéreraient une note de 4 comme la note la plus basse acceptable et 43% l’ont dit pour la note de 3.

Quatre-vingt pour cent ne mangeraient pas dans un restaurant ou achèteraient des plats à emporter avec une note de 2 (amélioration nécessaire). Cela va jusqu'à 94 et 95% pour les sites avec un score de 1 (amélioration majeure nécessaire) ou 0.

Au total, 61% des répondants seraient moins susceptibles de manger dans une entreprise qui n'aurait pas l'autocollant d'évaluation en hygiène alimentaire à l'entrée. Au cours des 12 derniers mois, 16% ont déclaré qu'ils avaient décidé de ne pas utiliser un point de vente parce qu'il n'affichait pas son score en hygiène.

Les principales préoccupations des consommateurs des entreprises qui n'affichaient pas leur note étaient que l'entreprise avait une mauvaise note en hygiène alimentaire et essayait de la cacher ou qu'elle avait de mauvaises notes en hygiène. D'autres inquiétudes concernaient la question de savoir si le site avait été inspecté par les autorités et un risque plus élevé d'intoxication alimentaire.

Perceptions du public
Pendant ce temps, une autre enquête a analysé les comportements et les attitudes des consommateurs, y compris la confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Les données proviennent de diverses enquêtes commandées par la FSA, via Ipsos MORI, d'avril 2020 à novembre 2021.

On s'inquiète de plus en plus de la qualité des aliments produits au Royaume-Uni. En novembre 2021, 35% des personnes ont déclaré se sentir concernées, contre 26% en décembre 2020. Un tiers s'inquiète également de la sécurité des aliments fabriqués au Royaume-Uni.

Environ la moitié des personnes interrogées étaient préoccupées par la qualité et la sécurité des aliments importés de l'extérieur du Royaume-Uni.

Quatre participants sur cinq sont convaincus que la chaîne d'approvisionnement au Royaume-Uni garantit que les aliments peuvent être consommés sans danger.

Les trois quarts des personnes interrogées sont convaincues que la FSA prend les mesures appropriées si un risque lié à l'alimentation est identifié et qu'elle peut être invoquée pour protéger le public contre de tels risques. Dans l'ensemble, 61% ont déclaré faire confiance à la FSA pour faire son travail et seulement 5% ne faisaient pas confiance à l'agence.

Environ une personne sur cinq a déclaré réduire la taille de ses repas ou sauter des repas parce qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter de la nourriture. En novembre 2021, 11% ont déclaré avoir recours aux banques alimentaires.

Commentaire. En France, on n'en est pas au stade de savoir si un macaron est obligatoire ou pas, ce serait le très faible nombre mensuel d'inspections des restaurants qui serait en cause, selon Alim'confiance Open Data Soft, qui est respectivement en 2021, de 1 237, 1 221, 1 059 et 885 en septembre, octobre, novembre et décembre 2021, une misère ...

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vendredi 4 février 2022

Mon programme pour l'élection présidentielle

L’idéologie, c’est ce qui pense à notre place
Jean-François Revel

Refusez tous ceux qui vous vendront des lendemains qui chantent et qui ne sont que des idéologues, en particuler tous ceux qui croient que l'Europe ,et non la France, sera la réponse ...

Quel programme pour l’élection présidentielle ?

C'est bien entendu très sélectif, c'est vu au travers d'un prisme et de mes marottes, je ne suis pas candidat, j’en suis uniquement au stade ou j’émets des suggestions, que vous pouvez lire sans être obligés de les accepter ...

Sécurité des aliments
Créer une agence exclusivement dédiée à la sécurité des aliments chargée à la fois de l’évaluation des risques et des contrôles. Suppression de la direction générale de l’alimentation.

Site internet unique dédié à la sécurité des aliments comprenant la publication et la communication obligatoire de façon très régulière et transparente des contrôles, des inspections, des alertes alimentaires, des intoxications alimentaires, de la surveillance des maladies infectieuses d’origine alimentaire, des fermetures de commerces et de restaurants, bref de tout ce qui peut permettre au consommateur d’avoir confiance dans le système mis en place par nos autorités.

Augmenter le nombre d’inspections et de contrôles en hygiène et sécurité des aliments à une à deux par an toutes les entreprises alimentaires, la restauration commerciale et collective, selon le niveau de risque. Rendre homogène toutes les inspections issues du ministère de l’Agriculture, de la DGCCRF et des villes. Revenir aux effectifs de 2012.

Augmentation très sensible des amendes en cas de non-conformité grave et de récidive afin de dissuader les contrevenants.

Rendre obligatoire sur la porte de l’entreprise le macaron de la note en hygiène, selon le dispositif Alim’confiance, qui ne comprendra plus que trois catégories, satisfaisant, à améliorer et à corriger de manière urgente. L’objectif est d’aller clairement vers la note ‘satisfaisant’. Rendre public le résumé en une page de l’inspection sur Alim’confiance.

Rendre gratuite les formations pour les professionnels des métiers de bouche et des commerces alimentaires.

Lancer un grand programme de connaissances et de recherche sur les principaux pathogènes alimentaires. Faire de la microbiologie une composante essentielle de la connaissance du vivant et redonner les moyens d’une véritable politique scientifique en France. Investir dans la microbiologie est rentable !

Rendre réel, sous peine d’amendes, l’affichage des rappels des produits alimentaires dans les rayons concernés des supermarchés. Citer les supermarchés ne jouant pas le jeu.

Aumenter le personnel du ministère de la santé chargé de la sécurité des aliments afin de faciliter les investigations en cas d’intoxication alimentaire et obligation de communiquer rapidemment et régulièrement des résultats.

Agriculture
Permettre aux agriculteurs et aux éleveurs d’exercer leur métier librement. Faire confiance aux agriculteurs face aux idéologues.

Mettre l’agriculture au centre de notre souveraineté alimentaire.

Mettre la science au centre des enjeux de l’agriculture: (ré)autorisation du glyphosate, autorisation des OGMs et permettre l’édition du génome dans l’agriculture.

Maintien et développement du parc nucléaire en France. Réouverture de Fessenheim.

Refuser le ‘New Green deal’ de la Commission européenne.

Divers
Suppression du ministère de l’écologie et transfert des services vers le ministère de l’industrie.
Arrêt du programme éolien et démantèlement des éloliennes existantes.

Mise à jour du 7 février 2022. J'ajoute à mon programme un redevance forfaitaire de contribution à l'inspection sanitaire, sauf pour les buvettes, peitits cafés et magasin en milieu rural.

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dimanche 23 janvier 2022

Danemark: Une entreprise alimentaire sur quatre a une non-conformité lors du transport réfrigéré des aliments. Les notes sous forme de smileys évoluent

«Le contrôle danois constate des non-conformités dans le transport alimentaire», source Food Safety News.

Les autorités danoises ont découvert qu'un quart des entreprises ne respectaient pas les règles lors de la collecte ou de la livraison d’aliments.

Une campagne de contrôle de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) de mai à septembre 2021 a examiné le transport de denrées alimentaires au niveau de la vente au détail. Il ne couvrait pas la livraison occasionnelle d’aliments commandés dans des supermarchés ou des restaurants. Le rapport complet en danois est ici.

Les agents ont effectué 385 inspections pour analyser les conditions d'hygiène et de température pour le transport des aliments. Les marchandises réfrigérées doivent être déplacées à une température maximale de 5°C.

Si les aliments ne sont pas stockés et transportés correctement, il y a un risque que la chaîne du froid soit rompue et qu'ils soient contaminés. De nombreuses entreprises enregistrées ramassent elles-mêmes les aliments et livrent les produits finis dans leurs propres véhicules de transport, qui sont souvent des voitures ordinaires utilisées pour transporter d'autres choses également. Un temps de transport plus long, en particulier pendant les mois chauds d'été, est un autre problème.

Une entreprise sur quatre a reçu une amende ou un avertissement de l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise. Certaines entreprises ont exprimé un manque de sensibilisation aux exigences de température applicables pendant le transport.

La majorité des inspections ont eu lieu dans des entreprises qui ramassent elles-mêmes des marchandises sur un marché de gros. Dans ce groupe, une entreprise sur trois a reçu un avertissement ou une amende pour avoir enfreint l'exigence selon laquelle les aliments réfrigérés doivent être transportés à une température inférieure à 5°C. Deux sanctions ot été liées au risque de contamination alimentaire.

Au cours de la campagne, il y a eu des retours selon lesquels les entreprises commençaient à utiliser des boîtes isothermes lors de la collecte de marchandises réfrigérées sur les marchés de gros.

Cependant, seuls quelques avertissements ont été imposés aux entreprises manipulant des aliments pour personnes âgées, la majorité respectant les règles.

En raison des résultats, l'administration vétérinaire et alimentaire danoise doit fournir des conseils, une fiche d'information sur les règles et demander aux organisations de l'industrie d'aider à créer une plus grande sensibilisation aux meilleures pratiques de transport alimentaire.
Nouveau classement en haut versus ancien classement en bas
Mise à jour des smileys
Pendant ce temps, l'administration vétérinaire et alimentaire danoise a simplifié le système vieux de 20 ans utilisé pour aider les consommateurs à comprendre si un établissement est bien en conformité ou non lors des contrôles officiels.

Le système de notation par smileys est passé de quatre à trois niveaux et comprend désormais un visage souriant heureux, un visage impassible et un visage triste. Le «léger» sourire a été abandonné.

Le changement a été motivé par des enquêtes montrant que les consommateurs avaient du mal à comprendre les notes et avaient du mal à évaluer dans quelle mesure un point de vente alimentaire se conformait aux règles.

À partir d'avril, les entreprises doivent également se connecter aux derniers rapports d'inspection sur findsmiley.dk de toutes les plateformes numériques où elles vendent des aliments, y compris sur des sites tels que Just Eat.

En France, il y a Alim'confiance avec quatre mentions (notes ou scores) relatives à chaque niveau d’hygiène de l’établissement: très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer, à corriger de manière urgente. Il serait certainement bien de resserrer les boulons car entre le très satisfaisant et le satisfaisant, le niveau de compréhension reste illisible. De plus Alim'confiance n'inspecte pas les plate-formes comme Deliverro, Uber, etc,

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

mardi 30 novembre 2021

Il était une fois des inspections dans un restaurant en France

LaVoix du Nord nous informe (article réservé aux abonnés) le 28 novembre 2021,

Raismes: un restaurant chinois épinglé, mais le tribunal prend une sanction mesurée.

Condamné à deux mois de prison avec sursis pour des faits remontant à fin 2018, le restaurateur a depuis pris de nouvelles mesures d’hygiène saluées par un avis satisfaisant de la DGCCRF. Visiblement, cela a pesé sur la décision judiciaire.

Le 28 novembre 2018, la police effectue un contrôle dans un restaurant chinois raismois proposant un buffet à volonté, sur la RD 70. Pas moins de 34 infractions réprimées par les codes de la pêche et de l’agriculture sont alors relevées par les agents. Le chiffre est impressionnant, même si certaines pourraient paraître vénielles, s’il ne s’agissait d’alimentation. Ainsi la présence d’aliments dans des barquettes non prévues à cet effet : des brochettes de volaille placées dans un seau estampillé «carottes». Des produits décongelés, en l’occurrence du saumon, des huitres et des calamars sont stockés à l’air libre ou recouverts d’un film plastique dans des chambres froides au système de réfrigération fragile. Les fonctionnaires relèvent également l’utilisation de contenants en mauvais état, des cartons humides. L’origine de bon nombre de produits n’est pas identifiable. En 2017, la DGCCRF avait déjà conclu son enquête par un «doit s’améliorer».

Doit s’améliorer signifie: Établissements dont l’exploitant a été mis en demeure de procéder à des mesurefs correctives dans un délai fixé par l’autorité administrative et qui conduit à un nouveau contrôle des services de l’État pour vérifier la mise en place de ces mesures correctives. Source Alim’confiance.

Il me semble que cet établissement, au vu de ce qui est mentionné ci-dessus, méritait amplement la mention, A corriger de manière urgente: Établissements présentant des non-conformités susceptibles de mettre en danger la santé du consommateur et pour lesquels l’autorité administrative ordonne la fermeture administrative, le retrait, ou la suspension de l’agrément sanitaire.

(…) Depuis les faits, la DGCCRF a rendu un nouvel avis, satisfaisant cette fois. Le prévenu a effectué pour 250 000 euros de travaux au sein de son restaurant, il a également suivi des formations. Son avocat a ajouté que «l’insalubrité n’est pas caractérisée en l’espèce». Il a plaidé la relaxe. Le tribunal a condamné finalement le restaurateur à une peine de deux mois de prison avec sursis simple, (...) ainsi qu’au paiement d’une amende de 100 euros par chaque contravention de troisième classe et de 200 pour ceux de cinquième classe.
Les inspections existent en France dans la restauration commerciale, et selon les données d'Alim'confiance, elles sont de fait relativement peu fréquentes pour 2021 (source open data soft au 30 novembre 2021), jugez plutôt ...
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Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.


Aux lecteurs du blog
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vendredi 29 octobre 2021

Singapour envisage de modifier son système de licence de sécurité des aliments

Je ne sais pas si Singapour a choisi le système français, Alim’confiance, que le monde entier nous envie, mais voici que «Singapour envisage de modifier son système de licence de sécurité des aliments», source Food Safety News. Tous les liens sont de mon fait -aa.

L'Agence alimentaire de Singapour (SFA) va changer la façon dont elle classe les établissements alimentaires pour se concentrer davantage sur les antécédents que sur les résultats des audits annuels.

Le nouveau cadre d'autorisation s'appelle Safety Assurance for Food Establishments (SAFE). On estime que 23 000 sites alimentaires en relèveront à partir de janvier 2023.

Ceux qui ont fait preuve d'un bon bilan en matière d'assurance de la sécurité des aliments et disposent de systèmes garantissant de meilleures normes de sécurité sanitaire seront éligibles pour des licences plus longues et des niveaux de récompense plus élevés.

À l'heure actuelle, les établissements sont classés ‘A’, ‘B’, ‘C’ ou ‘D’ sur la base d'une évaluation annuelle de la performance en matière de sécurité des aliments. Une modification de ce système a été annoncée en 2020.

Dans le programme SAFE, les points de vente recevront des prix de bronze, d'argent ou d'or. Ceux qui ont de bons antécédents, donc aucun souci majeur de sécurité aliments depuis deux, cinq ou 10 ans, et peuvent répondre à d'autres exigences, se qualifieront pour les prix, qui correspondent à un 10 (or), cinq (argent) ou trois licence d'un an (bronze). Les nouveaux titulaires de licence ou ceux ayant moins de deux ans sans problème majeur recevront une licence d'un an.

Des exemples de manquements incluent la cause d'une épidémie d'origine alimentaire, la condamnation par un tribunal pour des infractions à la réglementation de la SFA ou une suspension de la licence.

Temps pour se préparer

Les établissements seront informés en 2022 de leur niveau en fonction de leur historique d'assurance de la sécurité des aliments.

Il existe trois catégories d'établissements alimentaires. Ceux des catégories A et B impliquent des pratiques de manipulation des aliments importantes ou modérées telles que les traiteurs et les boulangeries, tandis que ceux de la catégorie C impliquent une manipulation minimale des aliments comme les supermarchés.

La SFA a créé un programme de formation de quatre niveaux connu sous le nom de cours de sécurité des aliments. L'étendue et la profondeur du programme augmentent au fur et à mesure que le stagiaire progresse.

Tan Lee Kim, directrice générale adjointe de la SFA, a déclaré que l'industrie doit également jouer un rôle dans le maintien de bonnes règles de sécurité des aliments.

«Le nouveau cadre SAFE prend en compte la performance continue des établissements alimentaires, par rapport à un audit de classement annuel qui fournit un aperçu des règles de sécurité des aliments et d'hygiène d'un établissement alimentaire. Il s'agit d'une meilleure représentation des efforts constants de l'établissement alimentaire en matière d'assurance de la sécurité des aliments et peut permettre aux consommateurs de faire des choix mieux informés», a-t-elle déclaré.

«La SFA a consulté des associations de l'industrie lors de l'élaboration de SAFE et a pris leurs commentaires en considération. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec l'industrie pour la mise en œuvre harmonieuse de SAFE, afin que nous puissions maintenir des normes de sécurité des aliments toujours élevées à Singapour.»

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