jeudi 10 février 2022

Angleterre: Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire

«Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 10 février 2022 dans Food Safety News.

Presque tous les répondants à un sondage pensent que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leurs notes en hygiène alimentaire, selon un récent rapport récent.

Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS), géré par la Food Standards Agency (FSA) et les autorités locales, fournit des informations sur les règles d'hygiène dans les entreprises lors d'une inspection.

Les points de vente sont notés de 0 à 5. Un 5 indique que les normes d'hygiène sont très bonnes et un 0 signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire. En Angleterre, les entreprises sont invitées à afficher leur note du FHRS, mais au Pays de Galles et en Irlande du Nord, c'est une obligation légale. L'Écosse a un système différent.

Le sondage a été menée entre novembre 2020 et janvier 2021. Au total, 5 900 adultes de 3 955 ménages d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord y ont participé.

Au total, 87% des personnes interrogées ont déclaré avoir entendu parler du système d'évaluation en hygiène alimentaire, mais seulement la moitié d'entre elles ont déclaré en savoir beaucoup ou un peu à ce sujet.

Parmi celles qui en avaient entendu parler, 95% pensaient que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher la note ou le score en hygiène alimentaire dans leurs locaux. Le même nombre pense que les entreprises fournissant un service de restauration en ligne devraient afficher leur note ou score de manière à ce qu'elle soit clairement visible par les clients avant qu'ils ne commandent.

Les répondants âgés de 35 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins une certaine connaissance du FHRS que les répondants les plus jeunes ou les plus âgés. Les personnes responsables de la cuisine étaient plus susceptibles de déclarer des connaissances que celles qui ne cuisinaient pas.

Influence sur le comportement
La moitié des répondants avaient vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise au cours des 12 derniers mois, soit sur place, soit en ligne. Les habitants du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont fait cela plus que ceux d'Angleterre.

Les répondants plus jeunes étaient plus susceptibles d'avoir vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise que les adultes plus âgés, tout comme les étudiants à temps plein, par rapport aux personnes appartenant à d'autres groupes professionnels.

La plupart des personnes ont déclaré qu'elles continueraient à manger dans un restaurant ou à acheter des plats à emporter si elles voyaient un autocollant de l’évaluation de l'hygiène alimentaire avec un score de 4 (bon) ou 3 (généralement satisfaisant). Plus de quatre sur 10 considéreraient une note de 4 comme la note la plus basse acceptable et 43% l’ont dit pour la note de 3.

Quatre-vingt pour cent ne mangeraient pas dans un restaurant ou achèteraient des plats à emporter avec une note de 2 (amélioration nécessaire). Cela va jusqu'à 94 et 95% pour les sites avec un score de 1 (amélioration majeure nécessaire) ou 0.

Au total, 61% des répondants seraient moins susceptibles de manger dans une entreprise qui n'aurait pas l'autocollant d'évaluation en hygiène alimentaire à l'entrée. Au cours des 12 derniers mois, 16% ont déclaré qu'ils avaient décidé de ne pas utiliser un point de vente parce qu'il n'affichait pas son score en hygiène.

Les principales préoccupations des consommateurs des entreprises qui n'affichaient pas leur note étaient que l'entreprise avait une mauvaise note en hygiène alimentaire et essayait de la cacher ou qu'elle avait de mauvaises notes en hygiène. D'autres inquiétudes concernaient la question de savoir si le site avait été inspecté par les autorités et un risque plus élevé d'intoxication alimentaire.

Perceptions du public
Pendant ce temps, une autre enquête a analysé les comportements et les attitudes des consommateurs, y compris la confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Les données proviennent de diverses enquêtes commandées par la FSA, via Ipsos MORI, d'avril 2020 à novembre 2021.

On s'inquiète de plus en plus de la qualité des aliments produits au Royaume-Uni. En novembre 2021, 35% des personnes ont déclaré se sentir concernées, contre 26% en décembre 2020. Un tiers s'inquiète également de la sécurité des aliments fabriqués au Royaume-Uni.

Environ la moitié des personnes interrogées étaient préoccupées par la qualité et la sécurité des aliments importés de l'extérieur du Royaume-Uni.

Quatre participants sur cinq sont convaincus que la chaîne d'approvisionnement au Royaume-Uni garantit que les aliments peuvent être consommés sans danger.

Les trois quarts des personnes interrogées sont convaincues que la FSA prend les mesures appropriées si un risque lié à l'alimentation est identifié et qu'elle peut être invoquée pour protéger le public contre de tels risques. Dans l'ensemble, 61% ont déclaré faire confiance à la FSA pour faire son travail et seulement 5% ne faisaient pas confiance à l'agence.

Environ une personne sur cinq a déclaré réduire la taille de ses repas ou sauter des repas parce qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter de la nourriture. En novembre 2021, 11% ont déclaré avoir recours aux banques alimentaires.

Commentaire. En France, on n'en est pas au stade de savoir si un macaron est obligatoire ou pas, ce serait le très faible nombre mensuel d'inspections des restaurants qui serait en cause, selon Alim'confiance Open Data Soft, qui est respectivement en 2021, de 1 237, 1 221, 1 059 et 885 en septembre, octobre, novembre et décembre 2021, une misère ...

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

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