vendredi 17 décembre 2021

Le couscous est-il menacé par Listeria ?

Que se passe-t'il avec le coucous de chez Carrefour Le Marché ?
Voici déjà trois rappels en moins de 30 jours pour cause de présence de Listeria monocytogenes, jusqu'à quand !

Avec ce rappel du 17 décembre 2021, cela cinq rappels liés au couscous et Listeria depuis le 1er avril 2021 ...
On peut aussi se demander, mais que fait la police sanitaire ?

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Salmonella à l'origine d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires dans l'UE en 2020 avec un total de 20 000 personnes malades

«Salmonella à l'origine d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires dans l'UE en 2020 avec un total de 20 000 personnes malades», source article de Joe Whitworth paru le 17 décembre 2021 dans Food Safety News.

Salmonella a causé près d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires en Europe en 2020, selon un rapport de l’EFSA et de l’ECDC.

Les principales sources de foyers de cas de salmonellose étaient les œufs, les ovoproduits et la viande de porc. Norovirus dans les crustacés, les coquillages, les mollusques et les produits les contenant et Listeria monocytogenes dans le poisson et les produits de la pêche étaient d'autres agents et paires d'aliments préoccupants.

Au total, 3 086 foyers d’intoxication s alimentaires ont été signalées en 2020, une baisse de 47 % par rapport à 2019, et 20 017 cas, une baisse de 61,3%. Il y a également eu 1 675 hospitalisations et 34 décès au cours de la dernière année, contre respectivement 4 298 et 60 en 2019. L'agent était inconnu pour plus de 1 200 foyers d’intoxications alimentaires qui ont touché 6 139 personnes. Ceux-ci ont été notifiées principalement par la Belgique et les Pays-Bas.

Le nombre de foyers en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Slovaquie représentait plus des trois quarts du total. La France en comptait 1 009, les Pays-Bas 559 et la Belgique 331.

A noter, qu’en France, en 2020, 1 009 toxi-infections alimentaires collectives (baisse de 43%) ont été déclarées, affectant 6 812 personnes (baisse de 56%), dont 396 se sont présentées à l’hôpital (hospitalisation ou passage aux urgences) et 9 sont décédées. 

Impact différent lié à la COVID-19

Ces données inférieures sont principalement dus à la pandémie de la COVID-19 entraînant une réduction de l'exposition des personnes aux aliments contaminés et une sous-déclaration plus élevée des épidémies. Le retrait du Royaume-Uni de l'UE n'a contribué que marginalement à la baisse, selon le rapport.

La chute n'a pas affecté tous les pathogènes de la même manière. Les foyers d’intoxications alimentaires causés par des pathogènes associés à des affections cliniques graves telles que le botulisme, la listériose, la trichinellose et E. coli ont moins diminué que celles causées par d'autres agents ou pas du tout. Les foyers d’intoxications alimentaires dus à norovirus et au virus de l'hépatite A ont fortement chuté en 2020 avec respectivement 130 et sept, contre 458 et 20 en 2019.

Les foyers généraux d’intoxications alimentaires étaient plus fréquents que les foyers d’intoxications alimentaires domestiques. Cependant, par rapport à 2019, les foyers généraux d’intoxications alimentaires ont diminué dans une plus grande mesure que les foyers domestiques.

57 autres foyers d’intoxications alimentaires, 1 496 cas de maladies, 155 hospitalisations et 14 décès ont été signalés par sept États non membres en 2020. Le Royaume-Uni a enregistré 30 foyers d’intoxications alimentaires touchant 1 148 personnes avec quatre décès.

Un foyer d’intoxications alimentaires causé par des œufs de table contaminés par Salmonella Enteritidis a été signalée au Royaume-Uni dans le prolongement de l'année précédente, impliquant 59 cas. Deux décès ont été enregistrés dans un incident lié à du saumon fumé causé par Listeria monocytogenes. Deux foyers d'origine laitière causés par Campylobacter et un par STEC O157 ont été signalés ainsi qu'un foyer de cas à Clostridium perfringens lié au fromage à tartiner.

Foyers d’intoxications alimentaires à Campylobacter et à Salmonella

Des foyers de cas à Campylobacter ont été signalés par 17 États membres. Au total, 317 foyers d’intoxications alimentaires comprenaient 1 319 maladies, 112 hospitalisations et aucun décès. Onze avaient des preuves solides et 306 des preuves faibles. Comme les années précédentes, les vecteurs alimentaires les plus courants des épidémies à forte évidence étaient de la viande de poulet à griller et le lait cru. En 2019, 319 foyers de cas ont été enregistrés avec 1 254 cas.

Deux grandes épidémies causées par Campylobacter jejuni ont été signalées par le Danemark et la Suède impliquant 161 cas avec respectivement 33 hospitalisations et 150 cas. La contamination du lait dans une usine de transformation a été impliquée dans le premier événement, tandis que l'autre a été causée par de la viande de poulet.

Au total, 694 foyers d’intoxications alimentaires à Salmonella ont été signalées par 22 pays, causant 3 686 cas de maladies, 812 hospitalisations et sept décès. Plus de la moitié d'entre elles sont dues à Salmonella Enteritidis. Les trois véhicules alimentaires principalement impliqués dans les foyers avec des preuves solides étaient les œufs et les ovoproduits, la viande et les produits de porc et les produits de boulangerie. En 2019, 1 284 foyers d’intoxications alimentaires ont causé 10 240 cas de maladies.

Salmonella Muenchen était responsable d'une épidémie en Allemagne avec 161 cas dus à la contamination de morceaux ou de flocons de noix de coco. En Italie, Salmonella Enteritidis est à l'origine d'une épidémie liée à du fromage qui a causé 86 cas, huit hospitalisations et un décès. Une épidémie en Hongrie liée aux bonbons et au chocolat a impliqué 78 cas et sept hospitalisations.

Le rôle des produits avicoles en tant que risque d'infection à Salmonella a été confirmé par une épidémie dans plusieurs pays due à Salmonella Enteritidis affectant 193 personnes dans huit pays de l'UE et au Royaume-Uni de 2018 à 2020.

Listeria à l'origine de la moitié des décès dans les épidémies

Listeria monocytogenes a causé 16 foyers d’intoxications alimentaires impliquant sept pays et 120 cas, 83 hospitalisations et 17 décès. Au total, 34 personnes ont été hospitalisées en Allemagne, 24 aux Pays-Bas, 14 en Finlande, sept en Italie et deux en France et en Autriche. En 2019, 21 foyers d’intoxications alimentaires ont entraîné 349 maladies.

Neuf foyers d’intoxications alimentaires ont été signalées avec des preuves solides et huit avec des preuves faibles. Six foyers avec des preuves solides ont été causés par des poissons et des produits de la pêche, deux chacun aux Pays-Bas et au Danemark et un chacun en Autriche et en Allemagne; deux ont été causées par la viande et les produits à base de viande en Finlande et un par le fromage aux Pays-Bas. Une épidémie en Suisse a causé le plus grand nombre de décès jamais détectés dans un événement en Europe avec 10 et a été attribué au fromage.

Neuf pays ont signalé 34 foyers d’intoxications alimentaires à STEC, 208 cas, 30 hospitalisations et un décès en 2020. En 2019, 42 foyers d’intoxications alimentaires ont touché 273 personnes.
Des STEC O157, O145 et O26 ont été identifiés respectivement dans trois, deux et une épidémie. Près de la moitié d'entre eux ont été enregistrés en Irlande. Six foyers à O157 et un à O145 ont été signalés par le Royaume-Uni.

Les sources dans les cinq foyers avec des preuves solides étaient l'eau deux fois, et la viande et les produits à base de viande, les produits laitiers autres que le fromage et les fromages à base de lait de vache une fois.

Toxines, virus et parasites

Un foyer de brucellose a été signalé par l'Autriche à cause de Brucella melitensis dans des produits de viande de mouton, touchant deux personnes du même foyer, qui ont contracté l'infection à l'étranger. Tous deux ont été hospitalisés.

Il y a eu cinq foyers d’intoxications alimentaires à Trichinella avec des preuves solides et une avec des preuves faibles conduisant à 119 cas de maladies, 13 personnes ont été hospitalisées et aucun décès. Le plus important foyer de cas était en Italie avec 79 cas. En 2019, cinq foyers ont rendu malades 44 personnes.

Dans les foyers avec des preuves solides, les véhicules alimentaires étaient des saucisses crues fraîches à base de viande de sanglier, de viande de porc et de produits dérivés, d'autres produits de viande rouge ou mélangés et de la viande de porc fraîche. Deux foyers avec des preuves solides ont été signalées par la Serbie avec huit cas confirmés, sept hospitalisations et aucun décès.

En République tchèque, une épidémie a causé 131 cas d'hépatite A, dont 91 ont nécessité une hospitalisation. Une autre épidémie importante en Allemagne a impliqué 41 cas avec neuf hospitalisations. Aucune information sur le véhicule en cause n'était disponible pour l'un ou l'autre événement. Il y a eu cinq épidémies d'encéphalite à tiques impliquant 12 patients, tous nécessitant une hospitalisation. Le lait cru de brebis et/ou le lait cru de chèvre était le véhicule dans chacun d'eux.

Deux épidémies à Anisakis ont touché six personnes, trois de Cryptosporidium ont rendu malades 34 personnes et une épidémie à Enterocytozoon bieneusi a touché 77 personnes au Danemark. Yersinia était à l'origine de 16 foyers avec 236 cas de maladies. Shigella a causé cinq épidémies avec 58 patients et Vibrio parahaemolyticus a eu quatre foyers d’intoxications alimentaires avec 56 cas.

Bacillus cereus a été lié à 71 foyers d’intoxications alimentaires avec 835 personnes malades, Clostridium botulinum avec neuf incidents et 34 cas, Clostridium perfringens dans 32 foyers d’intoxications alimentaires avec 682 personnes malades et Staphylococcus aureus dans 43 foyers d’intoxications alimentaires avec 402 patients.

Au total, 43 foyers d’intoxications alimentaires liés à la présence d’histamine et de scombrotoxines ont touché 183 personnes et 23 incidents de biotoxines marines ont rendu malades 120 personnes. Dans neuf foyers, une intoxication alimentaire a été causée par la ciguatoxine, l'agent causal de l'intoxication du poisson à la ciguatera. Trois foyers d'intoxication aux lectines ont été signalés par le Danemark, impliquant 55 personnes.

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jeudi 16 décembre 2021

Il était une fois des moulins à vent, des bovins et ... des experts de l'Anses

Les arguments contre les éoliennes ne manquent pas, et à titre personnel, je suis opposé aux éoliennes ...

Les éoliennes font trop de bruit
Les éoliennes émettent des infrasons
Les éoliennes gâchent le paysage
Une éolienne consomme beaucoup d’énergie pour fonctionner
Les éoliennes tuent les oiseaux
Les éoliennes ne produisent pas assez d'électricité
L'énergie éolienne est trop chère
Les éoliennes sont dangereuses
L’énergie éolienne est imprévisible
L’énergie éolienne nécessite une capacité de production de réserve
Les éoliennes ne réduisent pas la pollution
Les éoliennes font fuir les touristes

Malgré cela la com de l’Anses estime le 16 décembre 2021 que s’agissant du troubles dans deux élevages bovins, le lien avec les éoliennes est hautement improbable

Etonnant !

Les exploitants de deux élevages de bovins de Loire-Atlantique, situés à proximité d’un parc éolien, ont rapporté différents troubles chez leurs animaux, dont une diminution de la production et de la qualité du lait, des troubles du comportement ou une augmentation de la mortalité.

Pour autant, nous dit le communiqué, l’Anses conclut que les troubles rencontrés ne sont très probablement pas liés à la présence des éoliennes. L’Agence recommande l’établissement d’un protocole de diagnostic global adapté, pour pouvoir répondre rapidement en cas de survenue de troubles dans d’autres élevages proches d’éoliennes.

Pourtant, la justice a reconnu le syndrome éolien chez l'homme mais l'Anses ne semble pas le reconnaître pour les bovins ...

En effet, selon la défense des tenants des éoliennes contre des riverains qui avaient porté plainte, il existe un effet «nocebo» et une absence de preuves ...

Les promoteurs soutiennent que la preuve de troubles anormaux de voisinage n’est pas rapportée. Les six éoliennes ne se trouvent pas à la même distance de la maison des riverains requêrants, ce qui a une incidence sur le bruit reproché. Pour les défendeurs, le cas de chaque éolienne doit être pris en considération individuellement. Par ailleurs, ils rappellent que les très basses fréquences ne sont pas encadrées par la réglementation. Pour les infrasons (moins de 20 Hz), ils sont mêmes inaudibles par l’Homme.

Concernant les effets sur la santé, les défendeurs soulignent que l’anormalité d’un tel trouble doit être apprécié objectivement et collectivement: le trouble doit donc être objectivement anormal pour un groupe de personnes, par exemple de riverains, et non pour le couple seul. Les conclusions du sapiteur ne sont fondées que sur les seules déclarations des riverains. Ils invoquent l’effet «nocebo», les symptômes étant apparus lorsque le bois les séparant visuellement des éoliennes a été coupé. Sur la valeur du bien immobilier, pour les défendeurs, le couple de riverains n’apporte pas suffisamment de preuves des sommes qu’ils disent avoir perdues.

Bref, de mon humble point de vue, dans ce combat contre les moulins à vent, l’Anses ne sort pas grandi. Si vous souhaitez tout savoir lisez l’avis et le rapport relatifs à l’imputabilité à la présence d’un champ d’éoliennes de troubles rapportés dans deux élevages bovins. Mais attention, il comprend 252 pages, mais heureusement, la vacance de Noël approchent !

Cela étant, on lira aussi un document de France Culture, Morts suspectes de centaines de bovins : de nouveaux éléments désignent les lignes électriques.

En effet, plusieurs actions en justice ont cependant été intentées par les éleveurs concernés. Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonné une expertise des câbles électriques du site, qui doit être rendue au plus tard le 31 juillet 2022.
A suivre ...

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Saga du bisphénol A: Une nouvelle saison en préparation !

En France, on a une loi n°2010-729 du 30 juin 2010 modifiée par la loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012 suspend la fabrication l'importation, l'exportation et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux de tout conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec toutes les denrées alimentaires à partir du 1er janvier 2015.  

Cela n’empêche pas l’EFSA de mettre en commentaire sur le bisphénol A, un projet d'avis de l'EFSA pour réduire la dose journalière tolérable.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a réévalué les risques associés au bisphénol A (BPA) dans les aliments et propose de réduire considérablement la dose journalière tolérable (DJT) par rapport à sa précédente évaluation de 2015. Les conclusions de l'EFSA sur le BPA sont expliquées dans un projet d'avis scientifique ouvert à la consultation publique jusqu'au 8 février 2022. Toutes les parties intéressées sont encouragées à y contribuer.

La DJT est une estimation de la quantité d’une substance (exprimée par kilogramme de poids corporel) qui peut être ingérée pendant toute la durée d’une vie sans risque appréciable pour la santé. Dans son évaluation des risques associés au BPA de 2015, l'EFSA avait fixé une DJT temporaire de 4 microgrammes par kilogramme de poids corporel par jour.

Dans le projet de réévaluation publié aujourd'hui, le groupe d'experts de l'EFSA sur les matériaux en contact avec les aliments les enzymes et les auxiliaires technologiques (panel CEP) a établi une DJT de 0,04 nanogrammes par kilogramme de poids corporel par jour. L'abaissement de la DJT résulte de l'évaluation de nouvelles études scientifiques publiées entre 2013 et 2018, particulièrement celles qui indiquaient des effets indésirables du BPA sur le système immunitaire. Dans les études animales, on a observé une augmentation du nombre de lymphocytes T auxiliaires, un type de globules blancs qui jouent un rôle clé dans les mécanismes immunitaires cellulaires et qui, lorsqu'ils sont élevés, peuvent entraîner le développement d'une inflammation pulmonaire allergique.

En associant la nouvelle DJT avec les estimations de l’exposition des consommateurs au BPA dans l'alimentation, l'EFSA a conclu que les personnes qui présentaient une exposition moyenne ou élevée au BPA dépassaient la nouvelle DJT dans tous les groupes d'âge, ce qui est susceptible d’engendrer des problèmes de santé.

Le BfR d’Allemagne a publié un communiqué n°041/2021 du 15 décembre 2021 sur le Projet de nouvel avis sur le bisphénol A : Réévaluation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments ouverte à la consultation publique.

Le bisphénol A est un composé chimique utilisé comme substance source pour les plastiques polycarbonates et les résines époxy. L'EFSA a réévalué les risques potentiels pour la santé associés au bisphénol A et a rendu les résultats accessibles au public pour commentaires le 15 décembre 2021, ici.

La nouvelle valeur de la dose journalière tolérable (DJT) dérivée de l'EFSA pour le bisphénol A est de 0,04 nanogramme par kilogramme de poids corporel par jour. La valeur de DJT indique la quantité d'une substance qui peut être ingérée quotidiennement au cours d'une vie sans risque identifiable pour la santé. La nouvelle valeur est environ 100 000 fois inférieure à la valeur d'orientation provisoire (temporaire) fondée sur la santé précédemment donnée par l'EFSA. Pour les personnes de tous âges, l'apport en bisphénol A provenant des aliments et d'autres sources dépasse cette nouvelle valeur, même si l'apport total dans la population diminue depuis des années.

Depuis la publication d’une DJT temporaire de l'EFSA en 2015, de nombreuses nouvelles études ont été publiées. Le contexte de l'abaissement de la DJT par l'EFSA est avant tout la preuve d'études sur des souris qu'un apport de bisphénol A par les mères pendant la gestation et dans la première période après la naissance peut entraîner des modifications du nombre de cellules dans le système immunitaire spécifique de leur descendance. Dans quelle mesure ces effets sur le système immunitaire sont-ils préjudiciables à l'organisme concerné (souris) et si les résultats peuvent être transférés à l'homme est, de l'avis du BfR, actuellement encore une question scientifique non résolue. Une relation causale entre la consommation de bisphénol A et les effets immunologiques chez l'homme ne peut pas être confirmée par des études chez l'homme à ce jour. Le BfR commentera la déclaration de l'EFSA après un examen complet.

Mise à jour du 2 mars 2022. On lira cet article de l’Anses«Perturbateurs endocriniens: pourquoi les remplaçants du bisphénol posent aussi problème».

Aux lecteurs du blog«
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog. 

Vers une meilleure compréhension de la persistance de Listeria et de sa transmission à l’échelle mondiale

«Vers une meilleure compréhension de la persistance de Listeria et de sa transmission à l’échelle mondiale», source communiqué de l’Intitut Pasteur.

Deux études récentes de chercheurs de l’Institut Pasteur et de leurs collaborateurs apportent un éclairage nouveau sur l’écologie et l’évolution de la bactérie pathogène Listeria monocytogenes. Ces publications mettent en évidence la forte prévalence du portage fécal du pathogène, qui dépend du microbiote, et de la diffusion mondiale de son principal clone clinique.

Listeria monocytogenes est un pathogène humain d’origine alimentaire majeur, associé à un lourd impact médico-économique. Ce microorganisme modèle a permis des avancées majeures dans l’étude des interactions hôte-pathogène et de la physiopathologie des maladies infectieuses. Cependant, malgré son importance médicale et scientifique, L. monocytogenes n’avait pas fait l’objet d’études approfondies sur la répartition géographique de sa diversité génomique (phylogéographie) et les facteurs qui ont favorisé son émergence et sa propagation. Deux nouvelles études menées par l’Institut Pasteur en collaboration avec l'Université de Paris, l'hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et des équipes internationales permettent aujourd’hui de préciser les niches écologiques de Listeria et la diffusion mondiale de son principal clone clinique.

Deux nouvelles études de l'Institut Pasteur en collaboration avec l'Université de Paris, l'hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et des équipes internationales permettent de mieux comprendre les niches écologiques de Listeria et la diffusion mondiale de son principal clone clinique.

Identifier les niches écologiques de L. monocytogenes
Dans une étude publiée dans Nature Communications, l'Unité de Biologie de l'Infection de l'Institut Pasteur et de l'Inserm, en collaboration avec des collègues des Universités de Lausanne et de Poitiers, ont examiné la répartition des espèces de Listeria en exploitant plus de 10 000 ensembles de données métagénomiques. Ils ont montré que L. monocytogenes était l’espèce du genre Listeria la plus prévalente, qu’elle était principalement associée à divers hôtes – humains, bovins et autres animaux d’élevage – et qu’elle était également présente dans le sol. Ils ont aussi constaté que les autres espèces de Listeria non virulentes étaient quant à elles pratiquement absentes de ces mêmes hôtes.

De plus, l’analyse d’une cohorte indépendante de près de près de 1 000 échantillons fécaux de donneurs asymptomatiques a révélé que la prévalence du portage fécal asymptomatique de L. monocytogenes est d’environ 10%, ce qui suggère l’implication de la pathogénicité de L. monocytogenes dans son pouvoir d’association à l’hôte, même en l’absence de symptômes. L’analyse plus approfondie des jeux de données métagénomiques indique que le portage fécal de L. monocytogenes est associé à la nature du microbiote. Celle-ci précède la colonisation par L. monocytogenes chez un modèle de souris in vivo, démontrant que le portage fécal de L. monocytogenes dépend de la composition du microbiote intestinal. Ces découvertes démontrent que le portage fécal de L. monocytogenes est une conséquence cruciale mais jusqu’ici négligée de sa virulence.


Reconstruction de l'histoire de la transmission du pathogène
Une autre étude, publiée dans Science Advances, souligne l’importance de l’association de L. monocytogenes à ses hôtes dans sa propagation mondiale. Il s’agit de la première étude phylogéographique de L. monocytogenes . Elle s’interesse au groupe clonal hypervirulent le plus répandu cliniquement dans les pays occidentaux: CC1. L’unité Biologie des infections de l’Institut Pasteur et l’Inserm, en collaboration avec les unités Biodiversité et Épidémiologie des Bactéries Pathogènes et l'Unité Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l'Institut Pasteur et un consortium international, ont utilisé près de 2 000 génomes provenant de 40 pays pour retracer l’histoire évolutive de ce clone.

Ce travail révèle que le principal clone clinique CC1 est originaire d’Amérique du Nord et qu’il s’est répandu dans le monde entier après la révolution industrielle, à raison de deux vagues successives d’expansion. Cette propagation a coïncidé d’une part avec l’essor du commerce transatlantique de viande et de bovins au cours de la seconde moitié du 19e siècle, et d’autre part avec la croissance rapide de l’élevage bovin et des filières alimentaires au 20e siècle. Fait intéressant, les chaînes de transmission qui étaient mondiales au cours du siècle dernier sont désormais principalement locales, dans l’environement des fermes ou des sites de production alimentaires, et tendent à persister longtemps, avec une diffusion limitée entre les pays.

Ces deux études fournissent une vue d’ensemble des réservoirs de L. monocytogenes et de la dynamique de sa transmission. Elles soulignent le rôle central joué par le bétail dans la propagation et l’évolution de ce pathogène alimentaire majeur. Leurs résultats mettent également en évidence la nécessité de renforcer la surveillance des animaux afin de limiter la transmission de L. monocytogenes à l’Homme par la chaîne alimentaire.

NB: Depuis le 1er avril 2021, il y a eu, à ce jour, environ 264 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes dans des aliments, soit 8% des produits alimentaires rappelés. Stop ou encore ?

Merci à Joe Whitworth de Food safety News de m’avoir transmis l’information.
Tous les articles cités sont disponibles en intégralité.

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Faire des gâteaux pendant les vacances de Noël, c'est bien, ne pas manger de la pâte crue, c'est mieux !

Biscuits de Noël en préparation. Source D. Ott - stock.adobe.com
Trois éléments dans cette article spécial biscuits ou gâteaux à faire chez soi pendant les vacances de Noël en utilsant de la pâte crue et surtout ne jamais consommer de la pâte crue !

1. Farine: Une nouvelle étude parue dans International Journal of Food Microbiology s’est penchée sur la survie et la résistance thermique de Salmonella et Escherichia coli O121 dans la farine de blé pendant un stockage prolongé.

Pour les deux pathogènes, une réduction de plus de 5 log UFC/g a été observée après un stockage de 360 jours; la résistance thermique n’a pas augmenté.

3. En Allemagne, une étude a permis de détecter des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans 9,1% des échantillons de farine de blé prélevés dans des moulins. L'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire allemand (BVL), conseille aux consommateurs de cuire complètement le pâte crue et les produits de boulangerie avant de les consommer, Faire des gâteaux : manger la pâte crue peut vous rendre malade.

3. «Ne laissez pas le plaisir de faire des cookies se transformer en une recette pour une intoxication alimentaire», source article de Jonan Pilet paru le 16 décembre 2021 dans Food Safety News.

Faire des biscuits, des cookies, etc., est une excellente activité familiale pour tous les âges pendant les vacances. Cependant, cela signifie également que les personnes les plus sensibles aux intoxications alimentaires peuvent entrer en contact direct avec des bactéries dangereuses.

La plupart ne pensent qu'aux dangers des œufs crus et de Salmonella et évitent cela avec certains substituts d'œufs. Mais Salmonella n'est pas le seul risque.

Bien que tentante, la pâte à biscuits crue ne doit pas être consommée.

Il est important de se rappeler que la farine crue peut être tout aussi dangereuse que les œufs crus. La farine est généralement un produit agricole cru qui n'a pas été traité pour tuer les germes. Des pathogènes dangereux, comme E. coli, peuvent contaminer le grain alors qu'il est encore dans le champ ou pendant la production de farine. Les bactéries sont tuées lorsque les aliments à base de farine sont cuits.

Des avertissements apparaissent souvent sur les rabats des emballages de farine, «Cuire avant de goûter en douce» ou «La farine est crue. Veuillez la cuire complètement avant de déguster.» Mais vous devriez quand même rappeler à votre famille, vos amis et vos proches le danger tentant de lécher la cuillère ayant servi à la préparation du gâteau.

L'édition du 23 avril 2021 de Morbidity and Mortality Weekly Report du CDC, ‘Note du terrain’ a examiné les épidémies impliquant de la farine, y compris une épidémie à E. coli en 2019.

L’article a révélé que parmi 13 patients interrogés sur l'exposition à la farine, six ont déclaré avoir mangé, léché ou goûté de la pâte ou de la pâte à frire crue faite maison au cours de la semaie laissez pas les enfants jouer avec de la pâte ou de la farine crue. Même s'ils ne mangent pas la pâte, ils peuvent mettre leurs mains dans leur bouche après avoir manipulé la pâte.ne précédant l'apparition de la maladie. Trois patients ont déclaré avoir mangé de la pâte crue ou de la pâte à frire faite avec la même marque de farine tout usage, y compris un patient qui a déclaré avoir mangé de la pâte crue dans une boulangerie du Rhode Island.

Voyez si votre famille et vos amis peuvent réussir ce quiz et restez en sécurité avec ces conseils de la FDA et du CDC sur la cuisson et la cuisson avec de la farine:

Vous avez ajouté un peu trop de sel dans votre recette de biscuits. Est-il sécuritaire de goûter la pâte à biscuits ou la pâte à frire avant la cuisson ?
Ne goûtez, ni ne mangez de pâte ou de pâte à frire crue, ni d'artisanat à base de farine crue, comme de la pâte à modeler maison ou des décorations de Noël. Ne vous touchez pas le visage lorsque vous manipulez de la farine crue. Essayez d'en faire un à votre goût au lieu de goûter la pâte.

La pâte à biscuits crue est-elle sans danger pour les enfants ou d'autres personnes avec lesquelles on peut jouer ?
v style="text-align: justify;">Ne laissez pas les enfants jouer avec de la pâte ou de la farine crue. Même s'ils ne mangent pas la pâte, ils peuvent mettre leurs mains dans leur bouche après avoir manipulé la pâte.

Les produits de boulangerie sont-ils sûrs à essayer s'ils sont à moitié cuits ?
Cuire complètement la pâte crue et la pâte à frire avant de manger des produits de boulangerie.

Qu'en est-il de la crème glacée à la pâte à biscuits aux pépites de chocolat? Puis-je ajouter ma pâte à biscuits à ma glace maison? ?
N'utilisez pas de pâte à biscuits maison crue dans de la crème glacée. La crème glacée à la pâte à biscuits vendue dans les magasins contient de la pâte qui a été traitée pour tuer les bactéries dangereuses.
Vous pouvez d'abord faire cuire votre farine et utiliser une recette sans œufs.

Puis-je choisir et manger des pépites de chocolat dans la pâte à biscuits ?
Conservez les aliments crus tels que la farine ou les œufs à l'écart des aliments prêts à consommer juste avant leur utilisation.

Puis-je laisser ma pâte crue reposer sur le plan de travail pendant la nuit pour préparer des friandises fraîches le matin ?
Réfrigérez les produits contenant de la pâte crue ou des œufs jusqu'à ce qu'ils soient cuits jusqu'à 2 à 4 jours, ou congelez jusqu'à 2 mois.

Que doit-on faire une fois les cookies au four ?
Bien nettoyer après avoir manipulé de la farine, des œufs ou de la pâte crue:
Lavez-vous les mains à l'eau courante et au savon après avoir manipulé de la farine, des œufs crus ou toute surface qu'ils ont touchée.
Lavez les bols, ustensiles, plans de travail et autres surfaces avec de l'eau chaude savonneuse.

Suivez ces conseils et ne laissez pas une intoxication alimentaire interrompre vos vacances. de Noël !

Mise à jour du 24 juin 2022RappelConso signale un rappel de pâte à pizza pour cause de présence d'acariens. Apparemment, il n'y aurait donc pas que des pathogènes potentiels dans de la farine.

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Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

Cannabidiol (CBD) dans les denrées alimentaires et ses effets sur le foie

Cannabidiol: L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié une nouvelle Briefing Letter sur le thème du Cannabidiol (CBD) dans les denrées alimentaires et ses effets sur le foie. Source Seismo de décembre 2021

Cannabidiol (CBD) dans les denrées alimentaires et ses effets sur le foie État

Les denrées alimentaires contenant des extraits de chanvre comme les «huiles CBD» sont en vogue en Suisse depuis quelques années.

La palette de produits est large : médicaments, denrées alimentaires, cosmétiques, liquides pour cigarettes électroniques, produits chimiques comme les «huiles parfumées», les médicaments vétérinaires, etc. Les législations applicables varient selon le produit et contiennent des exigences différentes en termes de sécurité du produit.

Des produits au CBD désignés comme compléments alimentaires sont illégalement en circulation. La commercialisation de ces produits requiert une autorisation de l’OSAV ou de la Commission de l’UE pour les nouvelles sortes de denrée alimentaire ; pour l’obtenir, une évaluation des données sur la sécurité du produit est nécessaire. Cette évaluation n’a pas été réalisée à ce jour.

Les risques sanitaires du CBD dans les aliments n’ont pas été suffisamment établis.

À partir d’une certaine dose, le CBD peut causer des dommages au foie chez l’homme et il existe des indices d’effets indésirables sur la fertilité chez les animaux de laboratoire.

Une récente étude de marché réalisée par les cantons a montré que de nombreux produits contenant du chanvre (en particulier les huiles CBD) ont des teneurs inadmissibles en Δ-9-tétrahydrocannabinols psychoactifs (THC) et qu’il faut s’attendre à des effets sur la santé.

Mise en garde de la FDA des Etats-Unis

La FDA met en garde contre la prise de CBD, notamment en ce qui concerne les dommages au foie, les effets indésirables sur la fertilité masculine et les interactions avec des médicaments.

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